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vendredi 8 mai 2009

Les pays clefs pour l'approvisionnement de Nabucco se retrouvent à Prague

Romandie News

PRAGUE - Les responsables de pays clefs pour réaliser les gazoducs censés réduire la dépendance en gaz russe de l'Europe - dont l'ambitieux projet Nabucco - se retrouvent vendredi à Prague pour envoyer "un signal politique fort" de soutien à ces projets.
Ces gazoducs doivent permettre de relier les pays consommateurs européens aux gisements gaziers de la mer Caspienne, via le Caucase et la Turquie.
"Comme autrefois, la Communauté du charbon et de l'acier a donné naissance à l'Union européenne, maintenant avec le pétrole et le gaz nous devons assurer qu'il y a un lien entre l'UE et la région de la Caspienne", a souligné le Premier ministre tchèque sortant Mirek Topolanek, dont le pays préside l'UE, en arrivant à la réunion.
Selon lui, ces projets de gazoducs dits du "Corridor Sud" constituent une "nouvelle Route de la Soie".
"Evidemment, si (le Corridor Sud) est construit autour d'un projet bien précis tel que Nabucco, cela permettra d'accélérer les choses", a ajouté M. Topolanek.
"Nous devons envoyer un signal politique fort que l'UE et les pays de la nouvelle +Route de la Soie+ lancent une coopération qui pourrait mener à plus de diversification des ressources énergétiques et plus de coopération énergétique", a renchéri le vice-Premier ministre tchèque Alexandr Vondra.
"Nous devons réunir les pays consommateurs comme l'UE, les pays fournisseurs comme l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et les pays de transit comme la Turquie", a-t-il ajouté.
De tous les projets de gazoducs envisagés, Nabucco, un tuyau de 3.300 km qui doit relier les gisements de la Caspienne à l'Autriche via la Turquie, est le plus ambitieux.
Mais le projet peine à trouver des investisseurs pour apporter les 7,9 milliards d'euros estimés nécessaires à sa mise en oeuvre, une situation aggravée par la crise économique.
Selon un projet de déclaration qui devrait être adoptée vendredi, les pays présents marqueront leur intention de "dépasser les principaux obstacles commerciaux et non commerciaux restants, en se mettant d'accord sur une stratégie progressive commune, sur des engagements individuels des pays concernés".
La Turquie et les pays européens concernés devraient aussi se promettre de boucler un accord intergouvernemental sur Nabucco pour signature "d'ici juin 2009".
Un accord intergouvernemental doit aussi être signé concernant un projet turco-grec plus modeste, ITGI, entre des pays de l'UE, les pays de transit et de fourniture de gaz concernés par le projet.
Mais l'échéance de fin 2009 mentionnée dans une première mouture de la déclaration a été biffée.
Sont présents à ce mini-sommet: pour l'UE, M. Topolanek, le président de la Commission europénne José Manuel Barroso et le diplomate en chef Javier Solana; le président turc Abdullah Gül - dont le pays mène des négociations dures avec l'UE sur un accord régissant le transit de gaz par son pays; ses homologues azerbaïdjanais Ilham Aliev et géorgien Mikheïl Saakachvili; et des ministres et vice-ministres kazakh, turkmène, ouzbèke et égyptien.
Le vice-ministre russe de l'Energie, Anatoli Ianovsky, le ministre ukrainien de l'Energie Iouri Prodan, et le représentant spécial des Etats-Unis pour l'énergie eurasiatique, Richard Morningstar, participent également à la réunion en tant qu'observateurs.
(©AFP / 08 mai 2009 10h30)

En moins de vingt ans, la Chine a rattrapé l'influence économique russe en Asie centrale

Entretien avec Thierry Kellner, spécialiste de l’Asie centrale et auteur de L'occident de la Chine. Pékin et la nouvelle Asie centrale (1991-2001) (622 pages, PUF, 2008).

