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jeudi 29 avril 2010

Areva lance la course aux réserves d'uranium

Premier producteur mondial d'uranium depuis l'an dernier, Areva s'apprête à ouvrir un nouveau site en Namibie, faisant de ce pays un acteur majeur du secteur. « Nous avons produit 8 600 tonnes l'an dernier, et espérons en produire 12 000 en 2012, explique Sébastien de Montessus, directeur de la branche mine d'Areva. Nous visons un tiers du marché mondial en 2020. » Cette volonté s'inscrit dans la droite ligne de la stratégie « Nespresso » défendue par Anne Lauvergeon : vendre des cafetières (les réacteurs) en même temps que les capsules (l'uranium enrichi). Il lui faut donc impérativement des ressources en uranium.
La situation n'est pourtant pas brillante. Son principal client, EDF, envisage de lui tourner le dos et de s'approvisionner en Russie. Motif ? Les prix d'Areva sont trop élevés. Il faut dire que le français a lourdement investi dans la nouvelle usine d'enrichissement Georges Besse II (Tricastin). A Areva, on minimise la portée de ce nouveau bras de fer avec l'électricien : « EDF ne représente que 25 % de notre chiffre d'affaires dans l'amont. »
Comble de malchance, les nouveaux investissements d'Areva interviennent alors que, après avoir connu un pic à 135 dollars la livre en 2008, les prix spot d'uranium se sont effondrés autour de 42 dollars, à peine de quoi rentabiliser certaines mines. « Le coût d'extraction est d'environ 20 dollars au Kazakhstan, 25 au Canada, 40 au Niger », reconnaît Sébastien de Montessus. En Namibie, il sera au-dessus de 40, et atteindra peut-être 50 dollars la livre. » Pas rentable au prix actuel. Motif de cet effondrement ? La baisse de la demande mondiale d'énergie, tandis que les accords de désarmement entre la Russie et les Etats-Unis ont fait craindre l'arrivée de nouvelles quantités d'uranium militaire sur le marché civil.

Renaissance du nucléaire

La situation n'inquiète pas outre mesure Anne Lauvergeon, rassérénée dans sa stratégie par son maintien à la tête d'Areva jusqu'à la fin de son mandat. Elle mise sur la renaissance du nucléaire, avec une cinquantaine de centrales en construction dans le monde et une centaine d'autres en projet. « Il faudra bien de l'uranium pour les faire marcher, pronostique-t-elle. Nous avons des contrats de fourniture sur vingt, quarante, voire soixante ans. Pour y faire face, nous devons avoir des réserves en conséquence. » Areva, qui n'a que vingt ans de réserves à proposer, poursuit son exploration en Mongolie, République centrafricaine, Australie et Afrique du Sud pour découvrir les vingt ans qui lui manquent.

Paul Loubière sur www.challenges.fr le 29 avril 2010

Le titre ArcelorMittal recule après la publication de mauvais trimestriels

ArcelorMittal décroche (-3,39%, à 29,95 euros), le premier sidérurgiste mondial ayant dégagé au premier trimestre un excédent brut d'exploitation de 1,9 milliard de dollars (+114%), contre 2,1 milliards prévu en moyenne par les analystes. Un écart dû en partie à de mauvaises conditions climatiques au Kazakhstan. Le résultat net est ressorti à 679 millions de dollars, contre une perte de 1,1 milliard un an plus tôt.

La direction table sur un excédent brut d'exploitation compris entre 2,8 milliards et 3,2 milliards au deuxième trimestre. "La reprise économique se poursuit comme nous l'avions prévu et 2010 devrait être une année plus vigoureuse pour ArcelorMittal. Le début de l'année a été marqué par une amélioration de la demande sur tous nos principaux marchés", s'est félicité le PDG Lakshmi Mittal.

Le groupe a toutefois fait état d'un recul de 3% des prix de vente moyens de l'acier au premier trimestre 2010, comparés au quatrième trimestre 2009, tandis que la dette financière nette a augmenté sur trois mois à 20,7 milliards de dollars, suite à des investissement en fonds de roulement et des activités de fusions-acquisitions. Un montant qui devrait encore progresser au deuxième trimestre.

Sur www.capital.fr le 29 avril 2010

Où en est le nouveau « Grand Jeu » en Asie Centrale ?

L'ancienne Asie Centrale Soviétique, dont quatre pays sont devenus en 2001 membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), sous le patronage de Moscou et de Pékin, est une zone riche en hydrocarbures et en ressources minières. Elle reste politiquement instable, alors que s'y disputent les influences de la Chine, de la Russie et des Etats-Unis.

Pour la Chine comme pour la Russie, l'Asie Centrale est non seulement un réservoir de ressources, mais également un glacis stratégique, progressivement devenu le cœur d'un nouveau système d'alliance, sur lequel Pékin et Moscou se sont à l'occasion appuyés pour dénoncer l'entrisme politique et militaire des Etats-Unis et de l'OTAN dans la région, après la chute du mur de Berlin.

Mais les récents événements au Kirghizstan jettent une lumière crue sur la complexité des situations et la somme des intentions cachées. Alors que, pour des raisons diverses, parfois opposées, Moscou, Pékin et Washington se seraient bien accommodés de la stabilité garantie par un régime radicalement anti-démocratique, l'irruption brutale des revendications populaires, rappelle aux sponsors de l'Asie Centrale les risques d'une déstabilisation en cascade de la région, sur fond de menace intégriste.

Freiner l'entrisme des Etats-Unis et de l'OTAN

En 1996 le « Groupe de Shanghai », devenu l'OCS en 2001, n'était qu'un modeste forum de négociations pour la résolution des différends frontaliers. Sous l'influence chinoise et russe, l'Organisation a peu à peu affirmé de plus vastes ambitions, d'abord économiques, puis stratégiques.

Aujourd'hui, les 6 états membres de l'Organisation, qui accueille également le Pakistan, l'Inde, l'Iran, et la Mongolie avec un statut d'observateurs, organisent des manœuvres militaires communes pour combattre les trois fléaux identifiés par la rhétorique sécuritaire chinoise que sont « le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme ». De fait, la région, qui elle-même abrite des mouvements religieux radicaux, jouxte des zones troublées et instables du Caucase aux marches de la Russie et du Xinjiang chinois, théâtre d'affrontements ethniques récurrents entres Han et populations turcophones, en majorité musulmanes.

En 2005, l'OCS, inquiète de l'épidémie de « regime change » aux marches de l'ancienne URSS, avait adopté une position commune, dénonçant les bases américaines de la région et exigé que Washington fixe un calendrier de retrait. La manœuvre avait en partie réussi, puisqu'en 2005 Moscou et Pékin avaient persuadé le président Ouzbek Karimov d'exiger des Américains, avec qui il était en froid après la répression d'Andijan le 13 mai 2005, qu'ils ferment la base de Karchi Khanabad. Mais en réalité, au-delà des connivences officielles, la compétition politique et économique était déjà rude entre les deux parrains de l'OCS.

A la rivalité sino-russe s'ajoute la « rébellion » du Turkménistan, qui n'a jamais accepté de rejoindre l'OCS et s'est, à l'occasion, fâché avec Moscou, déroulant, en revanche, « le tapis rouge » à Petrochina. En même temps, la volte face du Kirghizstan, perçue à Moscou comme une trahison, confirmait les frictions au sein de l'Organisation. En juin 2009, le président Kirghize, Kurmanbek Bakiyev, aujourd'hui en fuite, avait en effet cédé aux sirènes financières américaines et résisté aux pressions de Moscou et Pékin qui espéraient également l'évacuation de la base de Manas au Kirghizstan.

Le « Grand Jeu » chinois

Fidèle à ses stratégies habituelles, basées sur des prêts bancaires préférentiels et sur la construction d'infrastructures (routes, chemins de fer, barrages, centrales électriques) en échange des droits d'exploitation des ressources minières et énergétiques, la Chine a vite affirmé son influence économique. L'activité chinoise en Asie Centrale, liée à ses approvisionnements en énergie et en ressources se matérialise d'abord par un réseau de gazoducs et d'oléoducs directement reliés à la Chine et construits en coopération avec Petrochina.

