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mardi 30 juin 2009

3ème Congrès des religions du monde à Astana les 1er et 2 juillet 2009


Astana, le 29 juin: Le 3ème Congrès des Religions du Monde (« Congress of the Leaders of World & Traditional Religions » en anglais) se tient mercredi 1er et jeudi 2 juillet à Astana au Kazakhstan.

Des délégations des principales religions mondiales seront présentes, ainsi que diverses personnalités et les représentants de plusieurs organisations internationales (ONU, OSCE, UNESCO, etc).

L’Islam sera représenté par des délégations venues d’Egypte, d’Inde, d’Indonésie, d’Iran, de Turquie, de Lybie, des Emirats Arabes Unis, du Koweït, de Chine, de Russie, du Kirghizstan, des Etats-Unis, d’Arabie Saoudite et du Pakistan. Plusieurs personnalités majeures du monde islamique ont fait le déplacement, en particulier le Sheikh Mohammed Said Tantaui, Imam de l’Université Islamique Al-Azkhar du Caire, et Mohamed Ahmed Sherif, Secrétaire Général de l’Association Islamique Mondiale (« World Islamic Call Society » en anglais).

Le christianisme sera représenté par l’Eglise catholique, l’Eglise anglicane, l’Eglise orthodoxe russe, l’Eglise orthodoxe de Constantinople, l’Eglise orthodoxe de Roumanie, l’Eglise apostolique arménienne et la Fédération Luthérienne Mondiale

La délégation du Vatican est conduite par le Cardinal Jean-Louis Tauran (Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux). L’Eglise anglicane sera représentée par l’évêque Nicholas Baines. Le Dr Ishmael Noko, Négociateur en Chef de la Fédération Luthérienne Mondiale, sera également présent.

Le Judaïsme sera représenté par le Grand Rabbin Ashkénaze d’Israël Yona Metzger et son homologue Séfarade Shlomo Amar.

Cinq délégations bouddhistes se rendent à Astana, en provenance de Chine, de Mongolie, du Japon, de Thaïlande et de Corée du Sud. Le Shintoïsme sera représenté par le Vice-Président de l’Association Japonaise de l’Eglise Shintoïste, Mr Tsunekiyo Tanaka. La délégation taoïste sera menée par Mr Zhen Fazhun, Président de l’Association des Taoïstes de Chine et la délégation hindouiste par Mr Shantilal Somajya, Président de l’Institut de Recherche Hindou pour le Dialogue Interreligieux. Le Président de la « World Zarathushti Cultural Foundation”, le Dr. Homi Burjor Dhalla, a également confirmé sa venue en tant que représentant de la religion zoroastrienne.

Hommes politiques et personnalités invitées :
Shimon Peres, Président de l’Etat d’Israël; Sergei Ordzhonikidze, Directeur Général du bureau européen des Nations-Unies; Marc Perrin de Brichambaut, Secrétaire Général de l’OSCE; Miguel Moratinos, Ministre des Affaires Etrangères d’Espagne; Kjell Bondevik, ex-Premier Ministre de Norvège et Marc Scheuer, Directeur du Secrétariat de l’Alliance des Civilisations.

Le premier jour du Congrès sera consacré à une session plénière sur le thème suivant: « Le rôle des dirigeants religieux dans l’édification d’un monde plus tolérant dans le contexte actuel de la mondialisation ».

La deuxième journée du Congrès sera divisée en plusieurs ateliers de réflexion :

  • Morale et richesse culturelle – une éthique mondiale ;
  • Dialogue et coopération ;
  • La solidarité en temps de crise.

A l’issue de ces ateliers, une déclaration finale devrait être adoptée par l’ensemble des participants.

Dans le cadre de ce Congrès, un Forum se tiendra en présence du Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev.


CONGRЀS DES RELIGIONS DU MONDE

Le Kazakhstan est aujourd’hui considéré comme un modèle en matière de concorde interethnique et interreligieuse. Dans le monde entier, de nombreuses personnalités religieuses comprennent la nécessité et l’importance du dialogue interreligieux. Le Congrès des Religions du Monde représente la contribution du Kazakhstan à celui-ci.
L’initiative de la République du Kazakhstan, soutenue par l’ONU, semble arriver à point nommé après le discours prononcé par le Président des Etats-Unis Barack Obama au Caire. Le Congrès avait déjà reçu un soutien décisif de la part de plusieurs forums internationaux d’importance tels que l’Alliance des Civilisations, la Communauté Sant’Egidio, la Maison de l’Asie et la Fondation Tony Blair. Toutes ces organisations ont annoncé leur volonté de s’impliquer dans cette initiative.


kazakhstanlive.com

Promesse du président Kazakh à Shimon Pérès


Nursultan Nazarbayev, le président du Kazakhstan a promis mardi au président Shimon Pérès que le Kazakhstan n'aiderait pas l'Iran dans son programme nucléaire. ''Je comprends que ce problème vous préoccupe, tout comme nous. Il n'y aura pas de fuites de matériel nucléaire à partir de notre territoire'', a-t-il ajouté.

Guysen.International.News / 2009-06-30

Le Kazakhstan pourrait contribuer au règlement

ASTANA, 30 juin - RIA Novosti. Le président israélien Shimon Peres estime que le Kazakhstan pourrait jouer un rôle substantiel dans le règlement du conflit au Proche-Orient, auquel participe aujourd'hui le Quartette des médiateurs internationaux (Russie, Etats-Unis, Union européenne, ONU).

"Je pense que le Kazakhstan sous la direction de son président (Nazarbaïev) pourrait jouer un rôle de poids dans le règlement du conflit au Proche-Orient", a affirmé M.Peres lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue kazakh à Astana, dans le cadre de sa visite d'Etat au Kazakhstan.

Le président israélien a invité M.Nazarbaïev à se rendre en visite dans l'Etat hébreu.

"L'Etat d'Israël sera heureux d'accueillir le président Nazarbaïev s'il effectue sa troisième visite dans notre pays et prononce un discours à la Knesset", a indiqué M.Peres.

"L'espère que le rapprochement entre nos peuples se poursuivra", a-t-il noté.