La présence chinoise en Afrique fait couler beaucoup d'encre. Moins connu du grand public, l'intérêt de Pékin pour l'Asie centrale est pourtant de plus en plus prononcé. Pourquoi la Chine s'intéresse-t-elle d'aussi près aux cinq républiques musulmanes centrasiatiques nées des décombres de l'URSS ?
Dès 1991, Pékin se tourne vers l’Asie centrale pour des raisons d’abord sécuritaires. La Chine craignait que les mouvements séparatistes ouïgours de la province autonome du Xinjiang ne puissent trouver une base arrière, voire une assistance auprès des populations d'Asie centrale – lesquelles partagent avec les Ouïgours des affinités culturelles, linguistiques, religieuses, et même parfois ethniques puisqu'il existe une minorité ouïgour importante au Kazakhstan et au Kirghizistan-.
Outre ce défi sécuritaire, la naissance de républiques indépendantes à ses frontières offrait à la Chine des opportunités économiques de taille. Pékin décide très vite d'ouvrir le pays et plus particulièrement la province du Xinjiang au commerce avec l’Asie centrale.
Le temps passant, la Chine réalise que d'autres opportunités s'ouvrent également à elle dans la région. C'est le cas dans le domaine de l'énergie. Dès la fin des années 90, les compagnies chinoises commencent à s'intéresser et à investir au Kazakhstan. Pékin s’intéresse également au gaz turkmène. Mais il faudra attendre la période post-11 septembre pour que les choses commencent à bouger dans ce domaine.
En 2001, les attentats du 11 septembre et le déploiement militaire américain en Afghanistan changent considérablement la donne dans la région. Comment la Chine réagit-elle ?
Pékin est comme tout le monde pris de court. D’autant plus que le jour même des attentats du 11 septembre, la Chine s’apprêtait à signer un traité commercial avec le régime des Taliban, ce qui la plaçait dans une situation pour le moins particulière…
La pénétration américaine en Asie centrale, dans le cadre des opérations en Afghanistan, ébranle les objectifs poursuivis par la République populaire depuis le début des années 90, à savoir sécuriser cette arrière-cour et y limiter l'influence des puissances extra-régionales au premier rang desquelles les Etats-Unis. Alors que la Chine s’évertuait depuis près de dix ans à développer des relations de proximité avec les républiques d'Asie centrale, ces dernières décident du jour au lendemain de s'aligner sur les objectifs américains, en offrant dans certains cas des facilités militaires aux Etats-Unis.
Qu’importe, Pékin fait contre mauvaise fortune bon cœur. Mieux, elle s’adapte. D'abord en s'associant à la guerre contre le terrorisme menée par Washington - ce qui lui permet au passage de légitimer ses propres objectifs au Xinjiang en présentant les organisations nationalistes ouigours comme étant proches de Ben Laden et d'Al-Qaïda-. D'un autre côté, Pékin réactive sa politique étrangère à l'égard des partenaires centrasiatiques. Un activisme diplomatique qui se traduit par une multiplication des visites réciproques et la relance de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Aujourd’hui, l’Organisation de Coopération de Shanghai fonctionne pourtant a minima…
Au moment du 11 septembre, l’organisation commençait seulement à se mettre en place – elle a été fondée en juin 2001-. Huit ans plus tard, on se rend compte que l'Organisation est toujours là, que des réunions sont régulièrement organisées et qu’elle s’est davantage institutionnalisée. L'OCS reste un forum de dialogue très utile pour l'Asie centrale, la Russie et la Chine. Mais il est vrai qu’en matière de réalisations concrètes, la coopération reste minimale. Dans le domaine de la lutte anti-terroriste par exemple, malgré des rencontres au niveau des administrations chargées de la lutte anti-terroriste dans le cadre du « Groupe de Bichkek » et la tenue d’exercices militaires réunissant la Chine, la Russie et leurs partenaires centrasiatiques, la coopération reste frileuse.
L’OCS ressemblerait donc davantage à une coquille vide ?
Pas totalement. Je vous rappelle qu’à travers l'OCS, la Chine a par exemple offert 900 millions de dollars de crédits préférentiels aux républiques d'Asie centrale, dont ont bénéficiés notamment le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. Ces fonds ont permis de financer toute une série de projets en matière d'infrastructures routières, de tunnels, ou encore une centrale thermique au charbon.
Derrière, l’objectif est double : ces crédits servent à financer des travaux réalisés en grande partie par des entreprises chinoises et par ailleurs, les voies de communication s'améliorant dans ces pays, elles permettent une plus grande pénétration des intérêts économiques chinois...
Résultat, depuis 2001, le commerce chinois dans la région a littéralement explosé. Quelles sont les tendances lourdes ?
En l’espace de quelques années, la Chine est devenue l'un des principaux partenaires économiques du Kazakhstan qui représente 70 % du commerce sino-centrasiatique. Astana est le principal partenaire de Pékin dans la région et le second après la Russie dans l’espace de la CEI.
Parallèlement, une nouvelle dynamique régionale s’est mise en place : la République kirghize se transforme progressivement en plaque tournante pour le commerce régional de produits de consommation chinois. Ils transitent sur les marchés kirghizes, notamment ceux de Dordoï, à quelques kilomètres au nord de la capitale Bichkek, et de Karasuu, avant de reprendre la route vers l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, et même au-delà vers le nord de l'Afghanistan et peut-être jusqu’en Iran.
N'est-ce pas le signe que Pékin est en passe de détrôner l'influence de Moscou dans une région que la Russie considère pourtant encore comme sa sphère d'influence naturelle ?
