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jeudi 14 janvier 2010

Les priorités du Kazakhstan en tant que président de l'OSCE

Les priorités du Kazakhstan en tant que président de l'OSCE : Résoudre les conflits gelés, promouvoir la tolérance entre les peuples, améliorer les transports.
Astana, le 14 janvier : Par la voix de son Président puis de son Ministre des Affaires Etrangères, le Kazakhstan a annoncé ses priorités en tant que Président en exercice de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) pour l’année 2010. Outre la lutte contre le terrorisme, le Kazakhstan veut contribuer à la résolution des conflits dits « gelés » et à la reconstruction de l’Afghanistan. Il souhaite également améliorer la coopération entre Etats-membres sur la question des transports et promouvoir les valeurs de tolérance et de dialogue.

Le Président Nazarbayev s’est exprimé par vidéoconférence devant le Conseil Permanent de l’OSCE. Il a suggéré la tenue prochaine d’un sommet de l’OSCE à Astana, la capitale du pays.

« Il est maintenant temps pour les dirigeants des pays membres de l’OSCE de faire la preuve concrète de leur volonté politique et de relever les défis que nos nations doivent affronter. La tenue d’un sommet donnerait non seulement un nouvel élan à l’OSCE afin qu’elle s’adapte aux défis et aux menaces du monde contemporain, mais augmenterait également la confiance et le respect dont elle jouit auprès de nos peuples », a déclaré le Président Nazarbayev.

La Présidence de l’OSCE par le Kazakhstan se veut guidée par les quatre principes suivants : confiance, continuité, transparence et tolérance.

« La confiance est un prérequis nécessaire. La continuité fait référence à notre engagement de respect des principes et valeurs fondamentales de l’OSCE. Le niveau de transparence des relations internationales doit être le plus élevé possible, loin des « doubles standards » et des « lignes de division », afin de nous permettre de répondre dans un esprit de coopération constructive aux défis qui nous attendent. Enfin, la tolérance fait référence à notre volonté de contribuer au renforcement du dialogue interculturel et entre les civilisations, qui est devenu un enjeu majeur du monde contemporain. »

Le Ministre des Affaires Etrangères du Kazakhstan Mr Kanat Saudabayev a prononcé son premier discours devant le Conseil Permanent en tant que Président en exercice de l’OSCE : « Participer à la résolution des conflits dits « gelés » demeure une priorité et nous ferons tout notre possible pour contribuer à ce processus délicat. Dans le même temps, notre organisation doit trouver un moyen de prévenir l’apparition de ce type de conflits qui conduisent à des drames humains et des désastres humanitaires. » Le Ministre a également réaffirmé la volonté du Kazakhstan de participer, en tant que Président de l’OSCE, à la reconstruction de l’Afghanistan : « Nous devons aider le peuple afghan à reconstruire son pays meurtri par la guerre pour en faire une société pacifique, productive et autonome fondée sur des principes démocratiques. Il s’agit là d’une tâche essentielle de l’OSCE et de la communauté internationale dans son ensemble. »

« La présidence kazakhe souhaite également travailler en faveur du développement des voies de transports transcontinentales et participer à la sécurisation environnementale et énergétique. » La tolérance et le dialogue interculturel sont aussi une « priorité majeure ». Une Conférence de haut niveau de l’OSCE sur les questions de tolérance et de non-discrimination devrait d’ailleurs se tenir à Astana en juin prochain.

« L’Etat de droit est un principe fondamental de l’OSCE », a-t-il déclaré, ajoutant qu’une attention toute particulière serait accordée aux principes d’indépendance du système judiciaire et de liberté de circulation, à la prévention des crimes racistes et à la situation des Roms et Sintis.

Il s’est déclaré en faveur de l’organisation d’une Conférence Internationale destinée à passer en revue l’application des engagements pris par les Etats-membres en matière d’élections et de respect des droits humains fondamentaux ainsi que de protection des minorités.

