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jeudi 16 juin 2011

Le sommet d'Astana de l'OCS revient sur ses résultats et ouvre de nouvelles perspectives

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a célébré mercredi à Astana, capitale kazakhe, son 10e anniversaire et profité de l'occasion pour revenir sur ses résultats et esquisser sa future direction.

Le sommet historique a offert aux pays membres de l'OCS, la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan l'opportunité de passer en revue les progrès réalisés et de définir la future orientation, par le biais de l'adoption de la Déclaration d'Astana.

Il y a dix ans, l'ordre politique et économique international était à la veille de changements profonds, alors que l'Asie centrale présentait des risques de troubles. Certains pays de la région ont connu une guerre civile, alors que d'autres étaient menacés par le terrorisme. Les pays ont partagé une volonté accrue de consolider la confiance mutuelle, mener une coopération mutuellement bénéfique et relever les défis par des efforts conjoints. L'OCS a été créée pour répondre à ces besoins.

Au cours de la dernière décennie, les pays membres de l'OCS ont signé plus de 100 accords de coopération, établi des mécanisme de consultations de différents niveaux, joué un rôle irremplaçable dans la structure politique euro-asiatique.

Sous la direction de "l'esprit de Shanghai", qui endosse la confiance mutuelle, les bénéfices réciproques, l'égalité, les consultations, le respect pour la diversité culturelle et la poursuite d'un développement commun, l'OCS a également élargi sa coopération sur les plans politique, économique, sécuritaire, culturel, etc...

L'envoyé du président russe pour les affaires de l'OCS, Leonid Moiseev, a indiqué à Xinhua que le bloc avait lutté contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers, et avait fait du maintien de la stabilité et de la sécurité régionales ses principales tâches lors de la dernière décennie.

"Grâce à l'OCS, la situation de sécurité régionale a montré une amélioration remarquable", a évoqué M. Moiseev. "Le mécanisme jouera un plus grand rôle dans les jours à venir".

L'OCS a énormément contribué à la promotion du développement économique et social de ses pays membres, qui ont mené une coopération pragmatique en matière de finances, d'énergie, de transports, de télécommunications et d'agriculture, déployé des efforts conjoints pour faire face à la crise financière et relever les défis de la mondialisation, tout en enregistrant des progrès substantiels pour faciliter le commerce et les investissements.

"La Chine s'est engagée à accorder plus de 12 milliards de dollars de prêts préférentiels à d'autres pays membres", a annoncé le président chinois, Hu Jintao, lors du sommet.

En adoptant la Déclaration d'Astana, les dirigeants se sont engagés à renforcer leurs efforts pour faire face aux défis et aux menaces de sécurité traditionnelles et non-traditionnelles.

A partir de ce nouveau point de départ historique, les nouveaux concepts sur la sécurité, les relations entre différents pays et le modèle de coopération régionale formulés par l'OCS pourront exercer un plus grand impact sur le monde.

Source: xinhua

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 16 juin 2011

Un consortium occidental va céder une part d'un champ gazier à l'Etat kazakh

ASTANA - Un consortium composé des géants énergétiques ENI, Chevron, BG et Loukoïl s'apprête à céder à l'État kazakh 10% de son vaste champ gazier de Karatchaganak au nord-ouest du Kazakhstan après avoir été accusé d'infractions, a indiqué l'agence Interfax-Kazakhstan jeudi.

Le Karachaganak Petroleum Operating Group (KPO) compte transférer gratuitement à l'État kazakh 5% de ce gisement et lui en vendre 5% au prix du marché, a indiqué l'agence, citant une source proche du gouvernement kazakhe préférant préserver son anonymat.

L'italien ENI et le britannique BG contrôlent chacun 32,5% de KPO, tandis que l'américain Chevron et le russe Loukoïl détiennent respectivement 20 et 15% du consortium.

L'État kazakh avait engagé des poursuites contre cette compagnie en l'accusant de violations des lois sur l'immigration et d'évasion fiscale.

Depuis 2007, le gouvernement kazakh s'efforce de passer en revue des accords signés avec des grandes entreprises étrangères dans les années 1990 afin de s'assurer un plus grand contrôle sur ses vastes ressources énergétiques et les revenus qu'ils génèrent.

En 2008, le Premier ministre Karim Massimov avait prévenu que les gisements d'hydrocarbures et de minerais retourneront dans le giron de l'État si les sociétés les exploitant ne respectaient pas toutes leurs obligations contractuelles.

Le Kazakhstan a aussi adopté à l'automne 2007 une loi lui permettant d'annuler ou de modifier tout contrat avec des investisseurs sur l'exploitation de matières premières si les intérêts économiques ou la sécurité nationale étaient en péril.
Sur www.romandie.com le 16 juin 2011

L'OCS affiche une vitalité et une popularité croissantes (expert)

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) fait preuve d'une vitalité et d'un attrait croissants, a estimé mercredi un expert chinois, à l'issue du sommet marquant le 10e anniversaire de l'OCS qui s'est déroulé mercredi à Astana, la capitale kazakhe.

