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jeudi 18 juin 2009

Russie-Biélorussie: la guerre laitière vire au conflit gazier (Vremia novosteï / Kommersant)

MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. Moscou et Minsk ont officiellement annoncé le règlement du conflit laitier qui les a mis aux prises, lit-on jeudi dans les quotidiens Vremia novosteï et Kommersant.

Cela ne signifie cependant par la fin du bras de fer des deux républiques soeurs. Tout au contraire, elles s'acharnent à scruter leurs faiblesses mutuelles pour y porter le coup le plus pénible possible. La Biélorussie a introduit un régime renforcé de contrôle à la frontière russe et a annoncé que 20% de la bière russe étaient importée dans le pays à l'aide de réseaux clandestins. La Russie a utilisé en réponse une arme qui a fait ses preuves: Gazprom a demandé hier à Beltransgaz de s'acquitter immédiatement d'une dette de 230 millions de dollars.

Aux termes d'une décision politique, Beltransgaz avait auparavant reçu la permission de payer le combustible de janvier-mars à un prix annuel moyen de 150 dollars les 1.000 m3 au lieu des 210 dollars prévus par la formule du contrat pour cette période de l'année. Par précaution, les autorités russes n'avaient pas ordonné à Gazprom de fixer l'entente sur le paiement à un prix annuel moyen dans l'annexe du contrat.

Les relations politiques ayant tourné au vinaigre, les ententes orales de jadis se sont toutefois avérées insignifiantes et Gazprom a formulé des réclamations. Dans ce contexte, le rétablissement des importations laitières fait figure de véritable broutille.

Le conflit russo-biélorusse a engendré un grand nombre de questions concernant l'avenir du processus d'intégration. Il a notamment remis en cause les perspectives de formation début 2010 de l'Union douanière par la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan. "La guerre laitière a montré qu'il ne faut pas s'attendre à la création d'une union douanière étoffée dans un avenir proche", indique Irina Totchitskaïa, chef adjoint du centre de recherche de l'Institut de privatisation et de management (Biélorussie). "Vues les difficultés pour s'accorder sur des questions simples qui doivent de toutes façons être examinées selon les modalités ordinaires, on ignore comment les parties espèrent résoudre des problèmes plus épineux". "Les derniers événements prouvent la non-viabilité du projet d'Union Russie-Biélorussie. Moscou a tenté de s'en servir pour renforcer son influence sur Minsk, alors que la Biélorussie souhaitait de son coté obtenir des préférences sans rien sacrifier. Tout cela devait se solder tôt ou tard par un grand scandale", conclut Alexandre Klaskovski, analyste politique biélorusse indépendant.

(Vremia novosteï / Kommersant)

La Russie fait une croix sur l'OMC, flou autour de l'Union douanière

MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. Une semaine après l'adoption de la "décision historique" de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan d'adhérer à l'OMC au sein d'une alliance, aucune autorité ne l'a officiellement annoncée à l'organisation, lit-on jeudi dans les quotidiens Vedomosti et Vremia novosteï.

Certains experts estiment que la Russie a reporté son intégration à l'OMC pour une durée indéterminée.

Vladimir Poutine a déclaré la semaine dernière que la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan révoquaient leurs requêtes individuelles d'adhésion à l'OMC et tenteraient d'entrer dans l'organisation commerciale au sein de l'Union douanière. Selon un participant aux négociations de la partie russe, il s'agit d'une "décision historique pour la Russie".

Suite à la révocation de facto réalisée par M. Poutine, l'OMC doit recevoir dans un avenir proche les documents officiels, explique Dmitri Peskov, porte-parole du chef du gouvernement russe. L'Union douanière reste toujours en gestation, c'est pourquoi la Biélorussie s'abstient de rappeler sa requête individuelle, souligne Sergueï Moussienko, membre du conseil public auprès de l'administration du président biélorusse.

Selon Maxime Medvedkov, principal négociateur russe et directeur du département des négociations commerciales du ministère russe du Développement économique, la procédure n'exige pas de notification spéciale: "Aucune lettre n'étant nécessaire pour arrêter les négociations, il suffit tout simplement de ne pas les mener ou d'annoncer leur cessation".

Un certain nombre d'experts estiment que les négociateurs tentent par conséquent de conserver leur liberté de manoeuvre: si l'adhésion collective se trouve dans une impasse, il sera toujours possible de revenir au système précédent. La Russie a franchi 95% de la voie vers l'OMC, le Kazakhstan près de 70% et la Biélorussie environ 50%, fait remarquer M. Medvedkov.

Du côté de Minsk, "les récentes démarches des autorités russes envers les produits laitiers biélorusses remettent en question l'adoption éventuelle de normes et de standards unis par les deux pays. On cherche donc à savoir s'il nous est vraiment nécessaire d'y adhérer en bloc", ajoute M. Moussienko.

"La Russie n'a apparemment besoin ni de l'OMC, ni de l'Union douanière", résume l'analyste politique Mikhaïl Vinogradov. "Les perspectives de l'union restent toujours assez floues, tandis que l'entrée à l'OMC a été mise de coté pour une durée indéterminée".

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

CEEA-CE: un mémorandum de coopération adopté prochainement

MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. La Commission économique eurasiatique (CEEA) et la Commission européenne signeront prochainement un mémorandum de coopération, a déclaré jeudi le secrétaire général de CEEA, Taïr Mansourov.

"La CEEA entretient une coopération très étroite avec la Commission européenne, et je pense que très prochainement - nous en avons déjà convenu - un mémorandum destiné à favoriser notre progression vers un espace économique commun sera signé prochainement", a indiqué M.Mansourov lors d'une conférence de presse au siège de RIA Novosti.

