Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

mercredi 11 mars 2009

Kazakhstan : Chroniques de la crise sur la blogosphère

2009-03-11 @ 16:21 EDT · Billet en anglais publié par Adil Nurmakov
Traduit par Suzanne Lehn · Voir le billet en anglais
Les blogueurs du Kazakhstan continuent à suivre de près la situation dans le pays, ainsi que les tentatives du gouvernement de passer en mode de pilotage «manuel» dans l'économie et les autres sphères de la vie sociale.
Dass cite [en russe] le ministre du Travail, qui a déclaré en Conseil des ministres qu'environ 900.000 personnes sont fortement exposées au risque de chômage, 3,4 millions le sont modérément, et 11,4 millions ne sont pas exposées au risque de perdre leur emploi. Mais ces statistiques paraissent tout à fait étranges, comme il a été remarqué dans la majorité des commentaires de ce billet. Le ministre a compté, non la seule population active, mais tous les habitants du Kazakhstan, y compris les nouveau-nés et les vieillards, ce qui veut dire que plus de la moitié des actifs risquent de perdre leur emploi.
Slavoyara donne une appréciation très critique des projets du gouvernement consistant à obliger les fonds de pension à investir 70 % de leurs actifs dans les projets de travaux d'infrastructure [en russe]:
La plus grande partie de notre épargne pour la retraite peut ainsi disparaître sous l'amas des marchés publics. Nous savons tous ce qu'il arrive d'habitude à tous ces «projets de chantiers galactiques» : l'argent est volé, partagé et porté disparu…
Au moment où l'opacité de l'activité des holdings d'Etat est sous le feu de la critique, le Premier ministre a ordonné de réduire les salaires des cadres dirigeants des compagnies nationales et des banques appartenant à l'Etat au niveau du sien, c'est-à-dire à environ 700.000 tenge (3.640€). Megakhuimyak écrit [en russe] :
Le salaire des dirigeants du Fonds Souverain Samruk-Kazyna est de 8.054 $ (6.293 €). Les cadres dirigeants dans les banques ont des salaires de 20 à 25.000 dollars par mois (15 à 20.000€). Les gens dans les compagnies nationales pleurent… D'un autre côté, tout citoyen kazakh peut comparer son salaire à celui du Premier ministre.
L'accroissement de l'intervention publique dans l'économie, même si elle a pour but avoué la guérison, provoque l'inquiétude, non seulement parmi les économistes libéraux, mais aussi dans l'intelligentsia. Le poète dergashew dit [en russe]:
Certes, je ne suis pas un politique, mais, à mon humble avis, il ne sortira rien de bon de la nationalisation actuelle des grandes entreprises dans notre pays. Il est clair que le gouvernement reste le seul acteur capable du marché parce qu'il accumule les revenus des matières premières, mais a priori, c'est un fait bien connu que les entreprises sont mieux gérées par les entrepreneurs que par l'Etat.
De son côté, a-strekoza est très sceptique quant au développement du contrôle gouvernemental sur les médias [en russe] :
[Les journaux] «Liter» et «Aikyn» ont été vendus [au parti au pouvoir] pour une bouchée de pain. Je suis très pessimiste de nature, et voici mon avis : comme le parti au pouvoir ne sera guère capable d'apprécier un tel cadeau, tout va péricliter – peu à peu les directeurs vont commencer à se chamailler, les annonceurs s'en iront vers d'autres journaux, les journalistes verront leurs salaires réduits et devront aussi apprendre à écrire différemment… C'est ainsi qu'agit toute nouvelle direction, mais l'Etat est beaucoup plus porté à ce genre de chose.
Pulemetchizza trace un parallèle ironique entre la crise et une expression célèbre de Mikhail Boulgakov :
La crise est arrivée dans les toilettes. Avant, nous avions du papier hygiénique double-épaisseur de haute qualité et des serviettes jetables dans les toilettes. A présent, nous avons le papier hygiénique le moins cher, et il n'y a plus de serviettes. Bientôt, semble-t-il, nous en serons à découper le journal.

