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samedi 27 février 2010

Le Kazakhstan entrave les activités spatiales russes

La position du Kazakhstan sur sa coopération avec la Russie empêche cette dernière d'effectuer ses activités spatiales, a déclaré samedi le directeur de l'Agence spatiale russe (Roskosmos), Anatoli Perminov.

"Le Kazakhstan a adopté une série d'approches envers la coopération internationale dans l'Espace, qui limitent le rôle de la Russie dans ce domaine. En outre, la position d'Astana sur l'utilisation du cosmodrome de Baïkonour complique l'exécution des missions spatiales russes", a-t-il affirmé, sans préciser l'essence de cette position.

55 ans se sont écoulés le 12 février depuis le jour où les autorités soviétiques ont pris la décision de construire un cosmodrome dans la petite ville de Baïkonour. Ce site est actuellement utilisé pour la mise en œuvre de programmes spatiaux russes et internationaux. Après la chute de l'Union soviétique, le cosmodrome s'est retrouvé sur le territoire de l'Etat souverain kazakh. L'accord signé en 1994 entre les deux pays a autorisé la partie russe à exploiter le site pendant 20 ans. En 2004, le bail a été prorogé jusqu'en 2050.

La Russie s'est engagée à payer 115 millions de dollars de loyer annuel et à verser encore près de 170 millions en vue d'entretenir et de développer les infrastructures du centre spatial et de la ville de Baïkonour.
MOSCOU, 27 février - RIA Novosti

vendredi 26 février 2010

Kazakhstan: Nazarbaïev donne un cours de morale aux hommes d'affaires

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a appelé vendredi à Astana les hommes d'affaires du pays à davantage de modestie, en les invitant à regarder à la dépense et à rembourser à temps les crédits, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place. "Quelles leçons le businesse a-t-il tirées de la crise? Tout d'abord, ne pas vivre au-dessus de ses moyens et faire preuve de modestie", a dit le chef de l'Etat, en s'adressant aux participants à la première séance plénière du Conseil des entrepreneurs auprès du président.

Ne pas se targuer de sa richesse, a noté M.Nazarbaïev. Ensuite, a-t-il poursuivi, "économiser sur tout et se préparer à des jours néfastes, même quand tout va bien". "Chez nous, au Kazakhstan, on n'économise sur rien (…), que ce soit l'électricité, la chaleur, l'essence ou autre chose… Tout est bon marché et on en demande toujours plus", a constaté M.Nazarbaïev. Et ensuite, a estimé le président, "le moment venu, il faut bien rendre ce qu'on a emprunté ".
Sur la voix de la russie le 26 février 2010

OMV: bénéfices divisés par deux en 2009 à cause de la crise et des cours

VIENNE - Le géant pétrolier et gazier autrichien OMV a vu son bénéfice net fondre de 58% en 2009 par rapport à l'année précédente, à 572 millions d'euros, en raison de la baisse des prix pétroliers et du recul des volumes, a-t-il annoncé jeudi. Ces résultats sont conformes aux prévisions des analystes. A 10H15 GMT, l'action OMV perdait 1,74% à 28,81 euros.

Le résultat opérationnel (EBIT) a lui été amputé de 40% à 1,41 milliard d'euros, tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 30% à 17,917 milliards d'euros. La contribution à l'EBIT de sa filiale roumaine Petrom, en hausse, est passée à 382 millions d'euros. Elle a continué sa restructuration, réduisant ses effectifs de 19%, à un peu moins de 29.000 salariés. Au total, OMV emploie environ 34.700 personnes dans le monde.

"Dans l'ensemble, les résultats du groupe ont souffert de la chute des prix du pétrole, des marges faibles pour le raffinage et des volumes de vente en repli liés à la crise économique sur nos principaux marchés", a indiqué le groupe dans un communiqué.

En 2009, le cours du pétrole s'est progressivement stabilisé autour de 70-80 dollars le baril, alors qu'il avait dépassé les 140 dollars à l'été 2008 avant de chuter. Le groupe autrichien s'attend à un environnement toujours volatil en 2010 pour les cours du pétrole et une concurrence accrue pour les produits raffinés au Moyen-Orient. Les volumes comme les marges "devraient rester sous pression tant que l'économie ne montrera pas de signes clairs d'amélioration", a souligné OMV.

Grâce à de nouveaux champs en Nouvelle-Zélande et au Kazakhstan, OMV va passer sa production de 317.000 à 325.000 barils/jour. Après de nombreux gels de projets en 2009, OMV a cependant décidé de porter son volume d'investissements à 2,8 milliards d'euros. Le va continuer à développer son activité gazière en Europe. Une décision finale sur le projet de gazoduc européen Nabucco, auquel OMV est associé, doit intervenir en fin d'année.

Le groupe est présent dans 17 pays dans le monde pour des activités d'exploration et de production, en Europe de l'Est, Afrique du Nord, Moyen-Orient, Océanie, Mer du Nord et Russie-Asie Centrale.

OMV

jeudi 25 février 2010

La mer d'Aral renaîtra-t-elle un jour ?

Une vue de la Mer d'Aral, au Kazakhstan (crédit: Mentat Kibernes, Flickr, CC)

De récentes études montrent que cette mer fermée aurait déjà connu d'importantes variations de niveau au fil des siècles.


Nous avons l'habitude d'expliquer la disparition progressive de la mer d'Aral par un assèchement de ses affluents, le Syr-Daria et l'Amou-Daria, et de voir dans les variations de niveau de la mer Caspienne une conséquence des modifications du débit de la Volga. Mais est-ce vraiment le cas ?

En fait, au cours de sa longue histoire, l'Aral a déjà agonisé quatre fois avant de renaître naturellement. Les archéologues contemporains ont été déconcertés en découvrant, sur le fond asséché de la mer d'Aral, les ruines d'une ville antique ainsi que des restes humains. Dans l'un de ses ouvrages, l'historien Z. Bouniatov décrit une campagne des troupes du chah de Khorezm au XIIe siècle. Ces hommes ont foulé ce qui est aujourd'hui le fond de la mer d'Aral, qui à l'époque était à sec et où s'élevaient des cités florissantes. Le territoire autrefois couvert par les eaux s'était transformé en steppe parcourue de routes commerciales. Les habitants y cultivaient du blé, du mil et des légumes.

Il y a quarante-cinq ans, lorsque le niveau de la mer d'Aral a commencé à baisser, personne ne connaissait cette histoire et la panique a gagné la population. L'eau s'est retirée à des dizaines de kilomètres des ports ; le climat s'est modifié ; et 38 espèces animales sur 187 ont disparu. Ces vingt dernières années, l'Aral a perdu 640 km3 d'eau, faisant émerger 2,6 millions d'hectares de terres. Ce territoire constitue désormais un désert que l'on a nommé Aralkoumami. Le vent y soulève chaque année 100 millions de tonnes de poussière salée et toxique qui vont se déposer jusque sur les glaciers du Tian Shan, du Pamir et de l'Altaï. L'ONU a adopté une convention pour lutter contre la désertification, dont celle de la région de l'Aral. On a ainsi réussi à ressusciter la partie nord de l'ancienne mer, appelée la "petite mer d'Aral". Sur le reste du fond desséché, on a commencé à planter des saxaouls [des arbustes locaux, voir CI n° 958, du 12 mars 2009]. Au milieu des années 1990, ce programme a été interrompu faute de financement, puis il a repris au printemps 2008. Quoi qu'il en soit, l'idée que les eaux de la mer d'Aral sont perdues à jamais a prévalu depuis. Il aura fallu attendre ces dernières années pour que les politiciens et les responsables régionaux se penchent sur des études scientifiques s'intéressant aux variations des niveaux de la mer Caspienne et de la mer d'Aral. Or certaines mettent en doute le caractère irréversible des bouleversements qui se produisent dans la région.

Un scientifique russe a ainsi cru déceler un lien entre la récente hausse du niveau de la mer Caspienne et le brusque rétrécissement de la mer d'Aral. Il pense que ces deux mers sont séparées par des roches sédimentaires poreuses comportant de nombreuses fissures, failles et canaux. Cette "digue" fragile aurait longtemps maintenu les eaux de l'Aral à près de 70 mètres au-dessus de celles de la mer Caspienne. Un infime mouvement tectonique aurait alors suffi à rendre le système perméable, et la "digue" aurait cédé.

L'académicien russe N. Chilo a une autre vision des choses. Pour lui, le fond de ces deux mers serait constitué de sédiments très friables que le moindre mouvement tectonique ferait gonfler ou comprimerait comme une éponge. Selon les époques, l'eau serait ainsi absorbée ou rejetée par la roche.
De Charles Levinson, publié sur www.courrierinternational.com le 25 février 2010

Kazakhstan: 11 ans de prison pour un Israélien

Un tribunal militaire du Kazakhstan a condamné un homme d'affaires israélien et un ancien vice-ministre de la Défense à onze ans de prison pour corruption, annonce le parquet jeudi. Boris Sheinkman, de nationalité israélienne, et l'ancien vice-ministre Kajimurat Maïermanov étaient accusés d'avoir organisé l'achat à Israël d'équipement militaire défectueux. Sheinkman, qui avait été arrêté en mars 2009, a été jugé coupable de fraude et corruption, Maïermanov d'abus de pouvoir et corruption.

Par Issam, le 25 Février 2010 sur http://issamelhajj.com

OCS: exercices antiterroristes au Kazakhstan en septembre

Le général Alexandre Postnikov

Des exercices antiterroristes des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) se dérouleront au Kazakhstan en septembre, a annoncé jeudi le chef de l'Armée de terre russe, le général Alexandre Postnikov.