C'est le Kazakhstan qui a inauguré le réseau par un oléoduc construit en 2006 ; depuis décembre 2009, la première phase (7000 km) d'un gazoduc vers la Chine, par l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, est opérationnelle depuis le Turkménistan, ancienne chasse gardée de la Russie, mais où Pékin est devenu le premier investisseur étranger. Une fois terminé (2010), le projet transportera chaque année 30 milliards de mètres cubes de gaz vers la Chine. Un autre est en projet à partir du Kazakhstan occidental, à la capacité annuelle de 12 milliards de mètres cubes.

La quête d'énergie se traduit aussi par les investissements directs dans l'exploration et l'exploitation. En 2009, le fonds souverain chinois a investi 1 milliard de $ dans l'exploration d'un gisement de gaz kazakh, qui confère à la Chine 14% des parts dans l'exploitation. Au Turkménistan, Petrochina (ou CNPC) a signé un accord d'exploration et d'exploitation du gisement de Bagyyarlik dans l'Est du pays (potentiel estimé 1700 milliards de mètre cubes).

Le n°1 pétrolier chinois, à la tête d'un consortium international qui regroupe deux compagnies coréennes (LG International et Hyundai) et deux sociétés d'hydrocarbures des Emirats, est également en passe de remporter les droits d'exploration et d'exploitation du gisement de gaz d'Iolathan, financé par la Banque de Chine à hauteur de 9,7 milliards de $. Ce succès a été obtenu après que la Banque de Chine ait, en Juin 2009, accordé à Achkhabad un prêt préférentiel de 3 milliards de $ qui aida à compenser les pertes dues à la rupture de ses livraisons à la Russie, d'avril à décembre 2009. Enfin, des discussions sont en cours pour que la Chine développe aussi un gisement de gaz en Afghanistan, non loin de la frontière turkmène.

La China National Nuclear Corporation et la Guangdong Nuclear Power Corporation sont impliquées avec d'autres, dont l'Australie (Monaro Mining au Kirghizstan), pour l'achat ou la recherche d'uranium au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Kirghizstan et au Tadjikistan. Dans les monts Pamir, les compagnies minières chinoises explorent ou exploitent des gisements de métaux rares (cuivre, or, tungstène, mica, diamants).

A côté de ces activités d'extraction des ressources d'Asie Centrale acheminées vers la Chine, Pékin s'implique également dans la construction de centrales hydrauliques (Tadjikistan) et dans la rénovation des lignes à haute tension (Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan). En échange de droits d'exploitation concédés aux sociétés d'hydrocarbures et aux compagnies minières nationales, les entreprises chinois construisent des routes (Kirghizstan, Tadjikistan) et des voies ferrées, dont une vingtaine au Kazakhstan, où 8 d'entre elles seront directement consacrées au transport du gaz liquide vers la Chine.

Dans le domaine politique en revanche, Pékin peine à faire jeu égal avec Moscou, qui s'inquiète des succès économiques de la Chine, mais bénéficie des rémanences linguistiques, culturelles et politiques de l'ancienne URSS.

La puissance russe

Dans cette compétition pour les ressources, la Russie s'applique à ne pas se laisser déborder par la Chine, le seul concurrent capable de contester sa suprématie. Celle-ci se manifeste d'ailleurs clairement par la densité du réseau d'oléoducs dirigés vers la Russie et vers l'Ouest. Son action, omniprésente dans tous les secteurs convoités par les sociétés chinoises (pétrole, gaz, métaux rares, uranium), vise à être partie prenante des exportations des ressources d'Asie Centrale vers l'Est par le biais de ses anciennes connections et la puissance de ses grands conglomérats d'hydrocarbures.

Ces derniers, principaux fournisseurs des pays d'Europe de l'Ouest, présents dans toute l'Asie Centrale, principalement autour de la Caspienne, constituent la force de frappe la plus efficace de Moscou contre la dimension des projets chinois. Par leurs investissements directs et leurs connections politiques rémanentes, Gazprom, Rosneft et Lukoil contrôlent en effet de facto une part importante des exploitations et des sorties d'hydrocarbures de la région, ce qui oblige la Chine et Petrochina à négocier avec eux. C'est, par exemple, la société russe Stroytransgaz qui construit le gazoduc turkmène vers la Chine, financé par Petrochina.

Surtout Moscou est, bien plus que Pékin, en mesure de peser politiquement dans les conflits de frontières, l'imbroglio des accords douaniers, les querelles pour la gestion de l'eau et la répartition des ressources, notamment autour de la Caspienne. Dans ce contexte politique moins favorable pour Pékin, encore aggravé par l'existence d'accords de sécurité réactivés par la Russie, en dehors de l'OCS, la Chine, qui avance, à coups d'investissements massifs, ses pions économiques sur le trajet de l'ancestrale route de la soie, mesure la puissance rémanente de Moscou.

En 2006, L'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), mise sur pied par la Russie et qui comprenait déjà la Biélorussie, l'Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan, avait accueilli l'Ouzbékistan, regroupant, hors de l'influence chinoise et dans le giron russe, la totalité des membres de l'OCS appartenant à l'ancienne Asie Centrale soviétique.

Le coup de semonce kirghize et les intentions cachées

Lors de la récente crise au Kirghizstan, c'est Moscou qui, avec Astana et Washington, ont mené le jeu, tandis que Pékin est resté sur la touche. Et pourtant, la situation dans ce petit pays limitrophe d'à peine 5 millions d'habitants, ayant une frontière commune avec la Chine de plus de 1000 km, est d'un considérable intérêt stratégique pour Pékin.

En plus des ressources pétrolières exploitées par Petrochina et des voies ferrées construites par les compagnies chinoises, sur fond de relations économiques en croissance rapide (10 milliards de $ d'échange en 2009, contre à peine plus de 350 millions en 1992), le pays abrite une communauté de Chinois évaluée à plus de 100 000 âmes, dont une proportion importante de Ouïghours, sur laquelle la Chine a tout intérêt à garder un œil attentif.

En ces temps troublés de soubresauts ethniques au Xinjiang, Pékin redoute une déstabilisation de son Grand Ouest, fomentée par des activistes islamistes, en cheville avec l'Afghanistan, dont l'Asie Centrale ne manque pas. Selon le site Eurasia.net, la situation est encore compliquée par les ressentiments d'une partie de la population Kirghize contre la trop grande dépendance du pays à l'égard de la Chine.

Mais il y a pire. Les événements violents survenus début avril au Kirghizstan - 85 morts, éviction brutale du Président Bakiyev, aujourd'hui réfugié à Minsk - et déclenchés contre l'incurie d'une élite politique corrompue, coupée de sa population et tentée par l'autoritarisme brutal pour rester au pouvoir, recèlent un important potentiel de contagion vers les autres pays d'Asie Centrale, tous affligés des mêmes travers, porteurs à terme de révoltes et d'instabilité.

Pour la Chine et la Russie qui avaient jusqu'à présent fondé leur stratégie sur le soutien des régimes en place, dans le triple but d'exploiter les ressources de la région, de faire pièce à Washington et de contenir la menace islamique latente, la propagation de l'instabilité en Asie Centrale, pouvant nourrir une résurgence de l'Islam radical, serait une catastrophe lourde de menaces. Pour les Etats-Unis aussi. Depuis l'élection d'Obama, en effet, préoccupés de préserver les lignes de communication en Asie Centrale de leur corps expéditionnaire en Afghanistan, Washington fermait en effet les yeux sur les dérives autocratiques dans la zone.

Moscou a peut-être pris la mesure des risques, puisque, peu après les événements de Bichkek, le Président Medvedev déclarait : « si le peuple n'est pas satisfait de ses dirigeants et si ces derniers ne font pas d'efforts pour résoudre les problèmes les plus graves, ce type de situation pourrait se répéter dans n'importe quel pays où les autorités se sont coupées du peuple » (cité par Asia Times du 20 avril 2010).

La déclaration, qui semble se réaligner sur les principes de « bonne gouvernance », ne peut manquer d'inquiéter Pékin, dont la position de principe est de ne pas intervenir dans les affaires intérieures des Etats et de privilégier les bonnes relations et les affaires, quels que soient les régimes.

