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vendredi 29 juillet 2011

Boxe WSB: Paris connaît ses adversaires

Le tirage au sort de la saison régulière des World Series of Boxing (WSB), qui débutera le 11 novembre prochain, a été effectué ce dimanche, à Astana, la capitale du Kazakhstan. Douze franchises participeront à cette deuxième édition. Parmi lesquelles le Paris United de Brahim Asloum, tenant du titre. Les Parisiens ont été reversés dans le groupe B avec les Istanbulls, les Baku Fires, qu'ils avaient battus en demi-finales l'an passé, les Beijing Dragons, Germany et les Miami Gallos. Les quatre premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale.
Sur www.sports.fr le 29 juillet 2011

Astana aligne 4 nouveaux coureurs au tour de l'Ain

La Pro Team Astana va aligner quatre nouveaux coureurs lors de la prochaine édition du Tour de l'Ain, une course par étapes qui se déroulera du 9 au 13 Août. Selon un communiqué de la formation kazakhe, les quatres nouveaux pensionnaires d'Astana, tous nés entre 1986 et 1987 sont : Dmitriy Gruzdev, Ruslan Tleybaev, Alexandr Shushemoin et Nazar Jumabekov. Les trois derniers auront le statut de "stagiaires" jusqu'à la fin de la saison.

Gruzdev a notamment remporté cette année le Championnat du Kazakhstan du contre-la-montre et a terminé 2e du classement général du Tour du Lac Qinghai. Concernant Shushemoin et Tleybaev, ils ont certainement été repérés lors du Championnat du Kazakhstan sur route où ils ont pris respectivement la 2e et 3e place.

Source : Biciciclismo

Posté par Renaud Breban sur www.cyclismactu.net le 29 juillet 2011

jeudi 28 juillet 2011

Promotion des jeunes à comportement progressiste

Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a relevé que depuis le début de l'année, le monde a été témoin du rôle à la fois constructif et dévastateur que les jeunes peuvent jouer dans la société, en particulier à travers les réseaux et les médias sociaux dont l'influence ne saurait être sous-estimée. Elle a estimé que tous les efforts doivent être déployés pour surveiller et canaliser ces médias et l'énergie des jeunes. Il faut aussi tout faire pour appuyer et financer les mouvements de jeunes susceptibles de faire une contribution positive à l'édification et à l'harmonie de la nation, a dit la représentante avant de faire part d'une politique nationale visant la socialisation des jeunes et la promotion parmi eux d'un comportement progressiste.

Sur www.un.org le 28 juillet 2011
Article Complet

Kazakhstan: un serpent de 3 mètres sème la panique

Un anaconda de trois mètres de long tombé d'un camion sur une route poussiéreuse dans les steppes du Kazakhstan a semé la panique dans un village de ce pays d'Asie centrale, a raconté aujourd'hui une habitante.

La boîte contenant le grand serpent d'Amérique du Sud est tombée du camion d'un cirque lors d'un arrêt près d'Aksou-Aiouly, petite ville du centre du Kazakhstan, pour un contrôle de police, a dit l'habitante, Janara Ospanova, cité par Interfax-Kazakhstan.

"Le policier a demandé au conducteur d'ouvrir la porte arrière du camion pour voir ce qu'il transportait. Ensuite, le conducteur n'a pas bien refermé la porte, et quand le camion est reparti, la boîte est tombée", a-t-elle ajouté.

Alertés, la police et les services de secours ont passé une journée à rechercher le reptile non venimeux autour de la commune de quelque 6.000 habitants.

"Tous les habitants étaient effrayés. On avait peur que le serpent vienne dans nos maisons. Nous avons aussi participé aux recherches le long des routes dans la steppe, mais avec beaucoup de prudence, pour ne pas être victime du serpent", a expliqué Mme Ospanova.

L'anaconda a finalement été retrouvé dans une boîte métallique près d'un café à la périphérie de la petite ville dont la route principale relie la capitale politique du Kazakhstan, Astana, à la capitale économique, Almaty.
Sur www.lefigaro.fr le 28 juillet 2011

mercredi 27 juillet 2011

Retour sur la situation au Xinjiang

Deux années après les émeutes sanglantes de juillet 2009, la grande province de l'extrême ouest chinois revient sur le devant de la scène sur fond de tensions interethniques aggravées par le sentiment d'une irrépressible fracture culturelle et la crainte d'un dérapage irrédentiste attisé par l'Islam radical.

Comme en juillet 2009, les informations sur les causes directes des heurts sont imprécises. Mais alors qu'il y a deux années les circonstances des émeutes avaient été assez bien documentées, cette fois elles restent floues et les versions divergent selon les sources.

Versions divergentes.

Selon la police de Hotan, localité située à 900 km au sud-ouest d'Urumqi et à quelques 120 km au nord de la province contestée de l'Aksaï Chin, le 19 juillet dernier, 14 « voyous » de l'ethnie Ouïghour, qui faisaient partie d'un groupe de 18 assaillants d'un poste de police du district, ont été tués au cours de la riposte des forces de l'ordre, et après qu'un garde de sécurité ait été poignardé par les assaillants à l'entrée du poste.

Mais le Congrès Mondial des Ouïghours fondé en 2004 à Munich et dirigé depuis 2006 par Rebiya Kadeer riche femme d'affaires Ouïghour et ancienne membre de l'ANP, aujourd'hui en exil aux Etats-Unis, conteste cette version.

S'appuyant sur des témoignages de la population locale, il indique que les échanges de coups de feu mortels ne se seraient pas déroulés au poste de police, mais au bazar de Hotan tout proche, où une centaine de manifestants ouïghours protestaient contre les descentes de police et les arrestations indiscriminées menées dans la zone par les forces de l'ordre depuis le début du mois de juillet.

Les mêmes sources affirment qu'au moins 20 manifestants auraient été tués et que 12 autres, parmi lesquelles une enfant de 11 ans, seraient hospitalisés. 70 autres manifestants auraient été arrêtés. Depuis, la police aurait fermé les accès à la ville de Hotan, tandis que la navigation internet sur le sujet est bloquée en Chine.

Une tendance au maquillage.

Ce n'est pas la première fois que la version officielle diverge radicalement des témoignages locaux indépendants. Sans compter que les explications autorisées peuvent elles-mêmes proposer des « variantes ». En 2008, dans région de Kashgar, quelques jours avant les JO, 16 policiers avaient été assassinés au cours d'une séance de jogging. A cette occasion Xinhua avait fourni deux explications nettement divergentes. Dans la version chinoise il s'agissait d'un crime de droit commun perpétré par 2 Ouïghours ayant précipité un camion piégé sur le groupe de policiers.

Mais dans sa variante anglaise, l'agence officielle attribuait l'affaire au terrorisme international et à la mouvance de l'ETIM (East Turkestan Independance Mouvement), que la Chine et Washington relient à Al Qaida, depuis que les forces spéciales américaines avaient débusqué une vingtaine de Ouïghours en Afghanistan. Le lien était attesté par des recoupements sur le type d'explosif utilisé, « très similaire » à celui découvert dans un camp d'entraînement terroriste en janvier 2007, sur le plateau du Pamir, près de la frontière du Pakistan, au sud de Kashgar.

En septembre 2008, le New-York Times jetait cependant une ombre sur les deux versions autorisées en citant, photos à l'appui, les témoignages de 3 touristes ayant observé la scène depuis leur hôtel. Il n'y aurait eu aucune explosion. Mais seulement une confuse bataille devant une caserne de la Police Armée Populaire entre des policiers et des paramilitaires « brandissant des machettes », autour d'un camion encastré dans un poteau électrique.

L'incident n'aurait duré que quelques minutes. Après quoi le camion avait disparu, tandis que la rue avait été rapidement débarrassée des cadavres emmenés dans des housses blanches, au point que, « si ce n'était le poteau tordu par le choc du camion, on aurait pu croire qu'il ne s'était rien passé ».

La province quadrillée par les forces de l'ordre.

L'incident de Hotan survient dans un contexte où le souvenir des émeutes meurtrières d'Urumqi du 5 juillet 2009 reste vivace. Des groupes de jeunes Ouïghours s'en étaient pris avec une sauvagerie extrême à la population Han, tuant au hasard près de 150 personnes au cours de razzias d'une grande violence qui avaient suscité, en retour, des représailles de la population Han où plus d'une quarantaine de Ouïghours furent assassinés. (Lire notre article)

La répression qui suivit fut brutale et indiscriminée. N'ayant pas faibli depuis 2 ans, elle installe dans toute la province une atmosphère pesante de harcèlement policier où de nombreux suspects accusés de terrorisme disparaissent sans laisser de traces.

Selon les organisations internationales de droits de l'homme, à la suite des émeutes de 2009, plusieurs milliers de personnes ont été arrêtées, dont 26 condamnées à mort. Parmi elles 9 - 8 Ouïghours et 1 Han - ont été exécutées dès novembre 2009. A la fin 2009, le nombre total des exécutions capitales aurait atteint 17. Les communications par portables avec le Xinjiang sont restées difficiles jusqu'en février 2010, tandis que l'accès internet n'a été complètement rétabli qu'en mai 2010.

Il est vrai que l'irrédentisme de la province, sur fond ethnique et religieux qui motive la répression est une réalité. Prenant racine dans les origines culturelles kazakhes, tadjikes et turques, à forte empreinte islamique, il s'est plusieurs fois exprimé dans l'histoire récente, depuis la révolte de Yakub Bey sous les Qing, jusqu'aux deux éphémères Républiques Indépendantes du Turkestan Oriental pendant le règne de Tchang Kai Chek.

