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mercredi 7 octobre 2009

Le groupe européen EADS Astrium fournira au Kazakhstan 2 satellites d'observation de la terre

ASTANA — Le groupe européen EADS Astrium a signé mardi, à l'occasion de la visite du président français Nicolas Sarkozy à Astana, un contrat avec le Kazakhstan pour la fourniture de deux satellites d'observation de la terre d'un montant estimé à 220 millions d'euros.

Les deux partenaires ont également paraphé un accord prévoyant la construction, dans la banlieue de la capitale kazakhe, d'un centre d'assemblage, d'intégration et de test de satellites, a précisé la présidence française.

Le premier satellite livré par EADS Astrium, d'une résolution de 7 m, sera lancé depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, situé au Kazakhstan, le second, de résolution métrique sera lancé du centre spatial européen de Kourou, en Guyane française, a également indiqué l'Elysée.

Selon Paris, ces deux premiers engins pourraient être suivis d'autres, les besoins du Kazakhstan en satellites d'observation de la terre étant estimés à une douzaine d'engins pour un montant d'un milliard d'euros.

La France et le Kazakhstan ont par ailleurs signé mardi, à l'occasion de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy, un accord intergouvernemental dans le domaine de la coopération spatiale. Il vise le développement des applications spatiales telles que la télémédecine, l'enseignement à distance, la protection de l'environnement et la météorologie.

AFP le 7 octobre 2009

Gazoduc Turkménistan-Chine: le remplissage démarrera le 16 décembre

ASTANA, 7 octobre - RIA Novosti. Le remplissage du gazoduc Turkménistan-Chine commencera le 16 décembre, a annoncé mercredi le PDG du groupe public kazakh Kazmounaïgaz Kaïrgueldy Kabyldine lors du 17e salon pétro-gazier KIOGE-2009 tenu à Almaty.

"Le 16 décembre, nous commencerons à remplir le gazoduc destiné à acheminer le gaz turkmène vers la Chine via l'Ouzbékistan et le Kazakhstan", a indiqué le président du groupe.

Selon les ententes antérieures, le Turkménistan fournira à la Chine 40 milliards de mètres cubes de gaz par an pendant 30 ans.

Le président turkmène Gourbangouly Berdymoukhamedov a déjà invité ses homologues ouzbek, kazakh et chinois à participer à la cérémonie de l'ouverture du gazoduc.

Nicolas Sarkozy élève le Kazakhstan au rang de partenaire stratégique

Le président français a effectué le 6 octobre une visite éclair d'un jour, mais très impressionnante, au Kazakhstan. Depuis l'établissement des rapports entre Paris et Astana en 1992, ils n'ont jamais conclu d'accords économiques aussi grandioses. Au total, 24 accords et protocoles, grands et petits, ont été signés. Nicolas Sarkozy laissera à son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev des investissements de plusieurs milliards d'euros, ainsi qu'un soutien de la France dans les domaines politique, stratégique et dans la prochaine présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le Kazakhstan accédera à ce poste en janvier 2010. Il sera le premier pays de l'ancien bloc soviétique à assumer la présidence tournante de l'OSCE. A ce propos, le choix du Kazakhstan a été défendu par la France.

Situé entre la Russie et la Chine, riche en ressources de pétrole, de gaz et d'uranium, le Kazakhstan est, pour la France, un pays presque plus proche que tous les autres pays d'Asie. Ceux qui ont entendu les propos tenus par Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse finale à Astana, ont pu croire que la France et le Kazakhstan abordaient une période d'amitié éternelle renforcée par le pétrole, le gaz, l'espace, le nucléaire civil, la vente d'uranium, les gazoducs et les oléoducs, la sécurité européenne, le corridor afghan, la culture française, la parfumerie, ainsi que par les matières premières et l'exotique kazakhes. Avant la visite de Nicolas Sarkozy, le chiffre d'affaires des échanges commerciaux entre les deux pays était de 4 milliards de dollars. Après la visite, il bondira pour dépasser 6 milliards. Des accords conclus pour des milliards d'euros portent sur les investissements français dans la construction, le transport, l'électronique, le secteur énergétique, l'extraction de l'uranium et sur les livraisons pour l'armée kazakhe.

Pour la France qui cherche de nouveaux débouchés pour ses produits des constructions mécaniques, de l'électronique, de la construction automobile, de l'industrie de transformation, du nucléaire civil, de l'agriculture, ainsi que les voies de diversification des sources de livraison de pétrole et de gaz, le Kazakhstan est la meilleure variante de toutes celles qui pourraient se présenter.

Selon Nicolas Sarkozy, l'amitié en affaires, dans les sphères économique, énergétique et stratégique avec un pays, dont le territoire peut contenir quatre Frances (et où il y aura aussi de la place pour la Grande-Bretagne), est plus important que de nombreux détails secondaires. Il est tellement important que Nicolas Sarkozy a même ignoré les appels des défenseurs français et internationaux des droits de l'homme à rappeler à Noursoultan Nazarbaïev que la situation dans ce domaine n'est pas du tout la meilleure au Kazakhstan. "La meilleure façon de résoudre des problèmes, ... ce n'est pas de venir en donneur de leçons, c'est de venir en ami pour essayer de trouver des solutions", a déclaré Nicolas Sarkozy. Bref, le 23e président de la République Française a laissé entendre à tout le monde, avec une franchise qui lui est propre, que, dans le contexte de la crise économique qui continue et qui peut réserver des surprises, on ne plaisante pas avec des choses aussi pragmatiques que les sources de matières premières et les marchés d'écoulement.