« Nous attachons beaucoup d’importance à la dimension humaine du travail mené par l’OSCE. Nous démontrons chaque jour notre engagement en faveur du respect des Droits de l’Homme, d’abord et avant tout dans notre propre pays. Les prochaines étapes du processus de démocratisation du Kazakhstan seront en phase avec les objectifs et les tâches que nous nous sommes fixés pour notre Présidence. »

Pour accéder au texte intégral de l’allocution du Président Nursultan Nazarbayev, merci de cliquer ici.
Pour accéder au texte intégral de l’allocution du Ministre des Affaires Etrangères Kanat Saudabayev, merci de cliquer ici.
Communiqué de presse de www.kazakhstanlive.com

A propos de la californie, ne croyez pas au battage médiatique

Il coûte désormais plus cher d'assurer la dette municipale californienne contre le défaut de paiement, qu'il en couterait pour assurer les émissions les obligations émises par le gouvernement du Kazakhstan, ce pays d'Asie centrale dont le film "Borat" a fait la satyre.

Ce n'est ni une plaisanterie ni une hyperbole. Le coût de l'assurance du "Californien Munis" est annuellement de 2,6% de la valeur nominale des obligations, rapporte CMA DataVision à Londres, qui suit les données relatives aux assurances des obligations. Les titres Kazakhs : seulement 1,8%. Il est «maintenant moins cher d'assurer la dette kazakhe que celle de la Grèce, de la Californie ou de diverses autres entités», confirme le porte-parole de l'AMC Simon Mott. (La crise a dévasté la Grèce. Le coût de ses assurances est sensiblement le même que celui de la Californie).

Extrait d'un article de Brett Arends publié sur le Wall Street Journal du 13 janvier 2010
Traduit par Eurokaz
Article complet

Allocution vidéo du président Noursoultan Nazarbaev à l'occasion de la prise de présidence de l'OSCE par le Kazakhstan

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

C'est avec un sentiment de grande responsabilité que le Kazakhstan assume la mission des plus importantes de la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Notre pays entamera sa présidence au cours d'une des périodes les plus complexes de l'histoire moderne.

En raison de la crise financière globale, des changements tectoniques se produisent dans l'ordre mondial et ce processus est encore loin d'être terminé. L'érosion du régime de non‐prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme, les catastrophes humanitaires et écologiques, la famine, la pauvreté, les épidémies, la raréfaction des ressources énergétiques et les conflits interethniques et interreligieux constituent une liste loin d'être exhaustive des défis auxquels la civilisation moderne est confrontée et qui exigent un maximum d'efforts de la part d'institutions multilatérales réputées telles que l'OSCE.

Il ne fait aucun doute que la situation actuelle dans le monde rend d'autant plus difficile le test que le Kazakhstan aura à réussir en tant que pays présidant l'OSCE. Toutefois, les problèmes les plus urgents auxquels l'Organisation est aujourd'hui confrontée ont toujours figuré au coeur de notre politique étrangère.

Depuis son indépendance, le Kazakhstan a apporté une réelle contribution au renforcement de la sécurité régionale et globale. La fermeture du site d'essais nucléaires de Semipalatinsk, le renoncement volontaire au quatrième arsenal nucléaire et de missiles le plus important au monde et la destruction intégrale de l'infrastructure correspondante sont les décisions historiques prises par notre pays.

Récemment, à l'initiative du Kazakhstan, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant le 29 août Journée internationale contre les essais nucléaires.

Le Kazakhstan est pleinement conscient de son rôle d'acteur responsable dans les processus économiques régionaux et globaux. En tant que pays exportant des volumes croissants d'hydrocarbures vers le marché mondial, le Kazakhstan apporte une contribution importante à la sécurité énergétique mondiale, y compris celle des pays européens.

Grand exportateur de céréales et autres denrées alimentaires, le Kazakhstan s'emploie activement à promouvoir la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en vue de faire cesser la faim et d'assurer la sécurité alimentaire. L'initiative du Kazakhstan de convoquer la Conférence sur l'interaction et les mesures de confiance et de sécurité en Asie a donné naissance à un instrument multilatéral unique en son genre pour la sécurité et la coopération en Asie.

Aujourd'hui, ce forum, une réplique de l'OSCE pour l'Asie, réunit des pays qui produisent un tiers du PIB mondial avec une population totale d'environ trois milliards de personnes. La priorité des priorités pour le Kazakhstan est celle du développement durable de l'Asie centrale. La croissance de notre économie a une influence positive sur la région dans son ensemble. Avec d'autres États participants de l'OSCE, le Kazakhstan soutient sans réserve les efforts visant à rapprocher l'Est et l'Ouest afin de développer une meilleure compréhension des questions essentielles du monde moderne.

