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vendredi 5 novembre 2010

Un "déiste sceptique" au service de la paix


En visite officielle en France du 26 au 28 octobre, Noursoultan Nazarabaev, le président kazakh, est un fervent soutien d'un "monde de tolérance, de respect mutuel et de coopération". Retour sur le rôle moteur que joue ce grand pays mosaïque dans le dialogue interreligieux.

Lorsqu'un cheikh discute avec un rabbin et qu'un prêtre glose avec un bonze, le dialogue, loin de s'effriter au pied de la Tour de Babel, se noue sous la "Pyramide de la paix". Sous ce tétraède fragile comme le verre, le président Noursoultan Nazarabaev reçoit tous les trois ans, depuis la visite du pape en 2001, les représentants de toutes les confessions du pays - musulmans, chrétiens, Juifs, bouddhistes, hindouistes, shintoïstes et zoroastriens.


"Pour une solidarité mondiale"

En 2009, la troisième rencontre du genre se plaçait sous les hospices de la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), que le Kazakhstan assure cette année. Pour l'occasion, le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, plaidait pour "l'unité de la famille humaine comme fondement ultime d'une solidarité mondiale". Une unité qui s'est scellée autour de la table des négociations interculturelles : le cheikh Mohammed Said Tantaui, imam de l’université islamique Al-Azhar du Caire a échangé avec Shimon Pérès, tandis que le Grand Rabbin d’Israël s'est assis aux côtés du cheikh Abdullah Al-Turki, secrétaire général de la Ligue mondiale des musulmans. Le président Noursoultan Nazarabaev, qui se dit pourtant "déiste sceptique", a réitéré sa volonté de construire un "monde de concorde" et a affirmé sa foi en la liberté et la tolérance de toutes les religions, afin de lutter contre "tous les extrémismes".


"La seule lutte sainte est celle pour la paix"

Suite à la chute du bloc soviétique en 1991, beaucoup misaient sur l'effondrement de cet immense pays de steppes, pomme de discorde grignotée par 130 groupes ethniques (Russes, Kazakhs, Kirghiz, Ouzbeks, Tadjiks…) et 45 confessions (47% de musulmans sunnites, 42 % d’orthodoxes russes, 3 % de catholiques, 1 % de Juifs…). Or, ce sont sans doute ses "2 229 mosquées, 258 églises orthodoxes, 93 églises catholiques, six synagogues et plus de 500 lieux de culte protestants" qui ont bâti la tolérance aujourd'hui reconnue du Kazakhstan. Ce troisième congrès a donc su démentir les mauvaises langues et préserver ce monde "si souvent menacé par une utilisation pervertie des religions", selon l’expression de Kjell Magne Bondevik, ancien Premier ministre norvégien et ancien pasteur luthérien. "Les responsables religieux doivent comprendre que la seule lutte sainte est celle pour la paix", ponctuait Marco Impagliazzo, président de Sant’Egidio, une communauté italienne qui organise elle aussi une rencontre interreligieuse chaque année dans l’esprit d’Assise.

De Camille Tassel sur http://www.lemondedesreligions.fr/ le 5 novembre 2010

L'alliance Louvre Hôtels & Golden Tulip Hospitality Group poursuit son développement à l'international

Au cours des six derniers mois, Louvre Hôtels & Golden Tulip Hospitality Group ont ouvert 25 nouveaux établissements, soit l’équivalent de plus de 3 000 chambres. Ces ouvertures permettent à l’alliance de renforcer sa présence dans des pays où elle est déjà bien implantée, tels que la France, la Hollande ou le Brésil, mais aussi de se positionner sur des marchés porteurs où le Groupe n’avait peu ou pas d’hôtels jusqu’alors, comme la Serbie, les Emirats Arabes Unis, la Chine ou le Kazakhstan. Sa présence mondiale s’est élargie à 42 pays.

Le 5 novembre 2010 sur www.lhotellerie-restauration.fr

"Kazakhstan,hommes et dieux de la steppe" à Guimet

Applique de vêtement en forme de daim (VIII-VIIe av. J.-C.)
en or, trouvée dans le sud-est du Kazakhstan
Almaty, CSM RK, KP 22030/11


Exposition présentée dans les salles du Panthéon bouddhique du musée Guimet à Paris du 29 octobre au 31 janvier

On y découvre des éléments archéologiques et ethnologiques, souvent fort intéressants, sur un pays mal connu en Occident, région de steppes et de peuples cavaliers nomades.Parmi les merveilles de cette petite exposition (trois salles), inhabituelle pour le musée Guimet, de somptueuses pièces scythes en or.