Mais aujourd'hui sa capacité de subversion reste faible face au très dense réseau de contrôle policier et paramilitaire déployé par Pékin, et en l'absence d'une unité des mouvements rebelles, sans chef charismatique et sans appuis extérieurs significatifs.

Les efforts de développement ne réduisent pas le talon d'Achille de la fracture culturelle.

Il reste que pour Pékin subsiste une fragilité de taille. L'incompréhension et les rancœurs culturelles entre les Han agnostiques de plus en plus nombreux - plus de 40% des habitants de la province, contre 8% en 1949 -, maîtres des pans les plus modernes de l'économie et de l'exploitation des ressources - pétrole, charbon, énergie éolienne - et les Ouïghours, dont le rapport au temps, à la religion, à la société et à l'entreprise est radicalement différent.

Les fractures pèsent toujours sur l'équilibre social et politique. Elles sont encore avivées par les maladresses et les désinvoltures récurrentes de l'administration chinoise locale et de la police qui n'hésite pas à ouvrir le feu sur les manifestants ou, selon Amnesty International, à exécuter sommairement des prisonniers sans jugement et à abattre les familles de suspects.

Elles restent béantes en dépit des efforts de développement et d'intégration consentis par le pouvoir central en échange d'une allégeance des élites ouïghours. En mai 2010 le Bureau Politique a doté cette stratégie de l'équivalent de 200 Mds d'€ de fonds publics pour le 12e plan quinquennal, affectés essentiellement à l'administration, aux services publics, à l'éducation, à la santé, à l'agriculture et aux infrastructures.

Une proportion grandissante de Ouïghours bénéficie de ces efforts. 20% des nouvelles générations jouent en effet la carte de l'intégration, fréquentent les universités hors de la province et prennent leur distance avec les modes de vie traditionnels. Même s'ils n'adhèrent pas complètement au message progressiste du Parti et regrettent l'absence de libertés politiques, ils se méfient aussi du radicalisme islamique. Comme les Hui, musulmans modérés non turcophones, ils sont opposés à une improbable indépendance qui, disent-il, ferait reculer la société vers un obscurantisme religieux.

Mais le fait est que la stratégie de développement qui a réussi à hisser le PNB par habitant d'Urumqi à 50% de celui de Shanghai et au double d'Almaty, de l'autre côté de la frontière kazakhe, laisse encore sur le carreau près de 8 millions de Ouïghours, qui parlent mal le Chinois, se sentent méprisés par les Han et restent en marge de la croissance, dont les fruits sont mal redistribués.

Une masse de population qui ne fait certes pas une majorité, mais constitue un terreau fertile, nourri de frustrations, moteur des révoltes récurrentes et, éventuellement, réceptif aux thèses subversives. Sa capacité de nuisance serait dangereusement multipliée si la pratique des attentats suicides parvenait à faire des émules dans la province. Pékin en a bien conscience.

C'est la raison pour laquelle le Régime développe depuis 15 ans des relations suivies avec l'Asie Centrale par le biais de l'Organisation de Coopération de Shanghai, non seulement pour ses approvisionnements en hydrocarbures, mais également pour le contrôle avec Moscou et les états membres des mouvances terroristes présentes dans la région.

Avec l'Afghanistan, autre foyer sensible de la mouvance terroriste internationale, Pékin n'a cessé de cultiver ses liens politiques et économiques, y compris avec les Talibans après leur prise de pouvoir en 1996. Après une éclipse à la suite du 11 septembre 2001, les relations ont repris de plus belle dès 2006, au point que, dans l'Hindou-Kouch, les intérêts chinois, également appuyés par Islamabad, paraissent aujourd'hui habilement balisés quelles que soient les hypothèses de l'après ISAF.

Il est clair qu'une des raisons de l'activisme tous azimuts de Pékin dans la zone renvoie à la volonté du Régime de tenir à distance le radicalisme islamique.

Le Xinjiang (新疆) en bref.

Superficie : 1, 6 Millions de km2. Plus grande province de Chine, elle borde la Russie, la Mongolie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l'Inde, l'Afghanistan let e Pakistan. Moins de 5% de la province, occupée par le désert du Takla-Makan et des chaînes de hautes montagnes, est habitable.

Population : 21,8 millions (+ 10% par rapport à 2002). Ouïghours 45%, Hans 41%, Kazakhs 7%, Hui 5%, Kirghizes 0.9%, Mongols 0.8%, Dongxiang 0.3%, Tadjiks 0.2%. Densité : 13 hab/km2.

Ressources et industrie : Pétrole (2e bassin de production de Chine avec 30 millions de tonnes/an), gaz, charbon, minerai de fer, métaux non ferreux, coton. Industrie chimique, textiles, raffineries.

Economie - Développement humain : PNB : 62,6 Mds de $ (+ 100% entre 2004 et 2009). PNB moyen par habitant 3000 $ (moyenne chinoise 4380 $/hab). Le sud de la province, composé à 95% de populations non Han, a un PNB par hab 2 fois moindre. Le taux d'illettrés est également 2 fois plus important dans la région de Hotan - Kashgar que dans celle d'Urumqi.

Selon le gouvernement la scolarité de 9 ans est gratuite et le taux de fréquentation est de 90 %. Un effort particulier a été consenti pour les zones rurales où on été installés des pensionnats fréquentés par les enfants des minorités ethniques paysannes. Une politique de « discrimination positive » favorise l'éducation supérieure des minorités.

L'espérance de vie moyenne est de 72 ans. L'infrastructure médicale a été considérablement améliorée depuis 1949. (21 médecins et 36 lits d'hôpital pour 10 000 hab).

Infrastructure : La province compte 15 aéroports et 147 000 km de routes qui relient la région à l'Asie Centrale, au Gansu et au Pakistan par Kashgar et le col de Kunjerab. La province est aussi connectée au reste de la Chine par la voie ferrée Urumqi - Lanzhou. En 2009 a été ouverte la ligne Urumqi - Jinghe (près de la frontière Kazakhe), 450 km. Une ligne Kashgar - Hotan (488 km) a été inaugurée le 28 juin 2011. Le trajet entre Hotan et Urumqi via Kashgar (2073 km) dure entre 34 et 37 heures. Une voie TGV est en construction entre Urumqi et Lanzhou.

Histoire récente : 1755 l'empire Qing détruit les tribus Dzungars, massacre un million de personnes et annexe le Xinjiang. 1755 - 1830 : colonisation autour d'Urumqi par les fermes d'état. A partir de 1850 résistance des populations musulmanes contre les « infidèles ». Massacres de colon Hans.

En 1865 - 1870, Yakub Bey, ancien seigneur de Tachkent, pénètre au Xinjiang par Kashgar venant de l'actuelle Asie Centrale et conquiert la presque totalité de la province. 1884, les Qing reprennent la province et la baptisent Xinjiang. 1911, chute du système impérial.

1933, création de la république indépendante du Turkestan Oriental au sud-ouest de la province. 1934, Tchang Kai Chek reprend le contrôle de Kashgar et détruit l'armée du Turkestan Oriental. Mais, à partir de 1937 la province tombe sous l'influence de l'URSS par le biais de Sheng Shi Cai seigneur de la guerre qui contrôle le Xinjiang avec l'aide des Russes jusqu'en 1944.

1944 : Création, avec l'aide de Moscou, de la 2e République dite autonome du Turkestan Oriental. 1949, la RPC reprend le contrôle de la province. 1955 le Xinjiang devient province autonome. 1964, première explosion nucléaire chinoise sur le site du Lop Nor à 400 km au sud-est d'Urumqi.

Troubles ethniques depuis 20 ans.

Mai 1989 : Emeutes à Urumqi. Les étudiants ouïghours mettent le feu aux voitures particulières et attaquent les locaux du gouvernement pour protester contre la publication d'un livre sur la vie sexuelle des Musulmans.

Avril 1990 : Emeutes de Baren, au sud-ouest de Kashgar, pour protester contre la fermeture d'une mosquée. Appels au Djihad et intervention de l'armée. Bilan entre 20 (source officielle) et 50 morts (selon Amnesty International qui précise que plus d'une vingtaine de manifestants auraient été tués alors qu'ils s'enfuyaient) et 5000 arrestations et mises en accusation pour terrorisme.

Mars 1993 : Manifestation anti-nucléaires sur le site du Lop Nor. Un millier de manifestants pillent le site, mettent le feu à des chars et des avions et dérobent des explosifs. Bilan inconnu.

Février 1997 : Emeutes de Yili (500 km à l'ouest d'Urumqi près de la frontière kazakhe). Heurts avec la police le dernier jour du Ramadan. 9 morts officiellement déclarés. Plusieurs centaines selon d'autres sources. La ville est quadrillée par la police et l'armée et fermée pendant 2 semaines.

23 mars 2008 : Emeutes à Hotan après la mort dans les locaux de la police d'un riche commerçant ouïghour. Bilan inconnu.

5 mai 2008 : Explosion d'un bus à Shanghai. 3 morts. Le Parti Islamique du Turkestan revendique l'attentat.

21 juillet 2008 : Explosions dans 2 bus de Kunming. 2 morts. La revendication par l'ETIM a été contestée par les autorités chinoises.

4 août 2008 : Incident avec la police près de Kashgar. Versions divergentes. (Cf. article).

10 août 2008 : Explosions et tirs autour des locaux de la police et des bâtiments gouvernementaux de l'Oasis de Kuqa. 12 morts, dont 10 assaillants.

12 août 2008 : Attaque au couteau contre des vigiles à Yamanya, 30 km à l'est de Kashgar. 3 morts.

28 août 2008 : Attaque d'un groupe de policiers par 6 Ouïghours armés de couteaux à Qizilboy district de Payzawat, à l'est de Kashgar. 2 tués parmi les policiers et 2 blessés graves.