En moins de vingt ans, la Chine a rattrapé l'influence économique russe dans une région qui était pourtant sous son influence depuis un siècle et demi. En 2007, le total des échanges de la Russie avec les cinq républiques d’Asie centrale a atteint 22,1 milliards de dollars contre 19,6 pour la Chine ! La progression des échanges avec Pékin a été extrêmement rapide depuis 2001. C'est un signe fort, celui du dynamisme de l'économie chinoise. Et encore, la coopération économique sino-centrasiatique n’a pas atteint son plein développement. Les possibilités de renforcement des échanges sont très nombreuses, à commencer par le secteur des matières premières et particulièrement des hydrocarbures. Avec la mise en place du dernier tronçon d’oléoduc qui reliera les champs kazakhs de la Caspienne au territoire chinois mais aussi le jour où le gaz turkmène arrivera jusqu'en Chine, le poids de Pékin en Asie centrale deviendra encore plus massif !
La pénétration économique chinoise dans la région irrite certainement Moscou qui craint d’être marginalisé à termes par le dynamisme économique de la Chine. Mais pour l'instant, les Russes continuent à privilégier leur coopération avec Pékin. Avec leurs partenaires centre-asiatiques, outre un regain d’activisme économique –notamment dans le secteur énergétique- sous les présidences Poutine, ils jouent la carte de la sécurité pour maintenir leur influence. Dans ce domaine, ils restent les acteurs numéro 1, notamment par le biais de leur coopération bilatérale dans le domaine militaire mais aussi grâce à l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qu’ils dominent et dont Pékin n’est pas membre. Pour ménager les susceptibilités russes, la Chine s'est de toute façon gardée de trop avancer sur ce terrain.
Les élites de la région ne craignent-elles pas une trop forte dépendance de la Chine ?
Il existe bien entendu des craintes latentes au sein des élites centre-asiatiques vu le différentiel de puissance entre Pékin et ses voisins et les incertitudes quant à ses intentions dans le futur. Mais jusqu’à présent, les élites locales ont réussi à jongler avec les différentes puissances en présence, quitte à les renvoyer dos à dos. Au Kazakhstan, dont la politique multi-vectorielle est devenue un exemple à suivre pour pratiquement toutes les républiques centrasiatiques, les dirigeants ont parfaitement su développer et contrebalancer leurs relations avec la Chine, la Russie, les Occidentaux et d'autres partenaires régionaux comme l'Inde. Autre exemple, au moment des « révolutions colorées », quand les pressions occidentales, notamment américaines, sont devenues trop fortes sur le régime ouzbek, ce dernier n’a pas hésité à se retourner vers la Chine et la Russie pour y chercher un soutien diplomatique face à son « partenaire stratégique » américain. Plus récemment, Tachkent a commencé à rétablir ses contacts avec Washington, sans doute parce ce que Moscou était devenu trop pressant…
Sur le plan énergétique, l'Asie centrale n'est-elle pas seulement un moyen pour Pékin de diversifier ses approvisionnements, surtout quand on sait que le premier fournisseur en pétrole de la Chine reste le Moyen-Orient ?
En effet, il ne faut pas présenter l'Asie centrale comme une alternative au Moyen-Orient en terme d'approvisionnement pétrolier ou gazier pour la Chine. En matière d'uranium, les perspectives sont différentes. Le Kazakhstan pourrait devenir un partenaire majeur pour la Chine. Des sociétés chinoises et kazakhes ont récemment développé une vaste coopération pour l’exploitation de l'uranium et la livraison de combustible nucléaire pour les centrales atomiques chinoises. C'est un nouveau secteur de coopération, très porteur.
D'autant que la Chine, pour alimenter sa croissance économique, doit développer ses capacités énergétiques. Immanquablement -vu ses besoins mais aussi les questions environnementales-, elle devra dans les années à venir recourir au secteur nucléaire. Le partenariat avec le Kazakhstan sera alors particulièrement précieux.
Sur quels dossiers les relations entre la République populaire et l'Asie centrale buttent-elles ?
Une des aires de friction concerne la gestion de l'eau, en particulier du fleuve Irtych qui traverse le Xinjiang avant de poursuivre vers le Kazakhstan. Dans le cadre des programmes de développement de la province du Xinjiang, Pékin a mis en place des projets d'irrigation dans lesquels il injecte de l'eau prélevée dans le fleuve Irtych, ce qui inquiète la partie kazakhe.
Autre point de friction, l'émigration chinoise. Les républiques d'Asie centrale redoutent un afflux important de population chinoise. Il s’agit de craintes présentes dans l’opinion publique et les médias, et non d’un phénomène d'actualité. Les Chinois présents en Asie centrale restent peu nombreux. Peut-être 60.000 au Kirghizstan au début 2008 si on en croit le responsable de la surveillance des frontières et quelques dizaines de milliers d’individus au Kazakhstan, mais officiellement il n’y avait que 1.116 citoyens chinois vivant dans ce pays en 2005.
Autre sujet dont la presse française s'est récemment emparé, la location par la Chine de terres arrables au Kazakhstan pour y envoyer ses paysans. De quoi s'agit-il?
La Chine possède une main-d'oeuvre extrêmement nombreuse qu'elle essaye d'utiliser au mieux. C'est vrai au Kazakhstan où elle a envoyé des paysans, mais aussi aux Emirats arabes unis, en Egypte, en Algérie, en Israël, en Afrique et en Europe de l'Est où elle exporte ses ouvriers sur les chantiers de construction. Dans le cas kazakh, la présence de paysans chinois reste anecdotique. Les dirigeants kazakhs sont conscients qu'ils ne peuvent pas ouvrir en grand les portes du pays, au risque d'avoir un flux incontrôlable de main-d'œuvre chinoise. Encore qu’au début des années 2000, certains pensaient qu'il ne serait pas inintéressant d'avoir une minorité chinoise au Kazakhstan pour contrebalancer l'influence de la minorité russe…
Article paru dans l'édition du 08/05/2009 sur www.caucaz.com
Par Célia CHAUFFOUR

M. Topolánek : Le corridor Sud devrait être une analogie moderne de la route de la soie

La réunion au sommet de l'Union européenne et des États du corridor Sud a ouvert à Prague.

Aux côtés des plus hauts représentants de la présidence tchèque et de la Commission européenne, les discussions voient la participation des représentants de l'Azerbaïdjan, de l'Égypte, de la Géorgie, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan, du Turkménistan et de la Turquie. En outre, des observateurs provenant des États-Unis, de la Fédération de Russie, de l'Ukraine, de la Banque mondiale, de la Banque européenne d'investissement et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, assistent également au sommet.

« Le corridor Sud ne devrait pas être uniquement une voie à sens unique pour le transport des matières premières énergétiques de la région de la mer Caspienne à destination de l'Europe », a déclaré le président du Conseil européen Mirek Topolánek, « mais une artère de circulation à deux sens pour l'échange de marchandises, d'investissements, des connaissances et de personnes, une sorte d'analogie moderne de la route de la soie ». Selon le premier ministre tchèque, l'étape initiale de la construction d'un tel corridor pourrait être le projet du gazoduc Nabucco.

Lors du sommet, le président du Conseil européen Mirek Topolánek, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliev, le président de la Géorgie Mikheil Saakachvili, le président de la Turquie Abdullah Gül et le ministre du Pétrole de l'Égypte, Sameh Samir Fahmi, ont signé une déclaration commune qui devrait devenir la base d'une collaboration plus intense entre les régions ainsi qu'entre les différents États.

Les représentants du Kazakhstan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan ont également assisté à l'acte de la signature, ils ont exprimé leur soutien au projet du corridor Sud et ont donné le feu vert à l'inclusion nominative de leur pays dans la déclaration.

A partir du site officiel de la présidence tchèque de l'UE en 2009 : http://www.eu2009.cz/fr

OTAN-Géorgie: des manoeuvres qualifiées de chantage par la Russie

MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti. L'ambassadeur russe auprès de l'Alliance atlantique Dmitri Rogozine a qualifié de chantage les manoeuvres de l'OTAN tenues à proximité immédiate de l'Ossétie du Sud qui verra ses élections parlementaires fin mai.

"Il faut avoir en vue qu'au mois de mai la campagne des législatives se déroule en Ossétie du Sud. Jamais des exercices militaires ne sont tenus à quelques kilomètres de l'endroit où se déroulent des processus démocratiques. Cela est toujours qualifié de chantage", a déclaré M.Rogozine au cours d'un duplex Moscou-Bruxelles organisé par RIA Novosti.

L'ambassadeur russe a également qualifié les exercices otaniens en Géorgie de "manoeuvres à relent politique". A son avis, la tenue de manoeuvres militaires sur le territoire qui a récemment connu la guerre, ne correspond pas du tout aux traditions de l'OTAN.

Les exercices Cooperative Lancer/Cooperative Longbow, organisés dans le cadre du programme de l'OTAN "Partenariat pour la paix", se dérouleront sur le territoire géorgien pendant presqu'un mois La première étape des manoeuvres aura lieu du 6 au 19 mai et la seconde - du 21 mai au 3 juin.

Initialement l'OTAN avait prévu la participation aux exercices de 19 pays membres et partenaires, mais 6 pays (l'Arménie, le Kazakhstan, la Lettonie, la Moldavie, la Serbie et l'Estonie) se sont désistés par la suite. La Russie a qualifié ces exercices de "provocation pouvant avoir des conséquences négatives", puisque ne fût-ce que l'année passée, la Géorgie a provoqué un conflit militaire contre l'Ossétie du Sud.