Il est vrai que la dénonciation par le Kremlin des risques politiques induits par les dérives autocratiques confirme que la Russie craint une déstabilisation de la zone qui ferait le lit d'une radicalisation islamique. Rien ne dit en revanche qu'elle milite sincèrement pour la propagation de la « bonne gouvernance ». Ce qui est en revanche certain est que le but à moyen terme de Moscou, toujours convaincu que la coalition échouera en Afghanistan, reste l'évacuation par les Américains de la base de Manas.

A Pékin, le Bureau Politique, perplexe, pris de court par l'éviction de Bakiyev, et inquiet de l'attitude russe qui s'est rapprochée de Washington, a convoqué une réunion spéciale sur le Xinjiang voisin. A cette occasion, il a décidé une augmentation substantielle des investissements dans l'ancien Turkestan oriental et procédé à la relève de Wang Lequan, le n°1 politique de la province. Celle-ci, déjà sous haute surveillance militaire, est devenue une des grandes priorités de sécurité du Régime.

Quant aux Etats-Unis, ils sont un peu dans la même situation que la Chine, mais pour d'autres raisons. Eux aussi sont pris au dépourvu, alors que leur préoccupation majeure n'était pour l'instant pas la situation politique au Kirghizstan, mais le maintien coûte que coûte de la base de Manas, indispensable poumon logistique de leur intervention en Afghanistan. Mais les premières réactions de la Maison Blanche - le bruit court de la relève imminente de l'Ambassadeur à Bichkek -, indiquent qu'ils réajusteront leur politique, ce qui, dans un contexte où la position de Moscou devient ambigüe, ne facilitera pas le jeu de Pékin.

Le 29 avril 2010 sur www.questionchine.net par François Danjou

mercredi 28 avril 2010

Concert de Dombra à Paris

L’association « SARYNe » présente :

DOMBRA DU KAZAKHSTAN : L’HERITAGE DE TÄTTIMBET

Dans le cadre de la sortie du disque « Dombra du Kazakhstan : l’héritage de Tättimbet » chez Buda musique, Talasbek Asemkulov sera à Paris pour plusieurs événements.


Dimanche 9 mai 2010 de 14h30 à 17h30 :
Concert promenade au Musée de la musique 221, avenue Jean Jaurès 75020 PARIS Métro : Porte de Pantin Tarif : Entrée du musée

Mardi 11 mai 2010 à 20h30 :
Concert au Centre Mandapa
6 rue Wurtz 75013 PARIS
Métro : Glacière
Réservation au : 01 45 89 01 60
Tarif : 15 euros (réd. 11 et 7,5 euros)

Jeudi 13 mai 2010 à 17h :
Rencontre musicale au Salon de lecture Jacques Kerchache Musée du quai Branly
222 rue de l'Université
75343 Paris Cedex 07
Métro : Alma-Marceau / Pont de l’Alma
Tarif : Gratuit

La musique kazakhe a connu au XIXe siècle l’essor d’une tradition instrumentale virtuose pour le luth à deux cordes dombra. Les canons des deux grands styles de jeu, shertpe et tokpe, furent définis durant ce siècle qui est considéré comme un âge d’or pour la musique du Kazakhstan. La tradition instrumentale a évolué autour d’une unique forme dénommée kuï, signifiant mélodie ou état, qui est une pièce durant entre une et cinq minutes et explorant une seule image musicale. Le motif du kuï se présente dans une perfection déjà atteinte qui ne nécessite pas de développement. L’instant se prolonge pour devenir éternité. Chaque kuï est accompagné d’une légende, anyz en kazakh, qui narre le moment de sa composition et son thème. Ces légendes peuvent être une ode à la nature ou à une femme, un épisode vécu, un événement historique ou légendaire. La musique ouvre ainsi à la fois sur la vie du compositeur et sur l’histoire de la steppe. Les kuï retranscrivent le mode de vie nomade et l’amour pour sa terre. Talasbek Asemkulov (né en 1955 dans la région de Semipalatinsk) est aujourd’hui le principal connaisseur et musicien du style shertpe et transmet l’héritage du compositeur Tättimbet (1817-1860) qui est au fondement de ce style. Il fut initié à cet art par son grand-père et continua son apprentissage auprès d’autres fameux dombristes. Son éducation musicale suivit ainsi la voie traditionnelle orale, baignée dans la transmission de l’univers musical et spirituel des Kazakhs

Informations : Association « Saryne » 06 70 63 72 58 / saouleh@yahoo.com

mardi 27 avril 2010

Festival de Cannes 2010

La World Cinema Foundation, fondée à Cannes par Martin Scorsese en 2007, présentera plusieurs longs métrages lors du festival de Cannes, dont Mest (La Flute de roseau) d'Ermek Shinarbaev, (Kazakhstan, 96', 1989), Ket Lany Az Utcan (Deux filles dans la rue) d'André de Toth (Hongrie, 85', 1939,) et Titash Ekti Nadir Naam (Une rivière nommé Titash) de Ritwik Ghatak (Inde, 158', 1973,). Les copies proviennent des archives cinématographiques nationales du Kazakhztan, de la Hongrie et de l'Inde. Elles ont été restaurées par la Cinémathèque de Bologne/l'Immagine Ritrovata.

Extrait de l'article d'Adam Ikx sur www.purepeople.com le 27 avril 2010

La Mer d' Aral

Début avril, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon s'est rendu en Ouzbékistan devant ce qui était la mer d'Aral. "C'est clairement l'un des pires désastres environnementaux au monde. " Je suis choqué: De l'embarcadère, je ne pouvais voir qu'un cimetière de bateaux" a déclaré Ban Ki-Moon devant une mer...de sable.

La mer d'Aral, nous vous en avions déjà parlé il y a plusieurs années, à propos de la journée de l'Eau. Des projets avaient vu le jour pour sauver la mer d'Aral. Faisons le point sur la situation actuelle.


La mer d'Aral dans l'histoire

La mer d'Aral tout d'abord se situe en Asie centrale entre le Kazakhstan au nord et l'Ouzbékistan au sud, deux pays qui faisaient partie du bloc soviétique et qui sont indépendants depuis 1991.

Autrefois, et pas si loin que ça, puisque avant les années 60, la mer d'Aral était la quatrième plus grande mer intérieure de la terre. Pour vous donner une idée de sa grandeur, elle avait la surface du Portugal, ses eaux étaient poissonneuses et faisaient vivre tout un petit monde. Elle était alimentée par deux grands fleuves, le Syr-Daria et l'Amou-Daria.

Selon le site « Regard de géographe » des scientifiques se sont aperçus que le recul des eaux s'était produit quatre fois dans l'histoire de la mer d'Aral, jusqu'à un assèchement presque complet. Des traces de culture de blé, de mil et de légumes mais aussi des vestiges de villes antiques ont été découverts dans le fond de la mer contemporaine actuelle. Mais l'eau était chaque fois revenue. Ils expliquent le phénomène par le climat certes mais aussi par la nature des roches qui absorbent l'eau ou la restituent en fonction des pressions géologiques subies. Ils parlent aussi de sources souterraines qui alimenteraient la mer d'Aral, voire d'un lien avec la mer Caspienne.


Les raisons du désastre

Mais intervient là un facteur humain qui n'était peut être pas aussi déterminant dans l'histoire ancienne de la mer d'Aral : Au début des années 60, les économistes soviétiques ont décidé de pratiquer la culture intensive du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan, et, pour irriguer les cultures, ils ont détourné les deux fleuves. Non seulement la mer d'Aral n'a plus été alimentée - l'apport en eau des deux fleuves est passé de 55 millions de mètres cubes par an à 7 millions - mais les deux fleuves ont également été mis à sec.

En 40 ans, la mer d'Aral a ainsi perdu 50 % de sa superficie, certaines estimations parlent même de 75 % et aussi son volume a diminué de 90. Les côtes ont reculé de plus de 120 km à certains endroits. En 1989, la mer d'Aral s'est séparée en deux bassins, la Grande et la Petite Aral.


Les conséquences

La catastrophe écologique va beaucoup plus loin qu'un assèchement, c'est tout l'éco système d'une région qui est bouleversé :
- Le climat a complètement changé : les températures qui auparavant allaient de –25 en hiver à + 35 en été sont devenues –50 et +50°.