5 juillet 2009 : Emeutes d'Urumqi. (Cf. article). La cause des émeutes serait liée à un incident mettant en cause des travailleurs Ouïghours dans la ville de Shaoguan, province de Canton, où plusieurs ouvriers ouïghours auraient été battus à mort par des Hans après le viol de 2 stagiaires Han. Les tensions à Urumqi auraient éclaté après que les Ouïghours de la capitale du Xinjiang aient visionné le film du lynchage d'un ouïghour transmis par internet.

19 décembre 2009 : 20 Ouïghours, dont plusieurs femmes et enfants, ayant demandé asile politique au Cambodge sont expulsés vers la Chine dans un avion spécial affrété par Pékin. A cette occasion, Phnom-Penh, pourtant signataire de la Convention des NU de 1951 sur le statut des réfugiés, a cédé aux pressions du gouvernement chinois représenté par le Vice-Président Xi Jinping, arrivé au Cambodge le lendemain de l'extradition. (Voir notre article)
Par Jean Paul Yacine le 27 juillet 2011 sur www.questionchine.net

Le Kazakhstan achève les négociations sur l'accès des marchandises des Etats-Unis et de l'UE

Le Kazakhstan a achevé les négociations bilatérales avec les États-Unis et l'Union européenne (UE) sur l'accès des marchandises des Etats-Unis et de l'UE au marché kazakh, a déclaré mardi Kairat Kelimbetov, ministre kazakh du Développement économique et du Commerce (MEDT).

"Les négociations sur les conditions de l'accès des marchandises des Etats-Unis et de l'UE au marché kazakh ont pris fin et le Kazakhstan a signé des accords jusqu'à présent avec 24 pays sur son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce". indique un communiqué rendu public par le bureau de presse du ministère.

Source: xinhua
sur http://french.peopledaily.com.cn le 27 juillet 2011

mardi 26 juillet 2011

Le polygone de Sémipalatinsk, un terrain comme un autre ?

"Le Centre atomique national du Kazakhstan propose de mettre à disposition du secteur agricole 95 % du territoire du polygone d'essais nucléaires de Sémipalatinsk, devenu sans danger, selon le rapport officiel", rapporte le journal en ligne kazakh Respublika. D'une superficie de 18 000 km², ce polygone est le premier et l'un des principaux sites d'essais atomiques soviétiques ; il est situé à 130 km à l'ouest de la ville de Sémipalatinsk.

Les écologistes kazakhs de l'association EcoForum s'opposent à la banalisation du terrain. De 1949 à 1989, 456 essais nucléaires et 607 explosions nucléaires d'une puissance totale de 1 737 mégatonnes y ont été réalisés. Le volume de plutonium utilisé a été de 290 kg, et, selon des experts régionaux, "le sol contient encore 200 kg d'isotopes de plutonium, dont la durée de vie est de 240 000 ans". "Mais qui pourra arrêter les partisans de cette initiative si l'affaire peut rapporter des millions ?" conclut Respublika.
Sur www.courrierinternational.com le 26 juillet 2011

Les banques centrales de Chine et de Kazakhstan vont ouvrir des comptes spéciaux sur l'échange de devises

Les banques centrales du Kazakhstan et de Chine ont convenu d'ouvrir des comptes spéciaux, en vertu d'un accord d'échange entre le Yuan et le Tenge.

L'accord a été conclu lors de la septième réunion du sous-comité sino-Kazakh pour la coopération financière, qui s'est tenue lundi à Astana.

Les deux parties ont noté lors de la réunion que les échanges commerciaux entre les deux pays connaissaient une croissance stable, ce qui signifie que les deux pays peuvent utiliser leurs monnaies nationales pour les paiements.

Le Kazakhstan et la Chine se sont également mis d'accord pour renforcer leur partenariat sur les paiements en monnaies nationales et étrangères, pour améliorer le mécanisme de paiement entre des banques et pour envisager la possibilité de créer et d'améliorer le système de compensation en monnaies nationales.
Agence de presse Xinhua le 26 juillet 2011

lundi 25 juillet 2011

Kazakhstan: le beau-fils du président pressenti pour lui succéder

MOSCOU, 25 juillet -RIA Novosti

Timour Koulibaïev, beau-fils du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, pourrait lui succéder en cas de départ prématuré de ce dernier, a déclaré le conseiller du chef de l'État kazakh pour les problèmes politiques Ermoukhamet Ertysbaïev dans une interview accordée au journal Kommersant.

"En cas de situation d'urgence liée au départ soudain du chef de l'État, c'est Koulibaïev qui poursuivra son cours stratégique", a indiqué M.Ertysbaïev.

Cependant, l'oligarque et ancien ministre kazakh de l'Énergie, de l'Industrie et du Commerce Mouhtar Ablyazov a rejeté une telle option. Résidant actuellement à Londres, M.Ablyazov, accusé de corruption au Kazakhstan et de fraude en Russie, a récemment affirmé que c'était le premier ministre Karim Massimov qui devait éventuellement succéder au président.

Commentant ces affirmations, M.Ertysbaïev a accusé M.Ablyazov de vouloir "organiser "un coup de palais" au Kazakhstan et a affirmé que M. Koulibaev présentait pour lui "un obstacle majeur".

En outre, M.Ertysbaïev a indiqué que l'état de santé du président kazakhe était stable. Selon l'intéressé, la récente opération subie en Allemagne par M.Nazarbaïev n'était qu'une inspection de routine, que le président kazakh passe deux fois par an. "M.Nazarbaïev est plein de vigueur et d'énergie, il a de grands projets pour le développement industriel du pays", a ajouté M.Ertysbaïev.

Selon le quotidien Bild Hamburg, M.Nazarbaïev, âgé de 71 ans, a été opéré de la prostate à la clinique universitaire de Hambourg-Eppendorf. Une source au sein du gouvernement kazakh a quant à elle évoqué un examen de routine. Selon les dernières informations, le président est revenu à Astana et se porte bien.

jeudi 21 juillet 2011

Le président kazakh de retour au pays après des questions sur sa santé

Le tout puissant président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, 71 ans, était de retour jeudi dans son pays, après des interrogations sur sa santé, un journal allemand ayant affirmé cette semaine qu'il avait été hospitalisé et opéré de la prostate en Allemagne.

Le tout puissant président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, 71 ans, était de retour jeudi dans son pays, après des interrogations sur sa santé, un journal allemand ayant affirmé cette semaine qu'il avait été hospitalisé et opéré de la prostate en Allemagne.

Les sites du chef de l'État (akorda.kz) et du Premier ministre (pm.kz) ont annoncé que les deux hommes s'étaient vus jeudi à Astana, la capitale kazakhe.

"Aujourd'hui, au (palais présidentiel) Akorda, une réunion de travail sur le développement économique et social du Kazakhstan, présidée par le chef de l'État Noursoultan Nazarbaïev, a eu lieu", selon un communiqué de la présidence.

Une photo montrant le président kazakh, le Premier ministre, deux membres du gouvernement et deux conseillers présidentiels réunis autour d'une table a par ailleurs été publiée.

Selon le communiqué, M. Nazarbaïev s'est félicité du fort taux de croissance du PIB kazakh au premier semestre (+7,1%), et a ordonné au gouvernement de mettre en œuvre une série de mesures économiques et sociales.

Il a aussi demandé aux autorités de préparer les festivités en décembre du 20e anniversaire de l'indépendance du pays, survenue lors de l'éclatement de l'URSS en 1991.

Ces publications interviennent après que le quotidien allemand Bild a affirmé cette semaine que M. Nazarbaïev, qui dirige le Kazakhstan d'une main de fer depuis la période soviétique, avait été hospitalisé et opéré de la prostate par un spécialiste néerlandais à la clinique universitaire de Hambourg-Eppendorf.

Contacté alors par l'AFP, l'établissement n'avait ni confirmé ni démenti la présence du chef d'État kazakh, se bornant à indiquer qu'"aucun dispositif particulier de sécurité (n'était) actuellement en vigueur à la clinique".

Le ministère kazakh des Affaires étrangères s'était pour sa part contenté de dire cette semaine que le chef de l'Etat était en vacances et qu'il reprenait le travail le 21 juillet.

Selon la législation kazakhe, "l'état de santé, la vie privée du président du Kazakhstan et des membres de sa famille" sont des "secrets d'Etat".

M. Nazarbaïev a été réélu en avril avec 95,55% des voix à l'issue d'un scrutin controversé boycotté par l'opposition. Il avait déclaré en janvier vouloir rester au pouvoir tant que sa "santé (le lui) le permettait".

En 2010, il s'est fait par ailleurs attribuer le titre d'Elbassy (chef de la Nation en kazakh), un statut qui lui confère, à vie, le pouvoir de décider des grandes orientations politiques du pays ainsi qu'une immunité perpétuelle.

Le président kazakh n'a désigné aucun successeur pour le moment, et son conseiller politique, Ermoukhamet Ertysbaïev, a assuré en début d'année que cette question ne se poserait pas avant 2021.

De nombreux observateurs estiment cependant que le gendre du chef de l'Etat kazakh, Timour Koulibaïev, est bien placé pour lui succéder.

Cet homme discret de 44 ans, époux de Dinara Nazarbaïeva, une des trois filles du président, dirige le fonds national Samruk-Kazyna, la holding d'Etat qui chapeaute toutes les entreprises publiques, notamment celles exploitant les vastes ressources énergétiques et minières du pays.

mercredi 20 juillet 2011

Kazakhstan: le président de retour le 21 juillet

ASTANA, 20 juillet - RIA Novosti

Opéré en Allemagne, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev sera de retour à Astana le 21 juillet, a annoncé mercredi aux journalistes le ministre kazakh des Affaires étrangères Erjan Kazykhanov.

