Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

mercredi 1 décembre 2010

Le sommet d'Astana prône un renforcement de l'OSCE

ASTANA (Reuters) - Les Etats-Unis ont exhorté mercredi l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) à soutenir davantage leurs efforts de guerre en Afghanistan et à résoudre les "conflits larvés" dans l'ancienne Union soviétique.

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton, à la tête de la délégation américaine à ce premier sommet de l'OSCE depuis onze ans, a déclaré que le groupe devait devenir plus résolu pour rester pertinent.

"Des crises régionales et des dangers transnationaux menacent nos populations. Des démocraties sont sous pression, des conflits larvés restent dangereusement non résolus", a déclaré Clinton dans un discours au sommet organisé à Astana, la capitale kazakhe.

Elle a ajouté que l'instabilité en Afghanistan était dangereuse pour l'Asie centrale et pour la région de l'OSCE dans son ensemble et que la guerre contre les taliban serait un test de la détermination de l'OSCE.

Elle a noté que des désaccords entre membres de l'OSCE lors de la guerre d'août 2008 entre la Russie et la Géorgie avaient empêché une prise de décision rapide, ajoutant qu'il faudrait y remédier.

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a appelé pour sa part les grandes puissances à renforcer le rôle de l'OSCE dans la lutte contre le terrorisme international, le trafic de drogue ou les crises économiques.

Des conflits remontant à l'époque de l'effondrement de l'URSS en 1991, mais toujours pas réglés, comme la querelle du Haut-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ou le statut des régions sécessionnistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, figurent également au menu.

"Cette organisation a véritablement commencé à perdre de son potentiel. Il nous faut redresser cela", a déclaré le président russe Dmitri Medvedev. "Il nous faut un cadre légal plus clair et des règles universelles d'utilisation des ressources de cette organisation".

DOUTES SUR L'EFFICACITÉ

Le Kazakhstan est depuis cette année la première ex-République soviétique de l'histoire à présider l'OSCE et le sommet est une source d'immense fierté personnelle pour Nazarbaïev, qui dirige le pays depuis plus de 20 ans.

"Nous nous sommes fixé pour tâche de sortir cette organisation de la crise", a déclaré l'hôte du sommet dans son allocution d'ouverture. "Il est de notre devoir commun d'engager le renouvellement de cette organisation."

Trente-huit chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon se sont retrouvés par des températures glaciales dans la capitale kazakhe.

La presse d'Astana consacre depuis des semaines des pages et des pages à l'événement, mais l'enthousiasme officiel est tempéré par les critiques des ONG et de gouvernements occidentaux sur la question des droits de l'homme.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a pressé mardi soir les gouvernements d'Asie centrale à accroître les libertés démocratiques. Elle a cité le cas d'un militant kazakh des droits de l'homme emprisonné, Evgueni Jovtis, lors d'une rencontre avec des étudiants.

"Nous avons créé une démocratie dans cette partie du monde où elle n'avait jamais existé auparavant", a déclaré Nazarbaïev dans son discours.

"La stabilité du Kazakhstan passe avant toute chose par la croissance économique. Nous avons d'abord développé l'économie afin que la pauvreté n'humilie pas notre jeune démocratie."

SÉCURITÉ MENACÉE

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a souligné qu'il n'y avait "pas de sécurité sans liberté".

L'expérience récente dans certains pays d'Asie centrale illustre la nécessité pour l'OSCE "de passer de l'avertissement précoce à la réaction précoce et d'améliorer la prise de décision", a-t-il dit.

Le ministre kazakh des Affaires étrangères, Kanat Saudabaïev, président en exercice de l'OSCE, a déclaré que l'ordre du jour du sommet d'Astana porterait sur les "défis urgents en matière de sécurité". Il a mentionné le terrorisme, les trafics, les récents troubles au Kirghizistan et la situation en Afghanistan.

"Les Nations unies apprécieraient une plus grande implication de l'OSCE dans le soutien aux programmes et aux priorités nationales afghanes", a déclaré Ban Ki-moon.

Le Kazakhstan, première économie d'Asie centrale, a suivi avec inquiétude la montée d'un islamisme radical et du trafic de drogue dans sa région.

Les forces tadjikes combattent une insurrection islamiste tandis que le Kirghizistan a été le théâtre en juin, deux mois après le renversement de son président, d'affrontements ethniques qui ont fait plus de 400 morts.