Billet publié également sur neweurasia.

Eurasie: le président kazakh prône la création d'une monnaie unique, l'evraz

ASTANA, 11 mars - RIA Novosti. Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev propose de doter les pays de la Communauté économique eurasiatique (CEEA: Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) d'une monnaie unique: l'evraz.
"Aujourd'hui, les pays de la CEEA ont toutes les raisons de réduire le fardeau de la crise lié au système monétaire mondial, génétiquement défectueux: au sein de l'union intégrative pourrait être introduite une monnaie interétatique unique", a-t-il suggéré lors du second Forum économique d'Astana.
Selon le président, le cours de cette monnaie ne doit pas dépendre des fluctuations des devises mondiales.
"Le nouveau système monétaire, sans briser ceux déjà existants, permettra de garantir les investissements en infrastructures à long terme ainsi que les transactions opérationnelles actuelles", estime le président.
"La monnaie doit garantir les transactions scripturales entre Etats, personnes physiques et juridiques au sein de la CEEA", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter que cette proposition était déjà en cours d'examen.
D'après lui, l'adoption de la monnaie unique n'entamera en rien la souveraineté des pays de la CEEA. "C'est la seule façon de réduire la pression destructrice de la crise mondiale sur l'économie de nos pays", a-t-il assuré.
La devise kazakhe étant soumise à une forte pression, la Banque nationale du Kazakhstan (BNK) avait dévalué début février le tenge de 25% face au dollar.

Iran: Ahmadinejad dénonce l'ordre économique "injuste" dirigé par Washington

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé l'ordre économique "injuste" imposé, selon lui, par les Etats-Unis, à l'occasion d'un sommet régional organisé mercredi à Téhéran.
Ce sommet de l'Organisation de la coopération économique (OCE) est notamment marqué par la participation du président afghan Hamid Karzaï, qui devrait engager ses interlocuteurs iraniens à participer à une conférence internationale sur l'Afghanistan prévue le 31 mars.
L'ECO, fondée en 1985 par l'Iran, le Pakistan et la Turquie et qui regroupe des pays de la région, doit étudier à Téhéran l'impact de la crise financière mondiale sur son économie.
"L'ordre économique est injuste et irresponsable", a dit en ouverture le président Mahmoud Ahmadinejad, regrettant que, "malheureusement, les nations du monde doivent payer le coût des politiques inefficaces de certains pays".
"Les Etats-Unis et certains de leurs alliés sont au centre de la crise économique", a-t-il poursuivi.
M. Ahmadinejad, coutumier des tirades contre les Etats-Unis, a jugé que le système capitaliste avait "échoué".
Il a appelé à contrer "la menace de l'ordre international injuste en créant une situation économique sûre pour nos pays" grâce au développement des échanges entre les membres de l'ECO.
Il a aussi appelé à la création d'une banque commune aux pays de l'organisation.
Les autres participants de ce sommet sont les présidents pakistanais, Asif Ali Zardari, et turc, Abdullah Gül, ainsi que leurs homologues d'Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan, du Turkménistan et d'Ouzbekistan.
Le président irakien Jalal Talabani et le vice-président syrien Farouk al-Shara sont là à titre d'invités d'honneur.
Dans son allocution, le président afghan Hamid Karzaï a enjoint les pays de l'ECO à aider l'Afghanistan à lutter contre le trafic de stupéfiants.
"Je dois admettre l'amère réalité que mon pays est au centre de la production d'opium" dans le monde, a-t-il dit.
Il a aussi expliqué que la population afghane était "la vraie victime du terrorisme" et qu'il existait "un lien direct entre le trafic de drogue et le terrorisme". "Nous souhaitons l'aide des pays (de l'ECO) pour les combattre", a plaidé M. Karzaï.
L'Iran est lui-même victime de ce trafic, qui passe par ses frontières pour atteindre les marchés de la drogue.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a évoqué la semaine dernière ce fléau comme l'une des raisons pour lesquelles Téhéran aurait un intérêt, selon elle, à participer à une conférence internationale sur l'Afghanistan prévue le 31 mars à La Haye.
Son homologue iranien Manouchehr Mottaki a répondu que son pays "réfléchissait" à son éventuelle participation, et qu'il donnerait sa réponse à l'occasion d'une visite à Téhéran du ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, prévue d'ici la fin mars.