"Autant que je sache, le président était en vacances de courte durée et demain il sera dans son bureau à Astana", a déclaré le chef de la diplomatie kazakhe au terme de négociations à Berlin avec son homologue allemand Guido Westerwelle.

Selon le quotidien Bild Hamburg, M.Nazarbaïev, âgé de 71 ans, a été opéré de la prostate à la clinique universitaire de Hambourg-Eppendorf. Actuellement, il se porte bien et se repose dans un hôtel luxueux de Hambourg.

Auparavant, une source au sein du gouvernement kazakh a annoncé à RIA Novosti que le président était en congé. Elle n'a pas exclu que le chef de l'Etat puisse se trouver à l'étranger pour un examen médical de routine.

Un porte-parole de la clinique de Hambourg-Eppendorf n'a ni confirmé ni démenti la présence du chef d'Etat kazakh, se bornant à indiquer qu'"aucun dispositif particulier de sécurité n'était actuellement en vigueur à la clinique".

Le président kazakh opéré de la prostate en Allemagne

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev se remet bien de son opération de la prostate subie dans un hôpital de Hambourg, en Allemagne, et il rentrera au Kazakhstan mercredi, rapporte le quotidien Bild. Selon le journal, qui ne cite pas sa source, le chef d'Etat kazakh, âgé de 71 ans, a été admis dans le plus grand secret au centre médical universitaire de Hambourg-Eppendorf la semaine dernière. L'hôpital n'a pas souhaité faire de commentaires.

«Le président kazakh se remet apparemment bien de l'opération», écrit le quotidien, dans un article à paraître mercredi. «Depuis l'opération, il récupère dans un hôtel luxueux du centre-ville.»

La période de convalescence s'est bien passée

Arrivé à Hambourg il y a une dizaine de jours, Noursoultan Nazarbaïev a subi une opération le 14 juillet avant de quitter l'hôpital le 16 juillet, indique Bild, qui ajoute que la période de convalescence s'est bien passée et que le président est de nouveau sur pied.

Personne n'a pu être joint à l'ambassade du Kazakhstan à Berlin et le ministère allemand des Affaires étrangères s'est dit dans l'incapacité de commenter l'article de Bild. A Astana, la capitale du Kazakhstan, on précise que Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige le pays d'Asie centrale depuis plus de 20 ans, est actuellement en vacances pour une durée indéterminée dans un lieu non rendu public.

Sur www.20minutes.fr le 20 juillet 2011

mardi 19 juillet 2011

« La Caspienne divisée par cinq, égale ? »

Le statut juridique de la mer Caspienne est l'une des questions les plus importantes pour les États situés sur les rives du plus grand lac au monde. La convention correspondante a été discutée pendant de nombreuses années dans le format des "Cinq de la Caspienne". Sans exagération, une percée a été réalisée au sommet de l'an dernier à Bakou, où les positions de la Russie, du Kazakhstan, de l'Azerbaïdjan, de l'Iran et du Turkménistan s'étaient fortement rapprochées. Cependant, les questions litigieuses sont encore nombreuses.

Afin de comprendre le sujet, il est nécessaire de faire un rapide point historique. Jusqu'en 1991, le statut juridique de la mer Caspienne a été réglé par deux traités entre l'Iran et l'Union soviétique, signés en 1921 et 1940.

Toutefois, à l'implosion de l'URSS en 1991, la situation changea brusquement lorsque autour de la Mer Caspienne ne se trouvaient plus deux, mais cinq États, avec pour chacun des intérêts économiques et géopolitiques différents. Depuis lors, des discussions actives et mouvementées liées au partage des ressources du plateau Caspien dont du pétrole et du gaz, ont eu lieu
, afin d'examiner diverses options de délimitation du fond marin et des secteurs côtiers, et de délimitation du réservoir en secteurs nationaux.

Le sommet de Bakou qui s'est tenu en novembre de l'année dernière, prévoyait un plan quelque peu optimiste. La raison est que les chefs d'État ont convenu de discuter et de s'entendre sur une zone côtière d'une largeur de 24 à 25 miles, soumise à la souveraineté de l'État côtier sur toute sa profondeur et sa surface.
Une avancée positive de cette question constituerait un progrès notable.

Dans ce contexte, il y a quelques progrès. Lors de sa 28e réunion à Bakou les 26-27 avril, le groupe de travail compétent (GTC) chargé d'élaborer une convention sur le statut juridique de la mer Caspienne a fait des progrès en s'accordant sur un certain nombre de points fondamentaux. En particulier, la partie russe est satisfaite de la manière dont le round des échanges a eu lieu parce que les parties ont pu réaliser des progrès dans l'harmonisation du projet de Convention.

Cependant, nous ne pouvons pas ignorer le fait que les discussions entre l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et l'Iran sur le secteur sud de la mer Caspienne ne se sont toujours pas calmées.

Il est ici nécessaire de signaler que la Russie, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan ont de facto déjà terminé les étapes de la division sectorielle du réservoir, et résolu pour eux-mêmes ce problème. Il a été plus difficile pour l'Iran et le Turkménistan de trouver un accord, car dans la Caspienne du Sud
subsistent de nombreux gisements sujets à caution. En particulier, Téhéran a des prétentions sur des structures offshores prometteuses de l'Azerbaïdjan du nom de « Araz », « Alov », « Sharq ». D'ailleurs en 2001, des navires de guerre Iraniens ont même entravé les activités du navire de recherche de la compagnie "British Petroleum", entrainant la suspension des travaux d'exploration.

Sur ce sujet, l'Iran adopte toujours une position ferme. Tant qu'aucun nouveau statut juridique de la mer Caspienne n'aura pas été établi, Téhéran estimera que seuls les traités soviéto-iraniens de 1921 et 1940 sont valides. Ce qui a été rappelé par l'envoyé spécial de l'Iran sur les affaires Caspienne, Mehdi Akhundzadeh Mohammed, à la fin de la 28e réunion du GTC.

Mais il est ici important de rappeler que ces accords n'ont clairement résolus que des questions de navigation et de pêche. A ce jour, les questions relatives à la répartition des ressources minérales ne trouvent pas d'issues. En particulier, la question des hydrocarbures est devenue une pierre d'achoppement.

Quoi qu'il en soit, l'absence de statut juridique clair cause des dommages, en particulier pour l'Iran et le Turkménistan. Plutôt que de persister à agir « tel un chien dans un jeu de quilles », il est nécessaire de trouver un accord, chercher les moyens de développer conjointement les champs pétroliers contestés.

En fin de compte, l'incertitude ne nuit pas seulement à ces pays, mais également au réservoir lui-même. Car le travail sur la Convention relative au statut juridique de la mer Caspienne n'est pas seulement nécessaire à court terme à l'histoire, aux intérêts économiques, à l'exploration pétrolière et gazière, mais aussi aux objectifs à long terme de protection de l'écologie maritime et de préservation des générations futures.

Par exemple, en se référant à la résolution des questions de base (soit la largeur et le régime des zones maritimes nationales), le président russe Dimitri Medvedev a déclaré au sommet de l'an dernier à Bakou que le défi n'est pas seulement de diviser la mer. Il est important de prendre soin et de préserver cet environnement, unique en son genre, et d'exploiter raisonnablement les ressources naturelles. À cet égard, le leader russe a soutenu l'idée du président du Kazakhstan Nursultan Nazarbaïev, qui vise à préserver l'écosystème unique de ce réservoir.

« Nous nous sommes concentrés en particulier sur les questions liées à l'utilisation, la conservation et la reproduction des bioressources de la Caspienne. À cet égard, étant donné la situation critique causée par une diminution catastrophique du nombre d'esturgeons, le Kazakhstan a proposé d'introduire un moratoire temporaire de la pêche sur les cinq littoraux pour au moins cinq ans », a déclaré M. Nazarbaïev. Cette idée a été soutenue par tous les participants du sommet.

Le président du Kazakhstan a parlé de la nécessité d'une approche scientifique pour résoudre les problèmes juridiques, ce qui permettra de renforcer la lutte contre le braconnage et de préserver l'écologie de la région.

Les initiatives et propositions faites lors du sommet, selon le président Nursultan Nazarbaïev, seront mises en œuvre dans des documents et actions concrètes. Cette coopération fructueuse et constructive, tout en renforçant l'amitié entre les peuples de la côte caspienne, élèvera la coopération régionale à de nouveaux niveaux.

L'année dernière, les chefs d'Etat ont exprimé leur espoir que le document fondateur de la Convention sur le statut juridique de la mer Caspienne sera prêt pour le prochain sommet qui se déroulera cette année en Russie. Pour le moment, il est possible de dire que les positions des parties se sont rapprochées. Les représentants officiels des groupes de travail de plusieurs pays ont dit qu'ils essaieraient d'arriver à la décision finale avant la fin de l'année en cours. Mais pour obtenir un consensus complet, il sera nécessaire de tenir de nombreuses autres réunions. Or, ce processus de préparation des négociations de base est réalisé. En particulier, Nursultan Nazarbaïev a déclaré que le groupe de travail pour la recherche d'une Convention n'a tenu que six réunions dans les trois années qui ont suivi le sommet de Téhéran. Ce n'est pas suffisant. À cet égard, le leader kazakh a proposé que les Ministères des Affaires étrangères des « Cinq » fassent en sorte que les groupes de travail se réunissent au moins cinq fois par an. Il est très important que cette périodicité soit mise en œuvre. Après la réunion d'avril à Bakou, la prochaine réunion aura lieu à Moscou, puis au Kazakhstan. Selon les experts, une dynamique si forte donne l'espoir qu'à la prochaine rencontre au sommet, les États de la Caspienne établiront un accord sérieux.