"La situation politique tendue au Kirghizistan pourrait devenir le catalysateur de nouveaux conflits en Asie centrale", a averti Nazarbaïev.

En marge du sommet, Hillary Clinton a conclu avec la Biélorussie un accord sur l'élimination de stocks d'uranium fortement enrichi et elle a salué la perspectives de discussions avec l'Iran sur son programme nucléaire.

Avec Dmitri Soloviov, Raushan Nurshayeva et Alexeï Anishchuk; Jean-Stéphane Brosse et Nicole Dupont pour le service français
Sur http://tempsreel.nouvelobs.com le 1er décembre 2010

 

 

Le Premier ministre kazakh rit des fuites de Wikileaks à son sujet

Le Premier ministre kazakh, Karim Massimov a indiqué mercredi dans un entretien à l'AFP avoir "beaucoup aimé" les fuites de câbles diplomatiques américains du site Wikileaks à son sujet, qui décrivent notamment une soirée qu'il a passée en dansant en discothèque.

"J'ai beaucoup aimé", a-t-il déclaré, en marge du sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui a lieu mercredi et jeudi à Astana, capitale du Kazakhstan.

"Je suis sur l'internet avec ma femme. J'aime danser avec ma femme et en faire la publicité de manière traditionnelle m'aurait coûté beaucoup d'argent", a-t-il relevé, sourire aux lèvres. "Là c'est gratuit, je suis très content pour ça", a-t-il ajouté.

Plus sérieusement, M. Massimov a estimé que ce scandale montrait que la différence entre les médias traditionnels et l'internet n'existait plus, et affirmé que son pays, très critiqué en matière de liberté d'expression, se posait en champion du web en Asie centrale.

"L'idée que des hommes politiques puissent contrôler l'information dans les médias de masse a disparu. Et je suis engagé à promouvoir cela", a-t-il dit, soulignant qu'il avait invité un journal de l'opposition kazakhe, Respublika, à publier une note sur son blog.

L'essentiel des médias kazakhs et notamment toutes les télévisions sont sous le contrôle direct du pouvoir.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une ONG américaine, a d'ailleurs appelé mardi dans un communiqué l'OSCE et ses Etats membres à faire pression sur le Kazakhstan en matière de liberté de la presse afin d'obtenir un changement dans ce domaine

Le 1er décembre 2010 sur www.ladepeche.fr

 

Sommet caspien : les Etats caspiens adoptent une déclaration conjointe

Représentation du Haut-Karabagh en France

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.
 
Le 18 novembre dernier les Présidents des 5 pays riverains de la Caspienne, la Russie, l'Iran, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan, se sont réunis à Bakou (Azerbaïdjan) dans le cadre du 3ème sommet caspien. Des questions relatives à la définition du statut juridique de la mer Caspienne, à la coopération entre les Etats riverains et à la sécurité de la mer Caspienne étaient inscrites à l'ordre du jour du sommet.

Située au sud du Caucase et au nord de l'Iran et dénommée «mer» à cause de ses dimensions, une superficie d'environ 374 000 km2, et de sa salinité, environ un tiers de la salinité moyenne des mers, la Caspienne n'a cependant ni le statut juridique, ni le statut scientifique des mers.

Le sous-sol de la Caspienne recèle d'importantes réserves d'hydrocarbures et la définition de son statut juridique est d'autant plus importante qu'elle va réguler les activités des pays riverains, l'exploitation et le partage des richesses marines. En droit international, «s'il s'agit d'un lac, l'utilisation de ses ressources ne peut se décider qu'à l'unanimité des pays riverains et réparties en 5 parts égales, s'il s'agit d'une mer, chaque pays riverain se voit attribuer des zones dont il est libre d'exploiter les ressources à sa convenance et les eaux territoriales ne dépassent pas 12 miles, soit un peu plus de 22 km». (Source).

L'Iran revendique la moitié de la mer Caspienne, s'appuyant sur les traités qu'il a conclus avec l'Union soviétique entre 1921 et 1940, définissant la Caspienne comme une mer «soviétique et iranienne» exploitée en commun et à égalité. Suite à l'éclatement de l'URSS, trois nouveaux Etats riverains, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan, font leur apparition, ce qui change la donne dans la région. Les Etats du bloc soviétiques réclament une division à part égale de la mer. Quant au statut de la Caspienne, la position des Etats concernés varie en fonction de leurs intérêts et évolue avec la localisation de nouveaux gisements.

