Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

mardi 31 mai 2011

Le candidat kazakh juge «étrange» l'affaire Strauss-Kahn


ALMATY - Le candidat kazakh au poste de directeur général du FMI, Grigori Martchenko, a jugé dans un entretien publié mardi que l'affaire Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du Fonds accusé de crimes sexuels contre une employée d'hôtel à New York, était «étrange».

«Les passions sont une chose complexe. Et une histoire étrange concernant M. Strauss-Kahn est sortie», a indiqué le chef de la Banque centrale kazakhe et candidat à la direction du Fonds monétaire international désigné par plusieurs pays d'ex-URSS dont la Russie.

M. Martchenko relève dans cet entretien au journal Izvestia-Kazakhstan que le personnel des hôtels de luxe se montrent d'habitude «révérencieux» envers les clients d'importance.

«Et là, on entre chez lui alors qu'il est là, et lui s'est soi-disant jeté sur la femme de ménage», souligne M. Martchenko.

La femme de ménage qui accuse M. Strauss-Kahn a indiqué, selon l'accusation, être entrée dans la chambre de celui-ci la croyant vide. Sortant de la douche, le patron du Fonds, qui a démissionné peu après le début de l'affaire, se serait alors jeté sur elle.

«En cas de violation de la loi, chacun doit assumer ses responsabilités. Mais il est difficile actuellement de dire si Strauss-Kahn a fait quelque chose ou s'il n'a rien fait», a-t-il ajouté.

Sur fr.canoe.ca le 31 mai 2011

Areva et Rhodia s'unissent pour développer terres rares et uranium

Le numéro un mondial du nucléaire et le géant de la chimie viennent de signer un accord pour développer et exploiter ensemble des gisements mixtes d’uranium et de terres rares situés « un peu partout dans le monde », et en particulier au Kazakhstan.

Areva et Rhodia ont annoncé mardi 31 mai avoir signé un accord de collaboration pour la valorisation de gisements combinant uranium et terres rares, indique un communiqué commun des deux groupes. Probablement situés en dehors de Chine, l’extraction sera effectuée soit sur des gisements déjà en activité, soit sur des nouveaux projets, nous a précisé un porte-parole de Rhodia.

« Cette collaboration ouvre la voie au développement de gisements au potentiel inexploité et témoigne des synergies existantes entre nos deux groupes. Elle permettra à Areva d’accéder à de nouvelles sources d’uranium et de contribuer aux approvisionnements en métaux stratégiques d’acteurs comme Rhodia », a déclaré Sébastien de Montessus, le directeur de l’activité minière d’Areva.

Il s’agit en effet, pour les deux partenaires, de mutualiser leurs compétences afin d’exploiter et de développer de tels gisements combinant ces deux « ressources stratégiques », précise le communiqué. Les gisements de terres rares sont souvent combinés avec des ressources d’uranium et de thorium, créant une mine difficile à exploiter d’un point de vue environnemental. En 2007 Areva s'était déjà associée à Northern Minerals pour exploiter des gisements d'uranium et de terres rares en Australie.

Au Kazakhstan, le japonais Toshiba, associé au Jogmec et à Kazatomprom, le champion local de l’atome, ont annoncé en juillet 2009 leur intention d’extraire des terres rares. La technologie consiste à extraire du dysprosium, du néodyme et du rhénium par électrolyse d'une solution d'acide sulfurique rejetée lors de la lixiviation du minerai d'uranium. Cette solution contient les terres rares présentes dans le minerai et dissoutes en même temps que l'uranium. Leur extraction étant difficile, l'acide sulfurique était auparavant rejeté. Toshiba a depuis développé une technique d'électrolyse pour valoriser ce déchet et récupérer 5% des terres et métaux rares qu'il contient.

L’expertise de Rhodia, pourrait permettre aux deux associés de procéder de même sur les gisements d’uranium déjà exploités par Areva au Kazakhstan. Un projet qui sera facilité par la volonté du pays d’Asie Centrale de devenir un grand des terres rares après être devenu en quelques années le numéro un de la production d’uranium. Rhodia, qui était à la recherche de nouvelles sources d’approvisionnements après la mise en activité de Lynas, utilise beaucoup de terbium dans ses luminophores. Areva pourrait également utiliser du gadolinium, dont les propriétés d’absorbation permettent de réguler les flux de neutrons dans les centrales nucléaires.

« La combinaison de notre expertise industrielle en traitement et purification des concentrés de terres rares avec le savoir-faire d'Areva dans l'uranium est un facteur clé de succès de ce projet », explique le directeur industriel de Rhodia Rare Earth Systems, Frédéric Carencotte. Pour lui, cet accord représente « une nouvelle étape dans la politique de diversification engagée par le groupe pour sécuriser son accès aux terres rares les plus recherchées ».

Prochaine étape du projet, la mise en place d’audits techniques et d’études communes sur les gisements identifiés, « situés un peu partout dans le monde », indique Areva. Le nombre et la situation géographique de ces gisements n’ont cependant pas encore été officiellement communiqués par les deux groupes. Ce programme devrait s’échelonner sur une période maximale de dix ans, précise Areva. Il ne s’agit donc pour l’instant que d’une lettre d’intention, un MoU (memorandum of understanding), mais la précipitation de l’annonce est probablement liée à l’introduction en bourse d’Areva. La forme concrète – joint-venture, études communes, …– que prendra le partenariat devrait être connue d’ici à la fin de l’année.

Par Léopoldine Lanfrey & Daniel Krajka le 31 mai 2011 sur http://indices.usinenouvelle.com

lundi 30 mai 2011

Kazakhstan: 441 antilopes en voie d'extinction retrouvées mortes

Au moins 441 saïgas, une antilope menacée d'extinction, ont été retrouvés morts depuis vendredi dans l'ouest du Kazakhstan, sans doute d'une épizootie, ont annoncé les autorités locales. Quelques 12'000 bêtes étaient mortes l'an dernier de pasteurellose dans la même région.

Selon le département de lutte contre les situations d'urgence de l'Ouest du Kazakhstan, 364 femelles et 77 petits ont été retrouvés morts, a rapporté l'agence Interfax. Les autorités ont indiqué qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle épizootie de pasteurellose.

Médecine chinoise

Le saïga, qui vit dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, a vu sa population chuter depuis les années 1990 d'un million d'individus à moins de 100'000, selon les ONG spécialisées.

Les cornes des mâles sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise, ce qui a entraîné un essor du braconnage après la chute de l'URSS. L'habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l'extension de l'agriculture.

Le 30 mai 2011 sur www.romandie.com


vendredi 27 mai 2011

La coopération OTSC-OTAN donnerait d'excellents résultats (expert)

MOSCOU, 27 mai - RIA Novosti

La coopération entre l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) et l'OTAN donnerait d'excellents résultats, a déclaré vendredi à Moscou Alexandre Charavine, directeur de l'Institut russe d'analyse politique et militaire, lors d'une réunion du Club international de discussions Valdaï.

"Le refus des États-Unis de reconnaître l'OTSC (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) est une grave erreur, bien qu'on comprenne leur désir de mener un dialogue individuel avec chacun des pays membres de l'OTSC", a indiqué l'expert pendant une discussion du groupe "Défense et sécurité" du Club Valdaï placée sous le thème "Nouveaux défis, nouvelles unions. Des Alliances idéologiques aux coalitions des intérêts".

La discussion a réuni des experts de dix pays: Allemagne, Biélorussie, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Japon, Norvège, Pologne, Russie et Turquie.

Le Club international de discussions Valdaï a été institué en 2004 par l'agence RIA Novosti, le Conseil pour la politique étrangère et la défense, le quotidien Moscow News, les revues Russia Profile.Org et Russia in Global Affairs. Chaque année, il rassemble plusieurs centaines d'analystes politiques de différents pays et aborde des thèmes de discussion qui permettent aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.

La première réunion du Club intitulée "La Russie au tournant des siècles: espérances et réalité" s'est déroulée en septembre 2004 au bord du lac Valdaï (région de Veliki Novgorod) qui a donné son nom au forum.

Autre lien : Club Valdaï: fin de la conférence russo-chinoise à Shanghai


mercredi 25 mai 2011

Biélorussie: Loukachenko optimiste face à la crise économique

MOSCOU, 25 mai - RIA Novosti

Intervenant mercredi devant les étudiants et enseignants de l'Université d'Eurasie Lev Goumiliov à Astana (Kazakhstan), le président biélorusse Alexandre Loukachenko s'est déclaré convaincu que son pays surmonterait la crise économique, rapporte l'agence BELTA.

Depuis fin mars, la population biélorusse accumule fiévreusement biens et devises, redoutant une dévaluation de la monnaie nationale. Cette dernière est pourtant intervenue lundi dernier.

Le 20 mai, la Biélorussie a dévalué son rouble de 56% pour faire face à une grave crise financière.

Un dollar américain coûte désormais 4.930 roubles biélorusses au lieu des 3,155 roubles d'avant la dévaluation. Les gens s'amassent devant les bureaux de change dans l'espoir d'acheter des devises tant qu'il y en aura.

Les Biélorusses se débarrassent frénétiquement de leurs roubles dévalués en vidant les rayons des magasins. Le pays commence à connaître des pénuries. Les prix de l'essence ont augmenté de 20%.

Le pays a besoin de crédits pour combler le déficit de sa balance commerciale qui, selon le Service biélorusse des statistiques (Belstat), a atteint 3,5 milliards de dollars au premier trimestre 2011.