"Au cours de ces exercices les troupes s'entraîneront à réaliser des opérations interarmes impliquant toutes les unités", a indiqué le général. Selon lui, la spécificité de ces exercices consiste en ce qu'ils se dérouleront sur le territoire du Kazakhstan, et en ce que le nombre de militaires kazakhs sera largement supérieur à celui des autres participants.

"Ainsi, les effectifs des unités chinoises et russes ne dépasseront pas 400 militaires pour chaque pays, alors que le Kazakhstan mobilisera environ 4.000 hommes", a précisé M.Postnikov.
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti

mercredi 24 février 2010

Faune: la coopération Russie-Chine-Iran-Kazakhstan a sauvé la grue de Sibérie

L'ONU a hautement apprécié "l'excellente coopération" entre la Russie, la Chine et l'Iran qui a permis d'empêcher la disparition de la grue de Sibérie, a déclaré Claire Mirande, responsable du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), citée mercredi par les médias occidentaux.

"L'avenir de la grue de Sibérie semble bien meilleur grâce aux efforts de la Chine, de l'Iran, de la Russie et du Kazakhstan", a annoncé Mme Mirande à l'occasion de la réunion annuelle du PNUE qui se déroule sur l'île indonésienne de Bali.

Chaque année, ces grands oiseaux gracieux quittent leurs nids en Sibérie pour couvrir jusqu'à 5.000km avant d'arriver en Chine ou en Iran afin d'y hiberner.

Mme Mirande a également indiqué qu'au cours des années 2003-2009, le programme international du PNUE a permis "d'assurer la conservation et la réhabilitation de 16 zones humides, d'environ 7 millions d'hectares, sur les deux principales routes de migration".

La grue de Sibérie est un oiseau extrêmement rare, dont la population se chiffre à 3.000/3.500 individus. Il est considéré comme une espèce "en danger d'extinction".
MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

OTSC-OTAN: coopérer pour réprimer le narcotrafic afghan

Tôt ou tard, l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et l'OTAN coopéreront dans la lutte contre le narcotrafic afghan, a espéré mercredi Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'OTSC.

"Aujourd'hui, l'Alliance ne répond pas à la proposition de partenariat de l'OTSC. Les otaniens ne disent toujours rien de concret", a constaté M.Bordiouja. "Néanmoins, je ne pense pas que ce soit une impasse (...) A mon avis, la nécessité de coopérer pour régler les problèmes de l'Afghanistan deviendra finalement évidente pour tous et nous coopérerons", a-t-il déclaré, en intervenant en directe à la chaîne TV Rossiya 24.

Selon M.Bordiouja, il n'y a pas au sein de l'OTAN de consensus sur la coopération avec l'OTSC. "Certains Etats ne souhaitent pas soutenir les processus d'intégration dans l'espace postsoviétique. Et l'OTSC est le noyau de l'intégration dans le cadre de la Communauté des Etats indépendants (CEI)", a supposé le secrétaire général.
MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

Kiev n'a pas l'intention d'intégrer l'OTSC

L'Ukraine, où la présidentielle a récemment pris fin, n'a exprimé aucune intention d'adhérer à l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), a déclaré mercredi le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja.

"L'Ukraine ne souhaite pas pour le moment y adhérer", a affirmé M.Bordiouja interrogé sur l'intention de Kiev de faire partie de l'OTSC. Selon lui, l'Organisation "ne force personne à l'intégrer". "Chaque Etat est libre de décider s'il veut faire partie d'un système de sécurité collective ou non", a ajouté M.Bordiouja.

L'Organisation du Traité de sécurité collective a été créée en septembre 2003 à des fins politiques et militaires. Elle regroupe l'Arménie, Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.
MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

La Chine s'engage à renforcer la coopération avec le Kazakhstan

Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a déclaré mardi que la Chine était prête à travailler avec le Kazakhstan pour renforcer les relations bilatérales dans divers domaines tels que les transports, l'économie et le commerce.

Pendant son entretien avec le ministre des Affaires étrangères et secrétaire d'Etat du Kazakhstan Kanat Saudabayev, Yang Jiechi a fait part de la volonté de la Chine de renforcer la coordination et la collaboration avec le Kazakhstan dans le cadre des Nations unies et de l'Organisation de coopération de Shanghai.

Yang Jiechi a également salué les progrès obtenus par les deux pays dans le développement de leurs relations bilatérales.

Les deux hommes ont échangé leurs points de vue sur les relations entre les deux pays et dégagé plusieurs consensus à propos de sujets d'intérêt commun.

Saudabayev est arrivé à Beijing lundi soir pour une visite de trois jours en Chine.

Selon lui, le Kazakhstan maintiendra ses efforts pour approfondir la coopération stratégique avec la Chine et continuera à soutenir fermement la position de la Chine concernant les questions de Taïwan et du Tibet.

Le Kazakhstan travaillera étroitement avec la Chine pour combattre les "trois forces" du terrorisme, du séparatisme et de l'extrémisme, a indiqué Saudabayev.
Sur http://french.peopledaily.com.cn le 24 février 2010

lundi 22 février 2010

Le Kazakhstan s'apprête à signer un pacte de coopération nucléaire avec Toshiba

Toshiba a progressé de 3,63% à 457 yens, grâce à un article du quotidien Nikkei affirmant que le Japon et le Kazakhstan s'apprêtent à signer un pacte de coopération nucléaire. Un tel accord bénéficierait à Toshiba, déjà fortement engagé dans des projets d'extraction d'uranium au Kazakhstan.
Lire l'article complet sur www.romandie.com (AWP / 22 février 2010)

Les USA n'envisagent pas d'établir une base militaire en Ouzbékistan

L'envoyé spécial des Etats-Unis pour l'Afghanistan et le Pakistan, Richard Holbrooke, a déclaré dimanche que son pays n'a aucun plan d'installer une base militaire en Ouzbékistan. M. Holbrooke a fait ces remarques à l'issue de son entretien avec le secrétaire d'Etat et le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, Kanat Saudabaiev, plus tôt dans la journée à Astana.

L'émissaire américain a fait l'éloge du soutien précieux accordé par l'Ouzbékistan pour le transport américain des matériels vers l'Afghanistan, tout en saluant l'acceptation du Kirghizstan d'établir un centre de transit à l'aéroport international de Manas.

Il a également rencontré le Premier ministre kazakh Karim Masimov pour discuter de la coopération et du développement bilatéraux et multilatéraux. L'envoyé spécial américain devrait se rendre en Géorgie après sa visite au Kazakhstan.

Source: xinhua

dimanche 21 février 2010

Lavrov à Astana: partenariat russo-kazakh au menu de la visite

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite de travail dimanche à Astana (Kazakhstan), se penchera avec les autorités kazakhes sur les questions de partenariat entre les deux Etats, a annoncé à RIA Novosti le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko.

"Au cours d'une visite de deux jours à Astana, le chef de la diplomatie russe s'entretiendra avec son homologue kazakh Kanat Saudabaev ainsi qu'avec le président Noursoultan Nazarbaev afin d'examiner les questions actuelles du partenariat bilatéral russo-kazakh", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Le haut diplomate a en outre ajouté que les deux parties accorderaient une attention particulière à la collaboration des deux pays sur l'arène internationale, notamment au sein de la zone CEI (Communauté des Etats indépendants) et des organisations universelles et régionales.

Selon M.Nesterenko, le maintien de la sécurité dans la région centrasiatique et la question de la définition du statut juridique de la mer Caspienne figurent également à l'ordre du jour de cette visite.

MOSCOU, 21 février - RIA Novosti

Le Président du Karabagh et le président en exercice de l'OSCE se rencontrent à Erevan

Le président en exercice de l'OSCE le Secrétaire d'Etat Kazakh et Ministre des Affaires Etrangères Kanat Saudabayev a rencontré le Président du Nagorno Karabakh Bako Sahakyan. C'était la première visite du Président de l'OSCE dans la région et ainsi sa première réunion avec le Président du Karabagh.

Les questions liées au règlement du conflit du Karabakh ont été discutées pendant la réunion. En évaluant positivement les efforts de l'OSCE dans le règlement du conflit du Karabakh, le Président du Karabagh a souligné la nécessité de reconstituer le format de négociation approuvé par le sommet de l'OSCE de Budapest.

Il a noté qu'il serait impossible d'atteindre un règlement complet du conflit sans la participation immédiate du Nagorno Karabakh. Bako Sahakyan a exprimé la conviction que le conflit doit être réglé exclusivement par des moyens paisibles et la position non constructive de l'Azerbaïdjan est parmi les obstacles principaux dans ce processus.

Selon Bako Sahakyan, la moindre inspire certains espoirs, considérant particulièrement que le Kazakhstan vient d'assumer la présidence d'OSCE. " Je pense qu'il est naturel que les parties, en particulier le Karabagh, exprime des espoirs avec la nouvelle présidence et nous avons eu des discussions dans cette direction " a dit Bako Sahakyan aux journalistes après la réunion.

Sur www.armenews.com le 21 février 2010

samedi 20 février 2010

Une expo pour se rappeler la déportation tchétchène

L'association humanitaire Mères pour la Paix présente au public une exposition consacrée à la Tchétchénie, composée des photos de son dernier voyage sur place, jusqu'au 24 février, à l'Hôtel de ville.

Son dernier voyage en Tchétchénie remonte à novembre, mais Françoise Bruyere, la présidente du comité départemental du Nord de l'association Mère pour la Paix, y est encore. L'exposition regroupe des photographies de la vie quotidienne prises sur place, comme un marché ou des femmes qui travaillent, mais aussi des photos d'archives, « plutôt rares », de la déportation que ce peuple a subi voilà 66 ans.

« Aucun média occidental ou russe n'en parle, déplore-t-elle. C'est pourtant tout un peuple qui a été déporté en 3 jours vers le Kazakhstan sous prétexte de collaboration avec l'ennemi nazi ! » Le 23 février 1944, Staline ordonne le déportement de 500 000 Tchétchènes. Femmes, enfants, soldats... Tous sont expédiés en Asie centrale. Ils ne pourront revenir qu'en 1957.