A l'issue du 3ème sommet caspien, les parties sont convenues de mettre au point la Convention sur le statut de la mer Caspienne. Les Présidents des 5 pays riverains de la Caspienne ont signé un accord sur la Coopération dans le domaine de la sécurité dans la région Caspienne et ont adopté une déclaration conjointe, dans laquelle ils ont reconnu les droits souverains des Etats riverains sur les ressources de la mer Caspienne ; ont mis l'accent sur la tenue régulière de sommets caspiens et de conférences au niveau des ministres des Affaires étrangères et la nécessité de poursuivre le travail de l'élaboration de la Convention sur le statut de la Caspienne dans le cadre d'un groupe de travail spécial. Les Etats riverains se sont dit prêts à approfondir la coopération dans les domaines de l'énergie et des transports en vue de développer les corridors énergétiques régionaux et internationaux.
 
Sur http://collectifvan.org le 1er décembre 2010
 
 

Le Kazakhstan veut tirer profit du sommet de l'OSCE

Alors que s'ouvre ce mercredi 1er décembre le sommet de l'OSCE, l'ex-république soviétique d'Asie centrale attire autant de critiques sur ses entraves aux droits de l'homme que de convoitises pour son pétrole et ses autres richesses naturelles

«Les dirigeants du Kazakh stan, ce sont des durs… et des malins ! » Alors qu'à Astana, la nouvelle et flamboyante capitale de ce géant d'Asie centrale, s'ouvre aujourd'hui le sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l'un de ses hauts diplomates européens ne cache pas son scepticisme.

Rassemblant les 56 États membres de l'OSCE, cette réunion consacrée en particulier à tous « les conflits gelés » est la première de l'organisation depuis onze ans, avec la participation notamment du chef du Kremlin Dmitri Medvedev, du premier ministre français François Fillon, de la chancelière allemande Angela Merkel et de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton. Une belle vitrine pour le Kazakhstan, premier pays asiatique à présider l'OSCE, qui attire autant de critiques sur ses entraves aux droits de l'homme que de convoitises pour son pétrole et ses autres richesses naturelles.

« Cette présidence a permis d'ouvrir au Kazakhstan un véritable dialogue sur les droits de l'homme. Cela sème des graines, confie à La Croix ce haut diplomate de l'OSCE. Mais la crainte est que, la présidence une fois achevée et le sommet terminé, les belles promesses soient pareillement oubliées… Les dirigeants, ici, sont très forts pour jouer sur les apparences ! »

Maigre bilan démocratique

Une inquiétude largement partagée par les ONG locales qui, dès l'octroi controversé de la présidence de l'OSCE à Astana, avait rappelé le maigre bilan démocratique du président Noursoultan Nazarbaïev. À la tête de cette ex-république soviétique depuis son indépendance en 1991, il a su construire un État stable et développer une forte économie grâce à un sous-sol particulièrement riche en ressources. D'où sa popularité, réelle, parmi les habitants. Comme auprès des investisseurs étrangers, prêts à vanter le « modèle du Kazakhstan » alors que ses voisins en Asie centrale sont rongés par la pauvreté (Tadjikistan), le chaos politique (Kirghizstan) ou le culte de la personnalité (Turkménistan).

« Cette présidence de l'OSCE nous a beaucoup aidés », assure Madina Jarbussynova, l'ambassadrice en charge des droits de l'homme au ministère kazakh des affaires étrangères. « Nous avons lancé un plan d'action : c'est déjà un résultat concret ! » insiste-t-elle, rejetant cependant les critiques sur la nouvelle loi qui, adoptée en pleine présidence de l'OSCE, permet à Noursoultan Nazarbaïev de rester « leader de la nation » même après la fin de son mandat. La Constitution lui permet déjà de renouveler sa présidence indéfiniment. Et le système électoral lui garantit des scores proches de l'unanimité.

« Cette loi est une nouvelle et claire entrave aux principes démocratiques et à l'esprit des textes fondateurs de l'OSCE », conteste Roza Akylbekova, à la tête du Bureau pour les droits de l'homme et l'État de droit. Une ONG au cœur des discussions parallèles du sommet : le cas d'Evgueni Jovtis, son directeur condamné à quatre ans de prison après un accident de la route ayant provoqué la mort d'un piéton et un procès controversé, est devenu une cause célèbre.

