Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

lundi 4 janvier 2010

La présidence de l'OSCE représente un défi pour le Kazakhstan

C'est une première pour l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) : une ancienne république soviétique assure depuis le 1er janvier la présidence tournante de l'institution. C'est aussi la première fois qu'un Etat à majorité musulmane dirige l'organisation, créée en 1975 en période de dégel soviético-occidental et dont l'ambition initiale était d'instaurer un dialogue entre les membres du pacte de Varsovie et les pays d'Europe de l'Ouest.


L'attribution de la présidence annuelle de l'OSCE au Kazakhstan, décidée fin 2007 par les 56 Etats membres, n'allait pas de soi. Epinglé pour ses nombreuses entraves aux libertés, dénoncé pour ses élections jugées frauduleuses, accusé d'entretenir un culte de la personnalité autour de son président, le Kazakhstan de Noursoultan Nazarbaïev n'avait jusque là pas pu obtenir la présidence de l'OSCE, en raison des réticences d'un trop grand nombre de membres.

Après deux tentatives infructueuses, le Kazakhstan est parvenu à convaincre ses pairs de l'OSCE en promettant une série de réformes, qui devaient prendre place, "au plus tard", en 2008. Astana devait notamment simplifier l'enregistrement des partis politiques, alléger sa législation sur la presse et réformer son système électoral en suivant les recommandations faites par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE (Odihr).

Pourtant, en dépit de quelques mesures adoptées, la situation des droits de l'homme se détériore au Kazakhstan, selon de nombreuses ONG, parmi lesquelles Human Rights Watch. Le plus connu des militants du pays, Evgueniï Jovtis, purge une peine de quatre ans de prison ferme pour homicide involontaire, à la suite d'un procès qualifié de "politique " par les opposants, et les manifestations publiques sont toujours encadrées par un arsenal législatif contraignant.

Au niveau politique, le système est verrouillé par le réseau clanique développé autour de Noursoultan Nazarbaïev, qui a obtenu 91 % des voix aux élections présidentielles de 2005. Il pourra se représenter en 2012 à la faveur d'une loi qui limite à deux les mandats présidentiels, à l'exception "du premier président du pays". A la tête du Kazakhstan depuis l'indépendance en 1991, Noursoultan Nazarbaïev peut aussi compter sur le parti La Patrie, qui occupe la totalité des 98 sièges de l'Assemblée législative.

Enfin, les réformes concernant la liberté de la presse semblent avoir produit l'effet inverse : une nouvelle loi sur la diffamation complique le travail des journalistes, surtout lors d'enquêtes sur la corruption. Pour le Web par exemple, une loi votée en 2009 - et décriée par l'Union européenne - assimile tout site Internet à un média, et rend le propriétaire pénalement responsable de l'information publiée - un coup dur pour les nombreux blogs politiques.

Face aux inquiétudes, Astana botte en touche et répète à l'envi le credo de sa présidence : la "sécurité", notamment sur le dossier afghan. Selon Kanat Saoudabaïev, ministre kazakh des affaires étrangères et président en exercice de l'OSCE pour l'année, "toute discussion sur la sécurité européenne est prématurée tant que la question afghane n'est pas résolue ".

Un credo salué par Moscou, qui entretient avec l'OSCE des relations compliquées. Le premier ministre Vladimir Poutine l'a souvent pourfendu, et déploré son "ingérence" dans les affaires intérieures, notamment à l'occasion d'élections où l'OSCE envoie des observateurs. Le président russe, Dmitri Medvedev, a, lui, salué la nouvelle présidence kazakhe, "qui permettra à l'OSCE de trouver une nouvelle place".

Moscou souhaiterait certainement voir son voisin kazakh profiter de sa position pour limiter le rôle de l'organisation dans le monitoring électoral et les programmes de promotion de la démocratie. Selon certaines sources diplomatiques, Washington aurait donné son aval à la présidence kazakhe, à la condition que celle-ci ne modifie en rien les programmes de l'Odihr, chargé de l'observation des élections, notamment dans les ex-républiques soviétiques.