Aide en tout genre

L'association a pour objectif de défendre les droits des femmes et des enfants dans tous les pays en conflit. Présente en Algérie, en Indonésie ou encore au Kosovo, elle tient à rappeler qu'aujourd'hui, « la Tchétchénie existe toujours et a toujours des problèmes. C'est une région qui vit sous le joug russe, et où les assassinats sont monnaie courante » souligne-t-elle. Certaines des photos exposées ont été prises en cachette pour éviter d'attirer l'attention et les déplacements des membres de l'association sont soumis au contrôle des autorités.

Sur place, Mères pour la Paix travaille en partenariat avec une Tchétchène, Libkan, née en déportation. Elles tentent ensemble d'aider le village de Nohchi-Keloj, isolé dans les montagnes à une centaine de kilomètres de la capitale, Grozny. Construction d'une salle de sport, achat de 400 ruches pour produire du miel, prolongement des canalisations pour apporter l'eau... Mais ces projets ont un coût : 248 000 E. « C'est un peu costaud quand même, constate la présidente , mais nous ferons ce que nous pourrons. » L'exposition est à voir dans la salle des mariages de l'Hôtel de ville jusqu'au 24 février.

Félix Plennel sur www.nordeclair.fr le 20 février 2010

jeudi 18 février 2010

Pétrole kazakh: le transit via la Pologne plus rentable qu'à travers l'Ukraine

Le transport du pétrole kazakh vers l'Europe Orientale via la Pologne est plus économiquement rentable qu'à travers le territoire de l'Ukraine, a estimé jeudi le PDG de la compagnie kazakhe KazMunaiGas (KMG) Kaïrgueldy Kabyldine.

"Nous avons réorienté nos flux de pétrole, quelque 3,5 millions de tonnes vers la branche nord de l'oléoduc Droujba-Brest-Pologne-Allemagne. Cet itinéraire s'est avéré économiquement plus rentable que celui d'Odessa (Ukraine)", a déclaré M.Kabyldine lors d'une conférence de presse à Astana.

Le Kazakhstan a réorienté l'itinéraire du transit pétrolier vers l'Europe en raison d'un conflit avec la société ukrainienne UkrTransNafta qui lui avait notifié par écrit la résiliation à partir du 26 janvier 2010 du contrat pour le transport de pétrole kazakh via l'Ukraine. Kiev n'en a toujours pas révélé les motifs.

Selon M.Kabyldine, Kiev invite Astana à se mettre à la table des négociations pour discuter d'une augmentation du tarif du transit de pétrole à travers le territoire ukrainien.
ASTANA, 18 février - RIA Novosti

Le Kazakhstan interromp l'exportation par l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan

Bakou. Latchine Sultanova – APA. La compagnie « Tenguizchevroil », exploiteur des gisements kazakhs « Tenguiz » et « Korolevskoe » a interrompu l'exportation par le biais d'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan.

Dans son entretien à « Kazinform », le PDG Todd Levi a expliqué sa décision par la hausse des prix de livraison par l'Azerbaïdjan. Le volume du pétrole extrait par « Tenguizchevroil », reste désormais invariable. M.Levi a déclaré rechercher d'autres moyens pour acheminer le pétrole sur le marché. L'acheminement par « South Stream » ou le consortium de la Caspienne n'est pas exclu.
Sur http://fr.apa.az/ le 18 fév 2010

La BERD va investir près d'un milliard de dollars au Kazakhstan

La Banque européenne de reconstruction et de développement, active dans les pays de l'ex-URSS, a annoncé qu'elle allait investir près d'un milliard de dollars dans la diversification du Kazakhstan. L'économie du pays repose essentiellement sur les hydrocarbures.

"La BERD a l'intention d'investir jusqu'à un milliard de dollars dans des projets à identifier en collaboration avec le ministère kazakh de l'Industrie et du Commerce et le fonds souverain Samruk-Kazyna", écrit l'institution. Un protocole d'accord a été signé en ce sens par les trois parties, ajoute-t-elle. La BERD, qui a déjà investi plus de 2,4 milliards de dollars dans l'économie kazakhe, financera ces projets, fournira une assistance technique si nécessaire et coopèrera avec d'autres institutions financières et créanciers commerciaux.

Le Kazakhstan, une république d'Asie centrale riche en pétrole, a été durement touché par la crise économique mondiale, la chute du cours des hydrocarbures et la crise de son système bancaire. En 2009, son produit intérieur brut n'a augmenté que de 1,2%, bien loin des taux de croissance flirtant avec les 10% que le pays avait connu pendant près d'une décennie.

Sur www.romandie.com, ats le 18 février 2010

mercredi 17 février 2010

Le Président de l’OSCE en Arménie

Traduction Gérard Merdjanian - commentaires

Kanat Saudabaiev qui avait déjà connaissance des différends qui opposent les Arméniens et les Azéris, a pu toucher du doigt le fossé qui sépare les deux points de vue : L'intégrité territoriale et le droit des peuples à l'autodétermination.

Avancer par étape, c'est bien sous réserve que l'on sache où l'on va et comment on y va.

On sait pourquoi Bakou est favorable pour ce type de démarche, car cela lui permet de récupérer les districts entourant le Haut-Karabakh et de garder le Haut-Karabakh sous sa tutelle, même si c'est en cogestion avec l'Arménie, et pour un statut définitif qui sera décidé dans un futur lointain. Et comme d'ici là nombre d'Arméniens auront quitté leurs terres, c'est tout bénéfice.

L'ennui, c'est que Erevan tient à ce que le Haut-Karabakh puisse s'autodéterminer, chose qu'il a déjà fait il y a une douzaine d'années, et que sa sécurité soit assurée. C'est-à-dire tout le contraire de la vision azerbaidjanaise.

On comprend alors mieux la remarque de Kanat Saudabaiev sur 'la difficulté de résoudre dans un court laps de temps des conflits qui durent'.

***

Rencontre avec le Président Sarkissian

Le Président Serge Sarkissian a reçu le Ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan et actuel Président de l'OSCE, Kanat Saudabaiev, et sa délégation, qui sont arrivés en Arménie en provenance de Bakou, dans le cadre d'une visite régionale.

Serge Sarkissian s'est félicité de la présidence kazakhe de l'OSCE et a noté avec satisfaction la coopération de l'Arménie avec le Kazakhstan et le niveau actuel du dialogue politique. Soulignant que l'Arménie et le Kazakhstan sont des alliés et tous deux membres de l'Organisation du Traité de Sécurité Collective, le Président arménien a exprimé l'espoir que pendant la présidence du Kazakhstan, la coopération bilatérale et multilatérale entre les deux pays se développera davantage. "Je suis convaincu que cette visite régionale vous permettra de voir les problèmes actuels de près et contribuera à leur résolution," a-t-il souligné. A son tour, son hôte a remercié Serge Sarkissian pour le soutien de l'Arménie au Kazakhstan dans sa présidence de l'OSCE et a présenté ses priorités en tant que Président en exercice du Conseil et notamment sur l'organisation prochaine d'un Sommet des Chefs d'Etats de l'OSCE.

Le Président Sarkissian a présenté le point de vue de la partie arménienne concernant la résolution du conflit du Haut-Karabakh, soulignant que l'Arménie et la République du Haut-Karabakh sont intéressées à la résolution du conflit, et que la dite solution doit s'attaquer, de façon appropriée et en temps opportun, aux causes fondamentales et aux conséquences du conflit.

Kanat Saudabaev a indiqué qu'il comprenait qu'il sera difficile de résoudre dans un court laps de temps des conflits qui durent, cependant le Kazakhstan durant sa présidence essayera d'être utile aux coprésidents du Groupe de Minsk dans leurs efforts visant à la résolution du conflit Karabakh. Il a également déclaré que le retrait des snippers de la ligne de contact pourrait être une étape importante vers la résolution du conflit et a assuré que l'OSCE mettra en œuvre ses moyens pour ce faire.

Les questions liées à la sécurité régionale, au processus de normalisation arméno-turc, et d'autres sujets découlant des priorités de l'OSCE, ont été abordés. Le Président arménien a exprimé la volonté de son pays à continuer de coopérer activement avec toutes les structures de l'OSCE.


Rencontre avec le ministre Edouard Nalbandian

Le Président de l'OSCE reste d'un optimiste prudent quant au règlement du problème du Karabakh. "Nous avons l'intention de donner une nouvelle impulsion au règlement du conflit du Karabakh, mais nous savons que c'est aux deux parties de résoudre le différend," a déclaré Saudabaiev lors de la conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian.

"Nous devons soutenir et aider toute initiative visant à désamorcer la tension, notamment le retrait des snippers de la ligne de contact," a-t-il précisé.

Le ministre des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Elmar Mmmadyarov, avait déclaré hier que l'actualisation de principes de Madrid était acceptable pour l'Azerbaïdjan.

"Les propositions de Madrid présentées aux parties en Novembre 2007 sont sur la table aujourd'hui. Je tiens à rappeler que tout au long de l'année écoulée, l'Azerbaïdjan a refusé ces propositions ; jusqu'à aller nier l'existence d'un tel document," a poursuivi Nalbandian.

Selon le ministre arménien, les parties travaillent actuellement sur les propositions actualisées et qui doivent être soumises aux médiateurs. "Je pense que la partie azerbaïdjanaise présentera ses propositions et nous allons continuer les discussions," a précisé Edouard Nalbandian.

Rencontre avec le président Bako Sahakian

Il s'agissait de la première visite du Président de l'OSCE dans la région et donc de sa première rencontre avec le Président de la RHK, Bako Sahakian.