La Chine souhaite renforcer les échanges interpartis avec le Kazakhstan

Jia Qinglin, le président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), s'est engagé mercredi à renforcer les échanges et les dialogues stratégiques entre les partis au pouvoir de Chine et du Kazakhstan.

Il a pris cet engagement lors de sa rencontre avec une délégation du parti au pouvoir kazakh, Nur Otan, conduite par son vice-président, Nourlan Nigmatoulin.

Durant la rencontre, Jia Qinglin a souligné les progrès des relations Chine-Kazakhstan depuis l'établissement du partenariat stratégique entre les deux pays, en 2005.

Il a remercié le Kazakhstan pour son soutien ferme sur les questions impliquant les intérêts essentiels de la Chine avant d'ajouter que le Parti communiste chinois (PCC) souhaiterait approfondir davantage la coopération d'amitié et les échanges stratégiques avec le parti Nur Otan.

M.Nigmatoulin a pour sa part indiqué que l'amitié profonde entre les dirigeants des deux pays avait facilité le développement des relations bilatérales de bon voisinage.

Il a loué les accomplissements du PCC dans le développement de l'économie chinoise et le maintien de l'unité nationale. Il s'est engagé à renforcer la coopération gagnant-gagnant entre les deux pays et à partager les expériences à travers les échanges interparties.

La délégation est en visite en Chine à l'invitation du Département international du Comité central du PCC.

Le 25 mai 2011 sur http://french.cri.cn

mardi 24 mai 2011

Après LinkedIn, le moteur de recherche russe Yandex entre en trombe à Wall Street

NEW YORK — Le propriétaire du premier moteur de recherche en Russie, Yandex, a effectué une entrée en trombe mardi à la Bourse de New York, profitant de l'engouement pour les sociétés internet, une semaine après l'arrivée fracassante du réseau social LinkedIn sur le marché.

L'action a bondi de 55,36% sur la Bourse électronique Nasdaq, terminant à 38,84 dollars..

Selon un document transmis aux autorités boursières, le "Google russe", a placé 52 millions d'actions au titre unitaire de 25 dollars, levant au total 1,3 milliard de dollars.

Sur cette somme, 365 millions de dollars reviennent directement à la société, qui compte utiliser cette somme notamment pour investir "dans les infrastructures en technologie, en particulier des nouveaux serveurs et des centres de données". Les actionnaires existant empochent le reste.

L'opération valorisait à 8 milliards de dollars le groupe internet russe, dont la valeur passe même à près de 12,5 milliards avec le bond enregistré en cours de séance.

La semaine dernière, le réseau social américain à usage professionnel LinkedIn avait vu son cours plus que doubler pour sa première séance de cotation sur le New York Stock Exchange.

Début mai, c'est le "Facebook chinois", Renren qui avait bondi de près de 30% pour son premier jour à Wall Street.

"Les investisseurs sont attirés par les sociétés internet à forte croissance, surtout celles qui sont en position dominante sur leur marché", explique à l'AFP Stephanie Chang, analyste du cabinet Renaissance Capital.

Yandex (Yet another indexer) affirme avoir généré 64% du trafic de recherche sur internet en Russie en 2010. Il a dégagé cette année là un bénéfice net de 134,3 millions de dollars, pour un chiffre d'affaires de 439,7 millions de dollars, affichant un bond de 44% de ses ventes par rapport à 2009.

Dans un document transmis aux autorités boursières américaines (SEC), la société prévient toutefois qu'il sera "difficile de maintenir notre niveau de croissance".

Yandex a été fondé en 1997 par Arkadi Voloj et Ilya Segalovitch, qui s'étaient rencontrés sur les bancs d'une faculté de maths-physique à Almaty (Kazakhstan).

Les deux hommes sont entrés cette année dans le classement des personnalités les plus riches de l'édition russe du magazine Forbes, respectivement à la 114e et à la 159e places, avec des fortunes estimées à 900 millions de dollars et 600 millions.

Ils ont repoussé les avances du géant américain Google, qui leur proposait une alliance en 2003, puis en 2008 de l'oligarque Alicher Ousmanov, qui voulait acheter 10% du capital.

M. Ousmanov s'est ensuite tourné vers le groupe Mail.ru qui a maintenant des parts dans Facebook et s'est introduit en novembre à la Bourse de Londres, opération qui l'avait valorisé autour de 5,7 milliards de dollars.

Pour un opérateur de marché interrogé par l'AFP, le succès de l'entrée de Yandex à Wall Street relève du "phénomène de mode" après l'envolée de LinkedIn.

"Popularité, audience, c'est une chose, générer des liquidités, cela en est une autre", souligne-t-il.

Par ailleurs, la Russie, si elle offre comme les autres pays émergents des perspectives de forte croissance, "n'est toujours pas une économie, un système juridique des plus transparents", relève cet analyste d'une grande banque européenne.

Dans le dossier transmis à la SEC, Yandex évoque longuement les difficultés propres à son pays: régulation d'internet balbutiante, cadre fiscal complexe, interventions des autorités dans les affaires, mais aussi incertitude politique à un an de l'élection présidentielle et répercussions des conflits dans le Caucase.

Il avait annoncé début mai avait avoir été contraint de divulguer aux services secrets russes (FSB) des informations financières concernant un blogueur populaire, pourfendeur de la corruption.

Le 24 mai 2011 sur www.google.com

L'Allemagne veut assurer son accès aux hydrocarbures du Kazakhstan

BERLIN - L'Allemagne et le Kazakhstan ont signé mardi une lettre d'intention pour un partenariat entre les deux pays concernant l'accès aux matières premières, la recherche et le développement industriel.

Nous voulons d'une part soutenir nos partenaires pour un développement économique et social durable. D'autre part nous contribuons à un approvisionnement sûr en matières premières pour l'économie allemande, a déclaré le ministre allemand de l'Économie Philipp Rösler, cité dans un communiqué.

Il a reçu à Berlin pour la signature de la lettre d'intention le vice-premier ministre du Kazakhstan Aset Issekeshev.

Le Kazakhstan, très riche en gaz et pétrole, mais aussi en uranium et en or, est de loin le principal partenaire économique de l'Allemagne en Asie centrale.

Les échanges entre les deux pays ont atteint en 2010 une valeur totale de 5,2 milliards d'euros, soit 44% de plus qu'en 2009.

Le 24 mai 2011 sur www.romandie.com

Le russe Yandex débute mieux que prévu sur le Nasdaq

MOSCOU, 24 mai - RIA Novosti

Les actions de Yandex, le plus important groupe internet russe qui a fait mardi son entrée sur le Nasdaq à New York, sont en vente au prix unitaire de 25 dollars, a annoncé mardi le groupe.

Yandex, qui comptait initialement vendre ses titres entre 20 et 22 dollars, a augmenté leur prix unitaire à 24-25 dollars à la veille de son entrée en bourse.

Il s'agit de la première IPO d'une société russe sur la Bourse américaine des valeurs technologiques depuis cinq ans.
Selon le groupe russe, 321,248 millions d'actions de Yandex N.V. seront mises en circulation. Yandex a donc été valorisé à 8,031 milliards de dollars.

En 2008, Yandex, qui a un moteur de recherche de même nom, avait déjà envisagé sa cotation sur le Nasdaq, mais ce projet a été suspendu en raison de la crise économique. Le moteur de recherche Yandex devance Google en Russie, en Biélorussie, au Kazakhstan et en Ukraine.

Apparent attentat suicide devant les services de sécurité au Kazakhstan

ALMATY (Kazakhstan) - Une voiture a explosé avec une ou plusieurs personnes à bord mardi matin devant un bâtiment des services de sécurité à Astana, au Kazakhstan, dans un apparent attentat suicide qui n'aurait pas fait d'autres victimes, ont rapporté les agences.

La voiture a explosé devant l'entrée du bâtiment vers 03H30 (01H30 GMT). L'agence Interfax avait dans un premier temps fait état de victimes, mais selon les dernières informations, des fragments de corps retrouvés sur place étaient ceux du ou des occupants de la voiture.

Il n'y a ni blessés, ni tués. Il n'y avait personne aux alentours, a affirmé une source des services de secours à l'agence Ria Novosti. Selon cette source, l'explosion a projeté des fragments de corps à des dizaines de mètres.

Il y avait des gens dans la voiture, mais je n'ai pour l'instant pas d'informations précises, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Oraz Nourdilda, cité par Ria Novosti.

Il n'a pas été possible dans l'immédiat d'obtenir des commentaires auprès des autorités. Celles-ci ont parlé d'un incident et en ont minimisé la signification. Il ne faut pas rattacher ça aux attentats. La voiture était garée dans ce quartier, elle a pris feu et s'est enflammée, a déclaré le porte-parole des services de sécurité kazakh (DKNB), Kenjebolat Beknazarov, à Ria Novosti.

Cette explosion devant le bâtiment des services de sécurité à Astana intervient cependant une semaine après un acte similaire commis devant le siège régional du DKNB à Aktobé, dans le nord-ouest du pays. Outre un kamikaze, qui avait péri dans l'explosion, trois personnes, parmi lesquelles un membre des services spéciaux, avaient été blessées.

Les autorités du Kazakhstan, un pays d'Asie centrale au gouvernement autoritaire, où les attentats sont extrêmement rares, avaient déjà minimisé la signification de l'explosion, affirmant qu'elle ne pouvait être qualifiée de terroriste.

