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jeudi 12 mai 2011

La mer Caspienne menacée par la pollution régulière

La pollution de la mer Caspienne a atteint un niveau "critique", selon un expert iranien qui a estimé que plus de 120 000 tonnes d'hydrocarbures sont déversées chaque année dans cette petite mer fermée de 371 000 km2 au statut incertain. "En matière de pollution, la Caspienne est dans une situation critique", a estimé Reza Pourgholam, responsable de l'Institut iranien de recherche écologique sur la mer Caspienne, cité jeudi par la presse.

"122 350 tonnes de divers hydrocarbures viennent polluer chaque année la Caspienne" du fait de l'exploitation de ses gisements de pétrole et de l'important trafic maritime pétrolier qui la sillonne, a-t-il affirmé. Ces hydrocarbures sont potentiellement cancérigènes, mais la Caspienne est également empoisonnée par d'importantes quantités de métaux lourds tout aussi dangereux, a-t-il ajouté en affirmant que "304 tonnes de cadmium et 34 tonnes de plomb polluent cette mer chaque année".

Convention internationale en suspens

Reza Pourgholam a estimé que "95 % de cette pollution" provient des trois pays riverains du nord et du nord-ouest de la Caspienne : la Russie, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan, qui abritent une importante industrie pétrolière offshore et dont les fleuves pollués se déversent dans cette mer. L'Iran ne contribue que pour 5 % à la pollution, essentiellement sous forme de rejets agricoles (engrais et pesticides) ou domestiques (détergents) qu'il a entrepris de réduire fortement, a ajouté ce responsable.

Les rejets de polluants agricoles de la province iranienne du Mazanderan, bordant le sud-est de la Caspienne, sont ainsi tombés de 10 000 tonnes à 4 000 tonnes annuellement au cours des dix dernières années, a-t-il indiqué. Le traitement des graves problèmes environnementaux de la Caspienne fait partie des dossiers sur lesquels les pays riverains ne sont pas parvenus à s'accorder faute d'avoir pu s'entendre jusqu'à présent sur le statut juridique de cet espace maritime clos et la délimitation des eaux territoriales après l'éclatement de l'URSS en 1991.

Cette question retarde la signature d'une convention internationale sur la Caspienne en préparation depuis des années, destinée à régir la coopération des États riverains dans tous les domaines.

Sur www.lepoint.fr le 12 mai 2011

La BERD fête ses 20 ans toujours engagée auprès du Kazakhstan

Astana, mai 2011: Cette année, un des plus grands organismes financiers au monde, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) célèbre son 20è anniversaire. La Banque a été créée à une époque où un certain nombre d'États se tournaient vers la démocratie et l'économie ouverte comme lorsque l'Union soviétique s'est effondrée. Depuis sa création, la principale tâche de la BERD a été de promouvoir une économie de marché dans les pays en transition. En deux décennies, la Banque a fourni un appui inestimable aux pays post-communistes, y compris au Kazakhstan.

La BERD est le plus grand investisseur du Kazakhstan excepté pour les secteurs pétrolier et gazier. La Banque s'emploie à faciliter la diversification économique au Kazakhstan en soutenant le développement des secteurs de l’entreprise, de la finance, de l’énergie. En Janvier 2011, la BERD a signé un total de 140 projets d'une valeur de 10 345.7millions d’euros avec un volume d'affaires d’une valeur nette de 3 941.5 millions d’euros. En d'autres termes, le Kazakhstan est le cinquième plus grand terrain d’action de la BERD, précédé par la Russie, la Pologne, la Roumanie et l'Ukraine.

Depuis 1992, la BERD organise régulièrement des assemblées générales annuelles dans ses pays membres, autour du Conseil des gouverneurs de la Banque afin de réfléchir sur des questions d'actualité politique, économique et sociale dans la région.

La prochaine réunion aura lieu à Astana du 20 au 22 mai 2011 (logo de l'événement ci-dessus).

Parallèlement à l'assemblée générale annuelle, le Kazakhstan et la Banque organiseront un Forum des entreprises intitulé «Soutenir les marchés – Rencontre entre l’Asie et l’Europe". Une série de tables rondes de haut niveau sur des sujets clés tels que la promotion de l'esprit d'entreprise, le rôle des femmes dans les affaires, la sécurité alimentaire - sont également prévus des événements sociaux et de networking.

Info de la BERD sur cet évènement, sur le Kazakhstan


Communiqué de www.kazakhstanlive.com du 12 mai 2011


Le Kazakhstan réintroduit les tigres sur son territoire

Astana, le 12 mai – Grâce à un nouveau programme initié par le Kazakhstan, les tigres vont à nouveau vivre en Asie centrale. Ils avaient disparu de la région depuis les années 1970.

Le gouvernement du Kazakhstan, a annoncé le lancement d’un programme associant des experts kazakhs et le WWF (World Wildlife Fund) pour réintroduire des tigres dans la région du lac Balkhash, située au sud est du pays, près de la frontière chinoise.

Ce projet prévoit d’établir des tigres Amur de Russie (virtuellement identiques aux tigres Turan du Kazakhstan) dans une réserve unique au sud du lac Balkhash (près du delta de la rivière Ili). La zone s’enorgueillit d’offrir à la fois une forêt ripicole et une population de cerfs et de cochons sauvages, les proies traditionnelles des tigres.

En mars de cette année, le Premier ministre du Kazakhstan, Karim Massimov, a rencontré Igor Chestine, le directeur du WWF-Russie, pour discuter d’une initiative environnementale commune visant à restaure l’écosystème du bassin Ili – Balkhash. « Nous avons convenu de développer un programme commun du WWF et du Ministère de l’Environnement kazakh pour réintroduire les tigres dans la zone du lac Balkhash », déclare Igor Chestine. « Les tigres pourront à nouveau s’ébattre librement dans les forêts et les plaines d’Asie centrale ».

Les études menées en 2010 ont démontré que le bassin de la rivière Ili offre environ 50 000 hectares convenant à leur habitat. « le gouvernement du Kazakhstan a su saisir cette opportunité exceptionnelle d’aider les tigres, et nous les en félicitons », commente le Docteur Barney Long, responsable de la conservation des espèces pour le WWF –Asie. « les efforts pour augmenter la population mondiale de tigres vont sans aucun doute bénéficier de cette expansion de leur territoire. »

Lors d’un sommet sur le tigre, présidé par le Premier Ministre de Russie Vladimir Poutine, qui s’est tenu à Saint Petersburg en novembre 2010, les pays disposant de ‘territoires de tigres’ se sont engagé dans un plan ambitieux de restauration de l’espèce qui devrait doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022.

A l’occasion de ce sommet, monsieur Poutine a exprimé son désir d’aider le Kazakhstan à réintroduire le tigre sur son territoire : « des familles de tigres venues de Russie peuvent contribuer à initier un processus de renaissance des populations de tigres là où elles ont complétement disparu comme au Kazakhstan et en Iran. Le grand humaniste Gandhi n’a-t-il pas déclaré : ‘Là où le tigre se porte bien tout le monde se porte bien’ ? »

Lors de ce sommet, Monsieur Poutine a également évoqué les succès de la Russie dans la restauration de sa population de tigres : « Au cours des soixante dernières années, le nombres de tigres Amur, dont l’habitat se situe presque exclusivement en Russie, a augmenté d’un facteur 10, pour atteindre aujourd’hui environ 500 animaux. » A l’échelle de la planète, la population de tigres a diminué de 97%.

Communiqué de www.kazakhstanlive.com du 12 mai 2011