Par Alexandre Youjni sur www.cisnews.org le 19 juillet 2011

Kazakhstan : Le pays des steppes aspire à jouer dans la cour des grands

Alors que la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite se disputent le leadership du monde musulman, le Kazakhstan, qui préside l'Organisation de la coopération islamique, veut s'affirmer comme nouvelle puissance régionale Astana, envoyé spécial.

Curieux pays que le Kazakhstan, pays de steppes, de la fameuse « Horde d'or », ces guerriers kazakhs, pays enfanté par la révolution d'octobre 1917 avant que Joseph Staline, alors commissaire aux nationalités, ne crée cette république de toutes pièces aux côtés de quatre autres républiques asiatiques, devant faire partie de l'URSS. Depuis le 30 juin, ce pays préside l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui se veut une « ONU du monde islamique » selon la déclaration adoptée le 30 juin par les ministres des Affaires étrangères de ses 57 États membres, à Astana, la capitale kazakhe, et ce, après avoir présidé en 2010 l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).

Cette 38e session de l'OCI, qui s'est tenue du 27 au 30 juin, s'est déroulée dans un contexte marqué par l'émergence des « révolutions arabes », donnant lieu à une sourde lutte d'influence en coulisses entre les trois pays se disputant le leadership islamique : la Turquie qui assure le secrétariat général de l'OCI, l'Iran qui, à l'occasion, était représentée par la plus forte délégation et l'Arabie saoudite, quelque peu en difficulté depuis l'avènement du « printemps arabe ». La Libye et la Syrie étaient naturellement au centre de débats à huis clos ainsi que le Bahreïn, sur propositions turque et iranienne, malgré l'opposition des Saoudiens et de leurs alliés. Au final, pas de crise, mais plutôt un consensus mou appelant « les parties concernées par les événements importants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à s'engager dans un dialogue constructif ». Seul fait à relever, ce passage du discours du président kazakh, Nursultan Nazerbayev, qui, après avoir souligné que le Kazakhstan était un État laïc, où cohabitent pacifiquement selon lui les musulmans majoritaires d'ethnie kazakhe, les Russes et les Ukrainiens de confession chrétienne, a interpellé ouvertement les États de l'OCI sur le fait qu'en dépit de leur énorme potentiel en richesses naturelles et humaines, aucun d'eux ne disposait d'universités classées « parmi les 100 meilleures mondiales », que « l'argent ou les richesses naturelles » ne peuvent masquer la modestie de leur niveau de développement. Aussi a-t-il appelé à une « modernisation de l'islam », passant sous silence à l'instar de ses invités la question de la démocratie et des libertés ! En effet, si l'écho des révolutions arabes a résonné au sein de l'OCI, la démocratie, la liberté d'expression et de la presse, ont été les grandes absentes de cette rencontre. Pouvait-il en être autrement quand on sait que l'écrasante majorité des pays de l'OCI est dirigée par des pouvoirs autoritaires, voire dictatoriaux. D'ailleurs, ils n'ont prêté qu'une attention distraite à l'intervention du représentant tunisien.

Pays multiethnique et confessionnel – 40 % de la population est d'origine russe et ukrainienne –, le Kazakhstan a cette particularité d'avoir une partie de son territoire située en Europe orientale et le reste en Asie centrale. Et ses dirigeants jouent de cette diversité ethnico-confessionnelle cohabitant sans heurts (à en croire le discours officiel) pour redorer l'image d'un pays où pourtant les droits de l'homme sont malmenés. En annulant le concert qu'il devait donner le 4 juillet à Astana, le chanteur britannique Sting a gâché les festivités célébrant la création de la capitale kazakh. Il entendait protester contre la répression des milliers de salariés du gaz et du pétrole de la région de Mangistau sur les bords de la mer Caspienne qui réclament de meilleurs salaires et la libération de leurs camarades emprisonnés. Le moins qu'on puisse dire est que la question de l'institution d'un État de droit n'est pas à l'ordre du jour au pays du président Nursultan Nazerbayev. L'ex-secrétaire général du Parti communiste kazakh, qui a jeté par-dessus bord l'héritage marxiste, au pouvoir depuis 1991, réélu en avril dernier avec plus de 95 % de voix, s'est fait accorder en 2010 par un Parlement aux ordres, le titre d'« Elbassy » (chef de la nation), un statut lui conférant d'importantes prérogatives dont celle de décider, sans consulter, des grandes orientations du pays. De ce fait, en dépit de vagues promesses de libéralisation faites sous la pression internationale, Nursultan Nazerbayev n'est pas prêt à démocratiser son régime. Le pays qu'il dirige autoritairement, s'apprêtant à fêter le 16 décembre prochain le vingtième anniversaire de son indépendance, se pose comme puissance régionale et leader du monde eurasien. Situé entre la Russie avec laquelle il est lié par de multiples accords de coopération militaire et économique et la Chine avec qui il partage une frontière de 1 500 km et d'importants accords de coopération, le Kazakhstan, doté de richesses naturelles considérables – pétrole, gaz, uranium (premier producteur mondial) – et d'une importante base industrielle héritée de l'ère soviétique, aspire à jouer dans la cour des grands. Entre 2001 et 2011, le PIB est passé de 1 000 dollars à plus de 10 000 dollars par habitant. Le Kazakhstan se fixe pour objectif de figurer dans le top 50 des économies de la planète. Il veut être le Abu Dhabi de l'Asie centrale. Astana est devenu un immense chantier d'où émergent de nouveaux quartiers, immeubles, gratte-ciel, salles de concerts sophistiquées, conçus par de grands architectes comme le britannique Norman Foster. Reste que cette modernisation ne peut masquer la réalité d'un pays gouverné par un homme dont le culte de la personnalité n'est pas une garantie de bonne gouvernance.

Hassane Zerrouky sur www.humanite.fr le 19 juillet 2011

Chongqing améliora le chemin de fer Chongqing-Xinjiang-Europe

La municipalité de Chongqing, située dans l'ouest de la Chine, va améliorer d'ici cinq ans le chemin de fer « Yu xi ou » (Chongqing-Xinjiang-Europe). C'est ce qu'on a appris lundi lors d'une réunion de travail quotidienne du gouvernement local.

Cette ligne ferroviaire internationale reliera des villes de l'Ouest du pays telles que Chongqing, Xi'an, Lanzhou et Urumqi, à des pays d'Europe de l'Est et de l'Ouest, tels que la Russie, le Kazakhstan, la Pologne et l'Allemagne comme terminus.

Ce chemin de fer international permettra de réduire les coûts et la durée de transport.

Sur http://french.cri.cn le 19 juillet 2011

Le président kazakh hospitalisé en Allemagne

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, 71 ans, a été admis dans un hôpital de Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, affirme ce mardi le quotidien Bild.

Le journal, qui ne cite pas sa source, ne précise pas les raisons de l'hospitalisation, et aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès du Centre médical universitaire de Hambourg-Eppendorf où, d'après Bild, il serait soigné dans le plus grand secret.

Personne n'a pu être joint à l'ambassade du Kazakhstan à Berlin, et le ministère allemand des Affaires étrangères s'est dit dans l'incapacité de commenter l'article de Bild. A Astana, la capitale du Kazakhstan, on précise que Nazarbaïev est actuellement en vacances pour une durée indéterminée dans un lieu non rendu public.

Par Reuters, sur www.20minutes.fr le 19 juillet 2011

lundi 18 juillet 2011

Gefco à l’assaut du Kazakhstan

La filiale du constructeur PSA Peugeot Citroën, spécialisée dans le transport logistique annonce l'ouverture d'une première filiale au Kazakhstan.

Cette entreprise aura pour objectif de renforcer la présence du transporteur en Asie centrale. En effet, le pays est vu comme ayant un rôle croissant au niveau géopolitique et dans l'augmentation des flux logistiques internationaux.

"La situation géographique du Kazakhstan, au cœur du continent eurasiatique, permet à ce pays de jouer le rôle de pont entre l'Europe et l'Asie", a indiqué Sultan Zhassybay, directeur général de cette filiale.

La nouvelle entreprise devrait employer dix personnes d'ici à fin 2011.
Par Barbara Leblanc sur www.usinenouvelle.com le 18 juillet 2011

mercredi 13 juillet 2011

UralVagonZavod va ouvrir une entreprise conjointe au Kazakhstan

La corporation de production et de recherche "UralVagonZavod" a conclu un contrat pour la création d'une entreprise conjointe avec la "Compagnie nationale "Kazakhstan engineering". Un service client ou une entreprise de maintenance, de réparation, et de modernisation des équipements techniques militaires et civils sera ouvert sur le territoire de la République du Kazakhstan.

Comme le service de presse de la corporation l'a indiqué à "RusBusinessNews", les conditions de création de cette entreprise conjointe, ainsi que les modalités et le montant de la participation des deux parties au contrat seront définis dans un document séparé, en conformité avec la législation sur la coopération militaire et technique entre la Russie et le Kazakhstan.

La compagnie nationale "Kazakhstan engineering" est composée de 24 entreprises spécialisées dans la production d'équipements gaziers, pétroliers, agroalimentaires, et ferroviaires, ainsi que dans la production et la réparation d'armements et de matériel militaire.

Sur http://fr.rusbiznews.com le 13 juillet 2011

mardi 12 juillet 2011

Kazakhstan: une mutinerie fait seize morts dans une prison

ALMATY (Kazakhstan) - Seize détenus ont été tués lors d'une explosion dans une prison au Kazakhstan, alors qu'il s'étaient mutinés et essayaient de s'évader, a indiqué mardi à l'AFP Soultan Koussetov, un représentant du ministère de la Justice de ce pays d'Asie centrale.

L'explosion s'est produite dans une prison de haute sécurité à Balkhach dans la région de Karaganda (est du pays), a-t-il précisé.