La rencontre a essentiellement porté sur le règlement du conflit du Karabakh.

Saluant les efforts de l'OSCE dans le règlement du conflit du Karabakh, le Président Sahakian a souligné la nécessité de rétablir le format de négociation approuvé par le Sommet de Budapest de l'OSCE.

Bako Sahakian a souligné qu'il sera impossible de parvenir à un règlement global du conflit sans la participation immédiate de la République du Haut-Karabakh (RHK). Il a de nouveau exprimé sa conviction que les conflits doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques et que la position non constructive de l'Azerbaïdjan fait partie des principaux obstacles au bon déroulement du processus.

Selon le président karabakhi, de telles visites ouvrent certains espoirs, et ce d'autant que le Kazakhstan assure la nouvelle présidence de l'OSCE.

"Je pense qu'il est naturel que les parties, en particulier la RHK, mettent de l'espoir dans la nouvelle présidence et nous avons échangé autour de cela," a déclaré Bako Sahakian aux journalistes après la réunion.

Sur http://eafjd.eu le 17 février 2010

Afghanistan: l'OTSC veut participer au règlement

Le secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective Nikolaï Bordiouja

Le secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective Nikolaï Bordiouja a parlé mercredi lors d'un colloque de l'East-West Institute de la participation de l'OTSC au règlement en Afghanistan, a appris à RIA Novosti Dmitri Rogozine, ambassadeur russe auprès de l'Otan.

"En visite à Bruxelles, M.Bordiouja a aussi rencontré les ambassadeurs des pays membres de l'OTSC, accrédités auprès de l'Union européenne (UE) et de l'Alliance (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan)", a indiqué le diplomate.

Le secrétaire général de l'OTSC a estimé que la situation en Afghanistan se dégradait de façon catastrophique et a préconisé des méthodes politiques pour le règlement de la situation.

Bien que l'OTSC n'ait pas de contacts officiels avec l'Otan, M.Bordiouja a espéré qu'avec le changement de la direction de l'Alliance, Bruxelles regarderait autrement les relations OTSC-Otan.

Pour sa part, l'OTSC a proposé à l'Otan d'établir la coopération sur des problèmes d'actualité, notamment dans la lutte contre le narcotrafic afghan et la répression du terrorisme, a rappelé M.Bordiouja. Et d'ajouter que l'Organisation du traité de sécurité collective coopérait étroitement avec l'Onu et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'East-West Institute est un groupe de réflexion international sur les questions de sécurité.
BRUXELLES, 17 février - RIA Novosti

mardi 16 février 2010

Azerbaïdjan: Propositions de Nazarbayev pour le règlement du conflit de Haut Karabakh

Bakou. Latchine Sultanova – APA. Le président en exercice de l'OSCE, le ministre kazakh des affaires étrangères Kanat Saudabayev a présenté au chef d'état azerbaïdjanais Ilham Aliyev, les propositions du président kazakh Nursultan Nazarbayev pour le règlement du conflit de Haut Karabakh, a rapporté « Kazakhstan today ».

Le président kazakh Nazarbayev a participé en 1991, ensemble son homologue russe Eltsine, au processus de règlement du conflit de Haut Karabakh. Le règlement du conflit est au centre d'attention du président kazakh, a déclaré lundi, à Bakou, M.Saudabayev.
Le 16 fév 2010 sur http://fr.apa.az/

Baïkonour: 55 ans de portes ouvertes vers l’espace

Le 12 février 1955, les premières unités du génie militaire arrivaient à la station ferroviaire de Tiouratam (le Kazakhstan du Sud) et la construction d'un nouveau polygone de lancement de fusées commençait dans les steppes.
C'était le Polygone d'essais n°5 du ministère de la Défense de l'URSS (NIIP-5) plus connu aujourd'hui sous le nom de cosmodrome de Baïkonour.

La création d'un nouveau polygone avait été rendue nécessaire après le début du développement des missiles balistiques intercontinentaux en URSS. Le polygone de Kapoustine Iar dans la région d'Astrakhan (sud de la Russie), situé dans une contrée plus peuplée, ne convenait plus aux essais de ce genre. En outre, il était souhaitable que le polygone fût plus au Sud, plus près de l'équateur où l'attraction terrestre est moindre, ce qui facilite le lancement de missiles et permet d'accroître la charge utile.

La région de la cité et de la station ferroviaire de Tiouratam répondait le mieux à ces conditions. En plus des conditions purement techniques, d'autres exigences importantes étaient également remplies : le préjudice éventuel causé à l'économie nationale était minimal, il n'était pas nécessaire de priver d'exploitation les terres agricoles puisque le polygone se trouvait dans un demi-désert où les sables alternaient avec des terrains salifères. La population était quasi nulle dans le voisinage. Mais c'est une région au climat fortement continental avec durant l'année des températures variant entre -40°C avec des vents violents en hiver, et une chaleur de +40°C accompagnée de tempêtes de poussière l'été. La construction de la ville de Leninsk commença en même temps que celle du polygone, cette dénomination demeura d'ailleurs secrète. C'est d'ordinaire le nom de « Zaria » qui était employé, et les lettres parvenaient à « Kzyl-Orda-50 », plus tard à « Tachkent-90 ».

La construction de la première rampe de lancement du polygone, la future « rampe de lancement de Gagarine », commença dès juillet 1955 et elle est en service jusqu'à ce jour. Les lancements expérimentaux des fusées R-7 commencèrent en 1957. Les deux premiers lancements qui eurent lieu le 15 mai et le 12 juillet 1957 furent un échec, mais lors du troisième, le 21 août, la fusée fut lancée avec succès et sa tête atteignit le polygone de Koura dans le Kamtchatka.

La fusée R-7 lancée le 4 octobre 1957 du polygone de Tiouratam inaugura l'ère spatiale de l'humanité en mettant en orbite le premier satellite artificiel de la Terre. Le 12 avril 1961, la fusée R-7 lançait dans l'espace le premier vaisseau spatial avec Iouri Gagarine à son bord.

Ce jour-là, les mots « cosmodrome de Baïkonour » retentirent pour la première fois sur les ondes et il fut décidé de désigner ainsi le cinquième polygone d'essais dans les communications pour la presse. Mais la cité réelle de Baïkonour se trouvait à quelques centaines de kilomètres au Nord, dans la région de Karaganda, où a été construit un faux polygone destiné à tromper l'ennemi. Après la désintégration de l'URSS, en 1995, la ville de Leninsk sera rebaptisée en Baïkonour.

À l'heure actuelle, le cosmodrome et la ville de Baïkonour sont loués par la Russie auprès du Kazakhstan. Le contrat de location expire en 2050 et le prix de la location annuelle est de 115 millions de dollars. En plus du Centre spatial Kennedy du cap Canaveral aux Etats-Unis et du cosmodrome chinois de Shuang Cheng Tzu (Jiuquan), Baïkonour est l'un des trois cosmodromes de la planète à partir desquels ont été lancés des engins spatiaux habités.

A l'origine, le polygone était surtout destiné à des applications militaires, mais à présent il relève de Roskosmos (l'Agence fédérale spatiale russe) et les militaires ne font qu'apporter leur concours aux lancements de satellites à usage militaire. Les lancements expérimentaux de missiles balistiques intercontinentaux sont actuellement effectués à partir du cosmodrome de Plessetsk situé dans la région d'Arkhangelsk (nord), alors que les lancements de missiles dans le cadre du prolongement de leur délai de service établi se font à partir de leur lieu de stationnement.

Malgré les rapports amicaux qu'elle entretient avec le Kazakhstan et la situation géographique commode de Baïkonour, la Russie juge indispensable de transférer le lancement d'engins habités vers le nouveau cosmodrome de Vostotchny situé dans la région du fleuve Amour (Extrême-Orient russe), dont la construction devrait être achevée avant 2016. Ensuite, au moment de l'expiration du délai de location de Baïkonour, tous les lancements des appareils spatiaux russes seront effectués depuis le cosmodrome de Vostotchny.

En ce qui concerne les perspectives spatiales de Baïkonour, il convient de mentionner le complexe Baïterek actuellement en cours d'élaboration, pas de tir des fusées porteuses Angara. Ce projet permettra, au cas où il serait réalisé, de conserver l'attractivité de Baïkonour comme rampe de lancements commerciaux pour les décennies à venir. Le Kazakhstan étudie des solutions différentes afin de poursuivre l'exploitation du cosmodrome après l'expiration du bail.

En fait, ce délai qui expire en 2050 laisse une vaste marge de manœuvre, et c'est ainsi que, dans notre monde qui évolue rapidement, personne ne peut présager exactement du sort du cosmodrome de Baïkonour.

Pour l'instant, Moscou quitte peu à peu Baïkonour: le retrait des unités militaires a fortement réduit l'arrivée de la population en provenance de Russie. La part de la population russe dans cette ville de 60000 habitants est de 30 à 40% et ne cesse de diminuer.
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti le 12 février 2010


lundi 15 février 2010

ARCELORMITTAL : Production d'acier affectée par un accident au Kazakhstan

LONDRES (Dow Jones)--ArcelorMittal a confirmé lundi qu'un accident était survenu sur son site kazakh, et a indiqué que sa production allait être affectée.

"Il y a eu un accident, et il y aura des effets sur la production à court terme", a indiqué un porte-parole d'ArcelorMittal. Il n'a pas pu donner de détails sur ce qui est arrivé, ni préciser quelles seraient les répercussions pour la production.

Reuters a rapporté vendredi que l'aciérie kazakhe de Temirtau devrait produire 200.000 tonnes d'acier en février, au lieu des 370.000 tonnes attendues, en raison d'un accident survenu le 2 février, selon une déclaration du responsable de la production de cette usine, Ivo.

