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jeudi 14 octobre 2010

Kazakhstan: plusieurs introductions de sociétés à la Bourse de Hong Kong (presse)

Plusieurs sociétés du Kazakhstan, dont certaines sont déjà cotées à la Bourse de Londres, vont faire leur entrée à la Bourse de Hong Kong, a déclaré le Premier ministre Kazakh Karim Masimov, rapporte samedi le South China Morning Post.

Sur www.lepoint.fr le 14 octobre 2010


L'héroïne gangrène la Russie

Plus meurtrière que le terrorisme, plus destructrice que l'alcool, l'héroïne est le fléau numéro un en Russie, pays à la démographie chancelante, seul Etat industriel où l'espérance de vie a considérablement baissé ces trente dernières années (60 ans pour les hommes). Selon le général Viktor Ivanov, le chef du service de lutte contre la drogue, chaque année, 30 000 personnes meurent victimes de la consommation d'héroïne, soit bien plus que le bilan des morts (13 500) de la guerre soviéto-afghane (de 1979 à 1989).


La production mondiale d'opium a beau avoir baissé (8 890 tonnes en 2007, 7 754 tonnes en 2009), la Russie absorbe 21 % de l'héroïne produite en Afghanistan, soit 70 tonnes par an. Vladimir Poutine a pourtant nommé un de ses plus sûrs alliés - Viktor Ivanov, un ancien officier du KGB comme lui - à la tête de la lutte contre le trafic de drogue, en vain. Les services compétents mettent la main sur 4 % seulement des cargaisons acheminées en Russie. Impuissants, les services de M. Ivanov se bornent à constater que 2 millions de jeunes, entre 18 et 39 ans, sont des consommateurs réguliers.

Cette "génération perdue", première victime de la contamination par le virus du sida, est visible dans les grandes villes industrielles de l'Oural, au coeur du trafic routier, ferroviaire et aérien avec l'Asie centrale. La drogue passe en Russie via la frontière avec le Kazakhstan, longue de 7 000 kilomètres et difficile à contrôler.

En Asie centrale, l'ancienne route de la soie travaille sans interruption. Les pays pauvres et rongés par l'instabilité et la corruption, tels le Tadjikistan et le Kirghizistan, sont des points de passage obligés. Och, la grande ville du sud du pays, théâtre de violents pogroms anti-ouzbeks en juin, est au coeur du trafic.

Un Ouzbek originaire de Batken (au sud d'Och), soucieux d'anonymat, raconte : "Depuis la fin des années 1990, toute ma famille vit du trafic, une vraie dynastie. Mes oncles, mes frères, mes cousins ont gagné une fortune avec l'argent de la drogue." Dans un pays où le salaire moyen atteint 70 euros, l'argent de la drogue est une tentation facile. Acheté 1 500 dollars en Afghanistan, le kilo d'héroïne atteint 6 000 dollars lorsqu'il arrive à la frontière du Kazakhstan, 50 000 dollars à Moscou.

Théâtre en vingt ans de deux massacres ethniques (Ouzguen en 1990, Och et Djelalabad en 2010) et de deux révolutions (renversement du président Askar Akaev en 2005 et de Kourmanbek Bakiev en avril 2010), le Kirghizistan, rongé par l'économie grise et perfusé par l'aide internationale, est un maillon important sur la route de l'héroïne. Les cargaisons voyagent de la frontière tadjike, au sud, jusqu'à Och. De là, deux voies sont possibles : vers l'Ouzbékistan à l'ouest ou vers le Kazakhstan au nord. Et pour finir en Russie.

Le partage des tâches se fait selon les réalités ethniques du sud kirghiz : "Les Ouzbeks transportent, les Kirghizes dirigent", explique notre interlocuteur. Comme dans tout l'espace post-soviétique, les structures de sécurité et les gouverneurs de région sont impliqués : "Impossible de faire passer quoi que ce soit sans l'aval des autorités locales qui perçoivent jusqu'à 70 % des transactions." Pas étonnant que le sud du pays ait vu la montée en puissance ces dernières années de barons locaux prêts à défier le pouvoir central.

Pendant le règne du président Bakiev (2005-2010), originaire du sud, l'argent de la drogue a coulé à flot. En 2008, le président a fait fermer, sans explications, le service de lutte contre le trafic de drogue au sein du ministère de l'intérieur. En 2009, il a aboli l'Agence du contrôle des narcotiques. Dans le même temps, il créait un fonds des investissements et des innovations, peu regardant sur la nature des fonds investis, plaçant à sa tête son fils Maxime. Le président Bakiev vit désormais en exil à Minsk mais ses partisans sont encore très puissants. Son frère Djanych, qui dirigeait les services de sécurité, passe aujourd'hui, dit-on, le plus clair de son temps entre le sud kirghiz et le Tadjikistan. Preuve que les pro-Bakiev sont forts, leur parti Ata-Jourt a remporté les législatives du 10 octobre. Ces "sudistes" sont désormais la première force du nouveau Parlement, fer de lance du projet de république parlementaire lancé par la nouvelle présidente Roza Otounbaeva.

Le parlementarisme va peut-être apaiser la situation sur la scène politique kirghize mais il sera sans effets sur le trafic. "Le plus gros problème c'est la corruption", estime l'analyste russe Alexandre Zelitchenko, cité par le quotidien Komsomolskaïa Pravda, le 8 octobre). Même si le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, se mettaient à mieux contrôler leurs frontières, la corruption des hauts fonctionnaires et des policiers semble invincible en Asie centrale et en Russie.

Le 1er juillet 2009, deux officiers du "Narkokontrol" russe étaient retrouvés morts par overdose dans les bureaux du centre de lutte antidrogue de la région ouest à Moscou. L'enquête eut tôt fait de conclure à un "empoisonnement alimentaire". Est-ce parce que l'une des victimes, Konstantin Khroustaliov, était le gendre du général Korjakov, ancien du KGB et ex-garde du corps de Boris Eltsine ? On ne compte plus les cas de collusions entre les trafiquants et les services de sécurité. L'étrange nom donné au service de lutte contre la drogue y est peut-être pour quelque chose : "Service fédéral pour le contrôle des flux de drogues". Comme si le problème n'était pas tant d'empêcher le trafic que de le contrôler !

Sur www.lemonde.fr le 14 octobre 2010

Moscou, Minsk et Astana: vers un accord macroéconomique

MOSCOU, 14 octobre - RIA Novosti


Un accord sur une politique macroéconomique commune entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan peut être signé dans l'immédiat, a annoncé mardi le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine.

"De notre côté, nous avons préparé un projet d'accord sur la politique macroéconomique commune entre la Fédération de Russie, la république de la Biélorussie et la république du Kazakhstan qui forment un Espace économique commun", a déclaré le ministre russe lors de la cinquième session plénière du Dialogue Russie-EU sur la politique financière et macroéconomique.

Selon ce document, les pays discuteront et coordonneront régulièrement les principaux paramètres de leur politique macroéconomique et budgétaire. Il est également prévu d'élaborer des approches communes à la réalisation de réformes économiques pour garantir la stabilité macroéconomique.

Le 6 juillet, le Code de l'Union douanière est entré en vigueur sur le territoire de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan. Dès le 1 juillet 2011, les barrières douanières entre la Russie et le Kazakhstan ainsi qu'entre la Russie et la Biélorussie devront disparaître. Un espace économique commun sera formé à partir du 1 janvier 2012 sur le territoire de ces trois pays permettant d'appliquer des règles économiques communes.