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mardi 2 juin 2009

Le président du Kazakhstan appelle son peuple à l'unité face à la crise

Astana, le 27 mai : « Une crise n’est jamais éternelle… Ceux qui y survivent y gagneront une nouvelle prospérité. ». C’est ce qu’a déclaré le Président de la République du Kazakhstan, Mr Nursultan Nazarbayev, à l’occasion du congrès annuel du parti au pouvoir Nur-Otan. Le Président Nazarbayev avait employé le même langage il y a plus d’une décennie lorsque la crise asiatique avait durement affecté son pays. Il s’est donc attaché à convaincre son auditoire que les difficultés que rencontre actuellement le Kazakhstan peuvent et seront surmontées. La condition en est de maintenir l’unité entre les 130 ethnies qui composent le pays.

Nursultan Nazarbayev a d’abord rappelé les progrès accomplis depuis la crise asiatique de 1997, et ce dans tous les domaines : le PIB par habitant est passé de 1000 à 8400 dollars US par an, les dépenses de santé et d’éducation de l’Etat ont été multipliées par plus de huit, les exportations ont décuplé, etc. Il a ensuite expliqué que les causes de la crise économique actuelle étaient à rechercher dans les déséquilibres structurels du système financier international, le Kazakhstan n’étant que l’une des nombreuses victimes de ce système devenu fou.

Le gouvernement kazakh a réagi dès les premiers signes avant-coureurs de la crise en adoptant deux plans successifs de stabilisation salués par la Communauté internationale. Les sommes injectées dans l’économie du pays dans le cadre du second plan de stabilisation représentent 14% du PIB. En dépit des difficultés économiques, le gouvernement a maintenu l’augmentation prévue de 30% des salaires dans le secteur public.

Le Président Nazarbayev a ensuite tracé les grandes lignes du plan quinquennal de sortie de crise préparé par le Gouvernement qui sera lancé au 1er janvier 2010. En conclusion, il a encouragé la création d’une Union douanière incluant le Kazakhstan, la Biélorussie et la Russie.
Kazakhstan Live

Café Kazakh n°9

Le prochain Café Kazakh aura lieu le 24 juin 2009 à 18h30 au Snax Café 182, Rue St Martin Paris 3ème.
Le thème de ce Café sera "Recevoir et être reçu au Kazakhstan"

Plus d'info sur les cafés kazakhs....

Une production mondiale de blé en baisse de 4%

La production mondiale de blé devrait atteindre 657,6 millions de tonnes (Mt) en 2009-2010, soit une baisse de 4% par rapport à celle record de 2008-2009 (682,7 Mt), selon le Département américain de l'agriculture (USDA) dans ses premières estimations sur la prochaine campagne. «Malgré ce recul, il s'agirait tout de même de la seconde récolte de tous les temps», a précisé l'USDA dans un communiqué du 12 mai.
La récolte devrait être en recul aux Etats-Unis (55,14 Mt contre 68 Mt), dans l'UE-27 (138,24 Mt contre 151,6 Mt), en Russie (58 Mt contre 63,7 Mt) ou en Ukraine (19 Mt contre 25,9 Mt).
Elle serait, par contre en hausse en Argentine (11 Mt contre 8,4 Mt), en Australie (23 Mt contre 21,5 Mt), ou encore au Kazakhstan (14 Mt contre 12,5 Mt). La production chinoise serait, elle, identique à celle de cette année (113 Mt). La consommation mondiale est prévue en augmentation de 1% à 642 Mt.
Le stock mondial en fin de campagne 2009-2010 progresserait donc de 9% à 181,9 Mt et serait «le plus élevé de ces huit dernières années», selon l'USDA.

AGRA PRESSE Switzerland

Le Kazakhstan lance une opération mains propres dans ses sociétés d'Etat

ALMATY - Romandie News 2 juin 2009 - Le Kazakhstan a annoncé mardi un audit de tous les accords signés par ses sociétés d'Etat, à commencer par le secteur pétrolier, suite à un énorme scandale autour de la vente des mines d'uranimum de cette république d'Asie centrale, riche en ressources naturelles.

Le Fonds Samrouk-Kazyna, au sein duquel sont regroupées les entreprises publiques kazakhes, a annoncé cette décision après que les services de sécurité kazakhs (KNB) ont accusé lundi l'ex-patron de la société nucléaire Kazatomprom, Moukhtar Djakichev, de s'être approprié 60% des mines d'uranium du pays, un scandale qui se chiffrerait en dizaines de milliards de dollars.

"Suite aux infractions commises par l'ancienne direction de Kazatomprom (...) la direction du Fonds a décidé de mener des vérifications d'ensemble dans ses filiales", a indiqué Samrouk-Kazyna dans un communiqué. "Afin de mettre en évidence de possibles et similaires infractions à la loi, il a été décidé de prendre des mesures pour défendre les intérêts de l'Etat", poursuit le document.

Le monopole kazakh des hydrocarbures, Kazmunaïgaz a été placé au premier rang des sociétés visées par cet audit hors-normes, alors que l'entreprise a de nombreux contrats avec des mastodontes énergétiques comme l'Italien Eni, le Français Total et l'Américain Chevron. Kazatomprom n'était pas non plus un petit du secteur nucléaire, alors que le Kazakhstan, avec 20% des réserves mondiales d'uranium, ambitionne de devenir le leader de ce marché dès 2010 et dispose d'accords avec des géants comme le français Areva.

