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dimanche 11 avril 2010

Kirghizstan: ONU, OSCE et OTSC cordonneront leurs efforts

MOSCOU, 11 avril - RIA Novosti

Les représentants de l'ONU, de l'OSCE et de l'OTSC coordonneront leur travail au Kirghizstan, a déclaré dimanche à RIA Novosti le porte-parole de l'OTSC, parfois qualifiée d'"OTAN russe", Vitali Strougovets.

Selon lui, le secrétaire adjoint de l'OTSC Valeri Semerikov a rencontré dimanche à Bichkek l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU au Kirghizistan Jan Kubis et le vice-président du Parlement du Kazakhstan et représentant spécial de l'OSCE Janybek Karibjanov.

"Les représentants des organisations internationales sont tombés d'accord pour affirmer qu'une consolidation des efforts afin de fournir une aide multiforme au Kirghizstan était une condition sine qua non de la restauration de conditions de vie normales dans le pays", a dit Vitali Strougovets.

Lors de la rencontre, les représentants des organisations internationales ont accordé une attention particulière à la coordination de leur travail au Kirghizstan.

Selon M. Strougovets, les participants de la rencontre ont procédé à un échange de vues sur la situation au Kirghizstan, ainsi que sur les mesures nécessaires au règlement de la situation dans l'ancienne république soviétique.

Des affrontements ont éclaté le 7 avril entre les manifestants et les forces de l'ordre, faisant au total 81 morts. Les violences ont forcé le président Kourmanbek Bakiev à fuir dans son fief de Djalal-Abad (sud).

Le gazoduc Nabucco débutera avec du gaz irakien



Le projet européen visant à s'affranchir de Moscou progresse malgré le scepticisme.

À la veille du lancement officiel du chantier du gazoduc de la Baltique, Nord Stream, vendredi près de Saint-Pétersbourg, le projet alternatif Nabucco, visant à s'affranchir du fournisseur russe, avance malgré le scepticisme qui l'entoure. Nabucco ? Les détracteurs de cette route gazière du Sud soutenue par Bruxelles ne manquent pas d'arguments : aucune grande compagnie gazière parmi ses actionnaires, des fournisseurs de gaz incertains, un financement fragile.

« Nabucco n'est pas seulement un projet sur papier », se défend Reinhard Mitschek, le directeur du consortium, interrogé mercredi par Le Figaro depuis son bureau de Vienne. La décision finale d'investissement doit intervenir fin 2010, affirme-t-il. Le chantier de 7,9 milliards d'euros doit démarrer début 2011 et les premiers mètres cubes de gaz sont attendus fin 2014. Où seront-ils pompés ? Sur les 15 milliards de mètres cubes escomptés la première année (pour une capacité maximale de 31 milliards), la moitié proviendra d'Azerbaïdjan. La compagnie allemande RWE, l'un des six actionnaires de Nabucco, négocie actuellement avec Bakou. L'autre moitié devrait être fournie par l'Irak, une solution encore impensable il y a peu. MOL, l'actionnaire hongrois du consortium, a en effet signé un contrat de partage de production au Kurdistan irakien. Raccorder le gaz irakien jusqu'au tuyau Nabucco à la frontière turco-irakienne ne nécessitera qu'un embranchement supplémentaire de 250 km. À plus long terme, le gaz viendra aussi d'Égypte et du Turkménistan, espère Reinhard Mitschek. L'accès aux réserves de la Caspienne est cependant compliqué. Le Turkménistan et le Kazakhstan ne veulent pas heurter Moscou et se tournent davantage vers le marché asiatique.

Les financements seront au rendez-vous, assure encore le directeur autrichien de Nabucco. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) et la Banque mondiale fourniront une contribution.

Soutien de Washington

L'USTDA, l'Agence américaine pour le commerce et le développement, est très active dans les pays de transit. Washington soutient de longue date ce gazoduc destiné à contourner la Russie, fournisseur du quart des besoins en gaz des Vingt-Sept. Nabucco accueillerait volontiers un septième actionnaire du calibre de l'allemand E.ON ou de GDF. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour.

Si Nabucco reste fragile, son concurrent direct porté par Moscou, South Stream, apparaît tout aussi « politique », « très cher » et « pas forcément indispensable », juge une source pourtant liée à Gaz­prom. Y a-t-il un projet de trop ? Reinhard Mitschek estime qu'en 2030 les importations européennes de gaz devront compenser le déclin des gisements de la mer du Nord. De quoi justifier, selon lui, deux tubes.

Sur www.armenews.com le 11 avril 2010
Source : Le Figaro