Israël et le Kazakhstan ont signé un accord de coopération spatiale

Selon les termes de l'accord, le Kazakhstan achètera des satellites et de la technologie de surveillance en Israël.

Guysen.International.News / 2009-06-30

lundi 29 juin 2009

Pollué par des déchets radioactifs

Le Kazakhstan, un des principaux producteurs d'uranium du monde, tire la sonnette d'alarme, rapporte le site d'information centrasiatique Centrasia.ru. Le vice-ministre kazakh de l'Environnement, Majit Tourmagambetov, a en effet déclaré le 26 juin dernier lors du 71e séminaire de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, à Astana, que "le territoire [était] pollué par 237 millions de tonnes de déchets radioactifs". Après la chute de l'Union soviétique, plusieurs mines d'uranium kazakhes ont été laissées à l'abandon ou fermées sans respecter les normes environnementales élémentaires. Dans plusieurs régions du pays, des populations, notamment rurales, sont directement ou potentiellement exposées à ces déchets dans leur vie quotidienne. "Le sol kazakh recèle six grands gisements d'uranium et des dizaines de plus petits [soit au total 20 % des réserves mondiales], ce qui explique le niveau de radioactivité naturelle élevé", a expliqué Majit Tourmagambetov. Selon lui, un tiers du territoire de ce pays est exposé au danger potentiel d'émanations de radon. Ce gaz inerte et radioactif issu du radium, qui fait partie de la chaîne de désintégration de l'uranium, est d'autant plus dangereux qu'il est inodore et incolore.
courrierinternational.com le 29 juin 2009

vendredi 26 juin 2009

L'OCE au service de la sécurité politique et économique régionale

EREVAN, 3 mai 2006 - RIA Novosti. La coopération dans le cadre de l'Organisation de coopération économique (OCE) est censée assurer la sécurité politique et économique dans la région et le développement stable des pays membres, a estimé mercredi le coordinateur de l'Institut de la société civile et du développement régional d'Erevan, Mme Chouchan Khatlamadjian.

L'OCE se propose de réaliser des projets dans les domaines du transport, des communications, du commerce, ainsi que des programmes de coopération dans l'agriculture et l'industrie du tourisme. Mais les programmes énergétiques sont les plus importants, a-t-elle souligné.

De nombreux pays membres de l'organisation se trouvent à l'intérieur du continent et n'ont pas de débouché sur les ports et les marchés extérieurs. Si bien que les pays qui disposent de tels débouchés jouent un rôle plus important. Dans cette optique, la politologue a attribué une place particulière à l'Iran.

"L'Iran a intérêt à maintenir et à renforcer la paix et la stabilité dans la région de la mer Caspienne. A cet effet, il est prêt à apporter une aide économique à d'autres pays membres. Par exemple, il propose de construire avec le Kazakhstan et la Turkménie un oléoduc qui reliera ultérieurement tous les pays de l'OCE", a souligné Chouchan Khatlamadjian.

La réalisation du contrat de livraison de gaz iranien à l'Azerbaïdjan et l'approvisionnement de la République autonome du Nakhitchevan (enclave azerbaïdjanaise en territoire arménien - ndlr.) aux conditions swap constituera un progrès important de l'OCE dans le domaine énergétique.

La construction d'un terminal pétrolier dans le port de Neka intégré dans le corridor de transport d'hydrocarbures des pays d'Asie centrale est un autre projet iranien important dans cette sphère, a poursuivi la politologue.

"La réalisation de ces projets permettra à l'Iran d'assumer le rôle de locomotive du développement de la coopération entre les pays membres dans le domaine de l'énergie. L'ouverture d'une bourse du pétrole en Iran est de nature à y contribuer", a estimé Chouchan Khatlamadjian.

Une rencontre des chefs d'Etat des pays de l'OCE se tiendra les 4 et 5 mai à Bakou.

Fondée en 1985, l'OCE regroupe l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan, la Kirghizie, l'Ouzbékistan, le Pakistan, le Tadjikistan, la Turkménie et la Turquie.

jeudi 25 juin 2009

OMC: le revirement de Moscou ouvre la brèche au protectionnisme

MOSCOU, 25 juin - RIA Novosti. La décision de Moscou de suspendre les négociations sur l'adhésion à l'OMC et de supprimer les limitations en matière de protection du marché intérieur a suscité une réaction immédiate des lobbyistes, lit-on jeudi dans le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le ministère russe de l'Agriculture a annoncé une hausse de 15% des taxes sur l'importation de certains fromages. Les experts affirment qu'il faut s'attendre à l'avenir à l'adoption de décisions protectionnistes sur d'autres groupes de marchandises.

L'intensification de l'activité du gouvernement dans le domaine de la protection du marché alimentaire intérieur contre les importations bon marché s'explique par la volonté de la Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie de renoncer aux négociations individuelles avec l'OMC et de s'y présenter conjointement en tant que membres de l'Union douanière. En réalité, Moscou était las des chicaneries interminables et des conditions que l'OMC ne cessait de poser, c'est pourquoi il a reporté la question à 10-15 ans au minimum, indique Evgueni Ivanov, expert en chef de l'Institut de la conjoncture du marché agraire.

Ces dernières années, le gouvernement a été forcé d'adopter des décisions désavantageuses pour l'économie russe. "Aujourd'hui, nous avons les mains libres", souligne M. Ivanov. "Nous sommes en mesure de faire tout ce qu'il est nécessaire pour protéger notre marché intérieur, car les pays membres de l'OMC n'ont plus aucun levier d'influence sur la Russie". "Si les alliances industrielles soumettent actuellement leurs demandes aux ministères et aux services appropriés, elles pourraient compter sur leur soutien", ajoute-t-il.

Ces mesures protectionnistes se répercuteront sur le portefeuille des consommateurs russes. "Les prix pourrait monter", met en garde M. Ivanov. Boris Froumkine, chef du département des relations agraires de l'Institut d'économie de l'Académie des sciences de Russie, est du même avis: "Une telle tendance est presque toujours présente: les producteurs russes profitent d'habitude de la libération d'un segment du marché pour augmenter les prix de leurs articles".