Alexandre Billette sur www.lemonde.fr le 1er janvier 2010

Le Kazakhstan prend la présidence tournante de l'OSCE pour un an

Le Kazakhstan a pris vendredi pour un an la tête de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), une présidence qui inquiète de nombreuses ONG en raison de l'attitude d'Astana sur les droits de l'Homme, une des principales missions de l'organisation.

Pendant le sommet ministériel en décembre clotûrant la présidence grecque de 2009, un responsable de l'OSCE s'était lui-même inquiété de la situation des droits de l'Homme dans la république d'Asie centrale, dirigée d'une main de fer par le président Noursoultan Nazarbaïev: "Nous sommes préoccupés par la situation des droits de l'Homme, des médias et d'autres domaines de dimension humaine dans la région, y compris au Kazakhstan", avait déclaré Janez Lenarcic, responsable de l'Office des institutions démocratiques et des droits de l'Homme de l'OSCE (ODHIR).

"La présidence de l'OSCE est une importante responsabilité pour le pays qui l'occupe et aucun pays n'est exempt de problèmes, mais nous espérons que celui qui assume la présidence puisse donner l'exemple et il y a clairement un défi à relever pour la prochaine présidence", avait ajouté Janez Lenarcic.

Le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, Kanat Saudabayev, présentera le programme de sa présidence le 14 janvier à Vienne, siège de l'OSCE qui rassemble 56 Etats d'Europe, d'Amérique du nord et d'Asie centrale. Dans un communiqué diffusé vendredi par l'OSCE, Kanat Saudabayev a souligné que le Kazakhstan "s'efforcera de renforcer le rôle de l'organisation pour développer la sécurité et la coopération de Vancouver à Vladivostok".

Le Kazakhstan, riche en hydrocarbures, premier des pays de l'ex-URSS de l'Asie centrale à obtenir pour un an la présidence de l'OSCE, a promis de mettre en oeuvre des réformes démocratiques mais est accusé de multiplier les pressions contre la presse indépendante et les détracteurs du pouvoir.

Ses dirigeants ont proposé de tenir à Astana en 2010 un sommet des chefs d'Etat de l'OSCE, à l'occasion du 35è anniversaire de l'acte final d'Helsinki, qui a donné naissance à cette organisation symbole d'une certaine détente entre les blocs communiste et occidental pendant "la Guerre froide".

AFP, le 1er janvier 2010 sur www.lemonde.fr

Les Amazones ont-elles existé ?

Selon Hérodote, le nom amazone signifie (à tort) «privée de mamelle», les Grecs pensant que c'est dans le but de tirer plus facilement à l'arc. En langue caucasienne, ce nom signifierait par contre «ceux qui ne mangent pas de pain» (ce qui reporte aux sociétés nomades et donc non agricoles) ou «ceux qui vivent ensemble » ou pourrait faire allusion à une éventuelle «ceinture magique» portée par les Amazones.

On peut supposer à la suite d'Hérodote que les Amazones sont les épouses des Scythes et des Sauromates qui, fait inconcevable pour un Grec, ont le droit de chevaucher et de guerroyer. De là est né le mythe de farouches guerrières, élevées comme telles.

Des fouilles archéologiques récentes, conduites par Jeannine Davis-Kimball à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, ont permis de mettre au jour des tombes de femmes guerrières, enterrées avec leurs armes entre 600 et 200 av. J.-C. L'une des tombes était richement garnie de nombreux objets et bijoux féminins et également de 100 pointes de flèches.

Une enquête approfondie menée dans la même région a démontré l'existence d'une tradition vivace de la femme archer et cavalière émérite, leur arc étant de forme très caractéristique exactement identique à celui qui est représenté sur les céramiques antiques.

Des relations génétiques ont également été prouvées entre les restes humains trouvés dans les tombes et certaines familles Mongoles dont des filles naissent parfois blondes, caractéristique particulière des Amazones, ce qui est un fait absolument unique dans ces ethnies à la chevelure uniformément noire et qui tend à prouver un mélange entre des tribus mongoles et les restes de l'ethnie des Amazones dont l'origine exacte reste encore un mystère.

HORIZONS – 04/01/10 sur www.zohramaldji.fr