Le 24 mai 2011 sur www.romandie.com

LADYSS : La littérature comme outil de connaissance du milieu

Le Ladyss organise un séminaire de deux heures au LADYSS, 2 rue Valette au 1er étage salle de réunion, le 27 mai de 10h à 12h sur le thème : La littérature comme outil de connaissance du milieu.



Deux intervenantes kazakhes, Gulnar Sarsikeyeva, Professeur de littérature romane à l'université eurasiatique d'Etat Lev Gumiliov d'Astana et doctorante de traductologie au MODYCO (Paris Ouest Nanterre La Défense) et Kadisha Nurgali, Professeur titulaire de la chaire de littérature de l'Université Lev Gumiliov d'Astana. s'exprimeront sur la littérature kazakhe orale et écrite, ancienne et contemporaine dans le cadre d'une re visitation de l'imaginaire des sociétés nomades et sédentaires au Kazakhstan (environnement steppique).



Leurs exposés seront introduits par Wanda DRESSLER, Chercheur au CNRS associé au Ladyss, co-responsable avec les deux intervenantes d'un projet en cours de réalisation d'anthologie des arts et lettres kazakhs.


Ce séminaire est ouvert au public intéressé.


lundi 23 mai 2011

Air Astana reçoit son premier Embraer 190

Embraer a célébré l'entrée en service du premier des deux Embraer 190 d'Air Astana, la compagnie nationale du Kazakhstan, lors d'une cérémonie au siège de la compagnie à Almaty.

Ces deux appareils ont été acquis en leasing par la compagnie auprès de Jetscape. Un contrat du même type a été signé avec Air Lease Corp pour deux appareils supplémentaires, qui devraient être livrés en 2011 et 2012, tandis qu'Air Astana étudie l'acquisition de deux autres Embraer 190 directement auprès du constructeur brésilien.

Comblant un vide dans sa flotte entre les Fokker 50 et les Airbus A319, les Embraer 190 d'Air Astana sont configurés dans une cabine bi-classe de 97 sièges : neuf en classe affaires et 88 en classe économique.

Peter Foster, Président d'Air Astana, a déclaré: "La capacité de l'avion complétera efficacement notre flotte, étant plus rentables que des avions plus grands sur certaines lignes, sans compromettre le confort des passagers. Il est idéal pour Air Astana et nous permettra d'élargir notre réseau domestique et en Asie centrale."

Le 23 mai 2011 sur www.capaero.fr

Haut Karabakh : une affaire intérieure de l'Azerbaïdjan selon un politologue kazakh

Le Kazakhstan considère que le déclenchement des opérations militaires au Haut-Karabakh ne signifie par l'offensive de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie
Bakou – APA. « Le déclenchement des opérations militaires au Haut-Karabakh ne signifierait pas l'offensive de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie » a indiqué pour l'APA, Murat Laumulin, collaborateur du centre des recherches stratégique auprès du président kazakh, questionné sur la déclaration du ministre arménien de la Défense, Seyran Ohanian, selon laquelle « l'Arménie est membre de l'OTSC, et elle a le droit d'attendre une réaction et un soutien appropriés des alliés au sein de l'Organisation ».
C'est une affaire intérieure de l'Azerbaïdjan, selon le politologue kazakh : « Le déclenchement des opérations militaires au Haut-Karabakh ne signifierait pas l'offensive de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie. C'est une affaire intérieure de Bakou, car le Haut-Karabakh fait partie intégrante de l'Azerbaïdjan » a-t-il déclaré.

Le Directeur de l'Institut des décisions politique, l'analyse et le consultation, Rustam Burgachev, lui aussi, considère le conflit de Haut-Karabakh comme une affaire intérieure de l'Azerbaïdjan : « l'affaire est liée à la présence de l'Arménie au problème et le format lequel l'Azerbaïdjan présente le conflit à l'échelle internationale. La différence entre les interprétations du conflit de Haut-Karabakh sur l'Azerbaïdjan et l'Arménie ne signifie par leur accrochage direct » a-t-il conclu.
Le 23 mai 2011 sur http://fr.apa.az

Ahmadinejad défend le droit des nations face au capitalisme

Le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a pointé du doigt les «dirigeants corrompus» et un «système inéquitable de répartition des richesses» comme cause principale de la corruption qui gangrène le monde. Dimanche, au cours d'une rencontre avec les représentants de l' "OCE" en réunion à Téhéran, Ahmadinejad n'est pas allé par quatre chemins pour dénoncer un Ordre capitaliste impitoyable et corrompu auquel il faut tenir tête si on veut faire valoir les droits des nations ». Pour le président iranien la corruption ne pourra que s'étendre tant que le peuple n'aura pas la latitude de présider à son sort, tant qu'il n'y aura pas de dispositifs censés superviser la gestion des richesses. « De nos jours les États qui brandissent l'étendard de la lutte contre la corruption sont dirigés par des bandits, des corrompus qui détiennent des médias et qui empêchent l'accès des nations à la vérité » a renchéri le Président.

L'OCE a été instituée en 1985 en tant qu'organisation régionale intergouvernementale, à l'initiative de l'Iran, du Pakistan et de la Turquie. Après la chute de l'URSS, plusieurs ex-républiques transcaucasiennes et centrasiatiques soviétiques ont rejoint l'organisation le 28 novembre 1992: Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan, de même que l'Afghanistan. Le siège de l'OCE se trouve à Téhéran.

Publié sur www.medialibre.eu le 23 mai 2011

Les ministres kirghiz, kazakh et tadjik de la Défense s'entretiennent

Les ministres kirghiz, kazakh et tadjik de la Défense se sont entretenus le 20 mai à Bichkek de la coopération militaire, a annoncé le bureau de presse du ministère kirghiz de la Défense dans un communiqué. Les trois ministres, Adilbek Dzhaksibekov du Kazakhstan, Abibilla Kudaiberdiev du Kirghizstan et Sherali Khairulloev du Tadjikistan, ont consenti de coordonner les actions en cas de menace, précise le communiqué.

Ils ont notamment discuté des questions relatives à des consultations conjointes en cas d'urgences qui menacent un de ces pays. Les trois ministres sont parvenus à un accord sur le nécessité d'"organiser des exercices et des formations conjoints avec la participation des forces militaires spéciales" et de "développer des mécanismes d'une coopération militaire globale et de fournir à chaque pays une assistance militaire technique".

vendredi 20 mai 2011

FMI: les pays émergents disputent la présidence aux Occidentaux

ASTANA, 20 mai - RIA Novosti

Les pays émergents ont saisi, pour la première fois, une chance de contester aux pays de l'Europe occidentale la présidence du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré vendredi le président de la Banque nationale du Kazakhstan, Grigori Martchenko.

"Les nominations font partie de la politique globale, la présidence de la Banque mondiale est assurée par un Américain et celle du FMI par un représentant de l'Europe occidentale. Question: est-ce que ce statut quo va perdurer ou y aura-t-il des changements? C'était une tradition qui n'a jamais été sérieusement contestée. C'est la première fois qu'une telle chance apparaît", a indiqué M.Martchenko.

Jeudi, le Conseil des chefs de gouvernement de la Communauté des Etats indépendants a soutenu la candidature du président de la Banque centrale du Kazakhstan au poste de président du FMI, devenu vacant après la démission de Dominique Strauss-Khan, accusé par la police new-yorkaise d'agression sexuelle.

jeudi 19 mai 2011

CEEA: la coopération qui a facilité la sortie de crise (Poutine)

MINSK, 19 mai - RIA Novosti

La coopération dans le cadre de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) en période de crise a largement contribué à la stabilisation des économies nationales, a déclaré jeudi à Minsk le premier ministre russe Vladimir Poutine.

"C'est une preuve explicite de l'efficacité de la communauté, en tant que structure intégrative majeure dans l'espace eurasiatique", a-t-il indiqué lors d'une réunion du Conseil interétatique, organe suprême de l'Union douanière formée par la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan.

Et d'ajouter que la CEEA ne cessait de se perfectionner, et que le tribunal de la communauté, organe régional de règlement des litiges, verrait le jour le 1er janvier 2012.

"Le lancement de l'Union douanière a déjà donné des résultats concrets. En une année de fonctionnement, le volume des échanges commerciaux a doublé entre la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie", a relevé le chef de l'Etat russe.

M.Poutine a également insisté sur l'importance de l'Espace économique unique (EEU) en gestation, signalant que la création d'un marché commun de plus de 170 millions d'habitants et de 2.000 milliards de dollars permettrait d'intensifier la coopération économique et d'élargir des rapports d'investissement.

La CEEA regroupe à ce jour la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

La DB relance sa ligne de fret entre la Chine et l'Allemagne

Transporter des marchandises entre la Chine et l'Allemagne par voie de chemin de fer : la DB est en passe de remettre sur les rails sa prestigieuse liaison Trans Eurasia Express, deux ans après avoir renoncé à cause de la crise. Début avril, un convoi test chargé d'une cinquantaine de conteneurs est arrivé à Duisbourg dans la Ruhr au terme d'un périple de 10300 km qui avait débuté 16 jours plus tôt à Chongquing dans le Sichuan.

Un trajet « deux fois plus rapide que la voie maritime et moins cher que l'avion », avance la Bahn qui vise l'industrie chimique et automobile ou les fabricants de produits électroniques grand public.

« Nous espérons mettre en place un service régulier entre les deux continents avant la fin de l'année », annonce Karl-Friedrich Rausch, le directeur des activités de fret et de logistique. Il y a deux ans, la compagnie espérait un aller-retour par semaine, avant d'être rattrapée par la crise et l'effondrement des commandes. Cette fois-ci et malgré la reprise soutenue des échanges, la DB se montre prudente et n'avance aucun objectif. Le rythme de croisière « dépendra de la demande », souffle-t-elle.

