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mercredi 3 mars 2010

ONU : Commission de la condition de la femme

« LA LUTTE CONTRE LA VIOLENCE À L'ÉGARD DES FEMMES EST UNE CONTRIBUTION À LA MODERNISATION ET À LA DÉMOCRATISATION DES SOCIÉTÉS »

Le débat général de la cinquante-quatrième session de la Commission de la condition de la femme s'est concentré, aujourd'hui, sur la violence à l'égard des femmes, une question qui figure, depuis l'examen de la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing en 2005, parmi les premières priorités des instances internationales, régionales et nationales. « En luttant efficacement contre la violence sexuelle, on contribue à la modernisation et à la démocratisation des sociétés », a, par exemple, déclaré la représentante de la Serbie, avant que l'actualité récente ne s'invite au débat.

En effet, la représentante de la Guinée a estimé que le 28 septembre dernier, son pays avait « enregistré la pire forme de violence faites aux femmes et aux filles lors de la sanglante répression menée par des éléments des forces armées au cours des manifestations pacifiques organisées par les forces politiques ».

Pour donner une impulsion à la lutte contre ce fléau, le Secrétaire général de l'ONU a lancé, en 2008, sa campagne mondiale intitulée « Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes », qui est assortie d'objectifs à atteindre avant 2015. Le but est de mettre fin à un phénomène dont M. Ban Ki-moon constate la persistance en dépit des efforts déployés par les pays pour combattre ce qu'il qualifie, dans le rapport qu'il a soumis à la Commission*, de « violation fondamentale » des droits des femmes.

Comme hier, les délégations ont noté que, sur la question de la violence sexuelle aussi, les États doivent pouvoir s'appuyer sur des données fiables pour élaborer et appliquer des lois, des politiques et des stratégies de prévention viables. Pour remédier à la pénurie de ressources requises pour traduire en actes les mesures existantes, elles ont insisté sur la nécessité d'accroître la collecte de données par critères démographiques tels que le sexe, l'âge et l'appartenance ethnique, et de combattre plus énergiquement les stéréotypes sexistes.

Sur ce dernier point, les participants au débat ont reconnu la difficulté qu'ont encore les sociétés et leurs dirigeants à concevoir l'égalité de genre comme un moteur du développement et, dans son rapport, le Secrétaire général attribue précisément ce phénomène à la persistance des stéréotypes négatifs, aux inégalités entre les sexes et à la violence à l'égard des femmes.

Mme MADINA JARBUSSYNOVA, Ministère des affaires étrangères du Kazakhstan, a indiqué qu'après l'adoption de la Déclaration de Beijing, son Gouvernement avait établi une Commission nationale pour les politiques relatives aux femmes et la démographie familiale. De plus, une loi a été adoptée en décembre dernier pour assurer un accès équitable des femmes à la fonction publique. La représentante a indiqué que le Gouvernement kazakh accordait une attention particulière à la réduction de la pauvreté, et que la santé de la population s'était nettement améliorée, notamment en matière d'espérance de vie, de mortalité maternelle et de fertilité. Mme Jarbussynova a également indiqué que les manuels scolaires avaient été purgés des références sexistes et que de nombreuses initiatives avaient été lancées pour les femmes entrepreneurs. Elle a ajouté qu'une loi sur la prévention de la violence domestique avait été adoptée en décembre 2009, et que des unités spécialisées avaient été mises sur pied pour protéger les victimes.

Sur www.un.org le 3 mars 2010