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jeudi 14 mai 2009

Icademie élargit son éventail de compétences

Icademie, centre de formation 100% en ligne, enrichit sa palette de prestations en créant quatre nouvelles formations de niveau II, reconnues par l'Etat. Il s'agit de formations dans le domaine du commerce, des ressources humaines, des banques/assurances et de l'immobilier. Une joint-venture avec le leader des formations européennes est également prévue dans le courant du mois avec une certification européenne au bout. En août, c’est un bureau parisien qui devrait ouvrir ses portes et, au second semestre, un master international devrait voir le jour en partenariat avec des universités du Royaume-Uni, du Kazakhstan et de Lituanie. Icademie propose aujourd’hui 44 formations diplômantes et 34 formations qualifiantes.

Le ministre des affaires étrangères du Kazakhstan a rencontreé Hillary Clinton

Astana, le 14 mai: Au cours de sa visite aux Etats-Unis du 2 au 5 mai dernier, le Ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan Mr Marat Tazhin s’est entretenu avec Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat de l’Administration Obama.

La Secrétaire d’Etat a accueilli son homologue kazakh par ces mots : « Je suis très heureuse de vous accueillir. Nous avons de nombreuses collaborations en cours entre nos deux pays. Nous allons explorer ensemble de nouvelles pistes de coopération. J’apprécie beaucoup le soutien apporté par le Kazakhstan à la politique menée par les Etats-Unis et ce dans de nombreux domaines. Je garde un excellent souvenir de ma visite au Kazakhstan il y a quelques années et j’attendais cette rencontre avec impatience. »

Les discussions ont porté sur de nombreux sujets : coopération politique, économique et commerciale, énergie, sécurité régionale et renforcement de la politique de non prolifération nucléaire. La question de la reconstruction de l’Afghanistan a été plus particulièrement évoquée.

Cette rencontre a permis à la partie kazakhe de présenter ses priorités stratégiques pour l’OSCE, dont le Kazakhstan va prendre la présidence en 2010. « Nous sommes tombés d’accord pour que nos deux ministères maintiennent des contacts étroits tout au long de l’année 2010. » a déclaré Mr Tazhin.

La coopération énergétique représentait un autre point essentiel des négociations. L’implication déjà significative des compagnies pétrolières US au Kazakhstan doit être une plate forme de développement des relations bilatérales.
Mr Tazhin et Mme Clinton espèrent tous les deux faire avancer les projets d’accords stratégiques évoqués durant les récentes discussions téléphoniques entre les président américain et kazakh.

Cette visite a permis de confirmer la nature stratégique du partenariat américano-kazakh et, comme l’a déclaré Mme Clinton, “d’ouvrir de nouvelles voies de coopération pour le bien de nos deux pays. »

Pour résumer cette visite, le minister Marat Tazhin a mis en valeur l’importance de ce type de réunions et, « sur la requête du Chef de l’Etat », a invité une nouvelle fois le Président Obama à se rendre au Kazakhstan. Nous prévoyons d’organiser une visite de notre Président N. Nazarbayev aux Etats-Unis en 2010 à l’occasion du Sommet Mondial sur la Sûreté Nucléaire. » La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le Secrétaire à l’Energie Steven Chu ont également été invités.

Au cours de cette visite de quatre jours, le Ministre des Affaires Etrangères Marat Tazhin a aussi rencontré Mr James Jones, Conseiller à la Sécurité Nationale du Président ainsi que le Secrétaire à l’Energie Steven Chu. Ces rencontres ont porté en particulier sur la proposition exprimée par le Président Nazarbayev d’accueillir au Kazakhstan une banque nucléaire internationale.


Les experts estiment aujourd’hui que la relation américano-kazakhe est particulièrement forte. Washington considère le Kazakhstan comme son partenaire le plus fiable et le plus prometteur en Asie Centrale. Les Etats-Unis soutiennent et se réjouissent de voir appliquer des réformes de grande ampleur destinées à libéraliser et à démocratiser la société kazakhe.

Les chiffres confirment le succès des relations américano-kazakhes : en 2008, les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le Kazakhstan ont atteint 2,508 milliards de dollars tandis que les investissement sdirects américains au Kazakhstan représentaient 16,83 milliards de dollars, c'est-à-dire 23,5% du total des investissements directs étrangers au Kazakhstan.
Kazakhstanlive

