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vendredi 15 janvier 2010

Kazakhstan : l'économie d'abord, la démocratie ensuite

Les défis économiques du Kazakhstan

La plus importante économie d’Asie centrale, le Kazakhstan , prend la présidence de l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, avec pour objectif de renforcer la sécurité économique dans toute la région.

Etant le plus grand pays au monde sans accès à la mer, il encourage la construction d’autoroutes et de pipelines entre l’Europe et la Chine, recréant même l’historique Route de la soie pour développer les échanges commerciaux.

Cependant, le plus grand souci du Kazakhstan aujourd’hui c’est d’empêcher sa propre récession. Après des années de réussite économique alimentée par les cours élevés du pétrole, le pays a presque atteint son niveau le plus bas.

Le gouvernement kazakh a réagi aux premières secousses de la crise mondiale en dévaluant la monnaie, en prenant le contrôle des plus importantes banques du pays et en injectant des milliards de dollars d’argent public pour remettre l’économie sur les rails. Le Président kazakh Nursultan Nazarbayev explique : “quand les entreprises fermaient leurs portes partout, nous avons créé 170 nouvelles compagnies. Ce qui a permis la création de 400.000 nouveaux emplois. Le chômage au Kazakhstan n’a pas augmenté, il a diminué de 7,5% à 6%, et tout cela en utilisant nos propres réserves».

La rapide croissance économique du Kazakhstan dans les années 2000 est pour une grande part dûe à l’investissement étranger dans le secteur attractif du pétrole de la mer Caspienne.Les vastes réserves de pétrole et de gaz, ont permis à l’Etat de générer assez de devises pour empêcher une faillite économique et sociale quand la crise était à son apogée. Mais pour bien des raisons, c’est l’abondance de pétrole et de gaz qui a fragilisé en premier lieu une économie à peine développée.

Le système bancaire Kazakh est un point faible. Désormais en difficultés, ce secteur avait prospéré grâce à des liquidités bon marché dont la source s’est tarie. Les problèmes des banques locales ont faussé la concurrence car les investisseurs occidentaux ont étendu leurs opérations ici, laissant de côté les règles de transparence sur certains dossiers et d’autres particularités du marché kazakh.

« Le marché kazakh a ses défis, mais il offre beaucoup d’opportunités et je pense que la volonté existe au Kazakhstan d’être attrayant pour les investisseurs étrangers et spécialement pour ceux qui veulent aider au développement du pays; affirme Simen Munter le président d’Eurobak, l’association kazakh pour le commerce avec l’Europe.»

L’intervention de l’Etat a pu jouer son rôle dans les mesures d’urgence prises mais à plus long terme l’économie kazakh a besoin de profondes réformes pour la rendre moins dépendante du secteur de l’énergie et du contrôle de l’Etat, explique l’experte et éditorialiste Aigul Tulembayeva.

« Les nouveaux emplois que nous avons , il sont créés exclusivement par l’Etat . Et ce n’est pas la solution : l’économie doit trouver des ressources propres, elle doit chercher le chemin de la croissance par elle-même, elle doit s’équilibrer et se reconstruire. Mais ça n’est pas ce qui se produit. Ce que je veux dire c’est qu’au lieu d’aller de l’avant, notre économie stagne ».

Beaucoup de Kazakhs auront du mal à garder leur train de vie avec leur goût récent pour les voitures coûteuses, les beaux vêtements et les appartements confortables. Un programme d’industriallisation sur 10 ans a été planifié ainsi que d’importants investissements dans le prometteur secteur agricole du pays. Objectif : soutenir l’économie kazakh, en gardant le chômage sous contrôle et en empêchant les déficits alimentaires. Mais selon les experts locaux, l’époque de l’argent facile s’en est allée pour de bon.

“Il ne faut pas s’attendre dans les prochaines années aux taux de croissance qu’on a observés dans les années 2000, avant la crise; explique Vyacheslav Dodonov, chef du département recherche de l’institut kazakh pour les études stratégiques. Dans un proche avenir il est peu probable qu’on atteigne des taux de croissance de 8-10%. L’économie du Kazakhstan se développera régulièrement dans les années qui viennent mais à un rythme modéré ».

En fin de compte, les économistes sont d’accord : la crise peut aider le Kazakhstan à revenir sur terre aprés des années de dopage aux crédits et conduire le nouveau président de l’OSCE vers un développement durable et stable.