Sur www.investir.fr le 15 février 2010

GLONASS: bientôt en Inde et au Kazakhstan

La Russie pourrait entamer prochainement l'implantation du système de navigation par satellite GLONASS (analogue russe du GPS américain) en Inde et au Kazakhstan avec lesquels il a conclu des accords ad hoc, a annoncé le vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.

"De bonnes perspectives caractérisent notre coopération internationale dans la mise en œuvre du système GLONASS, notamment en Inde et au Kazakhstan", a-t-il affirmé lundi lors d'une rencontre avec le premier ministre Vladimir Poutine. Et d'ajouter: "D'ici deux ans, nous commencerons - conjointement avec ces pays - à implanter GLONASS sur leur territoire".

Après avoir rappelé qu'il devait se rendre en Inde dans la première quinzaine de mars, M.Poutine a déclaré pour sa part: "Ce thème sera nécessairement évoqué avec nos partenaires indiens".

Le système de navigation GLONASS (Global Navigation Satellite System) est destiné à déterminer les coordonnées des objets sur terre et en mer. 18 satellites opérationnels sont nécessaires pour couvrir le territoire russe et au moins 24 pour l'ensemble de la Terre. Le système compte actuellement 22 satellites, dont 19 opérationnels.
MOSCOU, 15 février - RIA Novosti

Russie/Biélorussie/Kazakhstan: l'adhésion séparée à l'OMC plus rapide

La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan adhéreront plus vite à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) séparément que dans le cadre de l'Union douanière, a déclaré lundi à Minsk le représentant de l'UE en Ukraine Jose Manuel Pinto Teixeira.

"Les trois pays sont à des stades différents de préparation à l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce", a indiqué M.Teixeira. Selon lui, l'adhésion séparée de ces trois pays à l'OMC accélérera le processus. L'OMC est une organisation chargée de la libéralisation et du règlement du commerce international entre les pays membres.

La Russie espère mener à bien en 2010 le processus d'adhésion à l'OMC, qui dure depuis 16 ans. Au départ, elle envisageait de pouvoir achever les négociations sur ce chapitre avant le lancement de l'Union douanière le 1er janvier 2010, mais les Etats-Unis et l'Union européenne ont fait traîner les pourparlers en longueur en formulant régulièrement de nouvelles conditions concernant notamment les taxes à l'exportation pour le bois, les vols transpolaires, le niveau de soutien à l'agriculture russe et les normes de contrôle phytosanitaire et vétérinaire.

Cette attitude a poussé les membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie et Kazakhstan) à annoncer leur décision de faire candidature commune. Or, l'opposition de certains négociateurs à l'adhésion groupée a contraint ces trois pays à poursuivre les consultations séparément, mais sur une plate-forme concertée.
MINSK, 15 février - RIA Novosti

Kazakhstan : net ralentissement de la croissance en 2009

Le Kazakhstan a revu légèrement à la hausse sa croissance pour 2009, à 1,2% contre 1,1% auparavant mais loin des croissances à près de 10% d'avant la crise, selon des chiffres définitifs publiés lundi par l'agence publique des statistiques. Le Produit intérieur brut (PIB) s'est ainsi établi en 2009 à 15.888 milliards de tengués (78,7 milliards d'euros), en hausse de 1,2% par rapport à 2008, selon l'agence. Le 22 janvier, Erbol Orynbaïev, vice-Premier ministre de cette ex-république soviétique, avait indiqué que la croissance du PIB avait nettement ralenti en 2009, à 1,1%, contre une hausse de 3,2% en 2008.

Le Kazakhstan, une république d'Asie centrale riche en pétrole, a été durement touché par la crise économique mondiale et la chute du cours des hydrocarbures. Son système bancaire a aussi été ravagé. L'agence des statistiques a d'ailleurs indiqué que le Kazakhstan avait accru en 2009 ses exportations en volume de pétrole et de gaz condensé de 10,8% par rapport à l'année précédente, mais qu'en valeur, elles avaient diminué de 39,8% à 26,2 milliards de dollars. L'économie kazakhe avait connu auparavant une croissance flirtant avec les 10% pendant près d'une décennie, notamment portée par les cours élevés du pétrole.

Sur www.lesechos.fr le 15 février 2010

dimanche 14 février 2010

OSCE: Moscou d'accord pour tenit le sommet 2010 au Kazakhstan

Le président russe Dmitri Medvedev soutient l'initiative de son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev de convoquer en 2010 au Kazakhstan un sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a-t-il déclaré lors d'un entretien avec le président kazakh se trouvant en visite de travail à Moscou.

"Il y a des processus importants qui se déroulent dans le monde, grâce au soutien de la Russie et des Etats membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI), notre pays est devenu président en exercice de l'OSCE. Nous avons proposé de faire tenir un sommet de l'OSCE au Kazakhstan, cette idée étant soutenue par de nombreux Etats membres. J'estime qu'il s'agit de convoquer le sommet, qui n'a pas été tenu depuis déjà 11 ans, rien que pour faire une évaluation de la sécurité, de l'économie et de la dimension humaine actuelles", a indiqué M.Nazarbaïev lors de l'entretien.

"Je suis parfaitement d'accord avec vous", a répondu le président russe avant de souhaiter au Kazakhstan une bonne présidence de l'OSCE.
MOSCOU, 14 février - RIA Novosti

vendredi 12 février 2010

Union Russie-Biélorussie-Kazakhstan: pas question d'attirer d'autres pays

Moscou est hostile à l'"intégration artificielle" du Kirghizstan et du Tadjikistan dans l'Espace économique unique (EEU) en cours de formation avec la Biélorussie et le Kazakhstan, a déclaré vendredi le président russe Dmitri Medvedev, en déplacement de travail en Sibérie occidentale.

"Nous avons pris toutes les décisions concernant l'Espace économique unique et nous les mettrons en oeuvre, mais cela ne signifie pas que nous attirons artificiellement dans son sein le Kirghizstan et le Tadjikistan", a indiqué le chef de l'Etat russe lors d'une réunion consacrée au secteur énergétique.

"Ce sont nos partenaires, mais cela ne veut pas dire que des préférences doivent leur être accordées. L'EEU réunit la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, quant à notre attitude envers les autres pays, elle sera fonction de l'attitude de leurs dirigeants", a ajouté M.Medvedev.

OMSK (Sibérie), 12 février- RIA Novosti

"Géorgie, Kazakhstan... nous misons sur des pays où peu d'investisseurs s'aventurent"

Après avoir bondi de 77% en 2009, les actions des pays d'Europe de l'Est possèdent toujours du potentiel, estime François Théret, gérant de Natixis Emerging Europe Fund. Pour accroitre son avance sur ses concurrents, il sort des sentiers battus en investissant en Géorgie, au Kazakhstan ou dans des secteurs en plein boom comme la pharmacie

Capital.fr : Les marchés d'Europe de l'Est affichent des hausses de près de 100% en un an... une bulle n'est-elle pas en train de gonfler ?

François Théret : Même après leur rebond, les valorisations des actions des pays émergents d'Europe restent attractives : elles s'échangent à environ 8 fois les résultats attendus en 2010, soit une décote de plus de 20% par rapport à leurs multiples historiques. Cette zone pourrait bénéficier d'un effet de rattrapage par rapport aux autres pays émergents, qui se paient beaucoup plus cher : 12 fois en Asie et même 15 fois en Amérique Latine. Une aubaine, alors que la croissance sera très dynamique : les résultats des entreprises de cette zone devraient bondir de 28% cette année.

Capital.fr : Les problèmes de la Grèce ne risquent-ils pas de doucher votre optimisme ?

François Théret : Les déboires financiers de la Grèce sont certes préoccupants, mais l'aide de l'Union européenne devrait calmer les craintes d'un éventuel défaut. Et le risque de contagion aux pays européens en voie de développement est limité : la majorité d'entre eux ne sont pas aussi endettés (à hauteur de 75% du PIB en Hongrie par exemple, contre 120% pour la Grèce). Pour autant, après une année 2009 où le rebond des marchés émergents a été généralisé, il va falloir être plus sélectif et éviter les économies fortement endettées comme les pays Baltes ou l'Ukraine.

Capital.fr : Comment organisez-vous votre portefeuille pour tenir compte de ce risque ?

François Théret : Nous restons particulièrement positifs sur la Turquie et la Russie. En Russie, la progression de l'activité devrait dépasser les prévisions des économistes grâce notamment à la vigueur des prix de l'énergie. Les cours de l'or noir ont un impact marqué sur l'économie russe : une hausse de 20 dollars du baril, c'est 4 points de croissance du PIB en plus. Nous privilégions aussi la Pologne, dont les exportations, principalement orientées vers les pays d'Europe Occidentale, devraient profiter du redressement rapide de l'Allemagne. Nous réalisons aussi des paris plus risqués, notamment sur les valeurs bancaires kazakhes qui sont largement sous valorisées. En adoptant cette stratégie, nous pensons pouvoir faire mieux que notre indice de référence en 2010. Nous nous sommes en effet différenciés des autres fonds en misant sur des marchés au potentiel peu connu tels que le Kazakhstan, la Géorgie, la Roumanie et nous sommes démarqués des secteurs traditionnels que sont les matériaux de base, l'énergie et les banques en investissant par exemple dans des groupes pharmaceutiques comme le russe Pharmstandard ou le turc Eczacibasi Ilak.

Capital.fr : Cette stratégie n'est elle pas dangereuse ?

François Théret : Miser sur les pays émergents est évidemment risqué. Mais notre stratégie de diversification en multipliant le nombre de pays, de secteurs et de titres nous permet de limiter le danger. Au vu des perspectives de croissance et des faibles valorisations des actions, ce serait une erreur de ne pas investir dans les marchés d'Europe émergente.