Parmi les plus importantes d'entre elles, il faut citer la redistribution des parts des sociétés kazakhes et françaises dans l'exploitation du gisement de Khvalynskoye situé sur le plateau continental de la Caspienne. Le montant des investissements dépassera 1,2 milliard de dollars. A Astana, la société kazakhe KazMunaïGaz et les sociétés françaises Total et Gaz de France Suez (GDF Suez) se sont entendues sur le partage des portefeuilles de participation à l'exploitation de Khvalynskoye, gisement dans lequel une part appartient également à notre Lukoil. A présent, KazMunaïGaz détiendra 25%, Total+GDF, 25% et Lukoil, 50%.

Le consortium Spie Capag qui appartient au géant français de constuction Vinci construira l'oléoduc Eskene-Kouryk qui fait partie du secteur kazakh du réseau caspien de transport de pétrole. Il doit acheminer le combustible des gisements de Tenguiz et de Kachagan à Bakou, ensuite par le pipeline Bakou-Ceyhan et par les ports de la mer Noire, y compris le terminal pétrolier de Batoumi, en contournant la Russie. Le rendement de ce tube sera de 56 à 80 millions de tonnes de pétrole par an.

Le Kazakhstan est, entre autres, l'un des grands producteurs d'uranium du monde. Les Français, qui détiennent le leadership dans le nucléaire civil en Europe, sont très intéressés à canaliser ces flux de matière première nucléaire dans la "direction nécessaire". Ils s'apprêtent à transmettre à Astana les technologies de production de combustible pour les réacteurs au design français de la société AREVA. Tous les responsables de la société ont accompagné Nicolas Sarkozy lors de sa visite au Kazakhstan, par conséquent, les documents appropriés sur la création d'une coentreprise ont été signés.

Nicolas Sarkozy a promis à Noursoultan Nazarbaïev de soutenir entièrement son idée de convoquer le prochain sommet de l'OSCE à Astana. En fait, cette promesse du président français n'est nullement accablante pour lui. Les sommets de l'OSCE ne sont pas fréquents. Ils se tiennent une fois tous les deux ou trois ans, selon la situation politique. Quant à l'OSCE, tout le monde reconnaît qu'elle a besoin depuis longtemps même non pas d'amélioration, mais de réforme. L'échec du sommet tenu en marge de l'Europe (cela peut arriver en l'absence de mesures réelles visant à réformer les structures européennes de sécurité) ne se répercutera nullement sur les Européens. Il se répercutera sur ses organisateurs. Mais le geste de Nicolas Sarkozy a été accueilli comme un cadeau. En réponse, il s'est vu décerner la récompense supérieure d'Etat du Kazakhstan - l'ordre Altyn Kyran - pour "sa grande contribution personnelle au développement des rapports kazakho-français". Altyn Kyran signifie, en kazakh, l'Aigle d'or. Nicolas Sarkozy en a été, semble-t-il, content.

Par Andreï Fediachine, RIA Novosti le 07/10/2009

EADS : partenariat kazakh pour Eurocopter

EADS et sa filiale 3eurocopter ont signé hier avec le fonds souverain kazakh "Samruk-Kazyna" un projet de coopération pour la création d'une coentreprise venture au Kazakhstan entre partenaires publics et privés kazakhs et européens dans le domaine des hélicoptères. "Cette joint-venture aura pour ambition de développer une filière intégrée et autonome de services hélicoptères au Kazakhstan, par un transfert de compétence et savoir-faire technique à ses partenaires locaux", explique le groupe européen.

Finance Plus le 07/10/09

M.Calmy-Rey soigne les liens helvético-kazakhs

Micheline Calmy-Rey a inauguré mercredi la nouvelle ambassade suisse à Astana, capitale du Kazakhstan. Reçue par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères kazakhs, elle a notamment évoqué les relations bilatérales de plus en plus importantes que la Suisse entretient avec ce pays producteur de pétrole.

Jusqu'ici, la Suisse était représentée au Kazakhstan par un consulat général établi dans la ville d'Almaty, première métropole du pays et située au sud-est. La nouvelle ambassade d'Astana est opérationnelle depuis mars.

Le commerce bilatéral entre la Suisse et ce pays producteur de pétrole a occupé une partie des discussions entre la ministre suisse des Affaires étrangères et ses homologues. Pour la première fois, les échanges entre les deux pays ont dépassé le milliard de francs en 2008, souligne le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

Alors que la Suisse a exporté pour 180 millions de francs de marchandises vers le Kazakhstan l'an dernier, elle en a en revanche importé pour 870 millions. En ajoutant les flux financiers, les échanges s'élèvent à 11 milliards de francs.

Le pétrole kazakh, mais également celui du sous-sol voisin de l'Azerbaïdjan, ainsi que de l'Algérie ont permis au cours de ces derniers mois de pallier au boycott libyen dans ce domaine, selon l'Union pétrolière suisse.

Les questions de l'environnement, de la situation politique en Asie centrale et l'évolution de l'économie mondiale ont également fait partie des discussions. La conseillère fédérale (ministre) a également pris part à une table ronde en compagnie d'entrepreneurs suisses et kazakhs. Micheline Calmy-Rey poursuivra ensuite sa tournée en Ouzbékistan et au Kirghizistan.

swissinfo.ch et les agences le 7 octobre 2009