- Des tonnes de défoliants déversés de manière anarchique sur les cultures des régions environnantes et le sable du lit de la mer d'Aral se sont disséminés dans la campagne et beaucoup plus loin encore portés par les vents. Les eaux de la mer d'Aral qui se sont réduites à une peau de chagrin sont ainsi saturées de sel, mais pas seulement, de ces produits chimiques, qui ont tué toute la faune marine. Donc l'activité traditionnelle la pêche a disparu

- l'eau potable de la région contient quatre fois plus de sel par litre que la limite recommandée par l'Organisation mondiale de la santé et en plus est chargée de nitrates et pesticides utilisés pour traiter les cultures.

- Les pêcheurs se sont convertis à l'élevage de bétail mais les bêtes se désaltèrent avec de l'eau polluée et mangent de l'herbe imprégnée des défoliants utilisés dans les champs environnants.

- conséquence également sur la santé : Le taux de mortalité infantile est l'un des plus élevé du monde. Les femmes font des fausses couches à répétition et mettent au monde des enfants mal formés ou mort-nés. Leur lait est impropre à la consommation. On constate une multiplication des maladies rénales, des diarrhées et autres affections graves. La tuberculose a atteint des proportions épidémiques: il y aurait, dans certaines villes, 4 cas pour 1000 habitants.

Des solutions

Alors bien sûr, des projets ont vu le jour pour essayer de remplir de nouveau la mer d'Aral, surtout la petite mer au nord qui bénéficie d'un relief permettant un sauvetage plus facile.

Un premier projet qui semblait prometteur fut la construction par le Kazakhstan d'une digue au sud de l'embouchure du Syr Daria pour éviter que les eaux du fleuve n'aillent se perdre dans le delta, entre la petite mer et la grande mer. Cette digue longue de 22 km, faite de sable de roseau a été achevée en 1996 et a permis une remontée des eaux de la petite mer et le retour de la végétation et aussi des poissons et des petits animaux comme les oiseaux ou les rongeurs. Mais tous les espoirs ont été anéantis lorsqu'une tempête détruisit la digue en 1999.

Un autre projet est celui de la Banque Mondiale et du gouvernement Kazakh : le barrage de Kokaral : construire un barrage en béton et toute une série de digues pour éliminer le surplus de sel et faire remonter le niveau de l'eau de la petite mer. Les travaux ont débuté en 2003 mais sont controversés car ils pourraient aboutir à un assèchement plus rapide de la grande mer. C'est devenu un sujet politique entre le Kazakhstan qui profite de la petite mer et l'Ouzbékistan qui verrait disparaître la grande mer.

On constate quand même depuis la fin des travaux en 2005 une remontée des eux de la petite mer de 6 à 8, voire 12 mètres selon les estimations ainsi qu'une augmentation de sa superficie de 30 à 50 % , Là aussi on peut voir le retour à la vie avec d'une part une salinité moins importante des eaux permettant le retour des poissons, et aussi un climat moins aride avec des pluies plus fréquentes. Des pélicans sont même revenus et se seraient installés au nord.

Ces résultats encourageants permettent d'envisager dans un avenir encore incertain quand même la renaissance du port d'Aralsk et de ses activités de pêche. En février 2009, la mer était éloignée de 20 KM d'Aralsk alors qu'elle s'était retirée de 100 Km. Si les prévisions s'annoncent justes, Aralsk sera à nouveau près de la mer en 2011.

Et qu'en est-il de la grande mer d'Aral ? Pas beaucoup d'espoir pour cette mer saturée de sel. On dit que les poissons qui passent de la petite mer à la grande mer meurent immédiatement. S'y ajoutent les problèmes géo-politiques évoqués plus haut : si le Kazakhstan riche de ses ressources pétrolières a les moyens pour trouver des solutions et peut parler d'écologie, les autres pays sont pauvres et notamment l'Ouzbékistan qui ne peut en aucun cas renoncer à la culture du coton, qui on le rappelle est une des causes principales de l'assèchement de la mer d'Aral, culture du coton qui représente 24 % de son Pib.

Ban Ki Moon, le secrétaire général des Nations Unies, devant un tel désastre environnemental a donc déclaré : "Je demande à tous les responsables politiques (de la région) à s'asseoir à la même table et à essayer de trouver des solutions" et les a assurés du concours des agences spécialisées des Nations Unies.

Cela sera-t-il suffisant ?


De Andréane Morlange sur www.sondelespoir.org

Sources :
* http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=927
* Le Figaro
* Regard de géographes
* Wikipedia (avec image)

lundi 26 avril 2010

Joint-venture Kazakmhys-Jinchuan dans le cuivre

Pour développer un nouveau projet cuprifère géant au Kazakhstan, la société cotée à Londres s'est associée au métallurgiste chinois.

Kazakmhys, le huitième producteur mondial de cuivre, vient de décider de s'associer à Jinchuan, le quatrième producteur de cuivre et le premier producteur de nickel (90% de son offre) de Chine. La firme chinoise va offrir 120 millions de dollars à son nouveau partenaire pour prendre 49% du projet Aktogay situé dans l'est du Kazakhstan. Le coût de développement du projet est estimé entre 1,5 et 2 milliards de dollars, une somme considérable qui explique le besoin pour la firme cotée à Londres de s'associer avec un métallurgiste chinois.

Selon les promoteurs du projet, les réserves d'Aktogay, 5 millions de tonnes, sont parmi les plus importantes des gisements identifiés non encore en exploitation. L'objectif des mineurs est une production annuelle de 100 000 tonnes de concentré, qui pourrait plus tard être augmentée d'un tiers. « Le développement des infrastructures du Kazakhstan et sa proximité avec les marchés Chinois ont été décisifs pour initier ce projet », a souligné le directeur exécutif de Kazakmhys, Oleg Novachuk.

L'étude de faisabilité du projet devrait durer un an, puis la construction du site minier prendra trois autres années, a expliqué Novachuk. Outre le cuivre – 320 000 tonnes de cathodes en 2009 –, Kazakmhys produit du zinc, de l'argent et de l'or, est partenaire dans une centrale thermique au charbon et recherche du pétrole. Avec 62 000 salariés, essentiellement au Kazakhstan, le groupe affichait en 2009 un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars et un ebitda de 1,6 milliard.

Le 26 avril 2010 par Daniel Krajka sur http://indices.usinenouvelle.com

Projection du Film : Les Origines de la Pomme

dimanche 25 avril 2010

La Logan lancée au Kazakhstan

Tout petit billet à caractère informatif pour signaler un nouveau marché de commercialisation pour la Renault/Dacia Logan. La berline à bas prix du tandem franco-roumain est en effet disponible au Kazakhstan depuis le 15 avril dernier. L'offre du constructeur sera étoffée dans les prochaines semaines avec le lancement de la Sandero ce à partir du 1er juillet.

Alors que sur le sol du Kazakhstan le taux de motorisation est actuellement de 156 véhicules pour 1000 habitants, le duo franco-roumain compte sur la Logan (puis donc la Sandero) pour draguer la clientèle en offrant un véhicule à bas prix, tarif de vente non communiqué par le constructeur lequel précise un "prix de vente abordable".

A signaler que les ventes seront effectuées par un importateur, Kazakhstan Almaty Ato. Les deux modèles seront produits à Avtoframos, l'usine de Renault à Moscou.

Source : Renault.

Par Francois Tessier le 25 avril 2010 sur www.leblogauto.com

jeudi 22 avril 2010

Uranium: augmentation de la production au Kazakhstan au premier semestre 2010

ASTANA, 22 avril – RIA Novosti

Le Kazakhstan a augmenté sa production d'uranium à 4.060 tonnes dans le premier semestre 2010, soit une hausse de 63% en glissement annuel, a annoncé jeudi le service de presse da la société nationale spécialisée dans l'énergie nucléaire Kazatomprom.

"Une telle croissance a été atteinte grâce à l'augmentation des taux de la production sur presque toutes les entreprises de la société", a indiqué le service de presse.

Le revenu total au premier semestre 2010 a augmenté 19% pour atteindre 46,9 milliards de tengué (près de 233 millions d'euros), soit une croissance de 25% en glissement annuel, a ajouté le service de presse.

"L'augmentation du volume de production d'uranium est devenu le poste principal de recettes", selon le service de presse.

