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jeudi 14 avril 2011

Kazakhstan: la vie du président Nursultan Nazarbaïev est portée à l'écran

ALMATY, Kazakhstan — Un film lancé jeudi au Kazakhstan présente un portrait bien lustré de la jeunesse du président Nursultan Nazarbaïev, qui la semaine dernière a été reporté au pouvoir avec un époustouflant 95 pour cent des voix.

Plusieurs observateurs internationaux estiment que le scrutin était frauduleux.

Le président Nazarbaïev ne fait que quelques apparitions rapides dans «Le ciel de mon enfance», tandis que trois acteurs l'incarnent à différentes étapes de son enfance et de son adolescence.

Le film du réalisateur Rustern Abdrashov, tourné avec un budget de 3 millions $ US, est une représentation attendrissante et étonnamment subtile de l'enfance de M. Nazarbaïev, passée au sein d'une famille de bergers dans les montagnes du sud du pays.

Le président Nazarbaïev y est présenté à la fois comme un étudiant sérieux et respectueux de ses aînés, comme un enfant espiègle qui adore se bagarrer avec ses copains et, plus tard, comme un séducteur qui fait des ravages au bar du coin.

Les détracteurs du gouvernement affirment qu'il s'agit essentiellement d'un exercice pour renforcer le culte de personnalité autour de ce président qui dirige le pays avec une main de fer depuis les années 1980, quand le Kazakhstan était encore une république soviétique.

M. Abdrashov réfute ardemment ces critiques de son oeuvre. Malgré tout, certains passages ont fait sourire lors des premiers visionnements. On y voit, par exemple, un jeune Nazarbaïev construire avec des pierres la maquette d'une ville qui ressemble étrangement à la nouvelle capitale du pays, Astana — une ville construite essentiellement à partir de rien, à la demande du président, et présentée comme un symbole du modernisme du Kazakhstan.

Le président de la société kazhake de production affirme que M. Nazarbaïev a fondu en larmes quand il a vu le film pour la première fois.