« C'est un prisonnier politique. Nous avions espéré sa libération grâce à toutes les pressions internationales depuis un an. Mais Nazarbaïev s'est bien joué de tout le monde ! Nous allons poser la question directement à Hillary Clinton », affirme Roza Akylbekova. Comme d'autres dirigeants d'ONG, elle doit rencontrer la secrétaire d'État américaine en marge du sommet. Avec pour message de rappeler à Noursoultan Nazarbaïev, comparé par certains à un « Napoléon d'Asie centrale », que l'OSCE a aussi pour tâche de veiller au bon développement des valeurs démocratiques.
 
Benjamin Quénelle, à Moscou sur www.la-croix.com le 1er décembre 2010

Le Kazakhstan n'apprécie pas l'absence de Sarkozy au sommet de l'OSCE

Astana - Le Kazakhstan n'a pas "apprécié" que le président français Nicolas Sarkozy ait décidé d'envoyer son Premier ministre, François Fillon, au sommet de l'Organi- sation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), alors qu'il avait promis de faire lui-même le déplacement.

"Un certain chef d'Etat qui soutenait dès le départ l'idée de la tenue du sommet a décidé finalement de ne pas venir. Cela n'a pas été apprécié au Kazakhstan", a indiqué, en référence à M. Sarkozy, une source diplomatique haut placée parmi les organisateurs du sommet, interrogée par l'AFP. Une source gouvernementale française a pour sa part souligné que le président français ne se rendait pas à Astana en raison d'un calendrier chargé.

M. Fillon a fait le déplacement à sa place au nom du "partage des tâches" entre les deux têtes de l'exécutif français, a-t-elle également précisé. Ce sommet est un succès diplomatique personnel pour le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, la région n'ayant jamais accueilli un évènement d'une telle ampleur.

Au moins 28 chefs d'Etat et dix chefs de gouvernement de cette organisation transatlantique regroupant 56 pays y sont notamment attendus. L'OSCE ne s'était plus réunie en sommet depuis 1999.

Le président Nazarbaïev s'est rendu en France en octobre, une visite à l'occasion de laquelle plus de deux milliards d'euros de contrats ont été signés. M. Sarkozy s'était rendu au Kazakhstan un an plus tôt. Le Kazakhstan, pays riche en hydrocarbures et en minerais de toute sorte, entretient de bonnes relations aussi bien avec l'Occident qu'avec la Russie et la Chine.

Sur www.portalangop.co.ao le 1er décembre 2010

 

Le Kazakhstan accueille le premier sommet de l'OSCE depuis 1999

(Reuters/François Lenoir)
 
Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a appelé mercredi les grandes puissances à renforcer le rôle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans la lutte contre le terrorisme international, le trafic de drogue ou les crises économiques.

Le Kazakhstan accueille le premier sommet de l'organisation de 56 pays-membres depuis 11 ans. Il se déroule à Astana, sa capitale placée sous haute sécurité. Les discussions devraient se concentrer sur l'Afghanistan et des conflits "secondaires".

La république d'Asie centrale est depuis cette année la première ancienne république soviétique de l'histoire à présider l'OSCE et le sommet est une source d'immense fierté personnelle pour Nazarbaïev, qui dirige le pays depuis plus de 20 ans.

"Nous nous sommes fixé pour tâche de sortir cette organisation de la crise", a déclaré le président kazakh dans son allocution d'ouverture. "Il est de notre devoir commun d'engager le renouvellement de cette organisation."

Trente-huit chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon se sont retrouvés par des températures glaciales dans la capitale kazakhe.

 
UNE "JEUNE DÉMOCRATIE"
 
La presse d'Astana écrit des pages et des pages sur l'événement depuis des semaines mais l'enthousiasme officiel est tempéré par les critiques des ONG et des gouvernements occidentaux sur la question des droits de l'homme.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a pressé mardi soir les gouvernements d'Asie centrale à accroître les libertés démocratiques. Elle a cité le cas d'un militant kazakh des droits de l'homme emprisonné, Evgueni Jovtis, lors d'une rencontre avec des étudiants.

"Nous avons créé une démocratie dans cette partie du monde où elle n'avait jamais existé auparavant", a déclaré Nazarbaïev dans son discours. "La stabilité du Kazakhstan passe avant toute chose par la croissance économique. Nous avons d'abord développé l'économie afin que la pauvreté n'humilie pas notre jeune démocratie."