Au total, le convoi doit traverser sept pays dont le Kazakhstan ou la Biélorussie. Mais contrairement aux essais effectués avant la crise, l'itinéraire passe par le sud de la Mongolie et non plus par le nord. Résultat : un trajet plus long de 2 000 km. Un « détour » toutefois compensé par des contrôles douaniers moins nombreux. Ce nouveau parcours a même fait gagner un jour de voyage au convoi.

Par Antoine HEULARD le 19 mai 2011 sur www.ville-rail-transports.com

Présidence du FMI: la CEI propose un candidat kazakh

ASTANA, 19 mai - RIA Novosti

Le Conseil des chefs de gouvernements de la Communauté des Etats indépendants (CEI) a soutenu, jeudi lors d'une réunion à Minsk, la candidature du président de la Banque nationale du Kazakhstan, Grigori Martchenko, au poste de président du Fonds monétaire international (FMI).

"Le Conseil des chefs de gouvernements de la CEI a soutenu la candidature de M.Martchenko au poste du président du FMI", lit-on dans un message du premier ministre kazakh, Karim Massimov, publié sur Twitter.

La BAsD prête 500 millions de dollars aux PMEs kazakhes

Un accord de prêt de 500 millions de dollars a été signé le 12 mai à Astana, capitale kazakhe, par le ministre kazakh du Développement économique Kairat Kelimbetov, la présidente du Fonds kazakh Damu Lyazzat Ibragimova, et le vice-président de la Banque asiatique de développement (Basd), Xiaoyu Zhao. L'accord prévoit de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) du pays, aider à diversifier son économie et créer des emplois. « C'est le premier prêt effectué par les institutions financières internationales dans la monnaie locale de l'emprunteur.(…) Il servira de signal positif pour les investisseurs étrangers ", a déclaré le ministre Kelimbetov.
Selon l'accord, le Fonds Damu recevra un financement de la Basd en plusieurs tranches: la première de 150 millions de dollars est prévue pour ce mois-ci. Le prêt sera de cinq ans à un taux fixe sous garantie de l'État. L'étude avant investissement menée par la BASD a aboutie à la sélection de plusieurs banques kazakhstanaises partenaires : Kazkommerstsbank, la Banque CenterCredit et la Banque Alliance – qui, à leur tour, prêteront aux PME, informe un communiqué du Centre d'Information du ministère des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan.
Le 19 mai 2011 sur www.lemoci.com

mercredi 18 mai 2011

Kazakhstan: deux banquiers retrouvés morts quatre ans après leur enlèvement

Le parquet général du Kazakhstan a annoncé mardi avoir découvert les corps de deux banquiers kazakhs enlevés en 2007 dans ce pays d'Asie centrale dont les autorités soupçonnent l'ex-gendre du président Noursoultan Nazarbaïev d'être impliqué dans l'affaire.

Les corps de Joldas Timraliev et d'Aïbar Khassenov, responsables de la banque kazakhe Nourbank, ont été découverts enterrés sur des collines près d'Almaty, centre financier et principale ville du pays, a déclaré un porte-parole du parquet, Jandos Oumiraliev, lors d'un point de presse à Astana. « Il y a toutes les raisons de penser que les corps découverts sont ceux de Timraliev et de Khassenov », a-t-il ajouté, soulignant qu'une expertise devait encore être effectuée, afin de confirmer leur identification.

Enveloppés dans des sacs en plastique ficelés, les corps ont été enterrés dans des boîtes en métal à une profondeur de 3,5 mètres, a indiqué M. Oumiraliev. « Des chapeaux noirs ont été mis sur leurs têtes, et il y avait des fils électriques autour de leur cou », a-t-il ajouté. Les deux banquiers avaient été enlevés en janvier 2007 au bureau central de Nourbank à Almaty. Leurs familles avaient accusé Rakhat Aliev, l'ex-gendre du président Nazarbaïev, homme d'affaires et homme politique à la réputation sulfureuse, qui était ambassadeur en Autriche à l'époque, d'être impliqué dans cette affaire.

En janvier 2008, un tribunal d'Almaty a condamné M. Aliev à 20 ans de prison pour enlèvement et meurtre, les deux responsables disparus de Nourbank ayant été considérés comme morts. Le procès s'est déroulé en l'absence du prévenu, qui clame son innocence. La justice autrichienne avait refusé en août 2007 de l'extrader, estimant que les conditions d'un procès équitable n'étaient pas réunies. En mars 2008, il a également été condamné par contumace à 20 ans de colonie pénitentiaire pour « tentative de coup d'État » au Kazakhstan.

Le 18 mai 2011 sur www.news-banques.com

Comlux commande 3 jets privé à Embraer

Lors du salon EBACE qui se tient à Genève, Embraer et Comlux ont conjointement annoncé la commande de trois Legacy 650 pour la filiale Fly Comlux Division basée au Kazakhstan. Comlux a aussi signé pour quatre options du même avion.

Ce contrat est estimé à plus de 90 millions de dollars et pourrait s'élever à plus de 200 millions si Comlux confirmait ses options. Les premiers avions doivent être livrés à la fin de l'année.

Comlux pourra donc faire voler jusqu'à treize passagers sur plus de sept mille kilomètres au départ d'Almaty.

Richard Gaona, président de Comlux, a déclaré : "Le développement de notre flotte est toujours une décision stratégique et pour chaque avion qui rejoint la flotte, le marché et la satisfaction de nos clients sont nos préoccupations principales. Avec le Legacy 650, nous pourrons servir au mieux nos clients avec un avion combinant luxe, confort, innovation et efficacité."

Le 18 mai 2001 sur www.aeroweb-fr.net

Sécurité alimentaire en danger en Asie centrale

Almaty (Agence Fides) – La sécurité alimentaire est en danger dans les pays d'Asie centrale. Alors que les gouvernements des anciennes républiques soviétiques du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Kirghizstan, de l'Ouzbékistan et du Turkménistan cherchent à stabiliser leurs nations au niveau politique et économique, sur une population totale de 62 millions d'habitants, plus de 5 millions ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins alimentaires et ne jouissent pas de la pleine sécurité alimentaire. Le concept de « sécurité alimentaire », mis au point par les Nations Unies, indique la certitude de se procurer la nourriture quotidienne pour faire face au besoin alimentaire minimum d'une personne.

Selon une étude publiée par l'Université publique du Nord Kazakhstan, et parvenue à l'Agence Fides, bien que les conditions générales de la société en Asie centrale se soient améliorées au cours de l'ère postsoviétique, le problème du manque de nourriture continue à affliger de larges strates de la population, touchées en particulier par l'inflation et le manque de ressources économiques utiles pour générer du bien-être.

La situation serait, selon le rapport, particulièrement délicate au Tadjikistan qui se reprend encore de la guerre civile et au Kirghizstan, où la situation politique et sociale est encore marquée par l'instabilité après les révoltes de 2005 et 2010. Ces deux pays sont aussi les plus pauvres selon les standards internationaux puisque 30% des tadjiks et 27% des kirghizes souffrent d'insécurité alimentaire.

Selon la FAO, les deux républiques sont aujourd'hui encore bien loin d'atteindre le résultat minimum qui consiste à assurer la nutrition de base de l'ensemble de leurs populations. En 2010, la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont indiqué le Tadjikistan comme l'un des 22 pays marqués par une « crise durable d'insécurité alimentaire », ce qui signifie que la nation souffre de manque de denrées alimentaires depuis au moins 8 ans et que plus de 10% des aides provenant de l'étranger consiste en aides alimentaires.

Selon l'étude menée par l'Université du Kazakhstan, les mesures nécessaires pour lutter contre ce phénomène sont : le contrôle de l'inflation, le blocage des prix, l'introduction de nouveaux moyens et de nouvelles technologies dans le secteur agricole, l'introduction de nouvelles mesures législatives d'aide au secteur agricole qui demeure essentiel pour la survie de la majorité de la population des États d'Asie centrale.

Le 18 mai 2011 sur www.chretiente.info

mardi 17 mai 2011

Attentat suicide devant un bâtiment officiel au Kazakhstan: trois blessés

ALMATY (Kazakhstan) - Un homme s'est fait exploser mardi devant le siège régional des services de sécurité à Aktobé, dans le nord-ouest du Kazakhstan, faisant trois blessés, dans une attaque rarissime dans cette ex-république soviétique d'Asie centrale riche en pétrole.

Outre le kamikaze, qui est mort, trois personnes, parmi lesquelles un membre des services spéciaux, ont été blessées dans cette attaque, a indiqué Jandos Oumiraliev, porte-parole du parquet.

A la question de savoir si l'attaque pouvait être qualifiée de terroriste, le responsable a répondu par la négative.

Il a précisé que les autorités avaient identifié le kamikaze.

L'attentat a été commis par Rakhimjan Makatov, né en 1986. Une enquête criminelle a été ouverte, a déclaré le porte-parole du parquet.

Il a utilisé un engin explosif artisanal de faible puissance, a-t-il ajouté.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a condamné fermement cet acte terroriste, a déclaré le ministre des Affaires étrangères lituanien, Audronius Azubalis, dont le pays assure la présidence de l'organisation.

L'OSCE et la Lituanie n'acceptent aucune forme de terrorisme et font tout leur possible pour le combattre, a-t-il ajouté.