Afghanistan: l'OTAN invite le Kazakhstan à participer aux opérations

MOSCOU, 14 mai - RIA Novosti. L'OTAN a officiellement invité le Kazakhstan à participer aux opérations de paix en Afghanistan, lit-on jeudi dans le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Selon le représentant spécial de l'Alliance pour le Caucase et l'Asie centrale Robert Simmons, l'armée kazakhe a d'ores et déjà atteint le niveau de compatibilité opérationnelle avec les forces du bloc et pourrait donc opérer avec succès en Afghanistan. Le Kazakhstan étant un membre actif de l'OTSC, le secrétariat de l'organisation doute qu'Astana envoie ses troupes vers ce point chaud.
Au cours d'un entretien non officiel avec Nezavissimaïa gazeta, des employés de l'OTSC ont douté qu'Astana envoie ses soldats de la paix à l'étranger pour lutter contre les Talibans et Al-Qaïda. Le format de l'organisation stipule une position unie en matière de relations avec l'OTAN, indiquent-ils. Avant d'adhérer à des coalitions militaires ou de signer des accords en ce sens, un allié doit, selon eux, consulter ses partenaires au sein de l'OTSC et Astana n'a pour le moment organisé aucune consultation.
Le Kazakhstan garde le silence sans même reconnaître la réception d'une invitation si compromettant.
Il pourrait toutefois être avantageux pour Astana de se joindre aux efforts de stabilisation d'un Etat assez proche. Si les opérations de paix de l'OTAN et des Etats-Unis échouent et que les Talibans reprennent le pouvoir à Kaboul, ces derniers tenteront probablement d'élargir leur influence hors du pays et se dirigeront alors vers le nord, tout comme à la fin du XXe siècle.
La lutte contre le terrorisme international, le trafic de drogues et les migrations illégales, constituent non seulement une tâche des forces de coalition de l'OTAN, mais aussi un objectif intéressant les pays de l'Asie centrale et même la Russie.
Malgré les nombreuses déclarations de leaders des pays membres de l'Alliance sur la volonté d'augmenter leurs contingents en Afghanistan à la demande des Etats-Unis, personne ne se hâte cependant de le faire. Et les pertes de l'OTAN en Afghanistan ne cessent de croître: selon les données du porte-parole du commandement américain dans le pays, le colonel Greg Julian, leur nombre a triplé par rapport à l'année passée. C'est pourquoi, l'invitation faite au Kazakhstan de participer aux opérations de paix en Afghanistan rappelle une demande de "boucher l'embrasure".

LA MER D'ARAL : de l'anéantissement à la renaissance...


C'était l'une des plus grande mer intérieure du monde… La mer d'Aral, située aux frontières du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan, en Asie Centrale, a perdu, en 40 ans, plus de la moitié de sa surface et les deux tiers de son volume. Autrefois pivot de l'économie et de l'alimentation locale, cette étendue maritime, aussi grande que le Portugal, a été la victime de l'inconséquence des politiques humaines. Dans les années 60, l'Union Soviétique décide d'intensifier la culture du coton dans la région.
Pour ce faire, elle détourne alors les cours de deux fleuves afin d'assurer l'irrigation des plantations. Le résultat est l'une des plus grande catastrophe écologique du monde. La mer s'est asséchée et les fleuves se sont taris. Les produits chimiques déversés sur les champs de coton ont empoisonné durablement l'eau et l'atmosphère environnante. Les eaux restantes de la mer sont saturées de sel et engorgées de produits toxiques. La faune marine, très diverse avant 1960, a été décimée. Ne subsiste alors qu'une espèce de raie, importée, qui seule résiste à ce changement d'écosystème. En quelques années, les villages côtiers se retrouvent les pieds dans le sable à tel point que les 60 000 familles qui vivaient de la pêche doivent ranger leurs bateaux et quittent la région.

© Pierre A.FRADIN
A cet anéantissement de l'environnent et de l'économie locale, s'ajoutent les conséquences sur la santé des riverains de la mer. Les engrais, les pesticides, les défoliants, ont pollués l'air et l'eau potable. La mortalité infantile est semblable à celle du Bangladesh… 118 décès pour 1000 habitants par an. Et dans le port ouzbek de Mouinak, cancer, tuberculose et maladies sanguines déciment peu à peu la population. Et on ne compte plus les cas d'enfants malformés ou mort-nés. Pourtant, un espoir commence à poindre dans cette région tourmentée. En 2005, avec l'aide de la Banque Mondiale, le barrage de Kokaral, au Kazakhstan, a vu le jour, ainsi qu'une série de digues.
En 3 ans, la mer est remontée de 6 mètres. Les oiseaux, les poissons reviennent. Des esturgeons sont réintroduits dans la mer, et au marché local, les étals des poissonniers offrent plus d'une quinzaine d'espèces différentes. L'écosystème se renouvelle peu à peu, et les enfants se baignent à nouveau dans la mer. Cette renaissance reste fragile. Il faudra réaliser d'autres barrages et d'autres digues pour consolider cette remontée des eaux. Il faudra aussi certainement beaucoup de diplomatie pour coordonnées les efforts des différents pays concernés. Car sur l'autre rive, en Ouzbékistan, l'approche environnementale n'est pas la mê me. Là-bas, il n'est pas encore question de sauver la mer, ni d'abandonner l'exploitation du coton dont le pays est le 4ème producteur mondial. C'est pourtant dans ce contexte que les pays riverains de la mer d'Aral ont débattu, ensemble, de la gestion de l'eau face au défi environnemental. Des discussions accueillies chaleureusement par l'ONU, par la voix de son secrétaire général Ban Ki-Moon, qui a souligné l'importance de trouver des coopérations entre Etats pour sauver la mer. Diplomatie, soutien des ONG, grands travaux, volonté politique et engagement humain, autant d'ingrédients à fusionner pour sortir de plus de 40 ans de bêtise humaine. Mais il faudra sans doute encore des dizaines d'années avant que la mer d'Aral retrouve son lustre d'antan.