La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a poursuivi aujourd'hui le débat général qu'elle avait entamé hier sur le développement durable en mettant de nouveau l'accent sur la nécessité de parvenir, lors de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, qui aura lieu le mois prochain, à un accord fixant des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l'après-Protocole de Kyoto.
Un certain nombre de délégations ont plaidé pour la conclusion d'un accord qui soulignerait l'importance de préserver la couverture forestière, en particulier en Amazonie et dans le bassin du Congo en Afrique centrale, dont les forêts primaires ont la capacité de séquestrer le dioxyde de carbone, jouant ainsi le rôle de « puits de carbone ». Évoquant les actions prises en ce sens à l'échelle nationale, le représentant de la République du Congo a indiqué que son pays avait récemment adhéré au programme du Fonds de partenariat des Nations Unies pour la réduction des émissions de carbone forestier (ONU-REDD) en vue de protéger le bassin forestier d'Afrique centrale. Son homologue du Cameroun a indiqué que son gouvernement avait non seulement adopté un plan de développement et de préservation des forêts, mais aussi créé un réseau d'aires protégées de séquestration des gaz à effet de serre. Mais pour que les forêts du bassin amazonien et celles de l'Afrique centrale jouent le rôle que la communauté internationale voudrait leur voir remplir, il faudrait que les sacrifices que font les gouvernements et les populations de ces zones soient compensés par des revenus tirés de la mise en place d'un marché d'échanges de crédits de carbone dont pour l'instant, les pays du bassin du Congo sont exclus. À Copenhague, la Fédération de Russie insistera pour qu'un accord tienne davantage compte de la capacité des forêts russes à absorber les gaz à effet de serre, a, quant à lui, annoncé le représentant de ce pays.
Plusieurs observateurs ont été invités à participer à ce débat. Mettant en exergue le lien entre environnement, développement social et compétitivité, la représentante de l'Organisation internationale du Travail (OIT) a assuré que l'inaction dans le domaine des changements climatiques aurait un impact désastreux sur les marchés de l'emploi. L'expérience de pays comme la Chine, l'Allemagne, la France, le Brésil et le Danemark démontre que des politiques durables cohérentes, élaborées en consultation avec les partenaires sociaux, ont permis la création de centaines de milliers d'emplois, a jugé la représentante.
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jeudi 5 novembre 2009
ONU : Le Kazakhstan s'engage à produire 5% de sa consommation énergétique avec des énergies renouvelables
Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a souligné l'urgence d'agir face aux défis posés par les changements climatiques et s'est félicitée de la mobilisation qui a lieu au niveau international, et notamment au sein des Nations Unies. Elle a rappelé que son pays, qui est inscrit à l'annexe 1 du Protocole de Kyoto tout en souhaitant être inscrit à l'annexe B, mène des actions guidées par divers engagements internationaux afin de protéger le climat. Ceci s'est traduit notamment par la ratification, le 17 septembre dernier, du Protocole de Kyoto, a précisé la représentante. En outre, Mme Aitimova a plaidé pour un soutien des pays développés aux efforts d'adaptation des pays en développement, avant d'indiquer qu'au cours des 14 prochaines années, le Kazakhstan, grand producteur de pétrole, s'engage à produire 5% de sa consommation énergétique en utilisant des sources d'énergies renouvelables.
Lire le rapport complet de la commission
Libellés : Ecologie, Organisation : ONU
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