Kazatomprom, un des leaders mondiaux de la production d'uranium, est l'opérateur national pour l'export d'uranium et de ses dérivés, des métaux de terres rares, de combustible pour CN, d'équipements spéciaux, de technologies et de matériaux à double vocation.

lundi 19 avril 2010

Le Kazakhstan et le Kirghizstan rouvrent leur frontière

ASTANA, 19 avril - RIA Novosti

Astana et Bichkek ont convenu sur la réouverture de leur frontière, fermée début avril en raison des troubles au Kirghizstan, a annoncé lundi aux journalistes le premier vice-président du gouvernement provisoire Almazbek Atambaiev au terme d'une rencontre avec le premier ministre kazakh Karim Massimov.

"Nous nous sommes mis d'accord sur la réouverture de la frontière kirghizo-kazakhe. En principe cette question est réglée, il ne reste qu'à discuter des aspects techniques", a-t-il indiqué.

"A mon avis, il faudra ouvrir demain, mais il reste à résoudre quelques questions d'ordre technique", selon le responsable kirghiz.

La frontière entre les deux Etats a été close le 7 avril, lorsque des troubles massifs survenus à Bichkek ont fait plus de 80 morts.

Des troubles ont éclaté au Kirghizstan le 6 avril dernier et ont rapidement dégénéré en heurts entre manifestants d'opposition et forces de l'ordre. Le 7 avril, l'opposition kirghize a dissous le gouvernement et le parlement avant de former un cabinet des ministres provisoire. Le président Kourmanbek Bakiev a signé un acte de démission et quitté le Kirghizstan le 16 avril.

Lundi, M.Bakiev a quitté le Kazakhstan où il s'était rendu jeudi dernier et certains médias ont même affirmé que le président déchu était rentré au Kirghizstan.

Salam! (Bonjour) - Rendez-vous des vins et spiritueux au Kazakhstan


Fontaine d'Almaty

Ubifrance et les Missions Economiques convient les professionnels du vin à un rendez-vous au Kazakhstan les jeudi 6 et vendredi 7 Mai 2010.

Ce rendez-vous du monde des vins et spiritueux a pour but d'aider les entreprises françaises à développer des liens commerciaux avec l'étranger et augmenter leurs ventes export vin. Dans cette optique, Ubifrance et les Missions Economiques effectuent une sélection d'événements internationaux et y organisent la présence française.

Au Kazakhstan début Mai, les rencontres se tiendront à Almaty, principale ville du pays. Son nom signifie « riche en pommes » en raison des larges champs de pommiers qui l'entourent. Après la présentation du marché par des intervenants locaux, une visite de points de vente à Almaty sera organisée, suivie de dégustations de vin.

Les rendez-vous Ubifrance sont l'occasion de prendre contact avec des acheteurs étrangers, mais aussi avec la presse du pays spécialisée en vins et spiritueux.
Lieu : Almaty, Kazakhstan
Date : Le jeudi 6 et vendredi 7 Mai 2010

En savoir plus : Ubifrance

Sur www.liste-vin.fr le 19 avril 2010

dimanche 18 avril 2010

Transfert de technologie : Israel implante un parc industriel nouvelle génération dans la République musulmane du Kazakhstan

Alors que la France ne ménage pas ses efforts pour lancer un parc industriel à Bethléhem dans la banlieue de Jérusalem, Israel de son côté lance un nouveau parc industriel à quelques milliers de kilomètres de là : dans la République musulmane du Kazakhstan. L'investissement est du même ordre mais les retombées économiques attendues sont immenses au Kazakhstan musulman, allié stratégique d'Israel. Il s'agit en fait d'un transfert de savoir-faire consistant à exporter le concept du parc industriel de Tefen (en Galilée non loin de Haifa et Saint Jean d'Acre) créé à l'origine par Stef Wertheimer, fondateur de la célèbre société Iscar.
Par NanoJV sur www.desinfos.com le 18 avril 2010

vendredi 16 avril 2010

Profession : vendeur de patrie…

Le titre en lui-même est un sacrilège. Mais, il faut reconnaître que ces derniers temps dans l’arène politique du pays s'est dessinée une tendance qui arrive a « maturité » pour des spécialistes de ce genre de profil. Les schémas de leur croissance professionnelle se distinguent dans la différence des détails et des nuances spécifiques, qui au prime abord sont insignifiantes. Puisque l'algorithme de base comportemental se dessine nettement et évidemment : c’est l'entrée dans la prise du pouvoir par tous les moyens, par l'accès aux ressources d'État, par des transfert d’argent public dans leurs poches, par une immigration d’un pseudo haut niveau à l'image d’un génie non compris, le militant de la démocratie, le déporté politique etc..

Il existe beaucoup de variantes dans les métamorphoses des héros de notre temps .Une de leurs invariables métamorphoses c’est le commerce de la patrie , il faut la vendre par tous les temps et sous n’importe qu’elle image en réalité et concrètement c’est la trahison. Le changement radical dans les persuasions idéologiques qui est somme toute payant, ressemble à tout craint au plus vieux métier du monde

La voix criante des pseudo-démocrates souffle sur leurs pays natal mais bien loin de Vienne, Londres, Genève et Varsovie. Ils crachent sur ce pouvoir avec la même force et la même passion avec laquelle récemment ils se frayaient un chemin et aujourd'hui de leurs bouches sortent des accusations à l'adresse de ce pouvoir à propos de sa vénalité, de son autoritarisme et de son despotisme. Par contre ce qui est curieux c’est qu’ils attirent sous le slogan du combat pour la justice, des militants qu’ils ont eux même dépouillé.

Cependant dans cette hystérie il y a toujours la même question : mais qui paye l’addition du banquet, messieurs ? Ne vous faites pas d’illusions! Comme toujours, ce sont les contribuables qui payent ! Et qu’est-ce que nous pouvons espérer ? Les initiations aux valeurs démocratiques coutent cher de nos jours !

On prend par exemple, Monsieur Kazhegeldin. l'ancien premier-ministre que l’on nomme le père de la démocratie du Kazakhstan, et bien il est actuellement « propriétaire d’usines, de groupes de presse et de paquebot », aujourd’hui c’est « un-monsieur-j’achète-tout », un simple mortel avec les prétentions d’un dieu grec, il réside bien à l’abri dans la bonne ville de Londres comme un monsieur bien sous tout rapport .

Même avec un accès très limité des services de police à ses comptes à l’étranger, les statistiques officielles témoignent que lui-même et les membres de sa famille possèdent au minimum deux holdings en Hollande, deux sociétés de commerce d’immobilier en Belgique, quelques objets "modestes" immobiliers, on ne peut pas trouver l'origine financière de ces acquisitions.

Mais la vérité commence à sortir. Ce fut très simple, il a amassé le capital de départ dans le contexte donné notamment par les scandales du à la privatisation sur le territoire du Kazakhstan.

Le schéma exclusif de la transmission des établissements industriels principaux de Kazakhstan élaboré essentiellement «par le spécialiste principal des ventes» c'est-à-dire le transfert aux investisseurs occidentaux a fonctionné comme si c’était en son nom propre . Il recevait jusqu'à 60 % en commission et en argent comptant de la somme officielle qui était destiné au Kazakhstan pour chaque transaction lié à la transmission des objets de l'économie sous la direction des investisseurs occidentaux, En plus l'estimation des entreprises était faite au minimum de leur valeur réelle . De cette façon a chaque coup de marteau de l’adjudication sont parties les principales industries nationales comme le gisement de minerai de chrome Sokolovsko-Sarbajsky, l'usine Ermakovsky des ferro-alliages, du Gok sur le Don, Ermakovsky centrale Hydoélectrique que l’on a fait fusionner dans la même chaine technologique qui produit 30 % de la production mondiale du chrome.

C’est de la même manière qu’a été vendu le groupement « Mangistaouneftegaz » qui produisait 70% de gaz dans la république à un prix dit « raisonnable » à une petite compagnie indonésienne. On a vendu le plus grand gisement du Kazakhstan Koumkol .à la compagnie canadienne « Carrikein » pratiquement au prix de revient .La société belge "Tractebel" a reçu très facilement la concession du réseau des oléoducs. Et au sujet de cette compagnie un scandale a été lié et c’est devenu une affaire pénale pour des faits de blanchiment d'argent, ce qui a provoqué fin de 1996 le début de la chute de Monsieur Akegan Kazhegeldin.