Un journaliste local a indiqué de son côté à l'AFP avoir vu sept blessés, ajoutant que l'attentat avait choqué les habitants de la ville située près de la frontière avec la Russie.

Le Kazakhstan, un pays à majorité musulmane d'Asie centrale, est dirigé depuis plus de vingt ans par par Noursoultan Nazarbaïev, réélu début avril avec plus de 95% des voix. Le pays, puissance pétrolière frontalière de la Chine et de la Russie, se vante d'être un havre de stabilité dans la région.

Selon des médias locaux, les services de sécurité cherchaient des complices du kamikaze et ont dressé un cordon de sécurité autour du bâtiment dans cette ville de 277.000 habitants.

Selon le site Tengiz News, le kamikaze a vengé les arrestations récentes au Kazakhstan de présumés wahhabites.

Les autorités n'étaient pas en mesure de confirmer ces informations.

Le leader musulman local a fermement condamné l'attentat.

L'islam interdit toute action qui porte atteinte à la vie humaine, a déclaré l'imam de la région d'Aktobé, Baouïjan Esmakhanov, à l'agence Interfax.

Le 17 mai 2011 sur www.romandie.com

Kazakhstan/attentat: des victimes

Un kamikaze a commis un attentat suicide devant le siège régional des services de sécurité à Aktobé, au Kazakhstan, faisant des victimes, a rapporté aujourd'hui l'agence Interfax, citant une source policière.
"Un kamikaze s'est fait exploser devant le bâtiment du DKNB (Comité de la sécurité nationale), l'explosion a fait des victimes", a indiqué cette source à l'agence.
Le 17 mai 2011 sur www.lefigaro.fr

Un couple d'espérantistes kazakhs en visite en Bretagne - Montfort

Dans le cadre des échanges culturels entre espérantistes, Josette Ducloyer, vice-présidente de la fédération espéranto de Bretagne, a accueilli à Montfort Ruslan Mavlljudov et son épouse Victoria, un couple de Kazakhs pour leur première étape en France.

Pays de steppes peuplé autrefois de cavaliers nomades, le Kazakhstan est un pays indépendant depuis 1991 après avoir fait partie de l'ex URSS. Ce vaste pays, cinq fois plus grand que la France, est composé de citoyens de différentes ethnies comme Ruslan, d'origine tatare et Victoria, d'origine russe.

Un cycle de conférences

« Depuis l'enfance, j'ai toujours voulu apprendre l'espéranto, mais je pensais que ce langage universel était réservé aux scientifiques. Suite à un article dans la presse locale, j'ai appris l'espéranto par correspondance. Je suis ravi que cette langue me permette aujourd'hui de voyager et de présenter mon pays à l'étranger », précise Ruslan.

Le couple de Kazakhs vit à Atyraou au bord de la mer Caspienne, à l'embouchure du fleuve Oural. « Je vis en Asie et je travaille en Europe », explique Ruslan. En effet, Atyraou se situe à cheval entre l'Europe et l'Asie, car l'Oural qui traverse la ville est en fait la frontière naturelle délimitant les deux continents.

Pendant un mois, Ruslan et Victoria vont sillonner la Bretagne et animer un cycle de conférences en espéranto sur le Kazakhstan. Ils présenteront leur pays et répondront aux questions sur divers thèmes : les vastes steppes, les fêtes traditionnelles, la mer d'Aral, le cosmodrome de Baïkonour, le nouveau président tout juste élu.

Le 17 mai 2011 sur www.ouest-france.fr

samedi 14 mai 2011

Les ministres chinois et kazakh des Affaires étangères s'engagent à renforcer les liens bilatéraux

Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a rencontré son homologue kazakh, Yerzhan Kazykhanov, à Almaty samedi, pour discuter de la coopération bilatérale.

Le partenariat stratégique entre la Chine et le Kazakhstan se développe rapidement et dans tous les domaines, a déclaré M. Yang lors de leurs entretiens, qui ont eu lieu en marge d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

La Chine aimerait collaborer avec le Kazakhstan pour faire avancer encore plus loin les relations bilatérales, ce qui est nécessaire pour le développement des deux pays et pour la région, a souligné M. Yang.

La Chine souhaite que les deux pays puissent promouvoir leur coopération dans divers domaines et définir les orientations du développement à long terme des relations bilatérales en intensifiant les visites de haut niveau entre les deux parties, a ajouté M. Yang.

Il a aussi remercié le Kazakhstan d'accueillir le sommet de l'OCS à Astana en juin prochain.

Le gouvernement chinois a la volonté de coopérer avec le Kazakhstan pour aider à faire de cette rencontre un succès et pour poser des bases politiques solides pour le développement stable de l'OCS sur le long terme.

M. Kazykhanov a souligné que le Kazakhstan accordait une très grande importance à ses relations avec la Chine et souhaitait travailler avec elle pour mettre en pratique le consensus auquel sont parvenus les dirigeants des deux pays concernant le futur renforcement des relations bilatérales.

Il a remercié la Chine pour son soutien et a déclaré que le Kazakhstan s'efforcerait d'établir une plus grande coordination avec la Chine et d'autres partenaires pour que le sommet de l'OCS soit couronné de succès.

Sur http://french.cri.cn le 14 mai 2011

vendredi 13 mai 2011

L'Iran peut adhérer à l'OCS si l'ONU lève ses sanctions (Lavrov)


ALMATY, 13 mai - RIA Novosti








L'Iran pourrait être admis à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en cas de levée des sanctions internationales de l'ONU, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une rencontre avec son homologue kazakh Erjan Kazykhanov.


"Si on suspend ou lève les sanctions imposées à l'Iran, rien n'empêchera d'examiner la demande d'adhésion de cet État à l'OCS", a indiqué M.Lavrov, en visite au Kazakhstan.


A l'heure actuelle, l'Iran a le statut d'observateur auprès de l'OCS qui réunit la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie, le Tadjikistan. Les trois autres pays observateurs sont la Mongolie, l'Inde et le Pakistan et les pays partenaires au dialogue - la Biélorussie et Sri Lanka.


jeudi 12 mai 2011

La mer Caspienne menacée par la pollution régulière

La pollution de la mer Caspienne a atteint un niveau "critique", selon un expert iranien qui a estimé que plus de 120 000 tonnes d'hydrocarbures sont déversées chaque année dans cette petite mer fermée de 371 000 km2 au statut incertain. "En matière de pollution, la Caspienne est dans une situation critique", a estimé Reza Pourgholam, responsable de l'Institut iranien de recherche écologique sur la mer Caspienne, cité jeudi par la presse.

"122 350 tonnes de divers hydrocarbures viennent polluer chaque année la Caspienne" du fait de l'exploitation de ses gisements de pétrole et de l'important trafic maritime pétrolier qui la sillonne, a-t-il affirmé. Ces hydrocarbures sont potentiellement cancérigènes, mais la Caspienne est également empoisonnée par d'importantes quantités de métaux lourds tout aussi dangereux, a-t-il ajouté en affirmant que "304 tonnes de cadmium et 34 tonnes de plomb polluent cette mer chaque année".

Convention internationale en suspens

Reza Pourgholam a estimé que "95 % de cette pollution" provient des trois pays riverains du nord et du nord-ouest de la Caspienne : la Russie, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan, qui abritent une importante industrie pétrolière offshore et dont les fleuves pollués se déversent dans cette mer. L'Iran ne contribue que pour 5 % à la pollution, essentiellement sous forme de rejets agricoles (engrais et pesticides) ou domestiques (détergents) qu'il a entrepris de réduire fortement, a ajouté ce responsable.

Les rejets de polluants agricoles de la province iranienne du Mazanderan, bordant le sud-est de la Caspienne, sont ainsi tombés de 10 000 tonnes à 4 000 tonnes annuellement au cours des dix dernières années, a-t-il indiqué. Le traitement des graves problèmes environnementaux de la Caspienne fait partie des dossiers sur lesquels les pays riverains ne sont pas parvenus à s'accorder faute d'avoir pu s'entendre jusqu'à présent sur le statut juridique de cet espace maritime clos et la délimitation des eaux territoriales après l'éclatement de l'URSS en 1991.

Cette question retarde la signature d'une convention internationale sur la Caspienne en préparation depuis des années, destinée à régir la coopération des États riverains dans tous les domaines.

Sur www.lepoint.fr le 12 mai 2011

La BERD fête ses 20 ans toujours engagée auprès du Kazakhstan

Astana, mai 2011: Cette année, un des plus grands organismes financiers au monde, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) célèbre son 20è anniversaire. La Banque a été créée à une époque où un certain nombre d'États se tournaient vers la démocratie et l'économie ouverte comme lorsque l'Union soviétique s'est effondrée. Depuis sa création, la principale tâche de la BERD a été de promouvoir une économie de marché dans les pays en transition. En deux décennies, la Banque a fourni un appui inestimable aux pays post-communistes, y compris au Kazakhstan.

La BERD est le plus grand investisseur du Kazakhstan excepté pour les secteurs pétrolier et gazier. La Banque s'emploie à faciliter la diversification économique au Kazakhstan en soutenant le développement des secteurs de l’entreprise, de la finance, de l’énergie. En Janvier 2011, la BERD a signé un total de 140 projets d'une valeur de 10 345.7millions d’euros avec un volume d'affaires d’une valeur nette de 3 941.5 millions d’euros. En d'autres termes, le Kazakhstan est le cinquième plus grand terrain d’action de la BERD, précédé par la Russie, la Pologne, la Roumanie et l'Ukraine.