La future hausse des prix de différents aliments et d'autres marchandises touchera en premier lieu la classe moyenne. Les Russes les plus riches ne remarqueront guère la hausse de 15% de la taxe à l'importation du fromage, tandis que la population la moins aisée a renoncé à ce produit il y a longtemps. Bref, c'est la classe moyenne qui paiera, selon M. Froumkine, pour le soutien de l'Etat aux fromagers russes.

Nezavissimaïa gazeta

OTAN: l'élargissement tombe à l'eau


ASTANA, 25 juin - RIA Novosti. Le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine estime qu'il est impossible aujourd'hui d'élargir l'Alliance, ses dirigeants ne sachant pas dans quelle direction la faire évoluer.

"L'élargissement de l'OTAN est tombé à l'eau, il est impossible de s'attendre prochainement à une nouvelle adhésion. Cela concerne avant tout la Géorgie et l'Ukraine, sans parler des autres Etats", a déclaré jeudi aux journalistes M.Rogozine dans les couloirs du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), tenu à Astana, la capitale kazakhe.

"Aujourd'hui les dirigeants otaniens ont un gros problème, ils sont incapables de comprendre comment ils pourraient se servir du programme Partenariat pour la paix", a indiqué M.Rogozine.

Le représentant a dit prendre avec calme la participation du Kazakhstan au Partenariat pour la paix, qui selon lui n'a pas d'avenir. "Une femme fidèle peut avoir des admirateurs qui lui offrent des fleurs: l'OTAN est l'admirateur du Kazakhstan", a-t-il ironisé. "Impossible de comparer nos relations (Russie et Kazakhstan), des relations de famille, avec les relations entretenues avec les membres d'autres familles, qui apportent du gâteau et cherchent à plaire", a-t-il poursuivi.

M. Rogozine estime qu'actuellement "les otaniens hésitent entre la globalisation de l'Alliance qui en fera un gendarme universel et la sauvegarde de l'article cinq du Statut de l'organisation, ce qui la transformera en une organisation de type chien de garde".

L'article cinq du Statut de l'OTAN stipule qu'une attaque armée contre un ou plusieurs Etats de l'Alliance que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord, est considérée comme une attaque dirigée contre l'ensemble des pays membres de l'OTAN.

Dans le même temps M.Rogozine estime qu'il est important de maintenir des relations de partenariat avec l'OTAN, puisqu'"elles constituent un contact, un dialogue permettant d'échanger des informations".

Turkménistan: Pékin met la main sur le gaz, Moscou et Bruxelles sur le carreau Kommersant

MOSCOU, 25 juin - RIA Novosti. La Russie a essuyé un nouvel échec dans sa lutte pour le gaz turkmène: le président turkmène Gourbangouly Berdymoukhammedov et le vice-premier ministre chinois Li Keqiang ont signé un paquet de sept accords établissant une alliance gazière entre Pékin et Achkhabad, lit-on jeudi dans le quotidien Kommersant.

La Chine octroiera au Turkménistan trois milliards de dollars pour la mise en valeur du plus grand gisement du pays (quatrième au monde) Iolotan-Sud, dont le combustible devrait être livré en Chine via un gazoduc qui sera lancée dès 2009.

Selon la compagnie britannique Gaffney, Cline & Associates, les réserves estimées de Iolotan-Sud atteignent 4.700-14.000 milliards de m3, ce qui est tout à fait comparable avec le gisement russe de Chtokman.

De nombreux pays luttent pour l'accès au gaz turkmène. Pourtant, le monopole russe a entamé un conflit avec le Turkménistan au mois d'avril en cessant de racheter le gaz turkmène, devenu plus cher. Le vice-premier ministre russe Igor Setchine a récemment annoncé que les négociations sur la nouvelle formule du prix du combustible turkmène ne se dérouleraient que la semaine prochaine. Désireuse d'obtenir une base de ressources pour le gazoduc Nabucco, l'UE n'a elle non plus obtenu aucun succès, car elle considérait la transparence de l'utilisation des revenus gaziers dans le budget du pays comme une condition visiblement inacceptable pour Achkhabad. Peu après, le ministre turkmène des Affaires étrangères Rachid Meredov s'est brusquement rendu aux Etats-Unis pour mener des négociations avec la secrétaire d'Etat américaine, mais la rencontre a été annulée, selon la version officielle, à cause d'un accident survenu à Hillary Clinton.

Selon des sources de Kommersant au sein du conseil d'Etat chinois, le vice-premier ministre Li Keqiang aurait dû arriver au Turkménistan dès le printemps, mais la visité avait été reportée. Achkhabad s'est efforcé jusqu'au dernier moment de n'assumer aucun engagement clair en matière de gaz. Dans les conditions actuelles, le Turkménistan n'a pas visiblement pas eu d'autre choix que signer l'accord avec la Chine.

Les autorités chinoises estiment que suite à la mise en service du gisement Iolotan-Sud, son gaz sera livré au géant asiatique via le gazoduc Turkménistan-Chine (passant par l'Ouzbékistan et le Kazakhstan), actuellement construit d'une manière accélérée et qui devrait être lancé d'ici fin de l'année. La capacité de ce tube se chiffrera dans un premier temps à 30 milliards de m3 par an pour croître par la suite à 40 milliards de m3. A titre de comparaison, la capacité prévue de Nabucco devrait atteindre 31 milliards de m3 par an d'ici 2019.