La composition multiethnique et multireligieuse de notre population est un trait caractéristique de notre pays. Des représentants de plus de 140 nationalités et de 40 confessions vivent ensemble comme une grande famille au Kazakhstan. Notre modèle d'entente interethnique et interreligieuse est la vraie contribution du Kazakhstan au processus global d'interaction entre les différentes religions. Sur mon initiative, depuis 2003, Astana a accueilli trois congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles qui ont créé un cadre unique pour le dialogue interconfessionnel.

Mesdames et Messieurs,

Dans ce contexte, nous considérons que l'OSCE est, avec sa couverture géographique sans pareil, son expérience de l'interaction et les instruments qu'elle a mis au point, l'un des mécanismes clés pour assurer la sécurité et la coopération internationales. L'Organisation a joué et continue de jouer un rôle important dans le maintien de l'architecture de sécurité dans l'espace s'étendant de Vancouver à Vladivostok. Dans le même temps, les ressources historiques positives de l'OSCE sont limitées.

Aujourd'hui, il n'est plus permis de continuer sans fin de tracer des « lignes rouges » et de jouer à des « jeux à somme nulle » qui ont diminué sa crédibilité. L'amélioration de l'efficacité des organisations internationales pour relever les nouveaux défis planétaires est passée à l'avant plan. C'est exactement la tâche de l'OSCE, une plateforme de dialogue unique en son genre qui réunit 56 États situés sur trois continents.

La question décisive pour l'OSCE à l'avenir sera de savoir si elle sera en mesure de se transformer en une structure qui tienne compte de la diversité du monde du XXIe siècle ou si elle demeurera une organisation segmentée en blocs, où l'Ouest est séparé de l'espace « à l'est de Vienne ».

Les stéréotypes des « anciennes républiques soviétiques » persistent dans les esprits de certains de nos partenaires de l'OSCE malgré notre expérience de près de 20 années de l'intégration dans la communauté démocratique mondiale.

Dans ce contexte, la confiance que les États participants de l'OSCE nous accordent revêt une importance particulière pour le Kazakhstan. Édifier une société démocratique a été un choix conscient de notre peuple, et nous continuerons de favoriser la libéralisation politique de notre pays et d'améliorer la qualité de vie du peuple kazakh. Notre présidence de l'OSCE est perçue dans le pays non seulement comme un succès en matière de politique étrangère, mais également comme un atout à l'échelle nationale. Conformément aux traditions en vigueur à l'OSCE, nous vous donnons la devise de notre présidence, symbolisant la thématique à laquelle s'identifie une nation présidente.

La présidence kazakhe sera placée sous la devise suivante : « confiance, tradition, transparence et tolérance ». Le premier terme désigne la confiance qui est indispensable pour chacun d'entre nous.

Le deuxième traduit notre attachement aux valeurs et aux principes fondamentaux de l'OSCE. Le troisième dénote une ouverture et une transparence maximales dans les relations internationales, sans « doubles normes » ni « lignes de division », ainsi que l'accent mis sur une coopération constructive en vue de faire face aux défis et aux menaces pour la sécurité.

Et enfin, le quatrième terme reflète les tendances mondiales au renforcement du dialogue interculturel et inter‐civilisationnel, qui acquiert une grande importance dans notre monde actuel.

Le Kazakhstan voit dans l'élargissement et le renforcement de la base consensuelle sur les questions fondamentales du développement une des tâches principales de l'OSCE. L'interruption de 10 ans depuis le dernier sommet de l'OSCE illustre le fait que la base consensuelle stagne, voire est en crise.

À cet égard, nous demandons aux États participants de l'OSCE de soutenir l'initiative du Kazakhstan de convoquer un sommet en 2010.

Une telle réunion des dirigeants de l'OSCE offrira l'occasion de célébrer le trente cinquième anniversaire de l'Acte final de Helsinki, le vingtième de la Charte de Paris et le soixante cinquième de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le sommet pourrait notamment porter sur une question d'actualité sur l'agenda de sécurité dans la sphère de responsabilité de l'OSCE, ainsi que sur la situation en Afghanistan et sur des questions de tolérance.