Le ministre kazakh des Affaires étrangères, Kanat Saudabaïev, président en exercice de l'OSCE, a déclaré que l'ordre du jour du sommet d'Astana porterait sur les "défis urgents en matière de sécurité". Il a mentionné le terrorisme, les trafics, les récents troubles au Kirghizistan et la situation en Afghanistan.

"Les Nations unies apprécieraient une plus grande implication de l'OSCE dans le soutien aux programmes et aux priorités nationales afghanes", a déclaré Ban Ki-moon.

Des conflits remontant à l'époque de l'effondrement de l'URSS en 1991, mais toujours pas réglés, comme la querelle du Haut-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ou le statut des régions sécessionnistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, devraient également figurer au menu.

Jean-Stéphane Brosse sur www.lexpress.fr le 1er décembre 2010

Visite du cardinal Bertone au Kazakhstan

Le Cardinal Tarcisio Bertone

Le 30 novembre 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Cardinal Secrétaire d'Etat conduit la délégation du Saint-Siège au sommet des chefs d'état et de gouvernement de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui se tient les 1er et 2 décembre à Astana (Kazakhstan).

Le Cardinal Tarcisio Bertone est accompagné de Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, de Mgr. Miguel Maury Buendía, Nonce apostolique au Kazakhstan, et de Mgr. Michael W. Banach, Représentant permanent près l'OSCE. Ensuite, le Cardinal et Mgr. Mamberti effectueront les 3 et 4 une visite pastorale et rencontreront aussi les autorités politiques du pays.

Ce matin, à l'homélie de la fête de saint André en la cathédrale orthodoxe d'Astana, le Cardinal Bertone s'est réjoui que le Pape Benoît XVI lui ait confié pour mission d'offrir une relique de l'Apôtre, provenant d'Amalfi (Italie): "J'ai l'honneur de répondre ainsi, dans les mains du Métropolite Alexander, à une requête que son prédécesseur Mefodj et le Métropolite catholique Tomash Peta avaient présenté au Pape. Le Saint-Père a donc destiné des fragments de reliques identiques au deux Eglises sœurs, ce qui revêt une grande importance symbolique en soulignant une vénération commune de saint André".

Sur http://eucharistiemisericor.free.fr le 30 novembre 2010

 

La culture kazakhe au Musée Guimet

Jusqu'au 31 janvier 2011, le Musée Guimet à Paris met en scène plus de 130 pièces entre archéologie et ethnographie autour de l'exposition « Kazakhstan : hommes, bêtes et dieux de la steppe ».

Une culture du nomadisme. L'exposition « Kazakhstan : hommes, bêtes et dieux de la steppe » au musée Guimet à Paris offre pour la première fois en France une introduction aux rites d'un nomadisme de l'extrême. Prêtés par la jeune République du Kazakhstan, les ouvrages de ce peuple cavalier permettent de rendre compte d'une culture pluri-millénaire. Entre la Russie et la Chine, elle fut ainsi traversée et influencée par Alexandre le Grand comme Gengis Khan. Déjà connus des Européens au Ve siècle avant J.C par les écrits d'Hérodote sous le nom de Scythes, les kazakhes vivent en harmonie avec la nature, aussi belle que difficile, des steppes d'Asie mineure.

Le culte de la nature. A l'occasion de leurs cérémonies rituelles et des fêtes saisonnières, les scythes fabriquaient de lourds chaudrons et de grands autels circulaires aux motifs simplifiés d'hommes ou de chevaux et félins. Certains de ceux présentés ont plus de 2500 ans ! De même, pour l'orfèvrerie vestimentaire dans laquelle ils excellaient, les représentations animalières sont nombreuses, des bouquetins aux panthères, des daims aux faucons, des chameaux aux aigles... Ici sous forme d'applique de vêtement ou boucle de ceinture, en or ou en cuivre, ces objets décoratifs magnifient toujours cette nature dont ils ont su retranscrire la force et la majesté. Ils montrent d'ailleurs dans la légère abstraction de leur réalisation des similitudes évidentes avec la tradition ornementale perse et babylonienne. Sous fond de chamanisme, ils avaient tant d'importance et de signification qu'ils accompagnaient dans leurs tombes les chefs de ces communautés nomades vivant aux rythmes de la transhumance des troupeaux.

