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jeudi 5 novembre 2009

Marché mondial des céréales - Le Kazakhstan fait de son enclavement un atout

Depuis quelques années, l'ancienne république soviétique est au cœur du commerce des céréales de la Mer noire à la Chine.

Le compte rendu du conseil spécialisé sur les céréales de FranceAgrimer, du quatre novembre dernier a été l'occasion dresser un bilan sur le marché du blé de la Mer noire de ces dernières semaines et en particulier des grains exportés par le Kazakhstan. Les revenus pétroliers de l'ancienne république soviétique lui permettent de surmonter son enclavement. Au centre de l'Asie moyen orientale, le pays développe à la fois ses échanges commerciaux avec le bassin de la Mer noire, l'Iran via la mer Caspienne et la Chine.

Une aide au transport

Avec la Mer noire, le pays aurait décidé de financer une aide au transport de 20 euros par tonne pour un volume de 1,4 million de tonnes et de rendre ainsi le blé acheminé et chargé dans les ports compétitifs au regard de celui en provenance d'Ukraine et de Russie, deux pays qui ont un accès direct avec la Mer Noire.

Coté oriental, le Kazakhstan finance des infrastructures pour livrer du blé dans les régions turcomanes de la Chine avec laquelle le pays partage une frontière commune. Enfin, la mer Caspienne offre de réelles opportunités pour vendre en direct du blé à l'Iran, devenu un importateur massif de céréales et de farine.

Au coeur de l'Asie centrale

L'ancienne république soviétique a investi dans des moulins lui permettant d'élargir sa gamme de produits exportables. Le Kazakhstan est même le premier exportateur mondial de farine.

L'aide au transport du blé kazakh a été décidée alors que les blés de la Mer noire s'inscrivent dans le sillage du marché américain orienté à la hausse. Le niveau très bas du Danube rend les acheminements de céréales difficiles. La hausse est aussi alimentée par le temps sec en Ukraine en cette période de semis et les producteurs russes sont plutôt dans l'attentisme en mettant peu de grains sur le marché.

Le compte rendu du conseil spécialisé des céréales de ce début de mois de novembre a été l'occasion de dresser un bilan sur des échanges mondiaux de céréales et de constater que la France peine à renouveler son exploit à l'export à destination des pays tiers.

Source : Terre-net Média, publié le 04/11/2009. Auteur : Frédéric Hénin

Le Havre : Festival international de la jeunesse de la Planète

Vendredi 6 novembre

L'association parisienne Maxime and Co et le centre culturel Planète des Festivals de Saint-Petersbourg organisent le festival international Jeunesse de la planète dont le but est de faire découvrir les talents artistiques d'enfants, d'adolescents et d'adultes russophones, de Russie et d'ailleurs, relayé au Havre par les associations Nasledie et Karadanche. Plus d'une dizaine de collectifs, accompagnés de solistes, originaires de Russie, du Kazakhstan et d'autres pays vont nous faire connaître des chants folkloriques, des danses et des costumes traditionnels de Russie et d'ailleurs... « Les collectifs originaires de Russie ont tous remporté des prix dans leur région respective en raison de leur professionnalisme et ont été récompensés par l'organisation d'une tournée en France » affirment les organisateurs.

Au Havre, deux représentations proposées en partenariat avec le conservatoire Arthur-Honegger auront lieu ce week-end. A l'issue de la représentation une petite buvette sera installée, proposant des boissons et quelques spécialités russes telles pirojkis salés et desserts sucrés, pour servir de goûter aux enfants.

Jeunesse de la planète
Vendredi 6 novembre à 18 h samedi 7 à 11 h au conservatoire Arthur-Honegger, 70, cours de la République au Havre.
Entrée Libre. Réservations au 06 60 28 57 04 ou au 06 17 18 84 14 ou par assonasledie@wanadoo.fr

www.paris-normandie.fr

ONU : Le Kazakhstan s'engage à produire 5% de sa consommation énergétique avec des énergies renouvelables

La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a poursuivi aujourd'hui le débat général qu'elle avait entamé hier sur le développement durable en mettant de nouveau l'accent sur la nécessité de parvenir, lors de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, qui aura lieu le mois prochain, à un accord fixant des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l'après-Protocole de Kyoto.

Un certain nombre de délégations ont plaidé pour la conclusion d'un accord qui soulignerait l'importance de préserver la couverture forestière, en particulier en Amazonie et dans le bassin du Congo en Afrique centrale, dont les forêts primaires ont la capacité de séquestrer le dioxyde de carbone, jouant ainsi le rôle de « puits de carbone ». Évoquant les actions prises en ce sens à l'échelle nationale, le représentant de la République du Congo a indiqué que son pays avait récemment adhéré au programme du Fonds de partenariat des Nations Unies pour la réduction des émissions de carbone forestier (ONU-REDD) en vue de protéger le bassin forestier d'Afrique centrale. Son homologue du Cameroun a indiqué que son gouvernement avait non seulement adopté un plan de développement et de préservation des forêts, mais aussi créé un réseau d'aires protégées de séquestration des gaz à effet de serre. Mais pour que les forêts du bassin amazonien et celles de l'Afrique centrale jouent le rôle que la communauté internationale voudrait leur voir remplir, il faudrait que les sacrifices que font les gouvernements et les populations de ces zones soient compensés par des revenus tirés de la mise en place d'un marché d'échanges de crédits de carbone dont pour l'instant, les pays du bassin du Congo sont exclus. À Copenhague, la Fédération de Russie insistera pour qu'un accord tienne davantage compte de la capacité des forêts russes à absorber les gaz à effet de serre, a, quant à lui, annoncé le représentant de ce pays.