A cette époque sur son compte apparaissait des ventes très avantageuses avec son accord pour l’usine d’enrichissement de Jezken, pour le complexe industriel de cuivre du Kazakhstan oriental, ainsi que des livraisons illégales d’or et de minerai d'uranium aux États-Unis.

Avec de tels bagages il lui fallait penser a sauver son âme surtout qu’en 1997 les nuages noirs se sont amoncelés sur la tête du Premier ministre et se sont condensés jusqu'à la concentration critique avant l’orage par la révélation publique de certains épisodes de cette épopée qui sont entré dans l'histoire sous le nom de «Kazakh-Gate». Encore en juillet de cette même année Kazhegeldin. et Nazarbaev mettaient la 1ere pierre pour la construction de la nouvelle usine d'aluminium de Pavlodar, mais en décembre, alors qu’il se trouvait à l'étranger, le Premier ministre a présenté sa démission, accompagné par une lettre dans laquelle il exprimait toute sa loyauté et son dévouement au président dans ces termes : «Je vous donne ma parole de toujours soutenir votre politique de ne jamais vous trahir. Vous pouvez toujours compter sur moi. Je ne vois personne d’autre que vous qui puisse représenter l’état : »

Cependant bientôt la rhétorique de monsieur Kazhegeldin. a subi les métamorphoses sémantiques. Dans les premières années de son « exil politique » en fuyant de la justice, il a fait de nombreuses demandes, ses lettres ouvertes étaient imprégnées d’angoisse très profonde pour le destin du Kazakstan il s’alarmait dans ses interviews sur l’avenir de son pays .

Voici certaines idées inspirées par l'amour de la patrie mais de loin : «les forces patriotiques il y a longtemps critiquaient vivement le président Nazarbaev et sa façon de gouverner. Mais maintenant la critique ne suffit plus, il faut agir efficacement. Nous n'avons plus le droit d'attendre, car par la voie révolutionnaire le système s'écroulera. Mais dans cet écroulement il n’y aura pas que les responsables qui seront sous les décombres , nos concitoyens aussi le seront avec leurs espoirs d’un futur. Dans les procès politiques tout est décidé par « le juge suprême » de l'Ak-horde, mais pour le reste ce n’est que pots de vin et dessous de tables ».

Qu’est ce que l’on peut rajouter à cela ? , quelle caution peut on donner a une personne qui fait le commerce de sa patrie et en plus d’une manière si convaincante.
D'ailleurs, ces derniers temps les experts internationaux enregistrent une diminution de l'activité d’Akegan Kazhegeldin dans les cercles journalistiques parlementaires et gouvernementaux de la Grande-Bretagne, et international NPO. Les spécialistes du secteur de l'Asie centrale constatent une certaine distance sur sa participation à l'activité publique pour discréditer le gouvernement ou les intérêts qui touchent le pays et perçoivent une telle position comme une pseudo positon double et ambigüe. Plusieurs disent même que maintenant Akegan Kazhegeldin a perdu de l’influence et un poids politique certain parmi l'opposition du Kazakhstan.
«Les alliés traditionnels» du père de la démocratie de Kazakhstan le quittent même. En premier lieu, il s'agit des représentants du bureau de l'opposition à l’étranger notamment Serik Medetbekov, qui est le chef de l’opposition et qui se distancie avec le "patriarche".

Sur ces éléments, courent de temps en temps des rumeurs sur ses séjours en Russie et au Kazakhstan, toutes ses anciennes promesses de nomination à des postes hauts placés pour ses partisans et pour leur retour au pouvoir prennent un air mythique de même que la possibilité elle-même du retour. Son jugement n’a pas été annulé et personne ne veut annuler sa condamnation des 15 années de prison .et au mieux pour ces années il aura le temps de devenir vieux … mais a quoi peut prétendre une personne qui a une telle biographie et une telle condamnation :!

Tous ces éléments ont permis de beaucoup diminuer l'intérêt que l'establishment occidental politique et économique portait à sa personne . On sait que le soutien des parties intéressées est accordé seulement aux personnes qui réussissent dans l’action Mais, probablement, dans notre cas le potentiel d’une quelconque influence sérieuse de monsieur de l'ex-Premier dans le jeu de la grande politique est épuisé définitivement. Et même si ses ressources gagnées malhonnêtement, ne sont pas épuisées, le sort du patriarche de la démocratie est déjà connu comme le viager d’un nouveau riche exilé vendant sa propre conscience personnelle à un prix raisonnable …

Victor Adam le 16 avril 2010

Titane Kazakhstan : Première pierre de l'UKAD

Le 16 avril 2010, Aubert & Duval et UKTMP ont posé la première pierre de UKAD, leur future usine de transformation de titane en lingots. L'usine devrait ouvrir ses portes à l'automne 2011. Georges Duval, président d'Aubert & Duval et M. Bagdet Shayakhmetov, président de UKTMP, ont officiellement posé la première pierre de leur nouvelle usine de transformation métallurgique du titane à Saint Georges de Mons, avec l'Ambassadeur du Kazakhstan, les représentants d'EADS, d'AIRBUS et plusieurs fonctionnaires et élus des collectivités territoriales associées à l'évènement.
«Nous sommes fiers de démontrer que le projet progresse comme prévu. Voir une plante sortir de terre est toujours un événement important ... », a déclaré Georges Duval dans son allocution de bienvenue. La nouvelle société franco-kazakh UKAD a commencé à travailler sur la construction de l'usine à la mi-Janvier. Il a fallu 5.800 heures de l'ingénierie, huit mois d'études et 60 experts pour élaborer l'un des plus importants projets industriels du moment en France, pour lequel 120 fournisseurs ont été impliqués dans le processus d'appel d'offres. La future unité combinera sécurité, ergonomie, qualité et performance économique sur un site de 48.000 m², dont 7.500 m² sont couverts. Elle s'appuiera sur un cycle court de production automatisé qui utilise la technologie la plus avancée, y compris une presse de forgeage de 4.500 tonnes. L'impact sur l'environnement a été un facteur important dans le développement du projet dès son début : fours de récupération d'énergie, isolation acoustique, intégration dans le paysage, projet d'installation de panneaux à énergie solaire, etc...
Georges Duval et M. Bagdet Shayakhmetov ont réaffirmé leur volonté de préparer l'avenir malgré la crise économique : "l'UKAD montre la détermination de nos deux sociétés à se préparer pour le moyen et long terme, être prêt pour la reprise lorsqu'elle se produira et de bâtir un secteur durable en mesure à répondre à la demande croissante de nos clients pour le titane".

Commumiqué d'Aubert et Duval
Traduit par Eurokaz

Epilogue au Kirghizistan

Les bons offices des Etats-Unis, de la Russie et du Kazakhstan ont évité la guerre civile au Kirghizistan, République instable et pauvre de l'Asie centrale ex-soviétique aux portes de la Chine. Jeudi 15 avril, le président déchu, Kourmanbek Bakiev, a quitté le pays. Avant de partir, il a signé sa démission, donnant du même coup une légitimité au gouvernement provisoire de son opposante, Rosa Otounbaïeva.

Honni pour le système de népotisme et de corruption qu'il avait mis en place, Kourmanbek Bakiev avait dû fuir Bichkek, la capitale, au moment des émeutes du 7 avril, lourdement réprimées (84 morts). Réfugié dans son fief de Djalalabad, au sud, le président faisait monter les enchères, jouant sur les divisions claniques, menaçant le pays de partition. Dans la soirée de jeudi, un avion militaire l'a emmené, lui, sa femme et deux de leurs enfants, vers la ville de Taraz, au Kazakhstan voisin.

M. Bakiev est parti sans emmener avec lui tous les membres de son clan. Un mandat d'arrêt a été lancé contre un de ses frères, Djanich, l'ancien chef de la garde présidentielle accusé d'avoir donné l'ordre de tirer sur les manifestants le 7 avril. Restera-t-il au Kazakhstan, où l'ancien premier ministre kirghiz Daniar Oussenov a réussi dans les affaires ? Choisira-t-il la Turquie, où il a investi ? A moins qu'il ne se rende en Lettonie, où son fils Maxime a fait fortune.

Son exfiltration a été arrangée par la Russie, les Etats-Unis et le Kazakhstan, à la tête actuellement de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Cette concertation en dit long sur l'importance stratégique du Kirghizistan, où les Etats-Unis et la Russie possèdent chacun une base militaire.

