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mercredi 21 octobre 2009

« La liberté de la presse doit être défendue partout dans le monde, avec la même force et la même exigence », a déclaré Jean-François Julliard, à l’occasion de la publication du huitième classement mondial de la liberté de la presse par Reporters sans frontières, le 20 octobre 2009.
« Il est inquiétant de constater que des démocraties européennes comme la France, l’Italie ou la Slovaquie continuent, année après année, de perdre des places dans le classement. L’Europe doit faire preuve d’exemplarité dans le domaine des libertés publiques. Comment dénoncer les violations commises dans le monde si l’on n’est pas irréprochable sur son territoire ? L’effet Obama, qui a permis aux Etats-Unis de regagner 16 places, ne suffit pas à nous rassurer. Dans le bas du classement, nous sommes particulièrement préoccupés par la situation en Iran. Le pays se rapproche dangereusement du trio infernal pour la liberté de la presse, constitué depuis des années par l’Erythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan », a ajouté le secrétaire général de l’organisation.
Le classement mondial de la liberté de la presse est établi comme chaque année par Reporters sans frontières, grâce aux centaines de journalistes et experts des médias qui ont répondu à son questionnaire. Il prend en compte les violations de la liberté de la presse commises entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2009.
Cliquez sur ce lien pour accéder au classement des pays : Reporter sans frontières
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Le Kazakhstan obtient son plus mauvais classement depuis 2002. Voici les classements successifs depuis 2002 pour le Kazakhstan
  • 2002 - 116ème
  • 2003 - 138ème
  • 2004 - 131ème
  • 2005 - 119ème
  • 2006 - 128ème
  • 2007 - 125ème
  • 2008 - 125ème
  • 2009 - 142ème

Le président kazakh, en visite de 4 jours en Turquie

Le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev vient en Turquie aujourd’hui avec un contingent de 6 ministres et environ 300 hommes d’affaires.

Il a annoncé pour cette visite que son but est d’augmenter sensiblement le commerce entre ces 2 pays qui est de 3 milliards de dollars aujourd’hui, à au moins 5 milliards de dollars dans un avenir proche. Il devrait également s’entretenir avec son homologue Turc Abdullah Gül et le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan.

Il a déclaré que cette visite rendra les liens entre la Turquie et le Kazakhstan encore plus solide.
Rappelons qu’il y a déjà beaucoup d’investisseurs turcs au Kazakhstan, dans les énergies, le tourisme, la communication, etc.

Le Kazakhstan regorge d’énergie dans son sous sol et ils veulent pouvoir le commercialiser en direction de l’Europe en passant par la Turquie.

Confirmation en appel de la condamnation d’Evgueni Jovtis

Lors de son récent entretien à Astana avec son homologue, Bernard Kouchner avait souligné notre attachement au respect et à la promotion des droits de l’Homme et au renforcement de l’État de droit, tout particulièrement au moment où le Kazakhstan s’apprête à assumer la présidence de l’OSCE. S’agissant d’Evgueni Jovtis, il avait à cette occasion marqué l’importance accordée par la France à la tenue d’un procès en appel transparent et équitable.

A la demande de Bernard Kouchner et en plein accord avec les autorités kazakhstanaises, François Zimeray, Ambassadeur pour les droits de l’Homme s’est rendu le 20 octobre au Kazakhstan pour assister, en qualité d’observateur, au procès en appel d’Evgueni Jovtis en présence de plusieurs observateurs internationaux et de diplomates européens.

Ceux-ci ont constaté à cette occasion que les droits de la défense n’avaient pas été pleinement respectés et que l’accusé n’était pas présent à ce procès sans que des réponses satisfaisantes aient pu être obtenues sur les raisons de cette absence.

Nous souhaitons que cette décision puisse faire l’objet d’un réexamen et invitons les autorités kazakhstanaises à considérer toutes les possibilités offertes par la législation de leur pays pour trouver une issue favorable au cas d’Evgueni Jovtis.

Le respect des droits de l’Homme constitue un élément du partenariat stratégique entre la France et le Kazakhstan réaffirmé à l’occasion de la visite du président de la République à Astana. En particulier à la veille de la présidence de l’OSCE, nous poursuivrons avec nos partenaires kazakhstanais notre dialogue sur les droits de l’Homme, dans le cadre de l’Union européenne et à titre bilatéral. C’est le cas dès aujourd’hui, puisque se tient à Astana la 2ème réunion du dialogue UE-Kazakhstan sur les droits de l’homme qui sera l’occasion d’échanges approfondis sur le cas d’Evgueni Jovtis comme sur la situation générale des droits de l’Homme dans ce pays.