Le Kazakhstan envisage de réduire le budget de Kashagan de 3 mds USD en 2010

ALMATY - Le budget attribué à l'exploitation du gisement pétrolier géant de Kashagan devrait être amputé de trois milliards de dollars en 2010, a indiqué vendredi le patron de la compagnie publique kazakhe Kazmunaigas, Kaïrgueldy Kabyldine.

"Nous avons déjà fait une proposition: pour optimiser les dépenses, réduire (le budget pour 2010, ndlr) de presque trois milliards de dollars. Cette proposition est en cours d'examen", a-t-il déclaré devant un collège du ministère kazakh de l'Energie, cité par l'agence Interfax. Il a précisé que le budget de 2010 était fixé pour l'heure à dix milliards de dollars.

En juillet,2009, le ministre kazakh de l'Energie, Saouat Minbaïev, avait annoncé une réduction d'un milliard de dollars du budget d'investissement de Kashagan courant jusqu'en 2012 à 31 milliards de dollars, en raison de la crise économique et de la baisse des cours du brut.

Le champ de Kashagan constitue l'une des plus grosses découvertes pétrolières au monde depuis les années 1960, et une fois mis en service, il permettra au Kazakhstan de doubler sa production de brut. Selon un accord signé en 2007, ce gisement sera exploité par un consortium composé notamment de la société d'Etat kazakh Kazmunaigas et des groupes italien ENI, français Total, américain ExxonMobil et anglo-néerlandais Shell, tous actionnaires à hauteur de 16,81%.

AFP le 15 janvier 2010

La Suisse, eldorado des dynasties de l'Asie centrale

Extraits de l'article mis en ligne sur le site du journal Le Monde :

Genève va-t-elle devenir le point de chute préféré des enfants des potentats d'Asie centrale ? Après l'installation, à l'automne 2008, en qualité d'ambassadrice auprès des Nations unies, de Goulnara, la très glamour fille aînée du président ouzbek Islam Karimov, c'est Dinara, la fille cadette du leader kazakh Noursoultan Nazarbaïev, qui débarque.

Le retour en force du clan Nazarbaïev surprend ceux qui ont en mémoire le scandale du "Kazakhgate", déclenché en 1999 par le parquet de Genève. Une enquête sur un vaste système de pots-de-vin émanant de transactions pétrolières et alimentant les comptes suisses du président kazakh et de sa famille avait été ouverte, et près de 84 millions de dollars bloqués à Genève. Sur la base de ce dossier, la justice américaine avait ouvert des poursuites contre l'intermédiaire américain, ex-conseiller de M. Nazarbaïev.

En 2008, la justice suisse ne pouvant poursuivre le président avait accepté de restituer au Kazakhstan les fonds bloqués. Un accord était signé pour que l'argent soit utilisé dans des programmes d'aide à l'enfance, sous surveillance de la Banque mondiale. Ironie de l'histoire, il y a quelques semaines, une nouvelle tranche de ces fonds a été versée. "J'espère que si des proches du président Nazarbaïev acquièrent des biens immobiliers en Suisse, les intermédiaires financiers étudieront à la loupe l'origine des fonds", soupire Daniel Devaud, l'ancien juge d'instruction chargé de l'enquête.

www.lemonde.fr le 15 janvier 2010

Asie centrale : Le Conseil de sécurité réaffirme son soutien au Centre de diplomatie préventive


Miroslav Jenca

14 janvier 2010 – Le Conseil de sécurité a réaffirmé jeudi son soutien aux efforts du Centre régional des Nations Unies pour la diplomatie préventive en Asie centrale (UNRCCA) pour faciliter le dialogue et assister les gouvernements de cette région sur les sujets d'intérêt commun.

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil remercie le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef de l'UNRCCA, Miroslav Jenca, pour son exposé sur le travail du Centre régional au cours des six derniers mois.

Ils expriment leur reconnaissance « concernant les efforts de l'UNRCCA pour assister les pays d'Asie centrale à répondre aux défis de la région, en accord avec son mandat » et encouragent « davantage de coopération et de coordination entre le Centre régional, les gouvernements de la région et les organisations régionales pertinentes ».

Le Centre régional pour la diplomatie préventive en Asie centrale a ouvert ses portes en décembre 2007. Il a été créé pour aider le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan à éviter l'apparition de conflits et à mieux affronter les défis transfrontaliers que sont le trafic de stupéfiants, le terrorisme et la dégradation de l'environnement.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé en mai 2008 Miroslav Jenca, de la Slovaquie, au poste de Représentant spécial et Chef de l'UNRCCA, qui est situé à Achkabad, au Turkménistan.

Sur www.un.org