Un prix Nobel soutient la proposition kazakhe de monnaie unique mondiale

Le prix Nobel canadien Robert Mundell a apporté mercredi son soutien à la proposition du président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, de créer une monnaie unique mondiale présentée comme un moyen de lutter contre la crise financière mondiale.
"Je dois dire que je suis d'accord avec la déclaration du président Nazarbaïev et bien des choses énumérées dans son projet de créer une monnaie unique mondiale", a déclaré le prix Nobel d'économie 1999.
Cette idée est "très prometteuse", a-t-il ajouté lors d'une conférence économique au Kazakhstan, pays d'Asie centrale.
MM. Narzarbaïev et Mundel ont exhorté le G20 de créer un groupe de travail pour examiner cette proposition au cours de la réunion des 20 pays les plus industrialisés et d'économies émergentes le 2 avril à Londres.
Le président kazakh avait suggéré mardi de "créer une monnaie unique mondiale sous l'égide des Nations unies".
C'était la première fois que M. Nazarbaïev évoquait publiquement la nécessité d'une monnaie unique, après avoir déjà fait cette proposition par écrit.
Son premier appel à la création d'une devise unique appelée "acmétal" -- une combinaison d'"acmé" (mot grec signifiant le plus haut point d'un développement, ndlr) et "capital" avait été publié le mois dernier par le quotidien russe Rossiïskaïa Gazeta.
daily-bourse.fr

OCE: l'Iran prône la création d'une monnaie unique

TEHERAN, 11 mars - RIA Novosti. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a proposé aux pays de l'Organisation de coopération économique (OCE) d'instituer une banque commune et d'adopter une monnaie unique au sein de leurs règlements réciproques.
"Tous ensemble, nous pourrons surmonter la crise économique et mondiale en transformant des menaces en opportunités", a indiqué le président iranien ouvrant mercredi à Téhéran le 10e sommet de cette organisation économique régionale.
La coopération régionale, notamment dans le cadre de l'OCE, acquiert de nos jours une signification de premier plan, a poursuivi M. Ahmadinejad. "Nous proposons d'entamer le processus de passage à une monnaie unique dans les règlements entre pays de l'OCE", a-t-il déclaré.
En cas de succès de ce projet, l'OCE pourrait également effectuer des règlements moyennant cette monnaie unique avec d'autres Etats, a annoncé le chef du gouvernement iranien.
"Notre autre proposition concerne la création d'une Banque pour le développement et le commerce de l'OCE dont les filiales seront ouvertes dans tous les pays membres de l'organisation", a annoncé M. Ahmadinejad.
L'OCE a été instituée en 1985 en tant qu'organisation régionale intergouvernementale, à l'initiative de l'Iran, du Pakistan et de la Turquie. Après la chute de l'URSS, plusieurs ex-républiques transcaucasiennes et centrasiatiques soviétiques ont rejoint l'organisation le 28 novembre 1992: Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan, de même que l'Afghanistan. Le siège de l'OCE se trouve à Téhéran.