Kommersant

mercredi 24 juin 2009

Martha Brill Olcott, Kazakhstan: unfulfilled promise

Cet ouvrage propose une synthèse pertinente de la vie politique, économique et sociale du Kazakhstan depuis ces dix dernières années, aucun travail d’une telle ampleur sur l’histoire de cette république depuis son indépendance en 1991 n’ayant été publié à ce jour. Rédigé par un chercheur confirmé qui s’est consacré depuis de longues années à l’étude du Kazakhstan, l’ouvrage est précis et contient de nombreuses données nouvelles. Divisé en sept chapitres, complétés de notes, d’une carte, de tableaux, d’une bibliographie et d’un index, le livre de M. B. Olcott aborde les grands thèmes qui constituent les enjeux du Kazakhstan post-soviétique : la construction nationale, les réformes économiques, la transition vers l’économie de marché, la remise en cause de la pluralité politique et de la liberté d’expression.
Le second chapitre, qui suit un chapitre introductif de présentation générale, retrace les premiers pas du Kazakhstan après l’indépendance, les interrogations et les doutes quant à cette dernière et les tentatives du pouvoir de maintenir une union sur une base plus égalitaire avec la Russie. L’auteur ne ménage pas ses critiques en montrant l’évolution d’un président autrefois convaincu du maintien de l’Union (contredisant ainsi largement l’historiographie officielle contemporaine selon laquelle le Kazakhstan se serait battu pour obtenir son indépendance) mais qui, depuis plusieurs années, participe très largement à la kazakhisation du pays. Comme le précise l’auteur p. 47, ce n’est que lorsque sa crainte de la Russie s’est amenuisée et après avoir compris que l’intégration était désormais impossible que N. Nazarbaev a envisagé une politique indépendante plus prononcée pour le Kazakhstan.

Le troisième chapitre se penche sur la construction nationale et la kazakhisation progressive des instances administratives et politiques – souvent aux dépens des Russes qui occupaient jusque-là nombre de postes à responsabilité – ainsi que sur l’auto-proclamation par Nazarbaev de son rôle de responsable de la «concorde sociale et politique». Cette approche permet au numéro un kazakh de justifier sa politique de restriction de la liberté d’expression. Le chapitre suivant est d’ailleurs consacré à la confiscation de la démocratie organisée par le président et son entourage au fil de diverses réformes constitutionnelles et législatives : sont abordés le contrôle de plus en plus strict des médias, l’évolution du pouvoir législatif vers une fonction strictement symbolique, le pouvoir exécutif très largement concentré entre les mains du président et la création de partis politiques d’opposition factices afin de donner une vitrine démocratique au Kazakhstan.
Le cinquième chapitre traite de l’évolution économique, tout particulièrement de l’épineuse question de la privatisation, tant décriée par une grande part de la population, qui s’estime appauvrie et victime des multiples réformes. Les problèmes liés à l’investissement étranger sont eux aussi pris en compte, alors que l’opacité de la législation et des textes administratifs freine les investisseurs étrangers tentés par l’aventure du pétrole et du gaz kazakhstanais. Ce chapitre est étayé de nombreux chiffres faisant de l’ouvrage un document essentiel. Le chapitre 6 brosse un tableau des problèmes sociaux, démographiques, scolaires et linguistiques tandis que le dernier chapitre tente une synthèse du devenir du pays et de la politique américaine à mener à son égard.

Outre l’importance de la documentation citée et la pertinence de la synthèse, l’ouvrage dénonce sans ambages la corruption présente à l’échelle de la république, en particulier au sein de la famille présidentielle – l’une des plus grandes fortunes mondiales – qui s’est accaparée une grande part des ressources de l’État. Le titre Kazakhstan : promesses non tenues est d’ailleurs dénué de toute ambiguïté quant à la teneur de l’analyse. L’ouvrage a ainsi le mérite de faire écho à un certain nombre d’opposants kazakhstanais trop peu connus en Occident et qui ont aujourd’hui de plus en plus de difficultés à faire entendre leur voix. Les critiques n’accablent cependant pas le pays en lui-même, l’auteur mentionnant également toutes les difficultés auxquelles la jeune république indépendante, comme ses voisines, est inévitablement confrontée.
Sébastien Peyrouse, « Martha Brill Olcott, Kazakhstan: unfulfilled promise »
Cahiers d’Asie centrale, 11/12 /2004, mis en ligne le 23 juin 2009

Saipem: contrats au Kazakhstan, au Congo et en Algérie pour 600 M USD

MILAN (Italie) - La société italienne d'exploration et d'ingénierie pétrolière Saipem, dont Eni détient 43%, a annoncé mercredi avoir remporté des contrats au Kazakhstan, au Congo et en Algérie pour une valeur totale d'environ 600 millions de dollars (430 millions d'euros).

AGIP-KCO, la filiale d'Eni en charge de la phase d'exploration sur le champ pétrolier géant de Kashagan, au Kazakhstan, a attribué à Saipem un contrat portant sur la location de deux unités de forage, indique le communiqué de Saipem.

Saipem a également remporté un contrat pour fournir à Eni deux unités de forage qui seront utilisées sur un gisement au Congo.

Enfin, la société italienne fournira à la coentreprise formée entre le canadien First Calgary Petroleum, acquis récemment par Eni, et la compagnie publique algérienne Sonatrach, deux unités de forage pour travailler sur un gisement en Algérie.

A la Bourse de Milan, après l'annonce de ces contrats, Saipem était en hausse de 3,81% à 16,6 euros vers 12H45 (10H45 GMT), dans un marché en hausse de 0,86%.

AFP le 24 juin 2009

Usage d'internet surveillé au Kazakhstan

Le parlement kazakh a adopté mercredi un projet de loi visant à renforcer le rôle des pouvoirs publics dans le contrôle d'internet. Une fois promulgué par le président Noursoultan Nazarbaïev, le texte autorisera la justice à interdire l'accès à certains sites, y compris étrangers, et de considérer les blogs et autres forums de discussions comme des médias. Le gouvernement kazakh assure qu'il permettra de faire respecter les droits des usagers, mais les défenseurs de la liberté de la presse dénoncent l'initiative. Plusieurs sites tels que le populaire LiveJournal.com sont déjà inaccessibles pour la plupart des internautes kazakhs.

Raushan Nourchaïeva, version française Jean-Philippe Lefief
Reuters sur Europe1.fr le 24/06/2009

mardi 23 juin 2009

Capa récompensée pour le reportage “Kazakhstan : Atomes Crochus” de Theophanis Karagiogos

CAPA a reçu le prix du jury du Festival Planète Manche, dans la catégorie télévision, grâce à “Kazakhstan : Atomes Crochus”, un reportage de Theophanis Karagiogos, diffusé sur CANAL+ dans le magazine l’Effet Papillon.