Les forces de l'ordre avaient lancé dès lundi l'assaut sur cet établissement pour neutraliser des détenus qui s'étaient mutinés.

Nous avons rempli notre objectif principal. Ceux qui ont essayé de fuir n'ont pas pu partir, a indiqué M. Koussetov.

Les causes de l'explosion restent néanmoins encore à établir, a-t-il ajouté, précisant qu'il n'excluait pas la possibilité que les détenus aient eux-mêmes provoqué cette explosion.

Ils se sont probablement eux-mêmes explosés car ils ne voulaient pas se rendre aux autorités, a-t-il déclaré.

Ils savaient qu'ils avaient (...) blessé des officiers et tué l'un d'eux et qu'il n'y aurait désormais pas de grâce pour eux, a-t-il renchéri.

La mutinerie, qui s'est soldée par cette explosion, avait débuté dans la nuit de dimanche à lundi.

Un porte-parole du ministère kazakh de l'Intérieur, Janataï Sembekov, avait indiqué lundi à l'AFP qu'une dizaine de détenus avaient tué un gardien et en avaient blessé d'autres lors de fusillades.

La logique veut qu'ils aient obtenu leurs armes via des complices, avec lesquels ils ont planifié l'évasion, a déclaré M. Koussetov.

Une source au sein des forces de l'ordre avait précisé lundi à l'agence Interfax-Kazakhstan que les détenus avaient pris en otage une trentaine d'autres prisonniers, mais cette information a été démentie mardi par le ministère kazakh de la Justice dans un communiqué.

Parmi ceux qui ont tenté de s'évader se trouvait un homme reconnu coupable d'appartenir à une organisation religieuse extrémiste, a par ailleurs indiqué M.Koussetov.

Les prisons du Kazakhstan, ancienne république soviétique, qui regorge d'hydrocarbures, sont régulièrement le théâtre d'actes de protestation ou d'émeutes, les prisonniers dénonçant les mauvaises conditions de détention.

Sur www.romandie.com le 12 juillet 2011

Kazakhstan/mutinerie: seize morts

Seize détenus ont été tués lors d'une explosion dans une prison au Kazakhstan, après s'être mutinés et en essayant de s'évader, a indiqué à l'AFP un représentant du ministère de la Justice, Soultan Kousetov.
L'explosion s'est produite dans une prison de Balkhach dans la région de Karaganda (est du pays), a-t-il précisé. La police avait lancé hier l'assaut sur cet établissement pour neutraliser les mutins.
Sur www.lefigaro.fr le 12 juillet 2011

lundi 11 juillet 2011

La Cour suprême du Kazakhstan va changer le système judiciaire

La Cour suprême du Kazakhstan envisage de créer des tribunaux régionaux d'appel et des tribunaux de cassation dans l'optique de renforcer la supervision des juridictions locales.

Le tribunal a annoncé la mesure vendredi dans un communiqué après une réunion à Astana pour examiner le rendement des tribunaux du Kazakhstan dans la première moitié de 2011.

"Il est jugé opportun de créer deux instances judiciaires régionales: les tribunaux d'appel pour les appels contre les décisions qui ne sont pas encore entrées en vigueur et les tribunaux de cassation pour les recours contre les décisions qui sont déjà entrés en vigueur", précise le communiqué.

La Cour suprême propose également l'exclusion du réexamen des affaires par les tribunaux d'appel, l'introduction de la spécialisation des chambres juridictionnelles par les branches du droit et le prononcé des décisions judiciaires en vigueur à la date de leur annonce.

"Les changements fondamentaux permettront à la Cour suprême de manier ses pouvoirs de surveillance des juridictions locales de façon plus efficace", précise le communiqué.

Le document a également indiqué que le système judiciaire du Kazakhstan s'est avéré inefficace. "Le contrôle de la Cour suprême sur les juridictions locales a été remplacé par un contrôle sur des cas précis", indique le communiqué.

Source: xinhua
Sur http://french.peopledaily.com.cn le 11 juillet 2011

jeudi 7 juillet 2011

Alstom fournira le tramway d'Astana, capitale du Kazakhstan

Le 4 juillet, Nursultan Nazarbaev, Président de la République du Kazakhstan, a posé la première pierre du futur réseau de tramway de la capitale kazakhe sur le site de l'Université Nazarbaev. L'opérateur public kazakh « Astana LRT» a annoncé avoir attribué le contrat au consortium conduit par Alstom. La cérémonie s'est déroulée en présence de Patrick Kron, Président Directeur Général d'Alstom.

Alstom et ses partenaires livreront clé-en-mains un système de transport urbain moderne, fiable et performant à la Ville d'Astana en s'appuyant sur l'expertise de chacun des membres du consortium. Alstom assurera la pose des voies et la construction d'un dépôt pour la maintenance et le stockage des tramways, installera les systèmes d'alimentation électrique, livrera les équipements de signalisation et d'information aux passagers, équipera les 27 stations de la ligne en services utilitaires et de vente de tickets, enfin, fournira le matériel roulant. Almaty Invest Stroï Project (AIS), entreprise de travaux publics kazakhe, sera chargée de la réalisation des ouvrages de génie civil (routes, bâtiments, stations, ponts et viaducs).

La ligne de tramway, d'une longueur totale de 40 km, dont plus de 10 km de viaducs, reliera l'aéroport international d'Astana à la gare centrale, via la nouvelle place Abu Dhabi, avec une double desserte des quartiers situés à l'ouest et à l'est de la gare.

Ce projet se déroulera en trois phases. La construction des 16 km de voies et 8 stations séparant la place Abu Dhabi de l'aéroport international de même que la construction du dépôt feront l'objet d'une première tranche de travaux qui débutera en 2011 pour une mise en service prévue en 2014. Le tronçon reliant la gare au centre-ville par l'ouest (8 kilomètres et 6 stations) sera réalisé dans un deuxième temps et sera suivi de celui desservant la gare par les quartiers Est (15 kilomètres et 13 stations).

Alstom fournira à « Astana LRT » 12 tramways pour la première phase. Le contrat prévoit la fourniture d'un total de 40 unités. Dessinés pour s'insérer harmonieusement dans l'architecture novatrice de la capitale Astana et en accompagner le développement, les tramways sont conçus pour assurer confort et sécurité aux passagers.

Clairs (grâce à de grandes baies vitrées laissant entrer la lumière) et silencieux (grâce à l'insertion de coussins amortissants sous les voies), les tramways seront équipés d'un plancher bas intégral et de 3 portes de chaque côté pour faciliter l'accès de tous à bord. Des systèmes d'information modernes permettront d'informer en temps réel les passagers sur leur itinéraire.


Les équipes d'Alstom porteront une attention toute particulière à la winterization du tramway. Conçu pour résister à des températures extérieures pouvant aller de -40° à + 40°C, le tramway et ses principaux composants seront testés en chambre climatique dans le laboratoire de Vienne pendant une période de 3 mois. A l'intérieur, le tramway sera équipé d'un système de ventilation, chauffage et air conditionné adapté à ces températures.

Le contrat relatif à la première phase sera mis en vigueur avant la fin de l'année pour un montant correspondant à la part d'Alstom de plus de 300 millions d'euros.
Déjà présent sur le segment des locomotives électriques au Kazakhstan, Alstom fait son entrée sur le marché des transports urbains dans la région grâce à son statut de numéro deux mondial (Alstom a vendu plus de 1500 tramways dans 40 villes de par le monde) et de partenaire privilégié du Kazakhstan pour la modernisation de ses infrastructures de transport.

Source : Alstom
Publié sur www.environnement-france.fr le 7 juillet 2011

mercredi 6 juillet 2011

Le Xinjiang va devenir encore plus ouvert qu'il ne l'a jamais été

La Région Autonome Ouighour du Xinjiang, dans le Nord-Ouest de la Chine, va devenir plus ouverte encore qu'elle ne l'a jamais été afin d'accélérer son développement, vient d'annoncer le Président du Gouvernement régional Nur Bekri.

« Nous devons être plus ouverts qu'auparavant, et dans l'avenir, nous renforcerons encore, comme toujours, l'ouverture », a dit lundi Nur Bekri lors d'un symposium sur l'ouverture du Xinjiang.

« Depuis l'adoption de la politique de réforme et d'ouverture il y a plus de trente ans, il y a toujours eu un vaste fossé entre le développement du Xinjiang et celui des provinces côtières ; la raison majeure en est que le niveau d'ouverture n'est pas encore suffisant », a dit Nur Bekri.

Le Xinjiang est devenu une frontière de l'ouverture de la Chine vers l'extérieur, et il a établi des relations commerciales et économiques avec 160 pays, a t-il dit.

Le Gouvernement régional est en train de préparer un plan de développement de l'ouverture vers l'Ouest, a t-il dit.

La région compte à présent 29 ports terrestres vers les pays voisins et 12 zones industrielles nationales. L'oléoduc Chine-Kazakhstan et le gazoduc Turkmenistan-Ouzbékistan-Kazakhstan-Chine ont été achevés et mis en service.

Il y avait au total 308 entreprises qui comptent parmi les 500 plus grandes du monde et 500 des plus grandes entreprises chinoises présentes au Xinjiang à la fin de 2010, contre 113 en 2009.