Plusieurs observateurs ont été invités à participer à ce débat. Mettant en exergue le lien entre environnement, développement social et compétitivité, la représentante de l'Organisation internationale du Travail (OIT) a assuré que l'inaction dans le domaine des changements climatiques aurait un impact désastreux sur les marchés de l'emploi. L'expérience de pays comme la Chine, l'Allemagne, la France, le Brésil et le Danemark démontre que des politiques durables cohérentes, élaborées en consultation avec les partenaires sociaux, ont permis la création de centaines de milliers d'emplois, a jugé la représentante.

Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a souligné l'urgence d'agir face aux défis posés par les changements climatiques et s'est félicitée de la mobilisation qui a lieu au niveau international, et notamment au sein des Nations Unies. Elle a rappelé que son pays, qui est inscrit à l'annexe 1 du Protocole de Kyoto tout en souhaitant être inscrit à l'annexe B, mène des actions guidées par divers engagements internationaux afin de protéger le climat. Ceci s'est traduit notamment par la ratification, le 17 septembre dernier, du Protocole de Kyoto, a précisé la représentante. En outre, Mme Aitimova a plaidé pour un soutien des pays développés aux efforts d'adaptation des pays en développement, avant d'indiquer qu'au cours des 14 prochaines années, le Kazakhstan, grand producteur de pétrole, s'engage à produire 5% de sa consommation énergétique en utilisant des sources d'énergies renouvelables.
Lire le rapport complet de la commission

Visite en Italie du président kazakh


Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, est arrivé mercredi à Rome pour une visite de deux jours en Italie dans le but de promouvoir la coopération bilatérale et de signer de nouveaux accords commerciaux.

Dans un entretien accordé à l'agence de presse italienne Adnkronos, M. Nazarbaïev a expliqué que sa visite en Italie vise à "construire une tendance positive dans les relations bilatérales, à élargir et renforcer la coopération dans les domaines du commerce et des investissements, ainsi qu'à promouvoir l'interaction politique".

Le président kazakh doit rencontrer jeudi le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, pour discuter des investissements économiques, énergétiques et commerciaux, ainsi que de la lutte antiterroriste et de la coopération militaire. Les deux dirigeants vont approuver cinq accords économiques bilatéraux, avec la signature de 13 accords commerciaux entre des entreprises italiennes et kazakhes. Au total 130 entreprises italiennes opérent actuellement au Kazakhstan, et le volume des échanges commerciaux bilatéraux s'élève à 13 milliards de dollars américains par an.

Source: xinhua

Kazakhstan : Trop de blé ?

La récolte record de 20 millions de tonnes de blé en 2009 est loin de ravir les autorités et les agriculteurs kazakhs. En effet, si le Kazakhstan, le huitième exportateur de blé au monde, est capable, selon certains experts, de nourrir un milliard de personnes, une partie importante de la récolte est "en train de pourrir dans les champs" depuis la mi-octobre, rapporte le site d'information centrasiatique Centrasia.ru. La cause en est la neige, arrivée avant l'heure dans le Nord-Est, le "grenier" du pays.

Cette crise révèle aussi les défaillances du secteur agricole kazakh, notamment le manque de silos. Seules 13 ou 14 millions de tonnes ont pu être stockées. Le pays doit également faire face à une hausse de 90 % du prix de la location de wagons à la Russie, ce qui empêche l'exportation de céréales. "On ne peut ni faire sortir le blé ni en vendre sur le marché vu la chute des cours", s'alarme le journal d'Astana Liter. Les agriculteurs auront par conséquent du mal à rembourser leurs crédits à temps, ce qui met en danger l'ensemble de la filière. Le 3 novembre, le Premier ministre Karim Massimov a annoncé "une opération spéciale" d'une semaine pour "sauver la récolte et prolonger la durée de crédit accordée aux paysans".

Au Kazakhstan, choisissez l'avion de préférence à la voiture

ASTANA - Les autorités du Kazakhstan, un pays d'Asie centrale ex-soviétique grand comme l'Europe de l'Ouest, exhortent la population à voyager en avion plutôt que d'emprunter la route.

Mardi, le vice-Premier ministre, Oumirzak Choukeyev, a annoncé une nouvelle législation visant à réduire la paperasserie nécessaire pour obtenir des autorisations de vol pour l'aviation privée.

"En Afrique, il y a des aérodromes partout, où il est facile d'utiliser un petit avion de tourisme qui démarre comme une voiture et permet d'aller faire ses courses au village voisin", a expliqué le ministre lors d'une réunion officielle. Il a ajouté: "Conduire une voiture pour parcourir un millier de km est un anachronisme total".

La vaste majorité des Kazakhes, qui vivent avec 455 dollars par mois, sont habitués aux longs voyages en train et en voiture. La "nomenklatura", elle, se déplace plutôt en hélicoptères et en avions privés pour traverser la steppe.

Par Reuters, publié le 05/11/2009 sur www.lexpress.fr