Au Kazakhstan, dans une zone irradiée par de nombreux essais nucléaires, appelée le Polygone, des gens vivent avec des passeports d’irradiés, portant en eux malformations, cancers et modifications génétiques. Les autorités pensent pourtant déjà à réhabiliter 95% de la zone pour l’agriculture dans la perspective d’une prochaine adhésion à l’OMC.

Pour sa seconde édition, qui s’est déroulée à Saint Lô, les 19 et 20 juin dernier, le prix des média Planète Manche, avait choisi un jury plus spécialisé dans le domaine de l’environnement.
Par Emiland sur capatv.com

Kazakhstan : Bureaucratie, diplomatie et culte de la personnalité

Les blogueurs continuent de commenter la situation politique du Kazakhstan. Sur son blog, Megakhuimyak rapporte [en russe comme l'ensemble des liens cités] que selon le nouveau décret présidentiel, la police financière voit ses pouvoirs renforcés, ceux qui livreront des informations sur des fonctionnaires corrompus seront récompensés, les biens et revenus des fonctionnaires seront mis sous surveillance :

Le mauvais côté de la chose, c'est que maintenant, trop effrayés qu'ils seront, les fonctionnaires vont cesser de travailler et de prendre des décisions.

Le blogueur Dojdlivoe-leto annonce que la plus importante entreprise d'extraction de charbon, qui fait vivre économiquement la ville d'Ekibastuz (dans l'est du Kazakhstan), fermera ses portes jusqu'à l'automne et que plus d'un millier d'hommes et de femmes seront laissés sans travail ni salaire pour plusieurs mois. Pribaltkz, qui habite la cité voisine de Karaganda, continue d'étudie les dépenses de l'Etat et d'y relever des bizarreries :

Un centre de gynécologues qui achète des scies et des haches destinées à l'industrie pétrolière. Je me rappelle aussi de quelle manière un appel d'offres pour organiser les Journées de la culture ukrainienne au Kazakhstan a été remporté par le centre culturel tatar !

Neruad s'indigne sur son blog de l'inertie dont font preuve les autorités au sujet de la détention de citoyens kazakhs en Ouzbékistan :

Il a fallu deux mois à nos autorités pour témoigner d'un quelconque intérêt pour l'arrestation et le destin de 27 citoyens du Kazakhastan. Le ministère des Affaires étrangères fait de maigres tentatives pour examiner le dossier, les médias officiels masquent l'incident, pendant que les proches des détenus sont au bord de l'épuisement nerveux du fait de l'inertie des corps de l'Etat.

Katelka est surprise de sa propre et croissante politisation :

Je lis les informations kazakhes. Avant, je ne devais le faire que deux fois par an. Aujourd'hui, je le fais quotidiennement, cependant, je continue de faire davantage confiance aux blogueurs.

Dans le même temps, le blogueur thousand-pa réfléchit au nouveau tournant atteint dans l'édification du culte de la personnalité. Le parti au pouvoir Nur-Otan va proposer de donner à l'aéroport international d'Astana le nom de Nursultan Nazarbayev :

Je pense qu'il est un peu tôt pour donner à un aéroport le nom d'un président en exercice. Ils ont cité plusieurs exemples d'aéroport ainsi nommés – mais ils l'ont tous été après la mort de la personnalité en question…
Billet en anglais publié par Adil Nurmakov, traduit par Samantha Deman

La Chine et le Kazakhstan vont renforcer leur coopération face à la crise financière

Le gouvernement chinois et le Parti communiste chinois (PCC) vont coopérer avec le Kazakhstan afin de faire face à l'impact de la crise financière mondiale, a déclaré le vice-président chinois Xi Jinping mardi à Beijing.

Xi a fait ces remarques lors d'une rencontre avec Darkhan Kaletayev, vice-président du Parti démocratique populaire du Kazakhstan, et sa délégation. Le vice-président chinois a souligné que les relations stratégiques bilatérales s'étaient rapidement développées grâce aux fréquents échanges de haut niveau et au renforcement de la coopération et de la confiance entre les deux pays.

Saluant la signature du mémorandum de compréhension entre les deux parties, Xi a déclaré que le document enrichirait le partenariat bilatéral et que le mécanisme d'échanges réguliers aiderait à améliorer la capacité de gouvernance des deux parties.

Kaletayev a pour sa part déclaré que le Kazakhstan s'était engagé en faveur du développement de son partenariat stratégique avec la Chine et que le pays renforcerait sa coopération au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et d'autres organisations internationales. Il a également déclaré que les mesures prises par la Chine face à la crise financière mondiale avaient impressionné la communauté internationale.

PUBLIÉ LE 23/06/2009 À 12:19 - MODIFIÉ LE 23/06/2009 À 12:19 © 2009 XINHUA / CHINE INFORMATIONS

Areva : le groupe veut accroître fortement sa production d'uranium

Areva espère au moins doubler sa production d'uranium d'ici 3 ans en augmentant la production de ses mines de Namibie et du Kazakhstan, a expliqué Sébastien de Montessus, le patron de la branche dédiée du groupe, dans une interview à Bloomberg.
Le dirigeant a expliqué que les prix de l'uranium devaient encore rebondir pour permettre le lancement de nouveaux projets, alors que certaines mines existantes ne sont pas rentables avec des prix spots à 40$.
Bloomberg précise que l'association WNA estime que le monde pourrait connaître un déficit d'uranium à compter de 2015 avec la montée en puissance de la demande dans les grandes économies émergents et au Moyen-Orient.

lundi 22 juin 2009

Conférence de l'OSCE: Bordiouja évoquera l'initiative Medvedev

MOSCOU, 22 juin - RIA Novosti. Lors de la Conférence annuelle d'examen des questions de sécurité de l'OSCE à Vienne (23-24 juin), Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'OTSC, évoquera l'initiative du président russe Dmitri Medvedev pour conclure un nouveau traité de sécurité européenne, rapporte lundi le Secrétariat de l'OTSC.