ArcelorMittal : 42 accidents mortels

Ph. Law. La Libre
Bilan du groupe en 2008 dans les usines. Cinq accidents ont eu lieu en Belgique dont 4 en Wallonie. On dénombre 47 accidents mortels dans ses mines.Les efforts du groupe ArcelorMittal pour réduire les accidents mortels sur ses différents sites d’exploitation ne semblent pas porter leurs fruits. Et l’objectif du zéro accident est encore bien loin. Le bilan des incidents graves ayant causé la mort de travailleurs durant l’année écoulée fait froid dans le dos.
Selon des informations dont "La Libre" a eu connaissance, le premier sidérurgiste du monde a enregistré dans ses usines de production d’acier 42 accidents mortels en 2008 dont sept au Kazakhstan, six aux USA et cinq en Belgique.
Ce sont les trois pays qui affichent d’ailleurs les plus importantes hausses de leurs accidents mortels. En Belgique, quatre accidents mortels ont eu lieu dans le bassin de Liège et le cinquième s’est produit en Flandre. Sur les 42 accidents (avec le même nombre de victimes) enregistrés par le groupe l’an dernier, 21 ont affecté les travailleurs des sous-traitants du groupe et en Belgique, trois des cinq accidents ont impliqué ces derniers.
Pour rappel, on a dénombré 40 accidents mortels au sein du groupe ArcelorMittal en 2007 dont deux en Belgique (un à Gand et le second au haut-fourneau B d’Ougrée).Mais il semble que les dirigeants du groupe ont pris des mesures qui incitent à l’optimisme et qui devraient contribuer à réduire les accidents mortels. "Il y a un changement d’état d’esprit au sein du groupe. Il y a dorénavant un comité sécurité sur tous les sites du groupe et le plan sécurité est piloté par la direction. A Liège, il y a eu un changement dans les méthodes de travail et un Monsieur sécurité est désigné. Il veille à la bonne réalisation du plan mensuel d’actions, lequel est soumis régulièrement à évaluation", nous a confié un dirigeant syndical, spécialiste des questions de sécurité au sein du groupe ArcelorMittal. La preuve que la situation semble s’améliorer : on ne dénombre que deux accidents mortels pour janvier 2009 et aucun en Europe contre trois en janvier 2008 et cinq en février de la même année.
Le document présente également les incidents graves qui ont endeuillé les mines d’ArcelorMittal. L’an dernier, le groupe a essuyé 47 accidents mortels (avec ici aussi le même nombre de victimes) dans ses exploitations minières dont 44 au Kazakhstan, deux en Ukraine et un en Algérie.
Quatre des 47 accidents mortels dans les mines d’ArcelorMittal ont impliqué des travailleurs des sous-traitants. Au total, les accidents mortels sur tous les sites d’ArcelorMittal ont causé la mort de 89 travailleurs: 63 pour le groupe premier sidérurgiste mondial, 25 chez les sous-traitants et un dans une nouvelle construction.Le document dont nous avons connaissance révèle une certaine anomalie dans les chiffres. En effet, les graphiques révèlent une baisse significative du taux de fréquence des accidents (aussi bien les mortels que les bénins et graves sans mort d’homme). Selon certaines sources, il y aurait un habillage des chiffres qui ne colle pas vraiment avec la réalité. Des mesures sont prises pour éviter de telles anomalies à l’avenir.

OCE: reconstruire rapidement l'Afghanistan et la bande de Gaza

TEHERAN, 11 mars - RIA Novosti. Les pays membres de l'Organisation de coopération économique (OCE) ont convenu de poursuivre leur concours à la reconstruction rapide de l'Afghanistan et de la bande de Gaza, lit-on mercredi dans une déclaration adoptée à l'issue du 10e sommet de l'OCE à Téhéran.
Dans ce document, l'OCE "presse ses membres d'accroître la reconstruction de l'Afghanistan et d'aider ce pays à lutter contre le trafic de stupéfiants. L'OCE exprime aussi sa "sympathie" pour la population palestinienne de Gaza, où une offensive israélienne meurtrière et dévastatrice a fait 1.330 morts (27 décembre-18 janvier).
Les participants au sommet de Téhéran ont réaffirmé la nécessité de la poursuite d'une coopération économique multiforme, y compris dans le cadre des projets régionaux déjà approuvés et ont insisté sur l'importance d'efforts conjoints et concertés face aux conséquences négatives de la crise financière et économique dans le monde.
Le prochain sommet de l'OCE aura lieu au Pakistan en 2010, lit-on dans la déclaration.

Fondée en 1985, l'Organisation de coopération économique (OCE) regroupe l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Pakistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et la Turquie.