On regrettera pour autant qu'elle n'offre pas un fil conducteur clair au visiteur: entre archéologie et ethnographie, celui-ci a parfois du mal à s'y retrouver...Pour les Européens, l'histoire du Kazakhstan, territoire situé au sud de la Sibérie et s'étendant de la mer d'Aral à l'ouest aux monts Tan à l'est, aux confins du monde chinois, commence avec les écrits du Grec Hérodote au Ve siècle av. J.-C. On y trouve alors un large ensemble de peuples indo-européens: d'abord regroupés en communautés d'agriculteurs sédentaires, ceux-ci évoluent ensuite vers le nomadisme. Ils se mettent alors à pratiquer la transhumance des troupeaux protégés par des pasteurs armés.

Félin, élément de décor d'un chaudron en cuivre trouvé dans le
sud-est du Kazahhstan (VII-IVe av. J.-C.) (Almaty, CSM RK, KP 23733)


Ces peuples sont en contact avec tous les grands empires de l'Antiquité. Les Grecs les appellent Scythes, les Perses Sakas, les Chinois Sais. Redoutables guerriers, ils affrontent ou aident, selon les périodes, les armées de leurs puissants voisins. Ils sont notamment reconnus comme excellents éleveurs de chevaux, à qui l'on doit l'invention de pièces de harnachement, notamment des éléments de mors.

Les Scythes fabriquaient pour leurs cérémonies rituelles et fêtes saisonnières des objets aux motifs inspirés de silhouettes simplifiées d'hommes et d'animaux (félins, chevaux...): chaudrons, autels circulaires... Il s'agissait de capter quelque chose de la puissance et de la grâce de l'être vivant.

Boucle de ceinture en forme de tigre en bronze (IV-IIIe av. J.-C.),
découvert dans le sud-est du Kazakhstan (Almaty, CSM RK, KP 11171)


Ils ont également développé une orfèvrerie somptueuse au style animalier très caractéristique, dont l'exposition présente de fort belles pièces. Son abstraction prend ses racines dans la tradition ornementale du Proche-Orient, notamment babylonienne et perse. Représentations de daims, panthères, bouquetins, oiseaux symbolisent différents éléments: la force, la majesté, l'éclat du soleil...


Applique de vêtement en or en forme de daims et d'oiseau (VIIIe-VIIe av. J.-C.),
trouvée dans le sud-est du Kazakhstan (Almaty, CSM RK, KP 22030/11)


Les objets ornent coiffes et vêtements des guerriers et accompagnent dans leurs tombes les chefs de ces communautés nomades. Situés le long de la fameuse Route de la soie, les territoires de ce qui deviendra le Kazakhstan voient passer de nombreux de peuples et de religions. Notamment celle des nestoriens, chrétiens adeptes des thèses de Nestorius, patriarche de Constantinople (381 ? - 451), qui choisissent le rapprochement avec l'empire perse pour résister à Rome.Les steppes kazakhes voient aussi passer l'islam, actuel religion du pays. L'islam s'y est juxtaposé à l'ancien fond chamaniste des populations nomades. Sans toutefois parvenir à l'évincer totalement. Différents objets et inscriptions à caractère religieux sont ainsi présentés dans l'exposition. Celle-ci évoque le baksy, chamane musicien des Kazakhs. Ce personnage, qui reçoit sa force et son esprit par héritage familial, chante au moyen d'un kobyz, sorte de viole à deux cordes. Cet instrument est tailllé dans un arbre désigné par le chamane selon les indications des esprits.


Fragment de tablette en terre cuite à personnages nestoriens (VIe ap. J.-C.),
découverte dans le sud-est du Kazakhstan (Almaty, CSM RK, KP 19662/2)


Le visiteur aura également la surprise de découvrir l'intérieur d'une yourte, l'habitat des nomades kazakhs. Le mot vient lui-même d'un terme turque signifiant "le pays", "le lieu où le campement est dressé". Un élément fort intéressant mais dont on se demande s'il n'aurait pas davantage trouvé sa place dans une autre exposition à la vocation ethnographique clairement affichée...

Informations pratiques

"Kazakhstan: hommes, bêtes et dieux de la steppe"
Du 29 octobre 2010 au 31 janvier 2011
Musée Guimet - Galeries du Panthéon bouddhique 19 avenue d'Iéna, 75116 Paris
01 56 52 53 00
www.guimet.fr
Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h (fermeture de la caisse à 17h15, des salles à 17h45). Fermeture le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier.