Les déboires judiciaires de M. Djakichev n'ont pas laissé de marbre certains investisseurs étrangers. La société canadienne Uranium One a ainsi perdu 30% de sa valeur en Bourse après que sa mine kazakhe de Kyzylkoum, achetée en 2005, a été mentionnée par les enquêteurs kazakhs. Mais les experts se veulent malgré tout rassurants, et estiment qu'il s'agit avant tout d'un changement au sein de l'élite kazakhe de cette ex-république soviétique dirigée depuis l'époque de l'URSS par Noursoultan Nazarbaïev. "Le gouvernement a dit (au sujet de Kazatomprom) que tous les contrats signés resteraient en vigueur, et Samrouk-Kazyna ne reviendra pas sur les engagements", estime Milena Ivanova-Venturini de la banque d'investissement Renaissance Capital à Almaty.

"Ce que tout le monde remarque c'est un vaste bouleversement des élites. Il y a beaucoup de changements et c'est dur de tous les interpréter, mais quelque chose se passe en coulisse", poursuit-elle. M. Djakichev n'est pas le seul haut responsable a être tombé en disgrâce ces derniers mois. Ainsi, l'ex-patron de la banque kazakhe BTA, Moukhtar Abliazov est en fuite après avoir été accusé notamment en mars de blanchiment d'argent. Ce dernier aurait d'ailleurs aidé, selon le KNB, M. Djakichev à monter le réseau de sociétés offshore à travers lequel il aurait pris le contrôle de 200.000 tonnes d'uranium.

Les détracteurs du régime kazakh s'étonnent que ce scandale concernant une marchandise aussi sensible et contrôlée que l'uranium n'a pas été découvert plus tôt, et estiment dès lors qu'il s'agit d'un règlement de compte politique. D'autant que, selon la presse, M. Djakichev était un proche de Rakhat Aliev, l'ex-gendre du président kazakh en fuite à l'étranger et qui a été condamné par contumace à 40 ans de prison pour meurtre et tentative de coup d'Etat en 2008.

Les services de sécurité kazakhes ont pour leur part démenti "fermement et totalement toute motivation politique derrière l'ouverture de l'enquête criminelle" contre l'ancien dirigeant de Kazatomprom.

Vaste escroquerie autour de l’ex-patron du nucléaire

Jamilya Djakichev, la femme de Moukhtar Djakichev,
lors d'une conférence de presse à Almaty, le 1er juin.
Les familles des personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire accusent
les autorités de retenir leurs proches dans des lieux tenus secrets.

ooOoo

L'ex-patron de la société nucléaire kazakhe Kazatomprom est soupçonné d'avoir pris possession illégalement de 60% des mines d'uranium du pays, et ce via un vaste réseau de sociétés offshore. Moukhtar Djakichev aurait réussi à prendre entre 2004 et 2006, sans que personne ne s'en aperçoive, le contrôle d'environ 200 000 tonnes de réserve d'uranium, pour une valeur d'une dizaine de milliards de dollars. Le patron de la société a finalement été découvert et arrêté avec plusieurs autres ex-responsables, à la fin du mois dernier.

Comment Moukhtar Djakichev, 45 ans, à la tête de Kazatomprom depuis onze ans, a-t-il pu mettre illégalement dans son escarcelle 60% des mines d'uranium du pays via des sociétés offshore ? La société nationale Kazakhe, bientôt la plus importante du monde, est directement sous le contrôle de l'autoritaire chef de l'Etat Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 20 ans.

L'uranium, avec le pétrole, est un des fers de lance de l'économie de l'immense République et un de ses atouts majeurs pour défendre son indépendance alors qu'elle se trouve au cœur des convoitises russes, chinoises et occidentales.

Une arrestation politique ?

Pour certains observateurs de l'opaque vie politique kazakhe, l'accusation est peut-être politiquement motivée. Moukhtar Djakichev a le tort de compter parmi ses amis le banquier Moukhtar Abliazov, le dernier oligarque qui osait soutenir l'opposition et qui a dû en début d'année fuir le pays.

Le KNB (Les services de sécurité du Kazakhstan, ex-KGB), lui, affirme qu'Abliazov a aidé l'ancien patron de Kazatomprom à monter son réseau de sociétés offshore pour prendre possession de l'uranium du pays.

Régis Genté pour rfi.fr
Article publié le 02/06/2009

Le salon "Pétrole et gaz de la Caspienne" ouvre à Bakou

BAKOU, 2 juin - RIA Novosti. L'exposition internationale "Pétrole et gaz de la Caspienne" ouvrira ses portes mardi à Bakou, a indiqué à RIA Novosti le porte-parole de la société azerbaïdjanaise Iteca Caspian, un de ses organisateurs. Le président azerbaidjanais Ilham Aliev prendra part à l'inauguration de l'exposition.

250 compagnies de 20 pays seront présentes, parmi lesquelles le britannique BP, le japonais Itochu, l'allemand OMV Gas International GmbH, le norvégien StatoilHydro ASA, Total et la compagnie pétrogazière d'Azerbaïdjan. Pour la première fois, la Belgique possèdera son propre stand d'exposition.

Une conférence consacrée aux ressources pétrochimiques de la Caspienne se déroulera en marge de l'exposition.

Parmi les organisateurs de l'exposition qui prend fin le 5 juin figurent la société ITE Group PLC et la Chambre d'Industrie et de Commerce d'Azerbaïdjan.