Il est temps que les dirigeants des États participants de l'OSCE démontrent leur volonté politique et esquissent des solutions aux difficiles défis auxquels nos nations sont confrontées.

Le sommet donnera non seulement une solide impulsion à l'adaptation de l'OSCE aux défis et aux menaces modernes mais augmentera également la confiance et le respect de nos peuples envers l'Organisation proprement dite.

Enfin, il est de la responsabilité directe des chefs d'État et de gouvernement d'oeuvrer au renforcement de la sécurité et de la coopération pour le bien et la prospérité des hommes et des femmes qui les élisent.

Cela étant, l'OSCE est une organisation irremplaçable. Sa stagnation ou sa disparition créerait un vide volatile dans l'espace euro-atlantique.

Dans ce contexte, nous suggérons de déclarer le 1er août, jour de la signature de l'Acte final de Helsinki, Journée de l'OSCE.

Le Kazakhstan s'efforcera de parvenir à un équilibre optimal entre les trois « corbeilles » de l'OSCE.

Une telle approche permettrait d'analyser les problèmes dans leur intégralité et non seulement de faire face efficacement aux manifestations externes des défis et des menaces modernes mais également de travailler sur leurs sources d'origine. Le Kazakhstan, en tant que pays présidant l'OSCE, est fermement attaché aux valeurs et aux principes fondamentaux de l'Organisation. Nous entendons trouver des solutions mutuellement acceptables servant les intérêts de tous ses États participants.

Un dicton populaire kazakh dit : « Birlik bolmay tirlik bolmas – Sans unité, il ne peut y avoir de vie ».

Notre pays considère l'OSCE au XXIe siècle comme un espace unique de démocratie, de stabilité et de prospérité pour tous ceux qui y vivent.

Merci de votre attention. Je vous souhaite plein succès pour cette nouvelle année.

Allocution vidéo du président Noursoultan Nazarbaev
à l'occasion de la prise de présidence de l'OSCE par le Kazakhstan.
Le 14 janvier 2010

Blé : le bilan s'alourdit

Le Conseil spécialisé des "céréales" de France Agrimer (ex-Onigc) a alourdi mercredi son bilan prévisionnel 2009/2010 pour le blé en raison, principalement, de perspectives d'exportation et d'utilisations intérieures revues à la baisse.
Les ventes françaises de blé sur les pays tiers ont été réajustées à 8,5 millions de tonnes (Mt), soit 250.000 tonnes de moins par rapport aux prévisions de décembre, conséquence des nouvelles exigences imposées par l'Egypte en matière de chargement de navires.
"Par ailleurs, Russes, Kazakhs et Ukrainiens s'imposent maintenant sur nos marchés traditionnels du pourtour méditerranéen à un moment où la parité euro/dollar nous est complètement défavorable", a précisé Rémi Haquin, le président du Conseil. Jeudi, l'Egypte, le premier importateur mondial, a de nouveau repoussé les offres françaises et acheté 180.000 tonnes de blé à la Russie et au Kazakhstan.
De plus, l'utilisation de blé dans l'alimentation animale en France devrait aussi se contracter (-100.000 tonnes à 5,4 Mt) au profit d'autres céréales moins onéreuses, notamment l'orge.
Au final, avec un ralentissement des exportations et des ventes sur l'intérieur, le stock français de blé à la fin de la campagne, déjà important, s'alourdit encore de 500.000 tonnes à 4 Mt par rapport aux prévisions du mois de décembre.
Le 14 janvier 2010 sur www.lefigaro.fr

Conseil des résidents étrangers : « On y croit, c'est un labo ! »

Alors que Martine Aubry, dans ses voeux nationaux, avant-hier à Paris, relançait le thème du droit de vote ...

des étrangers aux élections locales, l'instance lilloise leur offrant une première voix, le CRELI (Conseil des résidents étrangers de Lille), est en très bonne voie. Le tirage au sort, parmi les 190 candidatures reçues (6 ont été évincées car non lilloises), se fera le 20 janvier, à l'hôtel de ville.