Depuis 1992, la BERD organise régulièrement des assemblées générales annuelles dans ses pays membres, autour du Conseil des gouverneurs de la Banque afin de réfléchir sur des questions d'actualité politique, économique et sociale dans la région.

La prochaine réunion aura lieu à Astana du 20 au 22 mai 2011 (logo de l'événement ci-dessus).

Parallèlement à l'assemblée générale annuelle, le Kazakhstan et la Banque organiseront un Forum des entreprises intitulé «Soutenir les marchés – Rencontre entre l’Asie et l’Europe". Une série de tables rondes de haut niveau sur des sujets clés tels que la promotion de l'esprit d'entreprise, le rôle des femmes dans les affaires, la sécurité alimentaire - sont également prévus des événements sociaux et de networking.

Info de la BERD sur cet évènement, sur le Kazakhstan


Communiqué de www.kazakhstanlive.com du 12 mai 2011


Le Kazakhstan réintroduit les tigres sur son territoire

Astana, le 12 mai – Grâce à un nouveau programme initié par le Kazakhstan, les tigres vont à nouveau vivre en Asie centrale. Ils avaient disparu de la région depuis les années 1970.

Le gouvernement du Kazakhstan, a annoncé le lancement d’un programme associant des experts kazakhs et le WWF (World Wildlife Fund) pour réintroduire des tigres dans la région du lac Balkhash, située au sud est du pays, près de la frontière chinoise.

Ce projet prévoit d’établir des tigres Amur de Russie (virtuellement identiques aux tigres Turan du Kazakhstan) dans une réserve unique au sud du lac Balkhash (près du delta de la rivière Ili). La zone s’enorgueillit d’offrir à la fois une forêt ripicole et une population de cerfs et de cochons sauvages, les proies traditionnelles des tigres.

En mars de cette année, le Premier ministre du Kazakhstan, Karim Massimov, a rencontré Igor Chestine, le directeur du WWF-Russie, pour discuter d’une initiative environnementale commune visant à restaure l’écosystème du bassin Ili – Balkhash. « Nous avons convenu de développer un programme commun du WWF et du Ministère de l’Environnement kazakh pour réintroduire les tigres dans la zone du lac Balkhash », déclare Igor Chestine. « Les tigres pourront à nouveau s’ébattre librement dans les forêts et les plaines d’Asie centrale ».

Les études menées en 2010 ont démontré que le bassin de la rivière Ili offre environ 50 000 hectares convenant à leur habitat. « le gouvernement du Kazakhstan a su saisir cette opportunité exceptionnelle d’aider les tigres, et nous les en félicitons », commente le Docteur Barney Long, responsable de la conservation des espèces pour le WWF –Asie. « les efforts pour augmenter la population mondiale de tigres vont sans aucun doute bénéficier de cette expansion de leur territoire. »

Lors d’un sommet sur le tigre, présidé par le Premier Ministre de Russie Vladimir Poutine, qui s’est tenu à Saint Petersburg en novembre 2010, les pays disposant de ‘territoires de tigres’ se sont engagé dans un plan ambitieux de restauration de l’espèce qui devrait doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022.

A l’occasion de ce sommet, monsieur Poutine a exprimé son désir d’aider le Kazakhstan à réintroduire le tigre sur son territoire : « des familles de tigres venues de Russie peuvent contribuer à initier un processus de renaissance des populations de tigres là où elles ont complétement disparu comme au Kazakhstan et en Iran. Le grand humaniste Gandhi n’a-t-il pas déclaré : ‘Là où le tigre se porte bien tout le monde se porte bien’ ? »

Lors de ce sommet, Monsieur Poutine a également évoqué les succès de la Russie dans la restauration de sa population de tigres : « Au cours des soixante dernières années, le nombres de tigres Amur, dont l’habitat se situe presque exclusivement en Russie, a augmenté d’un facteur 10, pour atteindre aujourd’hui environ 500 animaux. » A l’échelle de la planète, la population de tigres a diminué de 97%.

Communiqué de www.kazakhstanlive.com du 12 mai 2011

mercredi 11 mai 2011

Le Kazakhstan 1er producteur mondial d'uranium

La World Nuclear Association (WNA) a publié fin avril une série de chiffres à jour donnant une photographie exacte des producteurs d'uranium dans le monde. La WNA, qui rassemble environ 200 membres liés à la production d'uranium et à celle d'électricité d'origine nucléaire, estime que ceux-ci sont à l'origine de 85% de l'énergie d'origine nucléaire dans le monde. Hors États-Unis, ses membres produisent même 95% de l'électricité d'origine nucléaire dans le monde.

Première information, le Kazakhstan a été le premier producteur mondial d'uranium (33,17%) en 2010. Il conforte même sa place puisque sa production a augmenté de 27% l'année dernière pour atteindre 17 803 tonnes d'uranium (tU). Le pays est devenu numéro un mondial en 2008 en dépassant le Canada. En 2010, les autres grands pays producteurs ont été le Canada (18,23%), l'Australie (10,99%), la Namibie (8,37%), le Niger (7,82%), la Russie (6,63%), l'Ouzbékistan (4,47%), et les Etats-Unis (2,98%). Au niveau des ressources connues, en 2007, l'Australie arrive de loin en tête (22,72%), devant le Kazakhstan (14,93%), la Russie (9,98%), l'Afrique du Sud (7,95%), le Canada (7,73%), et les Etats-Unis (6,25%).

En production d'uranium par compagnie, le numéro un mondial est le canadien Cameco (16,32%), suivi du français Areva (15,50%), du kazakhstanais KazAtomProm (15,12%), de l'anglo-australien Rio Tinto (11,72%), et du russe ARMZ (8,03%). Areva pourrait retrouver son premier rang mondial en 2013 et surtout 2014 avec l'entrée en production (mi-2013) de la mine namibienne de Trekkopje (3 000 tU par an à pleine capacité) et celle (fin 2013) d'Imouraren au Niger (5 000 tU par an à pleine capacité – Areva : 66,65% du capital).

En Namibie, la partie sera plus serrée car des opérateurs australiens (Extract Resources, Bannerman Resources) et canadien (Forsys) ont aussi des projets d'ouverture de mines autour de 2012, tandis que les deux mines qui existent déjà (Rossing, détenue au deux tiers par Rio Tinto, et Langer Heinrich) ont prévu d'accroître leur production. Au total, en 2014, c'est entre 11 400 tU et 12 215 tU qui vont venir s'ajouter à la production actuelle (5 500 tU).

Sur www.lemoci.com le 11 mai 2011

Rapport sur l'accord France/Kazakhstan de coopération militaire

Jean Besson a été rapporteur à la Commission des Affaires étrangères et de la défense de la convention portant sur la coopération militaire entre la France et le Kazakhstan.

Après avoir constitué un ferme soutien de la communauté des États indépendants (CEI), le Président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbaïev, tout en maintenant des rapports étroits avec la Russie, a entrepris de diversifier ses appuis. Son pays a ainsi conclu un mémorandum de coopération militaire avec les États-Unis, le 14 février 1994, puis des accords dans ce domaine avec la Grande-Bretagne, en 2000, l'Allemagne, en 2001 et la France, en 2009, pour s'en tenir aux seuls pays occidentaux.

Cette volonté de se différencier de ceux de ses voisins issus, comme lui, de l'empire soviétique, comme le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan, traduit l'aspiration du Président Nazarbaïev à voir son pays considéré comme une puissance en devenir.

Ce dessein politique s'appuie sur la position-clé du Kazakhstan, situé au cœur de l'Asie centrale, avec une imposante superficie de 2,725 millions de km² et de considérables ressources naturelles : uranium (2ème producteur mondial en 2009, après le Canada), zinc, argent et bauxite (10ème producteur mondial), cuivre, fer et phosphates (12ème rang mondial), et des réserves de gaz et de pétrole considérables dont l'ampleur exacte reste à évaluer.

Peuplé de 16 millions d'habitants, le Kazakhstan recherche l'appui de pays émergents et développés pour se doter des cadres indispensables à la gestion de ses immenses ressources.

La France dispose d'atouts spécifiques en ce domaine.

Les forces armées kazakhes comptent un total de 30 000 hommes, dont 20 000 relèvent des forces terrestres, pour l'essentiel déployées dans l'est et le sud du pays.

Les forces navales kazakhes comptent 3 000 hommes en comptant les gardes-côtes. Bien que le littoral kazakhstanais soit plus long que ceux des autres pays riverains de la Caspienne, ces forces n'ont que des moyens limités.

La composante aérienne dispose d'un effectif de 6 000 hommes. Le Kazakhstan dispose d'une aviation de combat équipée de moyens aériens d'origine soviétique ou russe, soit diversifiés et récents (40 Mig 29, 24 SU-27, 28 Mig 31), soit plus anciens (Mig 27 et SU-25).

L'acquisition d'avions américains d'occasion (six C-130 Hercules) est à l'étude, et la création d'une entreprise conjointe avec Eurocopter pourrait déboucher sur l'acquisition de 45 hélicoptères français.

Fortes d'environ 7 000 hommes, les unités de défense antiaérienne sont regroupées autour des centres de décision politiques et économiques, et sont incluses dans la permanence opérationnelle de la défense aérienne intégrée de la CEI. Leur modernisation par des acquisitions de matériel russe (systèmes sol-air S-300PMU-2 et S-400) a été annoncée. Le réseau de défense aérienne, très performant, fait l'objet d'une réflexion pour sa rénovation à partir de 2015. Des sociétés françaises, comme Thales et Sagem, pourraient y participer.