La base américaine de Manas sert de tête de pont aux opérations en Afghanistan. Moscou soutient mais ne voit pas d'un bon oeil la présence des "boys" dans son arrière-cour. Avec la crise, ces griefs ont été laissés de côté. Dans un communiqué publié jeudi, le Kremlin a critiqué le régime du président kirghiz pour son incapacité à résoudre les problèmes sociaux. La Russie a promis de verser 37 millions d'euros (une partie à titre gracieux, l'autre sous forme de prêts).

De leur côté, les Etats-Unis, qui versent déjà aux Kirghiz 34,6 millions d'euros par an, vont maintenir leur aide en échange de la reconduction du bail de Manas. Pendant les troubles, la base avait interrompu ses activités, qui ont repris jeudi. Sous perfusion depuis des années, le pays est en quête d'argent frais, car les caisses de l'Etat ont été vidées par M. Bakiev avant son départ, un "vol" pointé du doigt par le premier ministre russe, Vladimir Poutine, qui s'est entretenu à plusieurs reprises avec le satrape déchu.

Marie Jégo sur www.lemonde.fr le 16 avril 2010

jeudi 15 avril 2010

Le président déchu du Kirghizistan part au Kazakhstan

TEYIT, Kirghizistan (AP) — Le président déchu Kourmanbek Bakiev a quitté le Kirghizistan pour le Kazakhstan voisin jeudi, quelques heures après que des coups de feu eurent éclaté alors qu'il s'adressait à ses partisans dans le sud du pays, selon les agences de presse russes.

Des témoins ont vu le convoi présidentiel partir pour l'aéroport de Jalal-Abad d'où un avion a décollé.

Kourmanbek Bakiev se rend au Kazakhstan pour s'entretenir avec le président de ce pays, selon les agences RIA Novosti, Interfax et ITAR-Tass.

Le président kirghize avait lui-même déclaré à l'Associated Press que le Kazakhstan pourrait être le bon endroit pour discuter avec le gouvernement par intérim, qui a pris le contrôle de la capitale, Bichkek, la semaine dernière lors du soulèvement marqué par 83 morts. M. Bakiev s'est alors enfui.

Le gouvernement par intérim lui a promis l'immunité à condition qu'il quitte le pays.

Dans la matinée de jeudi, M. Bourmanbek avait été interrompu par des coups de feu alors qu'il prenait la parole pour mobiliser ses partisans rassemblés à Och, dans son fief du sud du Kirghizistan. Il avait été immédiatement évacué en voiture. Des témoins affirment que ce sont ses gardes du corps qui ont tiré, ayant peut-être pris peur à l'approche d'un groupe d'opposants.

Sur http://tempsreel.nouvelobs.com le 15 avril 2010

Organisations régionales: la Russie prône une rencontre des présidents

VIENNE, 15 avril – RIA Novosti

La Russie salue l'initiative du Kazakhstan d'organiser une rencontre des présidents de l'OSCE, de l'OTSC, de l'OTAN et de la CEI afin d'évoquer la sécurité dans la région euro-atlantique, a déclaré jeudi à Vienne le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja.

"Compte tenu du projet d'organisation d'un forum informel des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe les 16 et 17 juillet à Almaty, il serait raisonnable d'étudier la possibilité d'organiser une rencontre des présidents des organisations régionales dans le cadre de cet événement important", a indiqué M.Bordiouja lors de son intervention à la réunion du Conseil permanent et du Forum pour la coopération dans le domaine de sécurité de l'OSCE à Vienne.

mercredi 14 avril 2010

L'uranium a un avenir radieux

Salida Capital, le meilleur hedge fund canadien avec une performance de 181,55% en 2009, connaît bien le secteur de l'énergie (+ 226,33% pour son fonds Global Energy). Un de ses gestionnaires, Brian Trenholm, nous parle du renouveau de l'uranium.


MoneyWeek : Comment voyez-vous le monde après la crise de 2008 ?

Brian Trenholm : Avec les gigantesques efforts de relance de tous les gouvernements, il était facile de prévoir une bonne année boursière pour 2009. Un bon pronostic pour 2010 reste plus aléatoire. Personne ne sait si les taux de croissance économique peuvent persister. Il me semble probable que les pays développés oscilleront entre des phases d'expansion et de récession. De nouveaux plans de relance seront nécessaires. Tant que les Etats poursuivront une croissance monétaire et continueront à augmenter des déficits budgétaires, les mines d'or et le métal jaune seront un point d'ancrage de nos portefeuilles. Le pétrole, pris en sandwich entre une production ample provenant de l'Opep et la forte demande des pays émergents, devrait évoluer entre 70 et 80 $ le baril. A long terme, seul le développement très rapide des énergies nouvelles et du nucléaire civil pourrait éviter que l'or noir passe durablement le seuil des 100 $.


MoneyWeek : L'uranium vient de perdre 70% : est-ce une opportunité d'achat ?

B.T. : Il est vrai que le marché spot de l'uranium a atteint un record de près de 140 $ la livre en juin 2007, pour se stabiliser aujourd'hui vers 40 $.


MoneyWeek : Pourquoi le pétrole, dont le cours vient d'être multiplié par deux, n'a pas entraîné l'uranium à la hausse (42 $) ?

B.T. : La faiblesse récente de l'uranium s'explique essentiellement par l'augmentation rapide de la production du Kazakhstan, aujourd'hui premier producteur mondial avec 24,8% du marché, devant le Canada (20,1%), l'Australie (17,2%), la Namibie (9,9%) et la Russie (7,4%).


MoneyWeek : La faiblesse du prix de l'uranium est-elle durable ?

B.T. : A court terme, je suis neutre. Mais, petit à petit, l'essor de la production du Kazakhstan va ralentir car les minerais les plus riches ont été exploités en premier. La production du Kazakhstan, qui a augmenté de 63%, à 30 millions de livres, en 2009, ne devrait progresser que de 30% en 2010. De toute façon, à long terme, le déséquilibre structurel entre une production mondiale de 127,9 millions de livres et une demande de 170 millions de livres garantit la hausse des cours.


MoneyWeek : Et la demande augmentera mécaniquement avec la mise en service de nouvelles centrales ?

B.T. : Oui. En 2009, la production mondiale de l'oxyde U3O8, qui a augmenté de 12,3% par rapport à 2008, ne progressera plus que de 3,9% en 2010. La demande, elle, bénéficie du retour en grâce du nucléaire. Face aux 436 réacteurs en activité, 53 nouvelles unités sont en construction, 141 sont planifiées et 327 nouveaux projets sont à l'étude. Plus de 50% de cette progression viendra de Chine, de l'Inde et de la Russie. Même le président Obama vient de signifier le retour au nucléaire des Etats-Unis. Par exemple, le 17 février, l'administration a annoncé l'octroi d'un prêt de 8 milliards de dollars pour la fabrication de deux réacteurs dans l'Etat de Géorgie. Avec cette annonce, Washington espère réduire la dépendance énergétique du pays et ses émissions polluantes.


MoneyWeek : Les stocks militaires ne sont-ils pas pléthoriques ?

B.T. : Depuis 1990, les déficits énormes ont été comblés essentiellement par le recyclage des matières fissibles en provenance des stocks stratégiques américains et russes. Il est très difficile de savoir quand les Russes cesseront de mettre de fortes quantités du métal radioactif sur le marché, mais ce moment viendra nécessairement et le prix de l'uranium pourrait alors facilement revenir vers 100 $.


MoneyWeek : Et les nouvelles technologies de recyclage de l'uranium ?

B.T. : Il n'y a pas d'innovations permettant, à moyen terme, de réduire l'important déficit de ce marché. Les prix de l'uranium ne peuvent que monter.

Propos recueillis par Claude Bejet, La Rédaction de MoneyWeek, le 14 avril 2010

Le Kazakhstan face à l'héritage nucléaire soviétique

Notre équipe s'est rendue dans une résidence pour personnes âgées à Semipalatinsk. Cette ville du Kazakhstan se trouve à 150 kilomètres du site principal où l'Union soviétique a expérimenté des armes nucléaires jusqu'en 1991.

