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mardi 16 novembre 2010

Sommet de la Caspienne: Moscou compte signer un accord sur la sécurité

MOSCOU, 16 novembre - RIA Novosti

La Russie espère qu'un accord sur la sécurité de la mer Caspienne sera signé au cours du prochain sommet des cinq pays riverains qui se tiendra le 18 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, a déclaré mardi à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

"Nous nous sommes bien préparés à cet événement important et espérons qu'il débouchera sur la signature de documents sérieux, y compris l'accord sur la sécurité de la mer Caspienne, incluant tous les pays riverains (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie, Turkménistan). C'est un document important. Notre mission consiste à renforcer l'assise juridique de notre coopération dans la mer Caspienne", a indiqué M.Riabkov.

Il s'agit du troisième sommet de la Caspienne consacré au statut juridique de la mer riche en hydrocarbures. Les deux premiers sommets se sont déroulés en 2002 et 2007.

Avant la chute de l'URSS en 1991, le statut de la mer Caspienne était défini par deux accords soviéto-iraniens de 1921 et 1940. Les négociations entre les pays riverains issus de l'URSS et l'Iran sur le statut de la mer sont toujours en cours. L'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan insistent sur le partage de la Caspienne selon la ligne médiane, alors que l'Iran propose que la mer soit divisée en cinq parts égales réparties entre les pays riverains, soit 20% pour chaque Etat. Par ailleurs, les pays n'arrivent pas à s'entendre sur les coordonnées de la ligne médiane divisant le fond de la mer Caspienne en secteurs nationaux.

Ildar Youssoupov expose à Paris


Ildar Youssoupov expose ses oeuvres à la Galerie Daniel Besseiche du 25 novembre 2010 au 8 janvier 2011 ( 33 rue Guénégaud 75006 Paris - Métro lignes 4 ou 10, station Odéon).

Né d’une famille de Tartares de Crimée exilée au Kazakhstan, Ildar Youssoupov nous présente à l’occasion de la troisième exposition de la saison 2010/2011 un ensemble d’huiles et acryliques sur toile réalisées entre 2005 et 2010. Tableaux de petit et moyen format qui varient du 15 x 22 cm jusqu’à 100 x 200 cm.

L’exposition se caractérise par une collection de pièces où le rythme, l’harmonie et la couleur doivent occuper le premier rôle, même si le sujet domine.


Abstrait dans la composition, figuratif dans l’exécution, les œuvres de Youssoupov assemblent dans un même espace pictural sujets et motifs de l’histoire, la littérature et la mythologie mêlant des scènes du quotidien et des paysages connus. Les ouvres deviennent portes vers des mondes imaginaires et baroques où la réalité laisserait place aux couleurs.

«Avant de commencer, dit-il, je fais beaucoup de croquis abstraits. J’éprouve mes plus fortes sensations lorsque, dans le processus de mon travail, sa conception originale s’efface au profit de la couleur.»

L’espace ainsi crée par l’artiste est intemporel et rempli d’arabesques harmonieuses qui participent au voyage en donnant aux personnages une expression unique, d’où une certaine naïveté semble se dégager, tantôt drôles, tantôt tragiques.

Un travail orienté par la condition humaine qui narre d’une manière poétique et lyrique la réalité sublimée par la magie de l’art, éloignée du réalisme social soviétique.

Des toiles par dizaine : ce qui frappe d’emblée, ce sont les couleurs, un chatoiement de tons vifs, d’orbes, de spires et de zigzags. Ici, une scène onirique tirée de l’imaginaire des contes russes, là, une peinture sur le thème de l’amour, avec niché au coin du tableau, une méditation sur le temps qui passe sous la forme de personnages menaçants ou grotesques.

Ildar Youssoupov ne peint pas : il donne à voir la vie d’une âme lorsqu’elle s’applique à traduire la joie. Celle de renouer avec la figuration en même temps qu’avec l’imaginaire le plus délirant. A contre-courant ? Certes. Provocateur ? Nullement. A 26 ans Ildar Youssoupov est simplement un vrai peintre. Attentif à faire plaisir aux yeux étonnés des spectateurs.

Etrange destin que celui d’Ildar Youssoupov. Né dans une famille d’artistes tatars de Crimée exilées par Staline en Asie central, il fait ses études aux Beaux-Arts d’Almaty. Diplômé en 1994, il devient aussitôt lui-même le plus jeune professeur de prestigieux établissement. « C’était amusant : certains de mes élèves étaient plus vieux que moi. Je leur apprenais la technique de la peinture académique avec, comme seul message, mieux vous la posséderez, plus vous serez libre d’exprimer ce que vous êtes. Qu’importe les moyens - à condition de les posséder-, seule compte la créativité. Mais encore faut-il ne pas être victime d’une absence de limites ! »

Parti pour la première fois de son pays en 1995. Ildar Youssoupov réalise une exposition à Prague, ville où il vit et travaille désormais. « La découverte de l’occident a été un vrai choc : tout était tellement nouveau. Il était difficile de se repérer pour savoir ce qui était vraiment bon et ce qui ne l’était pas.

La peinture a été ma planche de salut. Coupé de mon pays, je l’ai réinventé à travers mes tableaux. C’est peut être pourquoi ceux-ci évoquent d’ailleurs souvent l’imaginaire de l’enfance. »

Venu avec 500 dollars en poche, devenu lauréat de la fondation Soros, son exposition à la galerie Alba mérite le détour : à travers des tableaux, mais aussi des tapisseries, des lithographies et une foule de dessins, on voit la naissance d’un peintre d’avenir, hériter de la grande tradition russe, entre Bilibien et Filonov.

« Faire de la peinture était un choix résolu : rien n’est moins facile que d’avoir une vocation
artistique, explique Ildar Youssoupov. En revanche rien n’est plus dur que de persévérer dans une voie pour devenir toujours meilleur. J’aime ne pas me répéter. Il y a tant de choses à peindre. Tant de choses demeurent invisibles. Je ne connais que l’art pour faire exister la liberté. »

Stéphane BARSACQ