L'établissement des relations diplomatiques entre la France et le Kazakhstan, au lendemain de l'indépendance, en 1992, a ouvert la voie à une relation bilatérale dont la densité s'est récemment renforcée.

Le plus important des textes déjà signés est le partenariat stratégique de 2008. Vous trouverez le texte en annexe de mon rapport.

Outre l'accord en matière de coopération militaire, trois autres textes, ne nécessitant pas de ratification parlementaire, ont été conclus le 6 octobre 2009. Ce sont :

- un accord relatif à la coopération en matière d'armement ;

- un accord relatif au transit de matériel militaire et de personnel par le territoire de la République du Kazakhstan en rapport avec la participation des forces armées françaises aux efforts de stabilisation de l'Afghanistan ;

- un accord relatif aux conditions d'emploi d'un satellite optique de résolution métrique.

Leur entrée en vigueur est conditionnée à la ratification de l'accord en matière de coopération militaire.

Des actions de coopération en ce domaine ont déjà été entreprises par notre pays depuis la création d'un poste d'attaché de défense en 2002, fondées sur l'accompagnement de la réforme et de la modernisation des forces armées.

Articulée autour d'un plan de coopération bilatéral signé annuellement et accompagnée d'activités ponctuelles hors plan, elle porte sur quatre principaux axes :

- formation et spécialisation des élites (IHEDN, École de guerre) et des officiers subalternes (cours des lieutenants et capitaines d'infanterie, transmissions et génie ou stages spécifiques (commando, plongeur démineur, parachutisme) ;

- visites et missions de conseil, visant une rentabilité dans le domaine du soutien à l'exportation ;

- activités à caractère opérationnel, dont les transmissions et le parachutisme, et exercices apportant une plus-value en matière d'entrainement et améliorant la connaissance mutuelle entre armées ;

- soutien à l'exportation avec des visites et exercices et démonstrations impliquant les armées en France et au Kazakhstan.

Le plan de coopération signé le 13 décembre 2010 prévoit une ouverture sur la coopération aéronautique, la poursuite de l'enseignement du français et celle de la coopération dans le domaine des transmissions, des forces spéciales et de la marine.

Les atouts du Kazakhstan suscitent une certaine émulation entre les différents pays sollicités par le Président Nazarbaïev pour coopérer avec son pays.

C'est ainsi qu'outre les pays occidentaux précédemment évoqués, le Kazakhstan aurait conclu des accords de coopération militaire avec la Russie, en 1998, le Kirghizstan, en 2000, l'Azerbaïdjan, en 2004, le Tadjikistan, en 2000, la Biélorussie, en 1999, et l'Ukraine, en 1997.

L'Inde et la Turquie apportent également leur aide en matière de formation des personnels.

L'ensemble de ces éléments a conduit Jean Besson à recommander au sénat d'adopter le présent accord, déjà approuvé par l'Assemblée nationale, et à suggérer que son examen en séance publique se fasse sous forme simplifiée.

Sur www.newspress.fr le 11 mai 2011

Communiqué de presse faisant suite au 4ème Forum économique d'Astana, qui a eu lieu les 3 et 4 mai 2011

ALMATY, Kazakhstan, May 11, 2011 /PRNewswire/ -- Les 3 et 4 mai 2011, le 4ème Forum économique d'Astana a eu lieu au Palais de l'Indépendance, sur la rive gauche de la ville d'Astana. Le forum a été ouvert par le Président de la République du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev.

Les sujets les plus urgents en terme de développement mondial à l'ordre du jour du forum étaient les suivants : perspectives de réforme du système monétaire international, sécurité alimentaire et énergie alternative, communication entre le gouvernement et le secteur privé, développement du tourisme et intégration régionale.

Le Président du Kazakhstan est convaincu que le monde a besoin d'une nouvelle monnaie de réserve.

M. Nursultan Nazarbayev a évoqué le besoin d'actions sans précédent devant être déployées sur le marché des devises. En conséquence, M. Nazarbayev a suggéré l'établissement d'une feuille de route et la proposition des recommandations respectives aux participants au forum, qui seraient présentées lors de leur prochaine réunion du 23 mai 2012.

Le Forum économique d'Astana a rassemblé d'éminents scientifiques, des économistes et des politiciens. Parmi eux figuraient notamment les lauréats du prix Nobel suivants :

Sir James Alexander Mirrlees, Robert Alexander Mundell, John Forbes Nash, Yisrael Robert John Aumann, Finn Erling Kydland et Roger David Kornberg.

Citons également la participation de Taleb Rifai, Secrétaire général de l'Organisation du tourisme mondial des Nations unies ; Jan Kubis, Vice-Secrétaire général de l'ONU, Secrétaire exécutif de la Commission sociale et économique des Nations unies pour l'Asie et le Pacifique ( UNESCAP ) et ancien Secrétaire général de l'OSCE ; Jorge Quiroga, ex-Président de la Bolivie et membre du Club de Madrid ; Jacques Diouf, Directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (<< UNFAO >>) ainsi que Thierry Mariani, le Secrétaire d'État français aux Transports.

Comme le veut la tradition, le forum a été conclu par une Lettre ouverte s'adressant aux dirigeants des états-membres du G20. Cette dernière donne des recommandations en termes de réhabilitation et de développement de l'économie mondiale.

Le 4 mai 2011, dans le cadre du Forum économique d'Astana, un Forum sur l'investissement a également eu lieu, avec la participation de Karim Massimov, le Premier ministre kazakh.

De plus, parallèlement au 4ème Forum économique d'Astana, le 6ème Congrès de l'innovation sur l'intégration des systèmes novateurs nationaux a également eu lieu.

Le 6ème Congrès de l'innovation du Forum économique d'Astana s'est conclu par la signature de plusieurs mémorandums et accords significatifs entre les institutions participantes.

En outre, lors du 4ème Forum économique d'Astana, une déclaration sur l'établissement du CLUB D'ASTANA DES LAURÉATS DU PRIX NOBEL a été faite. Ce dernier comprend 7 lauréats principalement économistes.

Contacts : Melle Bermet Turduniyazova, press@eamedia.org,
Melle Aygerim Argancheyeva : aygerim_a@eamedia.org, +7-727-250-65-04

Publié sur www.boursereflex.com le 11 mai 2011

Ouverture d'une liaison ferroviaire pour le fret entre la ville chinoise de Chongqing et Anvers

Une nouvelle ligne de fret ferroviaire reliant Chongqing, centre économique dans le sud-ouest de la Chine, et le port belge d'Anvers a été récemment mise en service, permettant de raccourcir de moitié la durée du transport de fret entre la Chine et l'Europe, a annoncé mardi Huang Qifan, maire de Chongqing.


Cette ligne ferroviaire de 11 179 km de long et traversant le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne et l'Allemagne, a été utilisée pour la première fois le 19 mars. Le transport de fret ferroviaire entre Chongqing et Anvers prend 16 jours, soit la moitié de la durée du transport maritime, a précisé Huang Qifan.


Le transport ferroviaire est également plus sûr et moins cher que le transport maritime qui domine depuis longtemps le transport de fret entre la Chine et les pays européens.


Cette ligne ferroviaire complète la ligne Eurasian Land Bridge de 10 800 km de long dans le nord et sera principalement utilisée pour assurer les liaisons entre le centre manufacturier du Delta des Perles de Chine et les zones industrielles du sud-ouest du pays d'un côté, et l'Europe de l'autre.

Sur http://french.china.org.cn le 11 mai 2011

Stocks mondiaux de blé en 2011-2012 prévus en légère baisse, hausse en maïs

Les stocks mondiaux de blé à la fin de la campagne 2011-2012 pourraient s'établir à moins de 181,3 millions de tonnes (Mt), en baisse d'environ 1 Mt par rapport à la campagne actuelle, selon le rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiales, publié mercredi par le ministère de l'Agriculture américain (USDA). Les stocks de maïs progresseraient, quant à eux, de 7 Mt, à 129,1 Mt.

L'USDA prévoit une production mondiale de blé de 669,6 Mt en 2011, en hausse de 21,4 Mt par rapport à l'an dernier. Les récoltes sont toutefois prévues en baisse aux Etats-Unis, à 55,6 Mt en 2011, contre 60,1 Mt en 2010. Ce recul concernerait notamment le blé d'hiver HRW (hard red winter), dans les Etats touchés par la sécheresse (Colorado, Kansas, Oklahoma,Texas).

Un net rebond de la production est prévu dans les pays de la mer Noire : Russie à 53 Mt en 2011 contre 41,5 Mt en 2010, Ukraine à 19 Mt contre 16,8 Mt, Kazakhstan à 19 Mt contre 9,7 Mt. Elle est également prévue en hausse par rapport à l'an dernier, en Inde, au Maghreb, au Canada et dans l'Union européenne (138,6 Mt prévu pour 2011 contre 135,8 Mt en 2010).

Les échanges mondiaux seraient en hausse de 2 % en 2011-2012 avec des exportations prévues à 127,3 Mt. La concurrence entre l'UE et les pays de la mer Noire sera plus importante, prévoit l'USDA. Le Canada serait également plus présent à l'exportation.

La consommation mondiale de blé serait en croissance de 1 %, à plus de 670 Mt.

Pour le maïs, l'USDA prévoit une production mondiale de près de 868 Mt en 2011-2012, en hausse de plus de 6 % par rapport à la campagne actuelle. La récolte américaine augmenterait de plus de 8 %, à 343 Mt et les stocks aux Etats-Unis progresseraient de plus de 4 Mt, à 22,8 Mt.

