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vendredi 12 juin 2009

Le Kazakhstan suspend les pourparlers d'adhésion à l'OMC

ASTANA, 12 juin - RIA Novosti. Le Kazakhstan suspend les pourparlers d'adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) et envisage désormais une adhésion groupée au sein de l'Union douanière Russie-Kazakhstan-Biélorussie, a déclaré vendredi le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

"Nous avons convenu de suspendre le processus de négociations en vue de l'adhésion à l'OMC, afin de nous orienter vers une adhésion conjointe au sein de l'Union douanière", a déclaré le président vendredi, intervenant lors d'une réunion du Conseil des investisseurs étrangers à Qostanaï (Kazakhstan). Mardi, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan ont annoncé leur intention d'entrer à l'OMC en qualité de territoire douanier unique à l'issue d'entretiens entre les chefs de gouvernement des trois pays. Le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov a expliqué que Moscou demanderait à l'OMC, au nom de l'Union douanière, d'arrêter les négociations d'adhésion nationales lancées par les trois pays. La Russie négociait sans succès pour intégrer l'organisation depuis 16 ans, et le Kazakhstan depuis 13 ans.

Selon M. Nazarbaïev, la création de l'Union douanière ouvre de nouvelles possibilités pour les investisseurs dans son pays. "Nous avons annoncé la création d'un marché unique dont le PIB cumulé atteignait 2.000 milliards de dollars fin 2008 et la population s'élève à environ 180 millions de personnes. Dès le 1er juillet 2010 les formalités douanières pour les marchandises seront annulées entre les trois pays", a-t-il poursuivi.

"Je pense que c'est une bonne nouvelle pour les investisseurs qui voient s'ouvrir les portes d'un marché énorme", a-t-il souligné.

Le patron de l'OMC pessimiste pour le commerce mondial et perplexe sur la Russie

Le directeur général de l'OMC Pascal Lamy ne voit pas de "signe positif" concernant le commerce mondial, durement frappé par la crise, et a fait part de sa "grande perplexité" face à la volonté de la Russie d'adhérer à l'Organisation aux côtés du Bélarus et du Kazakhstan.

"La situation du commerce mondial a empiré. Et si je ne partage pas l'optimisme, parfois un peu de commande, des gouvernements ou de ceux qui cherchent à influencer les marchés financiers, c'est parce que (...) du côté du commerce international, je ne vois pas à l'heure actuelle de signe positif", a déclaré M. Lamy. L'OMC s'attend toujours cette année à une chute du commerce mondial de -9% "sans précédent" depuis la Deuxième Guerre mondiale, a-t-il rappelé lors d'un débat organisé vendredi par l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef) vendredi à Paris.

"Il n'y a rien qui démente qu'on soit toujours en plein dans cette crise qui commence et qui continuera", a-t-il ajouté, estimant que les conséquences sociales de la crise étaient encore "devant nous", notamment dans les pays en voie de développement. Ces pays "n'ont pas de système d'amortisseur social et prennent cette crise de plein fouet", a relevé le dirigeant de l'Organisation mondiale du commerce, récemment reconduit à son poste.

Pour sortir de la crise, M. Lamy a appelé notamment à "nettoyer et réguler" le système financier et à lutter contre les "pulsions protectionnistes", même s'il a jugé, sur ce dernier point, qu'il n'y avait pour l'heure pas de "dommages graves", en dépit de dérapages "ici ou là". Il a également réaffirmé son souhait que les négociations de Doha, qui doivent lever des milliers de droits de douanes et réduire les subventions à l'agriculture dans les pays riches, puissent être conclues "en 2010". "Nous sommes à 80% du chemin", a-t-il estimé.

Pascal Lamy a par ailleurs fait part de sa "grande perplexité" devant la volonté de la Russie d'adhérer à l'OMC collectivement aux côtés du Bélarus et du Kazakhstan, et non plus seule. Mardi, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a annoncé que la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan allaient parachever leur union douanière et présenter une candidature collective à l'OMC, mettant ainsi un terme au processus d'adhésion individuelle des trois pays.

"Du point de vue des procédures, il n'y a pas de précédent de l'adhésion d'une union douanière" à l'OMC, a affirmé M. Lamy, ajoutant que son organisation n'avait pour l'heure reçu aucune demande officielle. "Peuvent accéder à l'OMC des entités qui ont une politique commerciale autonome (...). Est-ce qu'une union douanière est un ensemble souverain en matière commerciale, ça mérite discussion", s'est-il interrogé, relevant "au moins vingt problèmes" de procédure posés par cette candidature. "On va voir quelle est la réaction des membres de l'OMC qui ont négocié (...) l'adhésion de la Russie. S'il faut repartir de zéro, on va voir", a-t-il commenté.

Lancé il y a quinze ans, le tortueux processus d'adhésion de la Russie avait été remis en cause à la fois par Moscou et par les Etats-Unis en août 2008 après l'intervention armée russe en Géorgie.

Créée en 1995, l'OMC compte 153 pays membres.


La 5ème Conférence Euro-Asie de l'IRU des transports routiers s'est ouverte hier à Almaty, au Kazakhstan, rassemblant plus de 500 personnalités politiques et industrielles, dont une vingtaine de ministres des Transports, venus étudier, en cette période de crise économique, les défis et les nouvelles opportunités commerciales d'une Route de la Soie à nouveau opérationnelle.

Inaugurant la conférence, le Président de l'IRU, Janusz Lacny, explique : « Comme en témoigne la crise économique actuelle, malgré les récentes mutations majeures qu' a partout engendré la mondialisation, les gouvernements se montrent malheureusement trop peu enclins à optimiser ces nouvelles opportunités qui exigent la mise en place de mesures susceptibles de soutenir les processus de production en mutation, les nouvelles structures commerciales et, par-dessus tout, les chaînes logistiques et d'approvisionnement mondiales. Dans ce contexte, le transport routier, qui est toujours et partout à la disposition de chacun, joue un rôle chaque jour croissant dans l'interconnexion de toutes les entreprises qui jalonnent la Route de la Soie aux grands marchés mondiaux. Aucun pays n'est enclavé pour le transport routier ! »

Parallèlement à la conférence de l'IRU organisée sous le haut patronage du ministre des Transports de la République du Kazakhstan, M. Abelgazy K. Kussainov, une réunion ministérielle a également eu lieu dans le but de définir les mesures gouvernementales appropriées pour que l'ancienne Route de la Soie redevienne effectivement la principale artère commerciale de la région.

Le ministre kazakh des Transports, Abelgazy K. Kussainov, indique : « Cette réunion ministérielle a traité des questions d'intérêt commun à tous les pays et organisations internationales, telles que (…) l'élimination des barrières physiques et non-physiques, la simplification des systèmes de visas et de permis de circuler, l'absence de règles normalisées régissant le transit routier qui devraient s'appliquer à tous les pays de transit. »

Parmi les intervenants de la conférence de l'IRU figurent des experts internationaux et hauts représentants de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Commission économique et sociale des Nations-Unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP-ONU), de la Commission économique des Nations-Unies pour l'Europe (CEE-ONU) et de la Banque asiatique de développement (BAD).

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