"Le secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a dit vouloir soulever lors de cette conférence les questions liées à l'étude et à la mise en oeuvre de l'initiative du président russe sur un nouveau traité de sécurité européenne, à la situation en Afghanistan, au renforcement du système de contrôle des armements, y compris à la lutte contre le trafic d'armes légères", lit-on dans un communiqué du Secrétariat de l'OTSC.

M.Bordiouja a indiqué que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) était un partenaire important pour l'OTSC.

Et d'ajouter que l'OTSC était prête à promouvoir ses relations avec l'OSCE sur toute une série de volets.

"L'OTSC et l'OSCE ont déjà progressé sur les volets antiterroriste et antidrogue, mais le progrès sur les grandes lignes de sécurité est encore à réaliser", a indiqué le secrétaire général de l'OTSC qui, à part la Russie, regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Selon M.Bordiouja, la situation internationale d'aujourd'hui implique l'élargissement de la coopération entre les organisations régionales et la précision des tâches dans le cadre de leur action conjointe.

Le président Medvedev a formulé en juin 2008 à Berlin l'idée d'un traité de sécurité en Europe dont les piliers sont le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats, le non-recours à la force armée, le contrôle des armements et le principe selon lequel aucune organisation internationale n'a le droit exclusif d'assurer la sécurité en Europe.

dimanche 21 juin 2009

De nouveaux paradis fiscaux apparaissent

Lancée par le G20, l'offensive contre les paradis fiscaux gagne du terrain. Mais plusieurs experts craignent l'émergence de nouveaux centres financiers offshore, en montrant du doigt notamment le Ghana ou l'île d'Anjouan.

A l'approche du prochain G20 organisé les 24 et 25 septembre à Pittsburgh aux Etats-Unis, de grandes places financières, comme la Suisse ou le Luxembourg se pressent de conclure les douze conventions bilatérales d'échange d'informations requises pour sortir de la liste grise des paradis fiscaux. Plus de 40 traités de ce type ont déjà été signés et 25 sont en négociation, faisant espérer «une décennie de transparence», selon Jeffrey Owens, du Centre de politique et d'administration fiscales à l'OCDE.
Places hors contrôle

Mais des craintes se font jour. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ne surveille actuellement «que» 84 juridictions et certains pays, libres de tout contrôle, sont tentés de faire «cavalier seul» et de se muer en paradis fiscal pour attirer les investisseurs désireux d'échapper à l'impôt.

«Le Ghana nous inquiète particulièrement. Des banques poussent les autorités à adopter une législation qui ferait du pays un centre financier offshore», prévient John Christensen de l'ONG Tax Justice Network.

Selon le journal britannique The Observer, la loi bancaire ghanéenne a ainsi été récemment modifiée pour permettre à la Barclays d'y gérer des activités offshore.
D'autres territoires seraient sur les rangs. Fin 2007, le Premier ministre de la Jamaïque, Bruce Golding, a indiqué au Financial Times que son pays «pourrait tirer des bénéfices» des activités offshore.

L'île d'Anjouan, dans l'archipel des Comores, va plus loin et vante sur son site internet ses services offshore créant un «bon environnement» pour les investisseurs.

Comme des champignons

«Les paradis fiscaux poussent comme des champignons» en Europe centrale, assure par ailleurs Gunther Capelle-Blancard, professeur de finances à l'université parisienne de La Sorbonne.

«En quelques années, on a vu fleurir dans ces pays un nombre incalculable de Bourses au fonctionnement opaque. Il y a clairement une volonté de s'imposer comme des nouveaux acteurs de la finance à mesure que les contraintes sont plus fortes dans les pays occidentaux», souligne l'universitaire.

Selon la Fédération des Bourses d'Eurasie (FEAS), le Kazakhstan n'applique aucune fiscalité sur les revenus du capital, un des critères de définition des paradis fiscaux.

Mettre la pression

Face à ce risque de «cavalier seul», l'OCDE estime que la pression internationale saura dissuader les nouveaux entrants. Plusieurs pays devraient réaffirmer leur volonté de lutter contre les paradis fiscaux mardi lors d'une réunion à Berlin.
L'OCDE compte par ailleurs élargir la liste des juridictions placées sous sa surveillance lors du Forum global sur la fiscalité prévu début septembre.
«Ces tentatives de (faire) cavalier seul n'iront pas loin. Les pays concernés ont un faible poids politique et les moyens d'action de la communauté internationale sont considérables», estime Daniel Lebègue, de Transparency International France, évoquant la possibilité de couper l'aide au développement.

Viser les banques

Selon les ONG, un changement d'approche s'impose. «Les paradis fiscaux n'existent que parce que des banques et des multinationales les utilisent», souligne Jean Merckaert, du CCFD-Terre solidaire, qui souhaite que les acteurs économiques soient tenus de dévoiler leurs activités offshore.

De son côté, Oxfam plaide pour que les questions de fiscalité soient traitées par les Nations Unies, et non plus au niveau bilatéral, afin d'étendre le champ de la transparence.


Source: SDA/ATS sur 20mn Suisse

Kazakhstan: Le système éducatif national dans l'impasse

Au Kazakhstan, le problème des manuels scolaires d'études secondaires reste encore très pressant, puisque ceux-ci comportent de nombreuses coquilles, des faits erronés et présentent un language inadapté.

Récemment, le Ministère de l'Education a rendu compte au parti au pouvoir de son activité et a refusé toute responsabilité concernant ces problèmes, au prétexte que les manuels sont rédigés de manière autonome par les maisons d'édition. "Ce n'est pas vrai" déclare slavasay [en russe], qui rappelle que cela fait 4 ans qu'un centre de recherches pédagogiques pour les "manuels scolaires" a été créé sous l'égide du Ministère de l'Education. Il donne aussi un exemple du travail du ministère [en russe]:

La couverture du manuel de "Russe" présente deux erreurs d'impression dans le titre et dans le nom. On a du mal à imaginer ce que l'on pourrait trouver à l'intérieur du manuel.

