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lundi 28 juin 2010

Alstom: lancement d'une usine au Kazakhstan.

(CercleFinance.com) - Le groupement Alstom-Transmashholding et les Chemins de fer kazakhes annoncent que la première pierre de leur future usine de locomotives électriques a été posée à Astana, la capitale du Kazakhstan.

Le site industriel, installé près de l'usine de production de locomotives diesel de AO Lokomotiv, une filiale des Chemins de fer kazakhes, afin de créer des synergies et des économies d'échelle, produira des véhicules passagers et de fret. La construction devrait s'achever en 2012.

Le consortium Alstom-Transmashholding fournira l'ensemble des équipements et outils pour la mise en place d'une ligne de fabrication, dont la capacité annuelle pourrait atteindre 50 à 80 locomotives.
Sur www.radiobfm.com le 28 juin 2010

La course à l'expansion

Plusieurs analystes de grains de l'Ouest surveillent avec une inquiétude croissante la réémergence des républiques de l'ancienne Union soviétique (AUS) dans le secteur de l'exportation des grains, particulièrement la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan.

Il ne fait aucun doute que les analystes réagissent aux conditions de croissance au dessus de la moyenne des dernières années ainsi qu'à l'augmentation rapide des parts de marché à l'exportation de ces républiques. Le Kazakhstan a enregistré des rendements exceptionnels en 2006 et en 2009. Toutefois, la récolte de 2010 ne sera pas aussi fructueuse en raison du temps très sec et des défis liés à la gestion, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : les républiques de l'ancienne Union soviétique peuvent-elles avoir une production constante?

Pour mettre les choses en contexte, tout a chamboulé avec l'effondrement du système soviétique. De ce point de référence, les années 1990 représentent l'époque de la division des fermes de l'État et des terres allouées, avec l'ambition de constituer un système de petits exploitants agricoles similaire à celui de l'Ouest. Ce projet représentait un défi en raison du manque de ressources financières et du flux de trésorerie. Plusieurs milliers de petites exploitations agricoles de 500 à 1 000 ha ont été partiellement fructueuses, mais elles luttent pour leur survie.

Ensuite, vers l'an 2000, un nouveau plan a permis aux grands conglomérats, dont les poches sont bien garnies, d'acquérir les fermes de l'État et de les gérer en tant qu'entreprise privées. Le Kazakhstan favorise présentement cette méthode afin d'atteindre les objectifs de production du gouvernement.

Les exploitations agricoles sont immenses, faisant jusqu'à 500 000 acres, et croissent de plus en plus chaque année. Les terres peuvent être louées pour quelques sous l'acre et sont à portée de la main.

Toutefois, voici le problème : les systèmes de gestion de la production soviétiques ne se modernisent pas et suivent essentiellement un modèle uniformisé. Toutes les céréales, les oléagineux et les champs pulsés sont gérés de la même façon sans tenir compte des sols et des conditions météorologiques. Cela explique en partie pourquoi les rendements ne représentent que la moitié de ceux des Prairies canadiennes, malgré un climat similaire et des terres plus riches.

Un expert des récoltes du Kazakhstan a affirmé dernièrement que le meilleur volume de production que ce système de gestion puisse enregistrer est 3 bonnes récoltes sur 10. En revanche, mes amis agriculteurs du centre est de la Saskatchewan prévoient obtenir 9 récoltes sur 10 et planifient judicieusement pour l'année infructueuse.

Malgré les défis agronomiques et de gestion, les républiques de l'ASU sont de retour dans le marché de l'exportation des grains et comptent y rester. Leur avantage concurrentiel est qu'elles enregistrent les coûts de production les plus bas des marchés baltiques à proximité.

Il y a toujours de grandes fluctuations dans la production annuelle et il faudra encore une autre décennie avant que les républiques de l'ASU deviennent des fournisseurs réguliers et fiables pour les clients à l'exportation.

Il s'agit sensiblement d'une course à « Qui sera le meilleur » en matière de technologies de production, de commercialisation et de compétences en gestion. Au bout du compte, ce seront les producteurs novateurs, constants, fiables et prévisibles qui mettront la main sur une part du marché d'exportation.

À l'extérieur de l'A.I Baraev Dry-land Grains Research Institute du Kazakhstan

Le pays possède des installations de recherche adéquates appuyées par la communauté internationale pour l'agriculture de conservation. Toutefois, le défi se traduit par le retard en matière de transfert technologique et de gestion.

Par Al Scholz

Des aveux dans une affaire de corruption chez MAN

Un ancien responsable du constructeur allemand de machines et poids lourds MAN est passé aux aveux, au cours d'un procès sur une affaire de corruption. "Il y a six ans, j'ai effectivement payé sous la table 9 millions d'euros pour obtenir une commande importante pour l'industrie gazière au Kazakhstan", a déclaré l'accusé Heinz Jürgen K.

Les dirigeants de la division poids lourds ne sont pas sur le banc des accusés, mais l'affaire pourrait avoir d'importantes répercussions sur l'ensemble du groupe. Les amendes devraient en effet se monter à quelques dizaines de millions d'euros.
Sur www.lelloyd.be le 28 juin 2010