Plein tarif: 8 €; tarif réduit: 6 €

Applique en forme de mouflon en or et turquoise (VII-VIe av. J.-C.),
trouvée dans le sud-est du Kazakhstan (Almaty, CSM RK, KP 26860)




Par LRD sur http://culture.france2.fr/ le 5 novembre 2010

Visite de Noursoultan Nazarbayev à Paris – 27 octobre 2010

« Une vraie percée », ainsi le Président du Kazakhstan a-t-il qualifié l'évolution de notre relation économique depuis deux ans. Sa seconde visite à l'invitation de Nicolas Sarkozy s'est soldée par la signature en présence des deux Présidents de trois accords commerciaux majeurs :

- entre Alstom, son partenaire russe TMH et KTZ, (les chemins de fer kazakhs) pour la fourniture de plus de 350 locomotives électriques fret et passagers, contrat qui a bénéficié d'un soutien décisif de l'Etat français en assurance-crédit ;
- entre Kaz Engineering et Eurocopter pour le développement d'un partenariat industriel portant sur une unité d'assemblage d'hélicoptères ;
- entre Areva et Kazatomprom pour une coopération toujours plus étroite dans le secteur nucléaire.

Ces accords, ainsi que les 18 autres (dans des secteurs variés tels que la métallurgie, les énergies renouvelables, le spatial…) dont j'ai présidé la cérémonie de signature, je les connais bien, pour les avoir préparés, au plan politique et industriel, au Kazakhstan ou à Paris,

Les retombées pour l'économie française auxquelles cette visite donnera lieu sont en effet le résultat d'un intense travail de rapprochement opéré dès le mois de février 2008 avec la visite de François Fillon à Astana. Pour ma part, je m'y suis déjà rendue trois fois : en mai 2008, en octobre 2009 lors de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy, et en juillet dernier http://www.annemarieidrac.com/carnet-de-voyage/asie-centrale-illustration-de-la-notion-de-partenariats-2906-30710/.

Le partenariat stratégique souhaité par Nicolas Sarkozy prend corps :

- Partenariat, car nous avons dépassé la relation client-fournisseur à prédominance énergétique qui prévalait il y a encore quelques années.
Les projets se développent sur un mode de coopération entre entreprises des deux pays. La liste des « couples » franco-kazakhstanais est désormais longue : Total et KazMunaiGas, EADS et Garysh Sapary dans le spatial, Alstom et KZT dans le ferroviaire, Thalès et Kaz Engineering dans les télécommunications, Areva et KazAtomProm-.La pharmacie, l'agro-alimentaire, le parapétrolier, les nouvelles technologies de l'information …devraient suivre ; à l'avenir, davantage de PME aussi seront accompagnées sur ce marché à la faveur de ma décision d'y créer un bureau UbiFrance.

- Stratégique, car cette ancienne république soviétique est le poids lourd de l'Asie centrale (70 % du PIB de la région), entre la Chine et la Russie. La récente Union douanière Kazakhstan-Russie-Biélorussie peut également favoriser une approche régionale des marchés, telle celle mise en œuvre par Alstom dans le ferroviaire.

Dans le dernier livre écrit juste avant son décès et publié à l'occasion de cette visite, Pierre Luc Séguillon qualifie le Kazakhstan de « pivot de l'Eurasie » et la gestion du Président Nazarbayev de « sage et durable », faisant de son pays un acteur diplomatique incontournable.

Cet immense pays dispose d'un sous-sol d'une richesse exceptionnelle à même de répondre aux besoins d'un approvisionnement énergétique diversifié de l'Europe : 1,7 % des réserves mondiales de gaz, 3,3 % des réserves de pétrole (déjà 10% de l'essence consommée en France !), 14 % des réserves d'uranium.

La montée en gamme de notre dialogue avec le Kazakhstan se traduit concrètement et ce, au bénéfice de notre économie et de nos emplois ; j'en veux pour exemple le communiqué suivant :

les responsables syndicaux du site Alstom de Belfort ont unanimement salué la conclusion de l'accord signé jeudi dernier par Alstom. Denis Jeangerard, responsable de la CGT, fait ainsi valoir que cela va redonner « de la charge à Alstom Transport Belfort à partir de 2011 pour les études et 2012 pour la fabrication ». Olivier Kohler, responsable de la CFDT se déclare « satisfait. Ce sont entre 70 et 90 locomotives qui seront fabriquées à Belfort. Le premier train sera fabriqué début 2012. Puis les autres locomotives seront fabriquées en série à partir de 2013. Mais cela va amener de la charge pour les études dès 2011. Par la suite, ces locomotives pour le Kazakhstan occuperont 120 salariés à temps plein. Pour nous, c'est d'abord la reconnaissance de notre savoir-faire. Ce contrat, c'était loin d'être gagné. Il arrive à point nommé pour Belfort sinon les conséquences auraient été fâcheuses pour notre site ». source Le Pays.fr

Par

Astana candidate pour l'Expo 2017

Communiqué d'Eurokaz
Trois villes ont signifié leur intérêt d'accueillir l'Expo de 2017 (qui serait de trois mois et donc plus courte que celle de Shanghai), Edmonton au Canada, Liège en Belgique et Astana au Kazakhstan. Les représentants des 157 pays membres du BIE voteront à l'automne 2012.