Propos recueillis par Thomas Le Bars sur www.capital.fr le 12 février 2010

Pétrole: le Kazakhstan va vérifier la légalité d'accords de partage de production

ASTANA - Le Kazakhstan, pays d'Asie centrale riche en pétrole, a annoncé vendredi qu'il doutait de la légalité d'accords de partage de production d'hydrocarbures signés ces dernières années avec des sociétés étrangères.

"Nous avons mené une analyse des accords de partage de production signés par le passé. Nous avons des questions sur ces contrats, des questions de nature juridique", a déclaré le porte-parole du fisc, Daoulet Ergojine, cité par Interfax. "Nous travaillons là-dessus, et nous avons jusqu'au 1er avril pour soumettre des recommandations au gouvernement", a-t-il ajouté, sans pour autant préciser quels contrats étaient visés.

Cette annonce intervient après que le président Noursoultan Nazarbaïev a appelé en janvier à une révision des règles fiscales avantageuses accordées aux sociétés pétrolières occidentales lors de la signature d'accords de partage de production dans les années 1990.

Si les autorités kazakhes n'ont pour l'instant nommé aucun accord en particulier, les principales coentreprises pétrolières et gazières du pays devraient être concernées. Il s'agit des sociétés exploitant le champ pétrolier géant de Kashagan (coentreprise entre le Kazakh Kazmounaigas et les groupes ENI, ExxonMobil, Shell, Total, ConocoPhillips et Inpex), le gisement de Tengiz (Kazmounaigas, Chevron, ExxonMobil et LUKArco), ainsi que celui de Karachaganak (BG Group, ENI, Chevron et Loukoil).

Ce ne serait pas la première fois que le Kazakhstan force les majors étrangères à revoir des contrats pour qu'Astana bénéficie d'accords plus favorables. Une longue bataille a notamment permis en 2008 au Kazakhstan de considérablement augmenter sa part dans Kashagan, considéré comme la plus grande découverte pétrolière depuis les années 1960 et qui à terme produira 1,5 million de barils de brut par jour (mbj).

Sur www.romandie.com le 12 février 2010

Armes de Corée du Nord: cinq hommes expulsés de Thaïlande

La Thaïlande a expulsé vendredi quatre Kazakhs et un Bélarus qui avaient été arrêtés en décembre alors qu'ils convoyaient un avion en provenance de Corée du Nord chargé de 35 tonnes d'armes de guerre, a-t-on appris de source officielle. Bangkok avait justifié jeudi l'abandon des poursuites contre l'équipage par la nécessité de maintenir de bonnes relations avec les deux pays concernés. Les cinq hommes se sont envolés peu avant 18h00 (11h00 GMT) pour Almaty, capitale du Kazakhstan. "Les cinq hommes étaient à bord du vol KC932 et l'avion est parti à l'heure", a indiqué à l'AFP un responsable de l'immigration sous couvert de l'anonymat.

L'Iliouchine 76 et son équipage avaient été cloués au sol le 11 décembre à Bangkok après la découverte de l'arsenal, qui violait une résolution des Nations unies de juin 2009 élargissant l'embargo sur les armes contre Pyongyang. Ce cargo est le premier avion officiellement intercepté depuis l'adoption du texte. Plusieurs sources avaient fait état d'informations fournies par les services américains à l'origine de la saisie. Et Washington avait énormément poussé pour faire adopter cette résolution.

L'abandon des poursuites "était une décision de bureau du procureur général de Thaïlande. Nous respectons l'indépendance du système judiciaire thaïlandais", a commenté une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis vendredi. "Nous voulons applaudir la Thaïlande pour son application de la résolution et sa décision responsable de faire état" de cette saisie, a ajouté la porte-parole, précisant que le comité onusien chargé de faire respecter la résolution 1874 continuait de travailler sur le dossier avec Bangkok.

La Thaïlande n'a donné aucune information sur ce qu'il adviendrait de la cargaison. Peu après la saisie, elle avait indiqué qu'elle demanderait une aide financière pour la détruire. Un plan de vol indiquait que l'avion devait se rendre en Iran. Le chef du renseignement américain Dennis Blair avait, lui, affirmé que la cargaison était destinée à un pays non spécifié du Moyen-Orient.

Le 12 février 2010 sur www.lematin.ch

jeudi 11 février 2010

Signature d'un contrat pour la construction d'une centrale hydraulique sino-kazakhe

L'entreprise d'Etat China Gezhouba Group Co., Ltd (CGGC), spécialisée dans la construction d'infrastructures, a annoncé jeudi avoir signé un contrat de 4,97 milliards de yuans (727,78 millions de dollars) avec la société Kazakhstan Natural Gas Technology Co., Ltd pour la construction d'une centrale hydraulique au Kazakhstan.

Selon un communiqué de la CGGC déposé auprès de la Bourse de Shanghai, la centrale sera située sur la rivière Chilik à Almaty et disposera d'une puissance installée de 254 mégawatts. Les travaux de construction dureront 57 mois.

Le contrat étant à long terme, les bénéfices net de la CGGC ne seront que peu influencés en 2010, a prédit l'entreprise d'Etat.

Le contrat nécessite encore le feu vert des gouvernements chinois et kazakh.

Source: www.chine-informations.com, le 11/02/2010

Utilisé par le Kazakhstan, le service BasinWatch s'étoffe

La compagnie Spatial Energie, spécialisée en imagerie numérique et solutions connexes, a ajouté la Tunisie et 18 autres pays dans son service BasinWatch d'imagerie de bassins de production de pétrole et de gaz. Pour fournir cette solution, la société développe sans cesse de nouveaux sous-compteurs d'images satellite des bassins géologiques les plus actifs dans le monde pour livrer à ses clients des données actualisées et en images leur permettant de mieux mener leurs activités d'exploration et de production d'hydrocarbures.

Parmi les autres pays inclus dans ce service l'Algérie, l'Argentine, la Chine, l'Egypte, l'Irak, l'Iran, Kazakhstan, la Libye et le Soudan.

Sur www.africanmanager.com le 11 février 2010

mercredi 10 février 2010

Le Kazakhstan a stoppé les livraisons du pétrole en Slovaquie et en Hongrie

Le Kazakhstan a mis l'embargo sur les livraisons de pétrole en Slovaquie et en Hongrie via l'oléoduc Druzba. Cette décision est consécutive à un litige commercial avec l'Ukraine. Pour cette raison, le consortium russe Lukoil doit intervenir dans cette affaire, en même temps que compenser cet arrêt d'approvisionnement pétrolier. L'agence Reuters a informé qu'en février 2010, Lukoil transférera plus de 300 000 tonnes de pétrole russe, qui était destiné au port de Gdansk en Pologne, à la Slovaquie et la Hongrie. A noter que jusqu'alors, le ministère slovaque de l'économie n'a pas confirmé l'information donnée par l'agence Reuters.

Sur www.rozhlas.sk

Campagne maïs - Le niveau des silos inquiète

Aux Etats-Unis les fondamentaux baissiers pèsent sur les cours. Les difficultés budgétaires de certains pays européens bousculent les marchés. En France, le niveau des stocks et les hausses de surfaces commencent à inquiéter les opérateurs.

Dans sa dernière lettre économique, l'Agpm confirme la tendance baissière observée sur le marché mondial du maïs. Les conditions favorables de production et le renforcement du dollar pèsent sur le cours du grain. Dans l'Union européenne, les difficultés budgétaires de la Grèce et dans une moindre mesure, de l'Espagne et du Portugal secouent les marchés financiers.

Cependant, la baisse de l'euro profite aux exportations européennes, les marchandises gagnant en compétitivité. En France, les stocks d'orges et de blés pénalisent les sorties de maïs et donc les cours. La Russie et le Kazakhstan ont continué la semaine dernière d'expédier vers l'Egypte aux dépens de l'origine France.

Le niveau des silos inquiète. Crainte amplifiée par les hausses de surfaces annoncées pour la récolte 2010. Dans ce contexte difficile, les opérateurs placent le maïs français sur ses marchés traditionnels d'Europe du nord et de la péninsule ibérique, ainsi que quelques pays tiers, l'Algérie en particulier, l'origine France restant compétitive, en l'absence de la récolte sud-américaine.

M.C. sur www.terre-net.fr

Nouvelle concession Bentley à Almaty : Great success!

Bentley vient d'annoncer l'ouverture d'une nouvelle concession pour mi-2010 à Almaty, principale ville du Kazakhstan. Le constructeur britannique y voit un effet direct d'une demande exponentielle à l'échelle mondiale…

En poussant plus loin l'analyse, il est possible d'évoquer un « effet Mulsanne », révélateur d'une évidente reprise économique et d'un optimisme en hausse de la part de la clientèle traditionnelle du très haut de gamme. La récente montée en gamme avec la Mulsanne, chargée de faire de l'ombre à Rolls Royce, donnera sans doute une sérieuse bouffée d'air au créneau en augmentant l'offre d'une manière significative : jusqu'alors, la Phantom était seule au monde.

L'importation Bentley au Kazakhstan sera assurée en partenariat avec Premier Auto LLC, filiale du groupe Premier Metro, déjà spécialisé dans la distribution de joaillerie et horlogerie haut de gamme notamment.

Accessoirement, Royaume-Uni et Kazakhstan seraient bel et bien réconciliés après les frasques d'un reporter local. À défaut d'une augmentation suffisamment conséquente pour une Mulsanne, Borat pourra peut être troquer sa R12 hippomobile pour une Continental, par exemple.