Sur www.lafranceagricole.fr le 11 mai 2011

Transition vers une économie verte du Kazakhstan

La Commission du développement durable (CDD), qui a ouvert sa session le 2 mai dernier, a entamé aujourd'hui, son débat ministériel au cours duquel l'accent a été mis sur la manière d'assurer le succès de la transition vers une « économie verte ».
« La coopération internationale est essentielle en la matière », a estimé le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Sha Zukang. Il a mis le doigt sur le « défi énorme » que représente une telle transition car il s'agit en effet de faire en sorte que « la consommation des ressources mondiales et son impact sur l'environnement restent dans des limites acceptables ».

Lui emboîtant le pas, l'Ambassadeur de la Suisse pour l'environnement a jugé « fondamental » que le Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables devienne opérationnel dès la fin de cette session.
Le Président de la Commission et Ministre de l'environnement et des forêts de la Roumanie, a indiqué que « les négociations de cette semaine et demie ont été intenses et caractérisées par une coopération positive et une bonne ambiance ». En dépit de quelques divergences, il a assuré que des solutions « réalistes et ambitieuses » ne sont pas loin, s'agissant notamment de l'apport de ressources aux pays en développement ». Les 10 ans à venir, a insisté le Président, seront critiques pour le développement durable » au vu des catastrophes naturelles qui secouent le monde.
Le Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables représente le principal enjeu de cette session, ont déclaré plusieurs ministres, car « il offre l'occasion de créer une vision commune et une action durable dans l'exploitation des ressources naturelles », a affirmé le Ministre de l'environnement de l'Irlande. Son homologue du Mexique a préconisé un Cadre « robuste » en prévision de la Conférence sur le développement durable dite « Rio+20 », qui, selon plusieurs, doit réaffirmer le principe de responsabilité commune mais différenciée.
Depuis sa création au lendemain de la première conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, en juin 1992 à Rio, la Commission du développement durable (CDD) se réunit annuellement pour en assurer le suivi.
Au chapitre des progrès, le Japon a annoncé la signature aujourd'hui même du Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Le Kazakhstan a fait état du « choix stratégique » de son pays de fermer des centrales nucléaires et d'accorder la priorité à la sûreté nucléaire.
.......
M. YERLAN NIGMATULLIN, Président de la Commission parlementaire sur l'environnement du Kazakhstan, s'est félicité de l'esprit qui préside aux négociations en cours. Au plan national, il a fait état du choix stratégique de son pays de fermer des centrales nucléaires et d'accorder la priorité à la politique de sûreté nucléaire. Il a rappelé l'appel de son pays pour l'adoption d'une Déclaration universelle en vue d'un monde exempt du nucléaire. Le Plan stratégique national du développement, a-t-il dit ensuite, prévoit au moins 25% de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il a énuméré une série de mesures visant la sauvegarde de l'environnement et la transition vers une économie verte, assorties d'un échéancier national et local, notamment en ce qui concerne la réadaptation des ressources énergétiques, l'amélioration des ressources renouvelables et le recyclage des déchets. Il a fait état du projet de « Pont vert » à Astana et a appelé la communauté internationale à appuyer cette initiative, à participer à la prochaine Conférence européenne des Ministres de l'environnement et à adhérer au programme d'économie verte.
..........
Communiqué de l'ONU sur www.un.org du 11 mai 2011

mardi 10 mai 2011

Kazakhstan: la croissance revue à la hausse pour 2011

Le Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale riche en hydrocarbures, a revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2011 à 7%, contre 5% maximum anticipés jusqu'à présent, a indiqué mardi le ministre kazakh du Développement économique, Kaïrat Kelimbetov.

"Tenant compte des tendances positives dans le secteur réel de l'économie et dans celui des services, la croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2011 est estimé à 7%", a déclaré M. Kelimbetov lors d'une réunion gouvernementale.
Le Kazakhstan avait en janvier annoncé tabler sur un croissance comprise entre 4 et 5% en 2011.

Le président Noursoultan Nazarbaïev, qui a en avril été réélu sans surprise avec plus de 95% des voix, pour un quatrième mandat, a dit lors de son discours inaugural que l'économie du pays devrait connaître une croissance économique de 7% chaque année pendant toute la durée de son quinquennat.

Ce pays fortement dépendant de la vente d'hydrocarbures, dont il regorge, a été habitué dans les années 2000 à des taux de croissance flirtant avec les 10% chaque année. Mais la crise mondiale, qui a entraîné une chute des prix des matières premières, avait sévèrement mis à mal son économie à partir de 2008. En 2009, son PIB n'a augmenté que de 1,1%. Toutefois, à la faveur de la remontée des cours, le pays a vu en 2010 la hausse de son PIB s'accélérer pour atteindre 7%.

Sur www.lesechos.fr le 10 mai 2011

samedi 7 mai 2011

KAZAKHSTAN – Un nouveau Centre pour venir en aide aux victimes de l’extrémisme religieux

Astana (Agence Fides) – Un Centre destiné aux victimes de l'extrémisme religieux a ouvert ses portes à Astana. Il s'agit du « Kokbozat Centre » qui fournira un soutien psychologique, social et légal à tous ceux qui ont subi des menaces, des violences, des abus, des violations des droits de l'homme à cause de l'extrémisme religieux. Ainsi que l'indiquent des sources locales à l'Agence Fides, le Centre œuvre effectivement sur le territoire depuis 10 jours et se trouve être né grâce à la collaboration entre le gouvernement de la ville d'Astana et l'Organisation non gouvernementale « Kokbozat » (nom qui est également celui d'une étoile). Y travaillent des avocats, des psychologues, des assistants sociaux, des théologiens de différentes communautés religieuses qui agissent d'abord et avant tout en tant que centre d'écoute recueillant les expériences, les besoins et les protestations afin de mettre en œuvre par la suite des interventions directes en faveur des victimes des mouvements et groupes radicaux. Aux victimes, est garanti l'anonymat de manière à faciliter l'action des institutions et d'assurer leur protection.

Selon des données diffusées par les ONG locales, en 2010, les victimes de l'extrémisme religieux au Kazakhstan ont été 940 soit une augmentation de 15% par rapport à 2009. Dans le pays, existent déjà 14 centres similaires au « Kokbozat Centre » engagés à différents niveaux dans la défense des droits de l'homme et de la liberté religieuse mais aussi de la défense des victimes de violences. De tels centres ont la faveur du gouvernement central qui, selon le « Centre international sur les religions » dépendant du Ministère de la Justice, pourrait même commencer à les soutenir financièrement.

Ainsi que l'explique à Fides une source locale, « souvent les gens ne parviennent pas à distinguer entre l'expérience saine d'un groupe religieux et les dérives fondamentalistes ou extrémistes qui s'enregistrent dans la religion islamique mais aussi au sein des autres ».

Sur une population de plus de 14 millions d'habitants, 42,7% sont musulmans, les chrétiens représentant 16% du total, les catholiques étant quant à eux environ 200.000. En règle générale, l'islam kazakh est modéré mais il existe des infiltrations fondamentalistes provenant de pays voisins comme l'Afghanistan, le Pakistan et l'Ouzbékistan.
Sur www.chretiente.info le 7 mai 2011

vendredi 6 mai 2011

Kazakhstan : compteur gaz avec solution de prépaiement

Itron a annoncé jeudi la fourniture d'une solution de prépaiement - comprenant des compteurs de gaz, des régulateurs ainsi qu'un logiciel - nécessaire à l'accessibilité au gaz de 15 000 foyers dans la ville de Chimkent, au Kazakhstan.

Le réseau gazier sera exploité par KazTransGas AymaK, la compagnie nationale d'approvisionnement en gaz.

C'est le deuxième contrat d'envergure que remporte Itron dans le cadre du programme mené par le Kazakhstan qui permet à ses résidents de bénéficier de ressources gazières pouvant être mesurées précisément. En effet, Itron a déjà livré - avec succès - 30 000 compteurs à Kzil-Orda en 2006. La compagnie américaine annonce un taux de taux de collecte des données atteignant les 100%.

A Chimkent, Itron fournira des compteurs de gaz et son logiciel de prépaiement bidirectionnel Eclipse. Eclipse permet aux habitants d'être alimentés en gaz à hauteur du montant crédité, pendant que le fournisseur collecte les informations nécessaires pour s'assurer que les résidents bénéficient du meilleur tarif en fonction de leurs habitudes de consommation.

Itron travaillera avec Eksim-Gas, une entreprise locale, pour assurer le déploiement des compteurs qui est prévu courant de cette année. Eksim-Gas fabriquera les armoires d'alimentation des compteurs et des régulateurs, et sera également en charge de leur installation.

"L'accès au réseau gazier du Kazakhstan donne lieu à un fort besoin de précision quant à la mesure du gaz, un besoin auquel notre solution de prépaiement peut répondre. Chez Itron, nous sommes fiers de participer à ce programme au Kazakhstan " a déclaré Ad Huijps, Directeur Général d'Itron Europe.

"Avec Itron, nous nous assurons que nos clients utilisent les produits qui leur correspondent le mieux. Grâce à la solution de prépaiement d'Itron, nous pouvons offrir à nos clients une facture plus précise et être plus efficaces dans nos approvisionnements," a commenté M. Galym Nurgaziyev, Directeur Marketing et Commercial de KazTransGas AymaK.

Sur www.enerzine.com le 6 mai 2011