Megakhuimyak partage ses impressions sur son expérience en tant qu'enseignant dans une école de journalisme privée et à l'Institut supérieur d'éducation [en russe]:

Conclusion: L'avenir du système d'éducation se trouve dans les petits instituts de troisième cycle universitaire qui sont spécialisés dans un domaine et où les élèves reçoivent l'enseignement de professionnels expérimentés. Les employeurs valoriseront bientôt plus ces certificats que les diplômes universitaires.

Dans le même temps, le gouvernement envisage de rendre obligatoires des tests anti-drogue dans les écoles. Ceci est motivé par une bonne intention, protéger la santé des enfants. Itsuken exprime ses doutes [en russe] car en cas de résultats positifs aux tests, l'élève sera confronté à des préjugés dans l'école; de plus, après une telle découverte, l'élève aura plus tendance à communiquer avec des enfants marginaux [ru]:

Par ailleurs, la police disposera d'opportunités illimitées pour discréditer ces adolescents crédules. De plus, notre système national de santé est tellement discrédité qu'il est tout à fait effrayant de soumettre un enfant à des tests sanguins de masse. Il aurait été beaucoup plus pertinent d'utiliser cet argent pour mettre en place des loisirs adaptés aux enfants.

2009-06-21 · Billet en anglais publié par Adil Nurmakov, traduit par Fabienne Flessel sur Global Invoice

vendredi 19 juin 2009

Vague d'arrestations au Kazakhstan

Ministres, grands patrons, hauts fonctionnaires : personne n'est à l'abri d'une vague de limogeages au Kazakhstan, dont le président, Noursoultan Nazarbaïev, semble déterminé à remodeler une élite trop puissante. Dernière victime, le ministre de la Défense et ex-Premier ministre, Danial Akhmetov, limogé mercredi par décret présidentiel, deux mois après l'arrestation de son adjoint. Le tableau des autorités, qui se disent engagées dans une opération anticorruption, est vaste, avec les arrestations du chef du département des Statistiques, son adjoint, et des enquêtes visant l'ex-ministre de l'Environnement et ses deux vice-ministres. En outre, le patron du monopole d'Etat du nucléaire Kazatomprom, Moukhtar Djakichev, a été arrêté et l'ex-PDG de la plus grande banque kazakhe, BTA, Moukhtar Abliazov est en fuite, les deux hommes étant accusés du détournement de dizaines de milliards de dollars. Le cas le plus marquant reste la disgrâce de Rakhat Aliev, l'ex-mari de la fille du président condamné par contumace en 2008 à quarante ans de prison pour tentative de coup d'Etat et meurtres.

Les Echos

Le Kazakhstan veut imposer un badge anticorruption aux fonctionnaires

ASTANA - Le parti du pouvoir au Kazakhstan croit avoir trouvé la solution pour endiguer la corruption dans le pays: imposer à tous les fonctionnaires un badge proclamant l'honnêteté des employés d'Etat, a annoncé vendredi un haut responsable du mouvement.

"Nous recommandons à l'agence d'Etat pour le service public de créer et d'introduire sans faute un badge disant "Je suis contre la corruption" qui fera partie intégrante de l'uniforme de chaque fonctionnaire du Kazakhstan", a déclaré à la presse Mirboulat Kounbaïev, qui dirige la commission anticorruption du parti Nour Otan.

Le responsable s'est aussi emporté contre la télévision d'Etat qui, à son goût, ne diffuse pas assez d'émissions pour la jeunesse brocardant la corruption. Il a ainsi recommandé la diffusion aux heures de grande écoute d'un concert anticorruption et d'un concours pour jeunes paroliers et musiciens pour créer des chansons contre les pots-de-vin.

Le parti Nour Otan est dirigé par le puissant président Noursoultan Nazarbaïev (au pouvoir depuis la période soviétique) et contrôle tous les sièges au Parlement de cette république d'Asie centrale riche en hydrocarbures et en minerais.

"Nous avons un problème énorme, massif avec la corruption. La chose la plus intéressante est que 70% (des gens, ndlr) (nous avons fait à un sondage) trouve ça parfaitement normal", soulignait jeudi Aigoul Solovïeva, une députée.

"Nous devons changer cette mentalité de nos citoyens qui donnent un pot-de-vin en échange d'un privilège", souligne-t-elle encore.

Ces déclarations interviennent alors que le pouvoir a multiplié ces dernières semaines limogeages et arrestations de hauts responsables dans ce qui est présenté comme une opération anticorruption de grande envergure.

Le président Nazarbaïev a lui-même été mis en cause dans un vaste scandale d'enrichissement personnel au début des années 2000. Un grand nombre d'entreprises lucratives sont sous le contrôle de membres de sa famille.

AFP le 19 juin 2009

jeudi 18 juin 2009

Russie-Biélorussie: la guerre laitière vire au conflit gazier (Vremia novosteï / Kommersant)

MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. Moscou et Minsk ont officiellement annoncé le règlement du conflit laitier qui les a mis aux prises, lit-on jeudi dans les quotidiens Vremia novosteï et Kommersant.

Cela ne signifie cependant par la fin du bras de fer des deux républiques soeurs. Tout au contraire, elles s'acharnent à scruter leurs faiblesses mutuelles pour y porter le coup le plus pénible possible. La Biélorussie a introduit un régime renforcé de contrôle à la frontière russe et a annoncé que 20% de la bière russe étaient importée dans le pays à l'aide de réseaux clandestins. La Russie a utilisé en réponse une arme qui a fait ses preuves: Gazprom a demandé hier à Beltransgaz de s'acquitter immédiatement d'une dette de 230 millions de dollars.

Aux termes d'une décision politique, Beltransgaz avait auparavant reçu la permission de payer le combustible de janvier-mars à un prix annuel moyen de 150 dollars les 1.000 m3 au lieu des 210 dollars prévus par la formule du contrat pour cette période de l'année. Par précaution, les autorités russes n'avaient pas ordonné à Gazprom de fixer l'entente sur le paiement à un prix annuel moyen dans l'annexe du contrat.

Les relations politiques ayant tourné au vinaigre, les ententes orales de jadis se sont toutefois avérées insignifiantes et Gazprom a formulé des réclamations. Dans ce contexte, le rétablissement des importations laitières fait figure de véritable broutille.