S'agissant des perspectives d'élargissement de l'Union douanière de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan, le secrétaire général a signalé l'existence d'une demande d'adhésion du Kirghizstan adressée à l'Union par le président kirghiz Kourmanbek Bakiev.

"Nous avons institué un groupe de travail sur la participation du Kirghizstan à la mise en place de l'Union", a annoncé M.Mansourov.

Cette question devrait prendre plus d'un an, mais les intentions kirghizes sont claires, a ajouté le secrétaire général de la CEEA.

Kazakhstan: le ministre de la Défense limogé

Le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, a limogé son ministre de la Défense, Danial Akhmetov, a annoncé mercredi la présidence dans un communiqué.

Le communiqué lapidaire n'explique pas les raisons du limogeage de M. Akhmetov. Il indique simplement qu'il a été «libéré de ses fonctions» par décret présidentiel.Danial Akhmetov faisait partie de la vieille garde entourant M. Nazarbaïev. Avant de prendre la tête du ministère de la Défense, il avait été premier ministre de 2003 à 2007.

L'annonce de son renvoi du gouvernement intervient tout juste deux mois après l'arrestation d'un vice-ministre de la Défense, accusé «d'abus de pouvoir» dans la mise en oeuvre de contrats de livraisons d'armements israéliens au Kazakhstan.

Les limogeages et arrestations de hauts responsables se sont multipliés ces derniers mois au Kazakhstan, suggérant selon certains experts qu'une bataille au sein de l'élite de ce pays d'Asie centrale est en cours.

Le cas le plus marquant est l'arrestation de Moukhtar Djakichev, l'ex-patron du monopole kazakh du nucléaire Kazatomprom, accusé d'avoir pris possession illégalement de 60% des mines d'uranium du Kazakhstan.

AFP sur cyberpresse.ca

Le président kazakh limoge son ministre de la Défense

Le président kazakh Nursultan Nazarbayev a limogé mercredi le ministre de la Défense Daniyal Akhmetov, a annoncé le service de presse du président. Le service de presse présidentiel n'a précisé aucune raison pour ce limogeage. M. Akhmetov, 55 ans, avait été Premier ministre du Kazakhstan de 2003 à 2007 avant d'être nommé ministre de la Défense.

Selon l'agence de presse Interfax, le limogeage de M. Akhmetov serait lié possiblement à deux incendies qui se sont déclarés en mars et en juin à des dépots de munitions, durant lesquels quatre personnes ont été tuées et 17 autres blessés. Il est rapporté que le limogeage de M. Akhmetov était aussi lié à l'arrestation du vice-ministre de la Défense Kazhimurat Mayermanov en avril, qui avait été accusé d'"abus du pouvoir" dans le commerce d'armes avec Israël.

Le premier vice-ministre de la Défense et président des chefs d'état-major conjoints Mukhtar Altnbayev a été nommé ministre de la Défense par intérim. M. Altynbayev, 63 ans, assumera pour la deuxième fois le poste de ministre de la Défense.

Source : Crionline

Areva prêt à indemniser ses mineurs

Le géant du nucléaire doit signer demain avec l'association Sherpa un accord ouvrant la voie à l'indemnisation de salariés irradiés de la mine d'uranium de Mounana (Gabon). Il s'appliquera également à ses sites d'exploitation au Niger, au Kazakhstan et au Canada.

C'est un accord qui sonne comme un aveu. Areva doit signer demain avec l'association Sherpa et Médecins du monde un accord ouvrant la voie à l'indemnisation de mineurs irradiés ayant travaillé dans la mine d'uranium ? fermée aujourd'hui ? de Mounana au Gabon. De nombreux travailleurs ? des expatriés français comme des Gabonais ? ont contracté entre-temps des cancers ou des maladies pulmonaires? sans jamais pouvoir établir qu'il s'agissait de maladies professionnelles, Areva renvoyant ces anciens salariés devant la Caisse de sécurité sociale? gabonaise. Cet accord, que s'est procuré « La Tribune », est complété par la création d'un observatoire local qui doit assurer une veille sanitaire. Il doit être répliqué au Niger, au Kazakhstan et au Canada où Areva exploite des mines d'uranium.


« Le système ne doit pas laisser de trou dans la raquette, plaide le porte-parole d'Areva, Jacques Emmanuel Saulnier. S'il s'agit bien de maladies professionnelles, Areva entend assumer ses responsabilités. Le sujet n'est pas tabou. S'il existe un doute, il faut qu'il soit levé. Mais il faut pour cela un baromètre partagé. C'est tout le sens de la création de ces observatoires de la santé. Ils vont permettre à Areva et aux ONG de chausser les mêmes lunettes et de regarder les choses de manière transparente afin qu'il n'y ait plus ni contestation ni polémique. » Ni Sherpa ni Médecins du monde n'ont souhaité commenter cet accord qui sera présenté demain.

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Le 4 avril 2007, Sherpa, MDM et la Criirad donnent à Paris une conférence de presse au cours de laquelle ils menacent d'engager des poursuites pénales. La menace fait mouche. Areva se rapproche de l'association même si elle conteste l'avoir fait pour éviter des poursuites. Le 16 mars, le géant du nucléaire décide de reprendre la main en proposant de mettre en place des observatoires de la santé sur ses sites miniers. S'ensuivent deux longues années de tractations pour aboutir à un accord qui peut être qualifié de majeur. « Grâce à cette initiative, on va être pionnier », se réjouit Jacques-Emmanuel Saulnier. Cet accord pourrait en effet servir de référence dans l'ensemble de l'industrie minière.

Xavier Harel

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