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lundi 6 décembre 2010

La Roumanie demande au Kazakhstan le payement de la dette du Rompetrol

BUCAREST - Le président roumain Traian Basescu a demandé à son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev le remboursement d'une dette d'environ 500 millions d'euros envers l'Etat roumain du groupe Rompetrol, détenu par le kazakh KazMunaiGaz, a annoncé vendredi la présidence roumaine.

"Le président Basescu a demandé le payement intégral de la créance budgétaire de la compagnie Rompetrol-Rafinare", a précisé un communiqué de la présidence.

Les deux chefs d'Etat s'étaient rencontrés à Astana, en marge du sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération (OSCE), ayant eu lieu mercredi et jeudi dans l'ex-république soviétique.

Fin septembre, Rompetrol avait décidé de transformer en actions cette dette envers l'Etat roumain, qui redevient ainsi actionnaire de la raffinerie Petromidia avec 44,69% des parts.

Alors que Bucarest espérait récupérer la dette en liquide, le Premier ministre Emil Boc a aussitôt annoncé que le gouvernement irait en justice contre cette décision.

Selon une ordonnance gouvernementale remontant à 2003, Rompetrol avait jusqu'au 30 septembre pour racheter des obligations émises en échange d'une dette "historique" de la raffinerie envers l'Etat, d'un montant total (principal et intérêts) de 570,3 millions euros. Le KMG avait racheté des obligations pour 55 milliards d'euros.

Sur www.romandie.com le 3 décembre 2010

 

OSCE : conclusion du sommet d'Astana (1er et 2 decembre 2010)

Le sommet d'Astana s'est achevé le 2 décembre.

Une déclaration finale, qui constitue le nouvel acte d'Helsinki de l'espace euro-atlantique et eurasiatique, a été adoptée. Elle confirme la validité de tous les engagements pris dans le cadre de l'Acte final d'Helsinki et de la Charte de Paris et rappelle qu'aucun Etat ne peut détenir seul une responsabilité permanente pour le maintien de la paix, ni considérer aucune partie de l'espace OSCE comme sa sphère d'influence.

Cette déclaration souligne à nouveau l'engagement de respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, cette question représentant un sujet de préoccupation légitime de l'ensemble de la communauté étatique. Elle affirme pour la première fois que l'espace euro-atlantique et euro-asiatique a vocation à devenir une communauté de sécurité.

Des résultats concrets ont été obtenus sur les dossiers du contrôle des armements et des conflits gelés.

Les Etats parties au traité sur les Forces Conventionnelles en Europe (FCE) se sont accordés sur une déclaration qui ouvre la voie à une négociation sur le régime des armements conventionnels en Europe.

Sur le conflit gelé au Haut-Karabakh, les co-présidents du groupe de Minsk, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont accordés sur un texte qui confirme leur engagement de travailler en vue d'un règlement sur la base des principes présentés par les présidents russe, français et américain.

La France, qui a activement soutenu la préparation de ce sommet, remercie le Kazakhstan, qui a réussi à réunir pour la première fois depuis 11 ans les Etats de l'OSCE et à rétablir le dialogue au plus haut niveau entre eux. Elle remercie également l'Union européenne, qui a joué un rôle déterminant dans la négociation.

Elle se félicite de la dynamique enclenchée lors de ce sommet qui marque une étape majeure dans la restauration de la confiance dans l'espace euro-atlantique et euro-asiatique, après celles franchies lors des sommets de Deauville et de Lisbonne.

Communiqué du Ministère français des affaires étrangères du 3 décembre 2010, sur www.diplomatie.gouv.fr

 

 

Quel avenir pour l'OSCE ?

Le sommet d'Astana, les 1er et 2 décembre dans la capitale kazakhe, de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'a pas permis de donner un second souffle à cette institution transatlantique et eurasiatique créée à Helsinki au temps de la guerre froide.
 
Trente cinq ans après la signature de l'Acte final d'Helsinki, document fondateur de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) annonçant en 1975 la coopération entre l'Occident et l'Union soviétique, le sommet de l'OSCE réuni - pour la première fois depuis onze ans - dans la capitale du Kazakhstan Astana les 1-2 décembre a déçu. Initiée en 1973 pour prévenir les conflits entre le bloc soviétique et l'Occident, cette institution transatlantique et eurasiatique regroupant 56 pays a, selon le journal russe Vzgliad, péniblement adopté une déclaration finale "molle" (intitulé Vers une communauté de la sécurité). Elle réaffirme les principes pacifiques de l'OSCE, sans toutefois parvenir à mettre en route un plan d'action pour renforcer l'institution et lui donner les moyens d'intervention efficace dans la prévention et résolution de conflits territoriaux. "Le problème principal de l'OSCE est la Communauté des Etats indépendants [CEI]", résume le quotidien russe Nezavissimaia Gazeta.

"Pendant deux jours, les participants ne se sont intéressés qu'à la cuisine interne de la CEI et les conflits qui agitent cet espace". La question de l'intégrité territoriale de la Géorgie et de la Moldavie ainsi que le conflit ethno-territorial arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh ont empêché l'adoption de décisions plus tranchées pour la préservation de la paix en Eurasie. Des divergences sur les principes territoriaux s'avèrent irréconciliables, notamment entre la Russie ayant reconnu en 2008 l'indépendance des régions géorgiennes séparatistes d'Abkhazie et de l'Ossétie du sud d'une part, et l'Europe et les Etats-Unis, partisans de l'intégrité territoriale de la Géorgie, d'autre part. "Nous partageons la déception engendrée par le manque de résultats", a reconnu Kanat Saudabaev, ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan.

"L'OSCE a besoin d'être modernisée, puisqu'elle est en train de perdre son potentiel", a, quant à lui, déclaré le président russe Dmitri Medvedev, cité par le journal moscovite Izvestia. Selon le dirigeant russe, la base juridique existante de prévention et résolution de conflits "n'est plus opérante, et l'organisation se doit d'élaborer de nouvelles règles simples - relations pacifiques entre Etats membres, droit de chacun à la vie, refus de résolution de conflits territoriaux par la force militaire et un principe commun de résolution de conflits" qui lui permettront de se transformer "en une force motrice de coordination entre l'OTAN, l'UE, le Conseil de l'Europe, la CEI et l'Organisation du Traité de sécurité collective". Selon certains experts interrogés par Vremia Novostieï, la composition de l'organisation est trop disparate et les pays affichent des intérêts trop divergents pour qu'un vecteur d'action commune puissent être trouvé dans la résolution de problèmes concrets, au-delà des déclarations générales et non engageantes.
 
Sur www.courrierinternational.com le 3 décembre 2010