Sur http://actualites.sport-prestige.com le 10 février 2010

Une volte-face judiciaire met temporairement fin à une nouvelle campagne d’intimidation à l’encontre des médias

Reporters sans frontières salue la victoire des médias indépendants et des organisations de défense des journalistes contre un jugement du tribunal de Medeu (Almaty), qui instaurait de facto une véritable censure dans tout le pays. "Une campagne d'intimidation a pris fin. Mais elle a causé des dommages importants, tant sur le plan financier pour les titres saisis, que sur le plan de la peur qui s'étend désormais à tous les médias. Les pertes des journaux saisis devront être compensées. Et la plus grande vigilance est de mise face aux manœuvres du pouvoir autocratique du président Nazarbayev, qui va certainement revenir à des attaques plus ciblées", a déclaré l'organisation.

Le 9 février, le tribunal de Medeu est revenu sur sa propre injonction, prononcée huit jours plus tôt et qui interdisait à tous les médias de publier des informations susceptibles de "porter atteinte à l'honneur et à la réputation" de l'influent gendre du président de la République, l'homme d'affaires Timour Koulibaev. Ce premier jugement faisait suite à la plainte déposée par l'homme d'affaires contre quatre titres indépendants, Respublika, Moya Respublika, Vzglyad et Kursiv, après qu'ils avaient publié une lettre ouverte de l'opposant en exil Muhtar Ablyazov, accusant M. Koulibaev de corruption. Le tribunal avait en outre ordonné la saisie immédiate des quatre titres. Pour Reporters sans frontières, "les journaux incriminés n'avaient pourtant fait que leur devoir en mentionnant, sans les reprendre à leur compte, les graves accusations portées contre un personnage public de premier plan".

La lettre ouverte de Muhtar Ablyazov accusait Timour Koulibaev de détournements de fonds dans la cession de parts d'une entreprise publique kazakhe à la Compagnie pétrolière nationale chinoise. L'affaire n'a pas encore été instruite sur le fond, et le parquet général affirme pour l'instant ne pas avoir reçu les documents envoyés par M. Ablyazov.

L'injonction du 1er février a servi de prétexte aux autorités pour lancer une vaste campagne de répression et d'intimidation visant au premier chef les quatre journaux précités, mais également l'ensemble de la presse, les imprimeries, et les points de diffusion. Alors que tous les journaux ont fait état des accusations portées contre Timour Koulibaev, les titres indépendants et d'opposition ont systématiquement été ciblés. Comme prises de fièvre, les autorités ont convoqué un impressionnant arsenal répressif à travers tout le pays, non seulement à Almaty et Astana (les deux plus grandes villes du pays), mais également à Chymkent et dans les régions d'Aktobe, Karaganda, Oust-Kamenogorsk et d'autres. Les titres qui n'avaient fait que mentionner les accusations portées contre Timour Koulibaev ont été saisis dès leur impression, ou retirés des points de vente.

Le 5 février, dans la région d'Aktobe, au moins vingt et un médias et un kiosque se sont vu remettre un avis d'un tribunal local, reprenant le jugement de Medeu et les avertissant des conséquences potentielles d'une publication sur l'affaire Koulibaev. Cinq magistrats et un détachement de policiers sont venus présenter cet avertissement à la rédaction de Diapazon, journal critique du pouvoir et déjà visé par des procédures séparées.

Le même jour, après que la rédaction du journal économique Kursiv avait reçu copie du jugement du 1er février, son rédacteur en chef a soudainement été licencié. La rédaction s'est refusée à tout commentaire, mais des observateurs locaux relèvent que Kursiv, qui s'est par ailleurs désolidarisé du mouvement de protestation, est diffusé dans toutes les compagnies aériennes kazakhes, et fait donc l'objet d'une attention particulière de la part des officiels.

Le 8 février, la directrice de l'imprimerie "Vremya-Print", qui publie le journal Svoboda Slova ("Liberté d'expression"), a été convoquée au tribunal administratif d'Almaty pour répondre de la Une du journal, qui titrait sur une photo grand format de Timour Koulibaev avec le titre : "Le second président du Kazakhstan ?". Le journal lui-même avait été saisi. D'abord menacée de cinq jours de prison en vertu de l'article 522, §2 du Code des infractions administratives, Elena Burmistrova a finalement été relaxée, mais les journalistes locaux témoignent de la forte pression ressentie par les autres imprimeries et les rédactions. "Tous sont dans le plus grand désarroi. En pratique, c'est le règne de la censure", commentait pour Reporters sans frontières Rozlana Taukina, présidente de l'ONG "Journalistes en danger".

Le premier jugement du tribunal de Medeu avait suscité un concert de protestations, à l'intérieur du pays comme à l'extérieur. Les organisations de défense de la liberté de la presse, mais aussi l'Union des journalistes du Kazakhstan (semi-officielle), rejoints par les partis politiques d'opposition "Alga" et "Azat", avaient condamné un cas de censure patente. Le représentant de l'OSCE pour la liberté des médias, Miklos Haraszti, a fustigé "la mauvaise habitude consistant à tirer sur le porteur des mauvaises nouvelles", en dressant un parallèle entre la situation kazakhe et les récentes poursuites pour "diffamation" de cinq grand titres de presse au Tadjikistan.

A l'appel de huit journaux et des ONG "Adil-Soz" et "Journalistes en danger", une centaine de personnes, munies de pancartes disant "Non à la censure", se sont rassemblées le 9 février devant le tribunal de Medeu avant qu'il ne rende son jugement en appel. La demande de révision avait été déposée par Respublika et Vzglyad, puis soutenue par six autres titres.

"L'annulation du jugement nous étonne nous-mêmes", a commenté Rozlana Taukina au sortir du tribunal, "mais cette affaire avait pris une grande importance, et commençait à être gênante pour les autorités. Les médias étaient unis et déterminés, les rédactions envisageaient de lancer une grève de la faim et de venir protester à Vienne auprès de l'OSCE. Un cas de censure si direct, pour le pays qui est à la tête de l'OSCE, était trop provocant."

Après avoir frappé fort contre les médias indépendants ces derniers mois, il semble donc que les autorités soient entrées dans un jeu plus subtil. Elles soufflent le chaud et le froid, entretiennent la tension pour intimider les rédactions, mais elles devront désormais jouer sur la discrétion. Les attaques séparées se poursuivent, par exemple contre Respublika, la chaîne câblée K+, ou le journal Diapazon dans l'Oural. Mais le pouvoir semble désormais juger préférable d'agir en ordre dispersé, plutôt que de se confronter au front uni de la profession.

Sur http://www.rsf.org/ le 10 février 2010

Restrictions de séjour pour les personnes atteinte du VIH

Dix sept des cinquante trois pays constituant la région Europe de l'OMS pratiquent peu ou prou des restrictions à l'entrée ou au séjour sur leur territoire des personnes séropositives pour le VIH. C'est la conclusion d'une étude, principalement réalisée à partir de la base de données Global database on HIV specific travel and residence restriction.

Dès 1987, l'OMS déterminait que les interdictions de voyage visant les personnes séropositives pour le VIH n'avaient aucun intérêt en termes de santé publique. Beaucoup de groupes internationaux s'opposent à ces mesures restrictives considérées comme des violations des droits de l'homme.

Le travail de Lazarus et de ses collègues s'est appuyé sur la base de données de hivtravel.org, enrichie d'informations issues de l'OMS, d'organisations non gouvernementales et du Bureau américain des Affaires consulaires.

Dans dix-sept pays (32%), il existe d'une manière ou d'une autre des restrictions pour les voyageurs séropositifs ou de telles restrictions ne sont pas déterminées. L'Ouzbekistan est le seul pays qui refuse l'entrée aux personnes atteintes. Les réglements pratiqués en Géorgie ne sont pas connus.

Onze pays ne délivrent pas de visa de séjour prolongé aux étrangers infectés par le VIH : l'Andorre, l'Arménie, Chypre, la Fédération de Russie, la Hongrie, le Kazakhstan, la Moldavie, l'Ouzbekistan, le Tadjikistan et le Turkmenistan.

Parce qu'il n'existe pas d'association entre le refus d'accès au territoire pour les étrangers atteints et la protection des populations autochtones, les auteurs concluent que les gouvernements concernés devraient réviser leur législation sur les restrictions à la libre circulation des personnes atteintes et qu'en attendant, un effort commun est nécessaire pour attirer l'attention sur les discriminations et la stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH encore pratiquées en Europe, malgré les lois et les politiques antidiscriminatoires.

HIV related restrictions on entry, residence and stay in the WHO European Region: a survey (PDF, 172 Ko) / J. V. Lazarus et al. - Journal of the International AIDS Society, vol. 13 n° 2, 15 janvier 2010. - Doi:10.1186/1758-2652-13-2. - 21 p.

Par Aude Segond, Crips (France) le 10/02/10 sur http://www.vih.org/

mardi 9 février 2010

Le Kazakhstan dévoile son pavillon pour l'Expo 2010

Le Kazakhstan a dévoilé le style de son pavillon pour l'Expo 2010, qui mettra en valeur sa capitale jeune et au développement dynamique, Astana.


L'intérieur du pavillon se divise en huit zones : Territoire de la connaissance, Cinéma 4D, Urban Matrix 2030, Divertissements interactifs, Zone d'Astana, Soft Tribune, Art-Zone (galerie photo) et Adieu au Kazakhstan. Son thème est « Astana, le cœur de l'Eurasie ».


Des systèmes électroniques et d'information avancés ainsi que des technologies de réalité virtuelle seront utilisés. La structure du pavillon de 1000 m2 a été complétée.

Le pavillon du Kazakhstan est situé au sein de la Zone A, à côté des pavillons du Japon et de la République de Corée.

Le Kazakhstan a signé le contrat officiel de participation avec les organisateurs le 13 novembre 2008.

Sur http://fr.expo2010.cn/ le 30 janvier 2010

Conférence à Paris sur l'élite politique kazakhstanaise

Nous vous informons que la prochaine séance du séminaire sur « la réforme de l'Etat dans les pays post-communistes » aura lieu le :

Mardi 16 février 2010 (de 17h à 19h) dans la salle du CERSA, 10, rue Thénard (4e étage), 75005, Paris (métro Cluny-la sorbonne).