Sur http://french.china.org.cn le 6 juillet 2011


mardi 5 juillet 2011

Alstom : pose de la première pierre du tramway d'Astana au Kazakhstan

Le président du Kazakhstan a posé la première pierre du futur tramway de la capitale du pays, qui sera réalisé par un consortium emmené par Alstom, sélectionné par Astana LRT.
Le groupe français sera chargé des voies, du dépôt, du système d'alimentation et des équipements de signalisation et d'information des passagers, du matériel roulant et des systèmes de tickets sur les 27 stations que comptera la ligne.
Le projet s'étalera en plusieurs phases. La première phase, 16 kilomètres de voies et la construction du dépôt, représentera plus de 300 Millions d'Euros pour Alstom.
Sur www.boursier.com le 5 juillet 2011

Kazakhstan: Sting annule un concert après la répression de grévistes

ASTANA — Le chanteur britannique Sting a annulé un concert prévu lundi à Astana, capitale du Kazakhstan, pour protester contre la répression touchant des employés en grève du secteur du pétrole et du gaz dans cette ancienne république soviétique.

"Des grèves de la faim, des travailleurs emprisonnés et des dizaines de milliers (de personnes) en grève représentent un piquet de grève virtuel que je n'ai nullement l'intention de franchir", a déclaré Sting dans un communiqué diffusé dimanche sur son site web.

Sting a été informé de la situation par l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International qui l'a averti que la tenue de son concert pourrait être interprétée comme une approbation de la politique du président Noursoultan Nazarbaïev, selon le communiqué.

Le chanteur devait se produire à Astana dans le cadre de sa tournée symphonique et interpréter des chansons datant de l'époque où il était le leader du groupe Police, ainsi que plusieurs de ses tubes solo.

Plusieurs centaines d'employés travaillant dans le secteur du gaz et du pétrole se sont mis en grève en mai dans la région de Mangistau, sur les bords de la mer Caspienne, réclamant notamment de meilleurs salaires.

La police a arrêté de nombreux grévistes et plusieurs dizaines de personnes ont perdu leur travail.

De leur côté, les organisateurs kazakhs ont indiqué dimanche que le concert avait été annulé pour des "raisons techniques et d'organisation".

Lundi, l'annulation du concert était au cœur des discussions sur la blogosphère.

"Sting a fait ce que les hommes politiques occidentaux, avec leur double standard, n'arrivent pas à faire", a écrit un internaute anonyme en félicitant le chanteur.

Un autre a traité Sting de "bouffon pitoyable qui crache au visage du Kazakhstan démocratique".

Sting, connu pour son implication dans la défense de l'environnement, avait été critiqué en 2009 pour avoir donné un concert à Tachkent, en Ouzbékistan, organisé par la fille du président Islam Karimov, régulièrement mis en cause par les ONG pour les atteintes aux droits de l'homme dans cette république d'Asie centrale.

L'annulation du concert de Sting jette une ombre sur les festivités actuellement prévues au Kazakhstan: le président Nazarbaïev a ouvert lundi un festival de trois jours destiné à célébrer la ville d'Astana, une fête qui coïncide avec son 71ème anniversaire mercredi, et qui inclut notamment la mise en scène d'une pièce sur sa vie.

Au pouvoir depuis la période soviétique, Noursoultan Nazarbaïev a été réélu avec plus de 95% des voix en avril dernier.

M. Nazarbaïev est aussi depuis 2010 "Elbassy" ("chef de la nation" en kazakh), un statut qui lui confère le pouvoir de décider à vie des grandes orientations politiques du pays et l'assure d'une immunité perpétuelle.

Sur www.google.com le 5 juillet 2011

Kazakhstan : compétition sur la culture de Chine

Créée pour renforcer les liens d'amitié et encourager une compréhension bilatérale approfondie, la première compétition sur la culture de la Chine s'est déroulée dimanche à Astana, la capitale du Kazakhstan.

Cet événement était soutenu par l'ambassade de Chine et l'Institut Confucius de la Gumilyov Eurasian National University du Kazakhstan. Le quiz portait sur des thèmes aussi variés que l'histoire, la géographie et la culture traditionnelle.

13 candidats provenant de tous les domaines professionnels se sont qualifiés pour la finale. Le vainqueur est un étudiant en relations internationales dans l'université hôte.
Sur http://french.peopledaily.com.cn le 5 juillet 2011

Les hydrocarbures en Asie centrale: un enjeu énergétique pour l'Europe et la Turquie

L'Asie centrale, ces terres méconnues ou oubliées dont le plus souvent on ne peut qu'énumérer le nom vague d'un guerrier Gengis Khan ou celui d'une Route de la soie, dont on confond les pays en « stan » et dont on pense que ses habitants vivent dans les yourtes, n'en a, pour autant, pas fini de nous surprendre. Qui aurait pu imaginer vingt ans auparavant, au moment où ces pays ex-soviétiques gagnaient leur indépendance, que l'Asie centrale deviendrait un point incontournable dans la géostratégie énergétique des puissances économiques mondiales?

L'énergie aujourd'hui est une ressource essentielle pour nos sociétés, un facteur du développement économique, ainsi qu'une valeur sûre de prospérité et un pilier structurant la puissance des États. Cependant, en matière énergétique le choix d'approvisionnement dans le monde pour les pays consommateurs, et donc importateurs, n'est pas immense. C'est le cas pour l'Europe qui fait preuve d'un manque de diversification de ses hydrocarbures – gaz et pétrole- nécessaires à satisfaire les besoins de sa consommation domestique. En novembre 2000, la Commission européenne a tenté d'y remédier en publiant dans le livre vert un document titré « vers une stratégie européenne de sécurité énergétique » afin de tracer certains objectifs énergétiques pour les années à venir, mais sans réel succès. La diversification est pourtant un des enjeux majeurs et relativement urgent: selon les statistiques, en matière énergétique l'Europe dépendrait à 31% de la Russie, principalement dans le domaine gazier.

La Russie, malgré de nouveaux gisements gaziers découverts récemment en Sibérie et en mer Arctique qui satisferaient aisément la consommation du pays, importe et fait transiter en grande quantité les hydrocarbures d'Asie centrale, c'est-à-dire du Kazakhstan, Turkménistan, Ouzbékistan et Kirghizstan dans une moindre mesure. Le Tadjikistan, faisant aussi partie de cette région mais n'étant pas compétitif dans cette branche, n'est pratiquement jamais mentionné en ce qui concerne l'enjeu énergétique. L'accession à leur indépendance au début des années 1990 a permis à ces républiques d'ouvrir leur marché à l'international dans un contexte de mondialisation: en particulier le Kazakhstan et le Kirghizstan ont tenté de moderniser leurs infrastructures et de transformer les anciennes structures économiques et donc politiques héritées de la période soviétique. Dans ces circonstances, ces nouveaux pays indépendants ont pu attirer les investissements étrangers, impératif à l'exploitation des ressources énergétiques et à leur exportation vers l'étranger.
L'état des réserves énergétiques centre-asiatiques est très divers selon les pays en question. Le Kazakhstan et le Turkménistan se partagent les premières places pour respectivement « l'or noir » et « l'or bleu ». Le premier détient selon les statistiques 3,2% des réserves mondiales de pétrole et se placerait ainsi au 15ème rang mondial; avec trois grands gisements dont Kashagan (plus grande découverte au monde des trente dernières années), Tengiz sur les rives de la Caspienne et Karachaganak près de la frontière russe. Le deuxième est le principal fournisseur de gaz naturel dans toute la région, gaz qu'il importe des gisements près du bassin d'eau de l'Amou-Daria, et du gisement Yolotan-Oman dans le Sud-est du pays. La compagnie BP place le Turkménistan au 11ème rang mondial, bien qu'il soit difficile d'estimer exactement les réserves de gaz du pays: ce qui est sûr c'est qu'Asghabat prétend devenir le « nouveau Koweit d'Asie centrale » dans les prochaines années. Les autres États centre-asiatiques sont moins riches mais comportent un intérêt tout de même: l'Ouzbekistan disposerait de près de 170 sites pétroliers de petite et moyenne capacité, tandis que le Kirghizstan possède un puits de pétrole dans la ville de Kotchkor-Ata dont l'exploitation était relativement importante sous la période soviétique.

Les routes de distributions du pétrole et du gaz de ces États vers les pays acheteurs posent les enjeux principaux de la stratégie énergétique dans la région. En effet, le contrôle et l'entretien des infrastructures de distribution ont un coût pour les pays, mais ils doivent aussi penser à une politique énergétique qui se doit de trouver les voies d'exportation les plus rentables en matière de vente. Ainsi, parmi les pipelines en partance d'Asie centrale, les plus rentables sont dominés par la Russie qui jusqu'en 1997 possédait le seul oléoduc kazakh existant, Atyrau-Samara. La Russie avait donc le monopole sur la zone jusqu'à l'inauguration en 2001 du Caspian Pipeline Consortium (CPC) qui a permis au Kazakhstan d'atteindre les marchés mondiaux et de faire chuter les prix russes. Autre monopole, le pétrole ouzbèque dont la Russie reste le seul et principal acheteur. Néanmoins le Turkménistan semble varier sa stratégie; il a conclu trois contrats pour la vente de son gaz avec la Chine en 2006, la Russie en 2003, et l'Iran en 1997. Avec la construction du gazoduc reliant son pays à l'Iran, le Turkménistan a donc souhaité dès 1995 mettre fin au monopole russe de Gazprom. Pour finir, un consortium des trois pays: Kazakhstan, Ouzbekistan et Turkmenistan, a été mis en place afin de construire le premier gazoduc sino-centre-asiatique, inauguré en décembre 2009 et qui délivrerait à la Chine environ 50 milliards de m3 de gaz annuel, soit la moitié des exportations vers la Russie.

Cependant, malgré toutes les bonnes prédictions quant au potentiel énergétique de la région et bien que les réserves aient un fort potentiel, les hydrocarbures en Asie centrale restent difficiles à concrétiser: les gisements en milieu désertique et dans les steppes sont profonds et difficiles d'accès, il y manque des techniques d'extraction et des infrastructures de traitement, et enfin, la plupart du temps les deux hydrocarbures sont associés, c'est-à-dire que le gaz est mélangé au pétrole. Ainsi sans savoir-faire et sans capital, ces États dépendent principalement de l'étranger pour l'extraction de leurs hydrocarbures, et doivent alors prendre en compte le jeu géopolitique qui accompagne le contrôle de ces ressources.