« C'est génial d'avoir autant de candidats », savoure Pierre de Saintignon, élu de référence de ce CRELI.

Sur les 190 personnes qui ont envoyé un dossier, on compte 75 femmes et 37 nationalités différentes. La ville de Lille en compte environ 120 et avait réservé 30 sièges aux plus présentes. Sur ces 30, sept n'ont pas répondu pour représenter leur nation : États-Unis, Maurice, Syrie, Vietnam, Canada, Thaïlande et Soudan.


14 nationalités inattendues

En revanche, des représentants de quatorze nationalités peu présentes à Lille ont tout de même candidaté. Ils sont d'Angola, d'Arménie, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de Centrafrique, du Chili, de la Zambie, du Kazakhstan, du Niger, du Nigeria, du Pakistan, du Pérou, du Tchad et d'Ukraine. Parfois, un seul candidat par pays.

Alors que le tirage au sort, la semaine prochaine, devra désigner 66 des 120 membres du CRELI, le premier adjoint se pose des questions. « On ne veut pas rejeter ces 14 nationalités qui se sont manifestées, c'est trop exceptionnel, il nous faut réfléchir à une façon de les garder... » Le tirage au sort pourrait en effet évincer l'unique représentant du Kazakhstan ou de l'Angola « qui a pourtant fait la démarche volontaire de participer au conseil ». Autre réflexion à affiner : les sept nationalités très présentes à Lille mais sans candidats. « Doit-on laisser leur siège vacant ? », s'interroge Pierre de Saintignon qui s'entretiendra aujourd'hui avec Martine Aubry à ce sujet.

Si le tirage au sort doit désigner 66 membres le 20 janvier, il restera aux conseils de quartier la mission de soumettre leur avis pour les autres candidats qui seront, eux, désignés par le maire. La composition du CRELI sera ensuite validée au conseil municipal du 1er février. Une étape qui devait intervenir au conseil de décembre. « On a pris un mois de plus parce que ça le vaut. Ce conseil, on y croit, c'est un labo ». L'élu rappelle qu'il n'existe pas en France d'équivalent du CRELI.

Stéphanie Fasquelle, jeudi 14 janvier 2010 sur www.lavoixdunord.fr

Gaz: des pays de la Caspienne soutiennent le projet "Couloir Sud" de l'UE

BATOUMI - Des pays de la mer Caspienne et d'Europe de l'Est ont exprimé jeudi leur soutien au projet de "Couloir Sud" de l'Union européenne pour diversifier l'approvisionnement en gaz naturel du Vieux Continent.

Au cours d'une conférence sur la sécurité énergétique et l'oléoduc Odessa-Gdansk, des hauts représentants de 11 pays, notamment la Géorgie, l'Azerbaïdjan, la Pologne et la Bulgarie ont promis d'accroître leurs efforts en vue de l'acheminement de gaz de la Caspienne vers les consommateurs européens, en contournant la Russie.

Les participants à la conférence entendent "unifier leurs efforts en vue de renforcer la coopération énergétique (...) et promouvoir la confiance mutuelle nécessaire pour que la mise en oeuvre du Couloir Sud soit couronnée de succès", ont-ils indiqué dans un communiqué.

Cette conférence, qui s'est tenue à Batoumi, ville portuaire du sud-ouest de la Géorgie, a toutefois été marquée par l'absence de leaders de ces pays, dont la venue avait été annoncée.

L'UE espère que les Etats de la Caspienne tels l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan, dont les sous-sols sont riches en ressources énergétiques, vont approvisionner le futur Couloir Sud, une composante du projet de gazoduc européen Nabucco. Celui-ci vise à réduire la dépendance gazière de l'Europe vis-à-vis de la Russie.

De son côté, Moscou soutient le projet South Stream, porté par les compagnies russe Gazprom et italienne ENI, qui doit acheminer du gaz de Russie vers l'Europe via la mer Noire, en contournant l'Ukraine.

Mercredi, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a assuré que la Turquie donnerait son feu vert cette année à la construction du gazoduc South Stream, alors que ce pays est aussi engagé dans le projet concurrent Nabucco.

AFP le 14 janvier 2010