Le sommet pourrait être considéré comme un événément historique, les dirigeants étant parvenus à des consensus concernant la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération économique et culturelle ainsi que les nouvelles orientations pour le développement de l'organisation, a indiqué, à l'agence Xinhua, Wan Chengcai, un expert sur la politique étrangère russe.

L'OCS, fondé le 15 juin 2001 à Shanghai, regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. En vue de renforcer la sécurité commune, les pays ont signé en 2007 le Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération à long terme.

"La principale caractéristique du traité est qu'il n'y a pas de date d'expiration prévue, ce qui reflète la volonté des pays membres de rester de bons voisins pour toujours", a affirmé M. Wan, directeur du Centre de recherches sur le développement des relations extérieures russes relevant du Conseil d'Etat chinois.

Dans le but de garantir la sécurité, l'OCS doit renforcer ses capacités pour combattre les "trois forces du mal" que sont le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, ainsi que les autres menaces telles que le crime organisé international et le trafic de drogue.

Il a également appelé les pays membres de l'OCS à rester vigilants face aux forces extérieures qui pourraient tenter d'étendre les troubles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient vers l'Asie centrale et la Chine.

Il a fait preuve d'optimisme quant aux perspectives d'avenir de l'organisation.

"L'OCS a montré une forte dynamique au cours de la décennie passée", a souligné M. Wan, citant l'évolution de l'OCS, qui est passée d'un mécanisme de résolution des différends frontaliers à un instrument aux multiples facettes.

Sur http://french.cri.cn le 16 juin 2011

Chine et Russie se disputent l'influence en Asie centrale

Soudés face au États-Unis, les deux pays placent leurs pions dans cette région riche en hydrocarbures.

Mieux vaut régler ses problèmes en famille que sous la tutelle des États-Unis. C'est l'état d'esprit qui animait les six membres de l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS), réunis mercredi à Astana, la capitale kazakhe. Tout en célébrant les dix ans de cette organisation, la Russie, la Chine, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan ont consacré leurs discussions au sort de leur grand voisin, l'Afghanistan, appelant à la création d'un État afghan «neutre, pacifique et florissant». Mettant en garde contre toute importation des révolutions arabes sur leur propre sol, ces pays autocratiques ont plaidé en faveur d'un «développement démocratique prenant en compte leurs spécificités historiques et culturelles».

Née d'un projet de sécurité régionale réunissant les pays d'Asie centrale, autrefois soviétisés, l'OCS est devenue aujourd'hui un club influent, dominé par Moscou et Pékin, et agissant, dans cette région stratégique et riche en hydrocarbures, comme un contrepoids à Washington et à l'Otan. L'Organisation reproche notamment à Washington et à l'Alliance atlantique leur manque d'engagement dans la lutte contre le trafic de drogue en provenance d'Afghanistan. À lui seul, le Centre régional antiterroriste de l'OCS aurait permis d'empêcher 500 attaques terroristes, a précisé mercredi le président kazakh, Noursoultan Nazarbaev.

Unis dans leur résistance à l'influence américaine - déclinante - en Asie centrale, les deux pivots de l'Organisation - Chine et Russie - se livrent depuis peu à une sourde bataille d'influence au sein même de l'Organisation. Pékin a longtemps admis que l'Asie centrale constituait la chasse gardée de Moscou.

Désormais, la Chine dame le pion à son puissant voisin. Lorgnant les réserves pétrolières, notamment kazakhes, l'empire du Milieu a, depuis 2009, ouvert une ligne de crédit de 10 milliards d'euros aux pays d'Asie centrale. Lundi, Astana et Pékin ont signé une déclaration de partenariat stratégique, qui prévoit de porter à 40 milliards de dollars d'ici à 2015 leurs échanges commerciaux.

Bon joueur

«Si nos partenaires chinois peuvent se montrer plus souples sur le plan économique, nous ne pouvons que soutenir cette démarche», explique, bon joueur, le conseiller diplomatique du Kremlin, Sergueï Prikhodko. Mais dans les coulisses, Moscou s'active pour contenir l'appétit de la Chine.

Ainsi, à titre de contrepoids, le Kremlin tente d'intégrer l'Inde - qui ne dispose aujourd'hui que du statut d'observateur - au sein de l'OCS. Mais les autorités chinoises ne veulent pas d'un concurrent supplémentaire, a fortiori comme New Delhi. En visite officielle jeudi à Moscou, le premier ministre chinois, Hu Jintao, devrait chercher à apaiser ces querelles.

Par Pierre Avril le 16 juin 2011 sur www.lefigaro.fr