Dans les années 50 et 60, la population locale a assisté aux tests réalisés à l'air libre en ignorant de quoi il s'agissait. Il y a cinquante ans, Praskovya travaillait dans une petite ville qui se trouvait à la limite de la zone interdite au public. "On était curieux, raconte-t-elle, on est sortis pour voir ce qui se passait. Quand l'explosion s'est produite, il y a eu dans le ciel, comme un grand disque de fumée très sombre, de fumée noire et des flammes sortaient du disque. Il s'est transformé en une boule et une colonne de fumée en est sortie. Et au sommet, un champignon est apparu." Et elle poursuit : "Puis les soldats sont arrivés et nous ont dit de rentrer chez nous : ils disaient : "c'est interdit, c'est interdit de rester dans la rue". Mais on a pu voir tout ce qui était intéressant.
Par la suite, témoigne-t-elle, chacun de nous a eu des problèmes de santé. Moi, j'ai eu des maux de tête toute ma vie."

Après 456 tests nucléaires menés en secret, le site du Polygone de Semipalatinsk a été fermé en 1991 sur fond de protestations au sein de la population.

D'après le président kazakh Nursultan Nazarbayev, "même les dirigeants les plus haut placés du Kazakhstan n'étaient pas autorisés à savoir quels étaient ces tests, jusqu'en 1990, jusqu'à la Glasnost de Gorbatchev et que se présente l'opportunité de se parler. Pour répondre aux demandes exprimées par la population qui mesurait déjà la complexité et la gravité de la situation, j'ai décidé de faire fermer le site, dit-il. C'était la seule décision qui s'imposait, affirme-t-il, même si elle était difficile à prendre parce que le secteur militaro-industriel de l'Union soviétique et les dirigeants soviétiques eux-même s'y opposaient."

Mais la fermeture du site n'a pas fait disparaître les dégâts causés par ces tests sur l'environnement. Les retombées radioactives des explosions nucléaires n'ont pas épargné cette région rurale de plus d'un million d'habitants. Au sein de la population, ont été constatés des taux de cancer et de malformations à la naissance anormalement élevés.

Les hôpitaux de la région reçoivent des dizaines de milliers de patients pour tenter de détecter et de traiter les tumeurs à un stade précoce. D'après les scientifiques, les études manquent pour pouvoir établir un lien certain entre les irradiations et chaque cas individuel. Mais la population présente bien des prédispositions au cancer du sein et du poumon.

Tleugaysha Makenova, une patiente atteinte de cancer, raconte : "Je vis dans un secteur qui est proche de la zone de test. L'an dernier, on m'a diagnostiqué un cancer du sein, j'ai du être opérée et subir une radio-thérapie. Pour ma part, je n'ai jamais vu d'explosions, mais mes parents m'ont parlé des effets causés par le Polygone sur les habitants. Mon mari a eu un cancer lui aussi, il est décédé."

Le passé nucléaire du site pèse aussi sur les jeunes générations. Ici, la mortalité infantile est très élevée : elle est cinq fois supérieure à la moyenne des pays développés. Les malformations foetales sont très fréquentes et le cancer frappe les adolescents comme les adultes.

Natalya Karnakova qui dirige le département d'oncologie à l'hôpital N2 de Semipalatinsk raconte qu'elle "a des patients qui ont 15 ou 16 ans ou qui sont même plus jeunes, et malheureusement, beaucoup meurent très rapidement. Leurs parents ont vécu dans les régions proches du Polygone et évidemment, poursuit-elle, ils sont très en colère parce qu'ils ne sont pas tombés malades, mais leurs enfants, si."

Des dizaines d'enfants abandonnés par leurs parents se retrouvent à l'orphelinat. Ils sont un sur cinq à souffrir de malformations physiques ou mentales. Un chiffre en augmentation constante depuis plusieurs années. Pour le personnel soignant, c'est une conséquence probable des irradiations.

La neurologue Ymbat Abdikarimova dit "accueillir de plus en plus d'enfants handicapés." Et elle ajoute : "Les facteurs environnementaux agissent sur une période longue : on peut voir leurs effets sur 10 ou 20 ans, sur la première, la deuxième, la troisième ou la quatrième génération."

Vingt ans après la dernière explosion, il semble que le passé nucléaire soviétique continue d'empoisonner la vie de toute une région.

Sur euronews le 14 avril 2010

L'évolution des Équidés

Longtemps, le site néolithique de Dereivka, en Ukraine, a été présenté comme le berceau du Cheval domestique. Il s'agit là d'une idée aussi fausse et aussi tenace que celles du rocher de Solutré ou de la présence de Chevaux de Prjevalski en Europe.
Un autre site suscite actuellement des interprétations diverses : celui de Botaï au Kazakhstan, daté entre le milieu et la fin du IVe millénaire. Il a fourni un matériel ostéologique abondant, comptant près de 300 000 os, dont une majorité attribuée à des Chevaux. Les Chevaux de Botaï ressemblent tout à fait aux Chevaux glaciaires Européens, pas du tout aux Chevaux de Prjevalski ni au Tarpan.
Ni leurs grandes dents, ni leurs métapodes massifs ne laissent supposer qu'ils auraient été domestiques. Par ailleurs, les profils d'abattage ainsi que les types d'accumulation des os et leur fragmentation suggèrent aussi la chasse et non la gestion d'un troupeau domestique comme source des Chevaux fossiles de Botaï.
Par Véra Eisenmann
Sur www.revues.org le 14 avril 2010

mardi 13 avril 2010

Les Milliardaires du Kazakhstan

Vladimir Kim
L'homme le plus riche du Kazakhstan
Après la décrue de 2009 ayant fait suite à la crise financière, le nombre de milliardaire au Kazakhstan reprend de la vigueur.Voici la liste des milliardaires kazakhs recensés par le magazine Forbes des dernières années, comme faisant partis des gens les plus riches de la planète.
2010 : 6 Kazakhstanais
Vladimir Kim (247e - 3,7 Milliards $), Patokh Shodiev et Alidzhan Ibragimov et Alexander Mashkevich (287e - 3,3 Milliards $ chacun) Timur et Dinara Kulibayev (880e - 1,1 Milliards $ chacun), Nurzhan Subkhanberdin (880 - 1,1 Milliards $)

2009 : 4 Kazakhstanais
Patokh Shodiev et Alidzhan Ibragimov et Alexander Mashkevich (287e - 3,3 Milliards $ chacun), Bakhytbek Baiseitov (701 - 1 Milliard $)

2008 : 8 Kazakhstanais
Vladimir Kim (214e - 4,7 milliards $), Patokh Shodiev et Alidzhan Ibragimov et Alexander Mashkevich (334e - 3,3 milliards $ chacun), Timur et Dinara Kulibayev (428e - 2,7 milliards $ chacun), Nurzhan Subkhanberdin (677e - 1,8 milliards $), Bulat Utemuratov patron de ATF Bank (1062e - 1 milliard $)

2007 : 6 Kazakhstanais
Vladimir Kim (142 e - 5,5 Milliards $), Timur et Dinara Kulibayev patrons de Halyk (458e - 2,1 Milliards $ chacun), Alexander Mashkevich et Patokh Shodiev et Alidzhan Ibragimov (538e - 1,9 Milliards $ chacun), Nurzhan Subkhanberdin (664e - 1,5 Milliards $)

2006 : 1 Kazakhstanais
Vladimir Kim, patron de Kazakhmys avec 2,7 milliards de $

2005 : 3 Kazakhstanais
Alexander Mashkevich, Patokh Shodiev et Alidzhan Ibragimov, patrons de Eurasian Natural Ressources Corporations, (620e - 1 Milliard $ chacun)
1996 à 2004 : Aucun Kazakhstanais recensé

Air Astana passe en quotidien sur Paris-Astana via Francfort

A compter du 1er juin prochain, la compagnie aérienne kazakhe Air Astana desservira la capitale du Kazakhstan Astana, en vol quotidien depuis Paris via Francfort. A noter : Le préacheminement depuis Paris avec la Lufhtansa.
"L'augmentation de la fréquence répond à une demande sans cesse croissante vers cette destination en plein développement, plus particulièrement pour les voyageurs d'affaires. Par ailleurs, une correspondance immédiate sera possible vers Almaty et tout le réseau domestique d'Air astana.", souligne la compagnie.
Sur www.tourmag.com le 13 avril 2010