Ethnographie d'un peuple des steppes. Excellents artisans donc, mais aussi redoutables guerriers et merveilleux cavaliers, les kazakhes ont également su inventer des pièces de harnachement, notamment des éléments du mors. On retrouve ici des selles en cuir, des étriers en argent, des croupières ornées d'émail ou des tapis de selle en laine...
Situé sur la route de la soie, ce territoire fut traversé par maintes religions. Fuyant Rome, les chrétiens nestoriens y vinrent se réfugier comme en témoignent un fragment de tablette en terre cuite du VIe siècle ou une pierre tombale en granit du XIVe siècle. Si l'islam est devenu l'actuel religion majoritaire du pays, les allumettes issus du chamanisme sont fort représentés, certaines tout en or massif ou d'autres sculptées à partir d'une dent de loup.
Autour de ces objets, vous pourrez aussi découvrir des photographies actuelles qui permettent avec l'exploration de l'intérieur d'une yourte traditionnelle de parfaire ce panorama complet.

« Kazakhstan : hommes, bêtes et dieux de la steppe »
Au Musée Guimet à Paris
Jusqu'au 31 janvier 2011

Sur www.newspress.fr le 30 novembre 2010

Pour plus d'info cliquez voir encart en colonne de droite (image)

La capitale kazakhe sous haute sécurité à la veille du sommet de l'OSCE

ASTANA - Astana, la capitale du Kazakhstan, était sous haute sécurité mardi, à la veille du sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le plus grand événement politico-diplomatique jamais organisé en Asie centrale ex-soviétique.

Quelque 7.000 policiers patrouillaient la ville, devenue en 1997 la capitale sur ordre du président Noursoultan Nazarbaïev, qui a transformé ce bourg perdu dans les steppes glacées kazakhes en une cité de quelque 700.000 habitants à l'architecture futuriste. Le centre administratif de la ville -- qui abrite notamment une pyramide, le palais présidentiel et sa coupole bleue surmontée d'une longue flèche, et une tente géante -- a été coupé du reste de la capitale. Des barrages y ont été installés, gardés par le KNB (ex-KGB) et des véhicules blindés. Les 1er et 2 décembre ont été déclarés jours fériés. Aucun avion effectuant un vol intérieur n'est autorisé à se poser à l'aéroport de la capitale depuis mardi.

Les représentants des 54 pays de l'OSCE sont attendus à partir de mardi soir, notamment la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le Premier ministre français François Fillon et la chancelière Angela Merkel. L'organisation de ce sommet est un grand succès pour le Kazakhstan, l'OSCE n'ayant pas organisé de rencontre à ce niveau depuis 1999 à Istanbul. Vingt-huit chefs d'Etat et dix chefs de gouvernement sont attendus.

Les ONG de défense des droits de l'homme dénoncent pour leur part le bilan démocratique de ce pays d'Asie centrale, dirigé depuis la période soviétique par le même homme, Noursoultan Nazarbaïev, 70 ans. Fin diplomate et s'appuyant sur des vastes réserves d'hydrocarbures, ce dernier a su d'abord arracher la présidence 2010 de l'OSCE - une organisation pourtant chargée de s'assurer du respect des principes démocratiques - puis le droit d'en organiser le sommet.

Le secrétaire général de l'OSCE, Marc Perrin de Brichambaut, a pour sa part estimé que cette réunion était "un exercice collectif pour réfléchir à ce qui est important pour notre avenir". "Astana représente une perspective géographique et culturelle très différente pour l'organisation et nous force a faire attention à l'Asie centrale", a-t-il dit mardi.

Quelque 2.500 délégués sont attendus pour ce sommet de deux jours dont l'organisation aura coûté 11 millions d'euros au Kazakhstan, selon un responsable du ministère kazakh des Affaires étrangères, Serjan Abdykarimov.

La réunion intervient en pleine tempête médiatique autour des quelque 250.000 notes diplomatiques américaines révélés par le site Wikileaks.org et qui embarrassent Washington depuis dimanche.

L'une des ces notes explique que M. Nazarbaïev aime passer du temps dans une propriété aux Emirats Arabes Unis, et une autre raconte une nuit en discothèque du Premier ministre kazakh, Karim Massimov. Astana n'a pas commenté ces fuites.

Le 30 novembre 2010 sur www.romandie.com