Marie DUMOULIN, docteur en science politique, Conseiller politique à l'ambassade de France en Algérie, abordera le thème :

« Clans et réseaux dans la structuration de l'élite politique kazakhstanaise »

Présentation : Les analyses de la formation d'une élite politique kazakhstanaise après l'indépendance postulent généralement la centralité des clans, donc d'acteurs collectifs, qu'ils soient tribaux ou économiques. Or l'étude des stratégies individuelles de carrière d'élus et de hauts fonctionnaires depuis l'indépendance fait ressortir le caractère éminemment individualisé des réponses qu'ils ont apportées au bouleversement des opportunités de carrière qu'a représenté l'effondrement de l'URSS. Au niveau individuel, fonctionnaires et élus sont en effet amenés, au cours de leur carrière, à mettre en œuvre différents liens de proximité (matrimoniaux, amicaux, professionnels, etc.) qui leur permettent de s'inscrire dans des réseaux souventfluctuants dans leur étendue, leur composition et la nature des liens qui unissent leurs membres.

Les rapatriés russes ne se bousculent pas au portillon

Le taux d'expatriés russes rentrant au pays est beaucoup moins important que prévu, a annoncé mardi lors d'une table ronde organisée par RIA Novosti le directeur adjoint du Département de l'information et de la presse du ministère des Affaires étrangères Alexeï Sazonov. "Le chiffre des rapatriés nargue tous les pronostics et il est certain que dans les années à venir la situation ne changera guère", a-t-il annoncé.

Selon M.Sazonov, les programmes migratoires régionaux manquent d'attrait, et les problèmes de l'emploi et du logement n'y seraient pas étrangers. Il a souligné l'importance du potentiel migratoire au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Kirghizstan, au Tadjikistan, en Ukraine et en Moldavie.

Le programme d'Etat de soutien au retour volontaire en Russie des compatriotes résidant à l'étranger à l'horizon 2010 a été approuvé par le président russe le 28 juin 2006. Dans le cadre de cette initiative, quelque 17.000 personnes sont déjà revenues en Russie et l'arrivée de près de 5.000 autres est attendue dans les plus brefs délais.

Le 9 février, l'agence RIA Novosti a organisé une table ronde sur le thème "Accroissement de la population en Russie: ressource extérieures et intérieures".

MOSCOU, 9 février - RIA Novosti

Euro 2012 : Les groupes dévoilés

Retour sur le tirage au sort pour les qualifications à l'Euro 2012.

Le suspense a pris fin aujourd'hui. Le tirage au sort des groupes de qualification pour l'Euro 2012 se déroulait aujourd'hui en Pologne à Varsovie. Si la France a été épargnée, d'autres nations devront batailler ferme pour arracher leur qualification. Le point complet sur les groupes.

Groupe A : Allemagne, Turquie, Autriche, Belgique, Kazakhstan, Azerbaidjan.
Groupe B : Russie, Slovaquie, Irlande, Macédoine, Arménie, Andorre
Groupe C : Italie, Serbie, Irlande du Nord, Slovénie, Estonie, Iles Féroé
Groupe D : France, Roumanie, Bosnie, Biélorussie, Albanie, Luxembourg
Groupe E : Pays-Bas, Suède, Finlande, Hongrie, Moldavie, Saint-Marin
Groupe F : Croatie, Grèce, Israël, Lettonie, Georgie, Malte
Groupe G : Angleterre, Bulgarie, Pays de Galles, Monténégro
Groupe H : Portugal, Danemark, Norvège, Chypre, Islande
Groupe I : Espagne, Republique Tchèque, Ecosse, Lituanie, Liechtenstein

Les premiers de chaque groupe sont qualifiés, ainsi que le meilleur deuxième. Des barrages seront organisés entre tous les autres seconds. La Pologne et l'Ukraine sont qualifiées d'office.

Sur www.chronofoot.com le 7 février 2010

Kazakhstan: revers en justice pour le gendre du président

Un tribunal kazakh a cassé une décision de justice controversée interdisant aux médias de publier des informations portant "atteinte à l'honneur" du gendre du président, ont indiqué mardi des journalistes impliqués dans cette affaire. La cour a annulé un précédent jugement exigeant que tous les journaux et médias électroniques retirent de la circulation un article mettant en cause le gendre du président Noursoultan Nazarbaïev, Timour Koulibaïev, dans une affaire de détournement de fonds, a déclaré à l'AFP le journaliste Igor Viniavski, dont le journal était poursuivi dans cette affaire.

Ce premier jugement interdisait de publier "toute information portant atteinte à l'honneur et à la dignité" de M. Koulibaïev, époux de l'une des filles du président kazakh au pouvoir depuis la période soviétique, et considéré comme son successeur potentiel.

"On peut dire que la raison semble avoir prévalu et que le juge a été obligé de prendre cette décision parce que le plaignant avait violé des règles de procédure avant le procès", a expliqué M. Viniavski, qui est rédacteur en chef du journal de langue russe Vzgliad. Une porte-parole du tribunal de Medeu à Almaty, en charge du dossier, s'est refusée à tout commentaire, pour des raisons de procédure. Mais un journaliste de l'hebdomadaire indépendant Respoublika, également impliqué dans le procès, a confirmé à l'AFP que le jugement initial avait bien été cassé.

M. Koulibaïev avait saisi le tribunal après la publication d'une lettre le mettant en cause dans une affaire de détournement de fonds, dans le cadre d'un contrat entre le Kazakhstan et la société pétrolière publique chinoise (CNPC). L'affaire était considérée comme embarrassante pour le Kazakhstan qui a pris le 1er janvier la présidence pour un an de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui s'assure notamment du respect des principes démocratiques chez ses membres.

Sur http://www.lemonde.fr/ le 9 février 2009

Droits de l'homme: l'ONU examine la situation dans 16 pays

Jusqu'au 19 février, les 47 Etats membres du Conseil des droits de l'homme passeront en revue le Qatar, le Nicaragua, l'Italie, le Salvador, la Gambie, la Bolivie, les Fidji, San Marin, le Kazakhstan, l'Angola, l'Iran, Madagascar, l'Irak, la Slovénie, l'Egypte et la Bosnie-Herzégovine.

...

Le Conseil, réuni en séance plénière publique, doit consacrer trois heures à chacun des seize pays examinés.

En introduction, le Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme présentera son propre rapport sur chacun des Etats passés en revue, ainsi que la compilation d'éléments recueillis auprès d'ONG ou de personnalités compétentes.

Des délégations des pays concernés présenteront ensuite les rapports établis par les autorités nationales et débattront avec les Etats membres du Conseil ainsi qu'avec les pays observateurs.

Une demi-heure est enfin dévolue, en général deux jours après le débat général, au rapport sur le pays examiné et qui reprend les recommandations émises en séance par les Etats membres du Conseil et les pays observateurs.

La procédure d'Examen périodique universel (EPU) doit permettre au Conseil des droits de l'homme de passer en revue en quatre ans la situation dans les 192 Etats membres de l'ONU. Engagé en avril 2008, le premier cycle de ce nouveau mécanisme doit s'achever en décembre 2011.

Sur www.rtlinfo.be le 8 février 2010

lundi 8 février 2010

Mouvements asiatiques

J'avais déjà eu l'occasion de parler de l'Organisation de Coopération de Shangaï (OCS) à deux reprises. Certains tiennent cette organisation pour une coquille vide, un artifice formel qui essaye de copier l'Otan.

Peut-être ont-ils raison, mais la lecture de la presse soviétique ou chinoise fait régulièrement mention des avancées de cette "alliance" qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Petite revue de presse :

L'Iran et le Pakistan en voie d'adhésion à l'OCS

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) examine les demandes iranienne et pakistanaise d'adhésion à l'organisation et aura prochainement deux nouveaux "partenaires de dialogue", a annoncé mercredi dernier le secrétaire général de l'OCS Muratbek Imanaliev. Selon lui, "l'élargissement de l'OCS est l'objectif principal de l'Organisation". (Ria Novosti)
Ces pays sont déjà "membres observateurs".
Une adhésion qui devrait logiquement inquiéter les Etats-Unis.

L'OCS dirigé par un Kirghiz

Muratbek Imanaliev, autrefois ministre kirghiz des Affaires étrangères, a pris la relève du Kazakh Bolat Nourgaliev le 21 janvier dernier au poste de secrétaire général de l'OCS.
C'est justement au Kirghizistan que l'OCS exigeait la fermeture de la base aérienne de Manas, hautement stratégique pour le ravitaillement des avions américains en opération en Afghanistan. En juillet, le chef de l'État kirghiz est revenu sur sa décision après avoir obtenu un triplement du loyer versé par les Américains, soit 180 millions de dollars par an, assorti d'aides diverses, un sursis jusqu'en septembre 2010, qui exclut les militaires Français présents sur le site.
Mariani, envoyé par Sarkozy, a tenté à l'automne de négocier la réintégration du détachement français, tout en appaisant le président Kourmanbek Bakiev qui reproche à Sarkozy de ne pas avoir tenu sa promesse d'ouvrir une ambassade à Bichkek. Le Kirghizstan est le seul pays d'Asie centrale où la France n'a pas d'ambassade. (Le Figaro - octobre 2009)

L'influence croissante de la Chine au Pakistan

L'adhésion du Pakistan à l'OCS semble logique, si on songe à l'influence de plus en plus importante de la Chine dans ce pays. Au niveau militaire, l'aviation pakistanaise a été développée avec Pékin (chasseur JF17)* et sur le plan économique le développement du port de Gwadar est stratégique pour les Chinois, qui l'ont financé.
Sur http://rimbusblog.blogspot.com le 7 février 2010