Quatre pays se distribuent donc actuellement les hydrocarbures en Asie centrale; l'éternelle Russie, la nouvelle puissance chinoise, le compatriote azéri et dans une moindre mesure le voisin iranien. Par ailleurs, l'arrivée concrète d'un nouveau partenaire bousculerait la donne: la Turquie pourrait s'insérer dans de nouveaux contrats notamment avec le Turkménistan et l'Iran qui disposent déjà de gazoducs en fonction. Le monopole russe, face aux nouvelles concurrences naissantes, envisage d'investir davantage dans la région afin de moderniser les structures déjà présentes pour les rendre plus rentable. La Chine a réussi à s'imposer comme un partenaire en Asie centrale, particulièrement auprès du Kazakhstan, afin de contourner les risques éventuels que génère l'approvisionnement en hydrocarbures au Moyen-Orient. L'Azerbaïdjan dispose d'un pipeline transcaspien reliant Turkmenbashi à Baku, cependant la mer Caspienne étant de plus en plus convoitée, les pays riverains risquent de devenir des acteurs influents. L'Iran, jouant un rôle modeste au sein de l'ensemble énergétique centre-asiatique, reste un partenaire majeur du Turkménistan, mais il est difficile de prévoir pour le moment de grands investissements de la part du pays tant que sa situation économico-politique n'aura pas évolué. Enfin, avec l'inauguration en mai 2005 de l'oléoduc BTC (Baku-Tbilissi-Ceyhan), la Turquie se positionne en tant que partenaire potentiel pour l'avenir. Le pays ambitionne de devenir un hub énergétique dans la région; en plus du BTC, le gazoduc Blue Stream relie depuis 2003 la Russie au port de Samsun, et quelques pipelines importent du pétrole de l'Irak et du gaz de l'Iran vers la Turquie.

En regard de la concurrence dans le secteur énergétique, les pays européens sont encore loin dans leur partenariat avec les Républiques de la CEI. Jusqu'à présent, l'Europe importait du gaz d'Asie centrale et de la mer Caspienne à travers la Russie. Mais la « guerre du gaz » russo-ukrainienne en 2005 a sonné l'alarme auprès des responsables européens sur la nécessité de diversifier leur approvisionnement. Deux voies sont alors envisageables: établir des contrats directement avec les pays producteurs, ou bien négocier avec les pays importateurs transitaires (c'est-à-dire les pays du Caucase et la Turquie) pour acheminer le gaz et le pétrole jusqu'en Europe. La première voie a été mise à jour officiellement avec la visite du Président français Nicolas Sarkozy à Astana en automne 2009, qui a été accompagnée de la signature de quelques contrats énergétiques tels que les compagnies françaises Total et GDF Suez ont obtenu 25% d'un champ gazier et que le Groupe Vinci a signé un protocole d'accord prévoyant la construction d'un oléoduc reliant le Kazakhstan à Baku en Azerbaïdjan. La deuxième voie d'accès aux hydrocarbures centre-asiatiques est une coopération avec les pays du Caucase et avec la Turquie principalement. Pour y parvenir, le projet Nabucco a été agencé; il prévoit la construction d'un gazoduc reliant la Turquie à l'Europe en passant par la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l'Autriche, soit une longueur de 3 300 km de transport de gaz. Nabucco serait donc un outil conséquent pour la politique énergétique de l'Union européenne, et en même temps un moyen pour la Turquie d'étendre sa coopération avec les pays d'Asie centrale. Bien que les accords aient été signés en 2009 et initialement prévus pour 2014, le projet Nabucco prend du retard; plusieurs problèmes d'acheminement sont en cause, mais aussi la candidature européenne de la Turquie étant délicate cela fait du projet une source d'enjeu politique.

La stratégie énergétique de l'Union européenne a besoin de se diversifier, pour cela l'Union souhaite construire de nouveaux oléoducs et gazoducs afin d'importer du gaz non-russe. En même temps, les pays d'Asie centrale cherchent aussi à varier leurs clients afin d'accéder à de nouveaux marchés sans s'aliéner au monopole russe. Tandis que la Turquie, elle, profondément européenne et asiatique, cherche à améliorer ses relations avec l'Union européenne tout en développant ses coopérations avec l'Asie centrale. Ce contexte amène donc à penser qu'une coopération énergétique entre la Turquie et l'Union européenne serait bénéfique pour les deux partenaires; stratégiquement les deux entités seraient moins dépendantes des volontés russes, politiquement la Turquie montrerait qu'elle peut être un partenaire avantageux pour l'Europe, économiquement l'Union contrerait les prix russes et la Turquie augmenterait ses gains par le transit des hydrocarbures. Si cette coopération semble, pour le moment, loin d'être réalisée et réalisable, elle n'en est pas pour autant négligeable.
Sabrine Balim sur www.aujourdhuilaturquie.com le 5 juillet 2011

lundi 4 juillet 2011

Astana, reflet des ambitions du Kazakhstan

C'est une des villes les plus originales d'Asie centrale : Astana, la capitale du Kazakhstan. Un statut qu'elle occupe depuis 1998, en remplacement de la ville d'Almaty.

Astana a été officiellement inaugurée il y a treize ans. Depuis, elle attire de plus en plus de monde à travers le pays. Ainsi, Nurlan Baimurzaev, père de famille. "Cette partie de la ville a été construite sur une zone entièrement déserte, explique-t-il. Il a fallu sept ans pour que cela sorte de terre. Ceux qui ont de l'ambition, ceux qui veulent aller de l'avant, offrir de meilleures conditions de vie à leurs enfants, à leur famille, ceux qui pensent à leur avenir… tous ont tendance à venir ici. C'est la meilleure ville du pays", assure-t-il.

Lorsque les autorités kazakhes ont décidé de transférer ici la capitale du pays, il n'y avait qu'une petite ville industrielle au milieu des steppes. Il a donc fallu construire tous les bâtiments administratifs, les ministères, le Parlement, les ambassades étrangères et les logements pour tous les fonctionnaires.

En dix ans, la population a plus que doublé pour atteindre aujourd'hui près de 700 000 habitants. Et les autorités locales pensent qu'Astana dépassera le million d'habitants en 2030. D'où la nécessité de prévoir déjà de nouveaux schémas d'urbanisme.

"Nous sommes actuellement confrontés à une pénurie de logement, car il y a toujours un afflux massif de fonctionnaires et de familles qui s'installent ici, précise Sarsenbek Zhunussov, responsable du bureau urbanisme à la mairie d'Astana. Le taux de natalité est très élevé. La population est en moyenne plutôt jeune. On doit donc augmenter la superficie du parc immobilier. C'est notre priorité".

En devenant la capitale administrative, Astana est aussi devenue une plate-forme économique, attirant de nombreux investisseurs privés. La richesse du pays provient essentiellement de l'exploitation et de l'exportation du pétrole. Mais les autorités cherchent à diversifier l'économie, en proposant notamment des avantages fiscaux.

"Nous avons instauré un régime fiscal particulier qui permet aux investisseurs impliqués dans la construction de la ville de bénéficier d'exonérations d'impôts et de droits de douane", souligne Meder Maselov, responsable de la zone économique spéciale. Et d'ajouter : "nous avons mis en place un système qui simplifie le recours à la main d'oeuvre étrangère. Grâce à ces mesures, nous avons pu attirer des investissements à hauteur de dix milliards de dollars. Plus de la moitié de ces investissements viennent de l'étranger".

Si la capitale semblait un peu froide et artificielle au départ, elle s'est efforcée de devenir plus chaleureuse et accueillante. Pour preuve, le centre commercial Khan Shatyr, construit comme une yourte, une tente traditionnelle kazakh. L'édifice a été conçu par l'architecte britannique Norman Foster. D'une hauteur de 150 mètres, cette tente est présentée comme la plus grande au monde.

Un des monuments emblématiques de la capitale, c'est cette pyramide en marbre et en verre, également l'œuvre de l'architecte britannique Norman Foster. A l'instar de la ville, cette pyramide inspire les artistes locaux, comme Dastan Bissen, jeune peintre. "En terme architectural, Astana est un site très intéressant", commente-t-il. " Les nombreux murs en verre sont comme des miroirs pour les bâtiments, ce qui offre des perspectives magnifiques. Les silhouettes se reflètent sur les façades ainsi que les nuages qui traversent le ciel si profond", conclut-il.

Astana se veut un mélange des influences d'Asie et d'Europe. Et cela se traduit dans l'architecture. Des traditions au service de la modernité à laquelle aspire cette capitale.

"Astana est la ville de demain, avec toutes ses opportunités, estime Alexander Kim, jeune danseur. C'est un lieu où toutes les idées et tous les rêves peuvent devenir réalité. C'est pour nous, la ville du futur".

Sur http://fr.euronews.net le 4 juillet 2011
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vendredi 1 juillet 2011

Russie-Biélorussie-Kazakhstan: fin des contrôles douaniers

MOSCOU, 1er juillet - RIA Novosti

Le contrôle douanier sera définitivement aboli ce 1er juillet aux frontières entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, pays membres de l'Union douanière.

Le contrôle des biens et des moyens de transport sera effectué aux frontières extérieures de ces trois pays. Les services responsables échangeront leurs données sur les marchandises importées.

L'Union a été lancée le 1er janvier 2010 par la mise en œuvre d'un tarif douanier unifié. Le contrôle douanier a été partiellement aboli le 1er juillet 2010.

PJ : Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan