Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

vendredi 6 janvier 2012

Législatives au Kazakhstan: près de 700 observateurs accrédités

ASTANA, 6 janvier - RIA Novosti

La Commission électorale centrale (CEC) du Kazakhstan a accrédité près de 700 observateurs internationaux chargés de suivre les élections législatives qui auront lieu dans ce pays le 15 janvier, a annoncé le président de la CEC, Kouandyk Tourgankoulov.

"Ainsi donc, 695 observateurs internationaux ont été accrédités à ce jour à la demande du ministère kazakh des Affaires étrangères", a-t-il déclaré vendredi.

Selon M. Tourgankoulov, 292 observateurs représentent le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE, 257 font partie de la Mission d'observation de la CEI, 11 sont membres de la Mission d'observation de l'Organisation de coopération de Shanghai, neuf représentent le Conseil de coopération des pays turcophones et quatre l'Organisation de la coopération islamique, 10 ont été envoyés par l'Assemblée parlementaire des pays turcophones et 112 surveilleront le scrutin au nom de 29 Etats étrangers.

L'accréditation des observateurs prendra fin le 9 janvier prochain.

Selon la directrice de l'Institut des recherches sociales et politiques, Aïgoul Sadvakassova, 77,5% des électeurs ont annoncé leur intention de se rendre aux urnes.

Kazakhstan: Une ville en état d'urgence privée d'élection

La ville pétrolière de Janaozen, au Kazakhstan, ne participera pas aux élections législatives du 15 janvier en raison de l'état d'urgence imposé à la suite de violences qui ont fait au moins 16 morts le mois dernier, a annoncé vendredi la commission électorale centrale.

Mercredi, le président Noursoultan Nazarbaïev a décidé de proroger jusqu'au 31 janvier l'état d'urgence en vigueur dans la ville, après les heurts les plus meurtriers dans cette république d'Asie centrale depuis des décennies.

Bain de sang

Le 17 décembre, le chef de l'Etat avait imposé l'état d'urgence et un couvre-feu pour une durée de vingt jours à Janaozen, à 150 km de la mer Caspienne, où sept mois de grève des employés du secteur pétrolier, pour des revendications salariales et contre des licenciements, avaient dégénéré en affrontements avec la police.

Le bain de sang, le jour de la fête de l'indépendance le 16 décembre, a porté un coup à l'image de pays stable affichée par Nazarbaïev, qui, à 71 ans, est à la tête du Kazakhstan et de ses 16,6 millions d'habitants depuis l'indépendance. Les violences avaient été suivies par une émeute dans une localité voisine, Chetpe, le 17 décembre, où l'on avait déploré un mort. Au total, plus de 100 personnes ont été blessées dans les affrontements avec la police.

Sur www.20minutes.fr le 6 janvier 2012

Le journaliste Ramazan Eserguepov est enfin sorti de prison

"Nous sommes extrêmement soulagés de savoir Ramazan Eserguepov (Рамазан Есергепов) auprès des siens, a déclaré Reporters sans frontières. Mais il ne retrouve sa liberté qu'au terme d'une peine qu'il n'aurait jamais dû purger. Le rejet de toutes les demandes de libération anticipée, et jusqu'à la prolongation in extremis de 24 heures de sa détention, témoignent de l'acharnement dont la justice a fait preuve en dépit de l'état de santé du journaliste".

Ramazan Eserguepov, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Alma-Ata Info, a été libéré le 6 janvier 2012 au terme de trois ans et un jour passés en prison.

Il avait été arrêté sur son lit d'hôpital le 6 janvier 2009, après la publication d'un article intitulé "Mais qui dirige vraiment notre pays, le président ou le KNB ?", mettant en cause les services secrets dans une affaire de trafic d'influences. Immédiatement incarcéré, il a été privé de tout droit à un procès équitable et condamné à trois ans de prison pour collecte et diffusion d'informations relevant du "secret d'Etat", le 8 août 2009. A plusieurs reprises, l'administration pénitentiaire l'a privé de visites et d'accès aux soins dont il avait besoin.

La situation de la liberté d'expression au Kazakhstan n'a eu de cesse de se dégrader en 2011. Le Net a fait l'objet d'une surveillance particulièrement accrue, des médias indépendants ont été suspendus et un black out a été imposé sur la violente répression d'une manifestation ouvrière en décembre.

Sur http://fr.rsf.org le 6 janvier 2012