Le conflit russo-biélorusse a engendré un grand nombre de questions concernant l'avenir du processus d'intégration. Il a notamment remis en cause les perspectives de formation début 2010 de l'Union douanière par la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan. "La guerre laitière a montré qu'il ne faut pas s'attendre à la création d'une union douanière étoffée dans un avenir proche", indique Irina Totchitskaïa, chef adjoint du centre de recherche de l'Institut de privatisation et de management (Biélorussie). "Vues les difficultés pour s'accorder sur des questions simples qui doivent de toutes façons être examinées selon les modalités ordinaires, on ignore comment les parties espèrent résoudre des problèmes plus épineux". "Les derniers événements prouvent la non-viabilité du projet d'Union Russie-Biélorussie. Moscou a tenté de s'en servir pour renforcer son influence sur Minsk, alors que la Biélorussie souhaitait de son coté obtenir des préférences sans rien sacrifier. Tout cela devait se solder tôt ou tard par un grand scandale", conclut Alexandre Klaskovski, analyste politique biélorusse indépendant.

(Vremia novosteï / Kommersant)

La Russie fait une croix sur l'OMC, flou autour de l'Union douanière

MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. Une semaine après l'adoption de la "décision historique" de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan d'adhérer à l'OMC au sein d'une alliance, aucune autorité ne l'a officiellement annoncée à l'organisation, lit-on jeudi dans les quotidiens Vedomosti et Vremia novosteï.

Certains experts estiment que la Russie a reporté son intégration à l'OMC pour une durée indéterminée.

Vladimir Poutine a déclaré la semaine dernière que la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan révoquaient leurs requêtes individuelles d'adhésion à l'OMC et tenteraient d'entrer dans l'organisation commerciale au sein de l'Union douanière. Selon un participant aux négociations de la partie russe, il s'agit d'une "décision historique pour la Russie".

Suite à la révocation de facto réalisée par M. Poutine, l'OMC doit recevoir dans un avenir proche les documents officiels, explique Dmitri Peskov, porte-parole du chef du gouvernement russe. L'Union douanière reste toujours en gestation, c'est pourquoi la Biélorussie s'abstient de rappeler sa requête individuelle, souligne Sergueï Moussienko, membre du conseil public auprès de l'administration du président biélorusse.

Selon Maxime Medvedkov, principal négociateur russe et directeur du département des négociations commerciales du ministère russe du Développement économique, la procédure n'exige pas de notification spéciale: "Aucune lettre n'étant nécessaire pour arrêter les négociations, il suffit tout simplement de ne pas les mener ou d'annoncer leur cessation".

Un certain nombre d'experts estiment que les négociateurs tentent par conséquent de conserver leur liberté de manoeuvre: si l'adhésion collective se trouve dans une impasse, il sera toujours possible de revenir au système précédent. La Russie a franchi 95% de la voie vers l'OMC, le Kazakhstan près de 70% et la Biélorussie environ 50%, fait remarquer M. Medvedkov.

Du côté de Minsk, "les récentes démarches des autorités russes envers les produits laitiers biélorusses remettent en question l'adoption éventuelle de normes et de standards unis par les deux pays. On cherche donc à savoir s'il nous est vraiment nécessaire d'y adhérer en bloc", ajoute M. Moussienko.

"La Russie n'a apparemment besoin ni de l'OMC, ni de l'Union douanière", résume l'analyste politique Mikhaïl Vinogradov. "Les perspectives de l'union restent toujours assez floues, tandis que l'entrée à l'OMC a été mise de coté pour une durée indéterminée".

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

CEEA-CE: un mémorandum de coopération adopté prochainement

MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. La Commission économique eurasiatique (CEEA) et la Commission européenne signeront prochainement un mémorandum de coopération, a déclaré jeudi le secrétaire général de CEEA, Taïr Mansourov.

"La CEEA entretient une coopération très étroite avec la Commission européenne, et je pense que très prochainement - nous en avons déjà convenu - un mémorandum destiné à favoriser notre progression vers un espace économique commun sera signé prochainement", a indiqué M.Mansourov lors d'une conférence de presse au siège de RIA Novosti.

S'agissant des perspectives d'élargissement de l'Union douanière de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan, le secrétaire général a signalé l'existence d'une demande d'adhésion du Kirghizstan adressée à l'Union par le président kirghiz Kourmanbek Bakiev.

"Nous avons institué un groupe de travail sur la participation du Kirghizstan à la mise en place de l'Union", a annoncé M.Mansourov.

Cette question devrait prendre plus d'un an, mais les intentions kirghizes sont claires, a ajouté le secrétaire général de la CEEA.

Kazakhstan: le ministre de la Défense limogé

Le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, a limogé son ministre de la Défense, Danial Akhmetov, a annoncé mercredi la présidence dans un communiqué.

Le communiqué lapidaire n'explique pas les raisons du limogeage de M. Akhmetov. Il indique simplement qu'il a été «libéré de ses fonctions» par décret présidentiel.Danial Akhmetov faisait partie de la vieille garde entourant M. Nazarbaïev. Avant de prendre la tête du ministère de la Défense, il avait été premier ministre de 2003 à 2007.

L'annonce de son renvoi du gouvernement intervient tout juste deux mois après l'arrestation d'un vice-ministre de la Défense, accusé «d'abus de pouvoir» dans la mise en oeuvre de contrats de livraisons d'armements israéliens au Kazakhstan.

Les limogeages et arrestations de hauts responsables se sont multipliés ces derniers mois au Kazakhstan, suggérant selon certains experts qu'une bataille au sein de l'élite de ce pays d'Asie centrale est en cours.

Le cas le plus marquant est l'arrestation de Moukhtar Djakichev, l'ex-patron du monopole kazakh du nucléaire Kazatomprom, accusé d'avoir pris possession illégalement de 60% des mines d'uranium du Kazakhstan.

AFP sur cyberpresse.ca

Le président kazakh limoge son ministre de la Défense

Le président kazakh Nursultan Nazarbayev a limogé mercredi le ministre de la Défense Daniyal Akhmetov, a annoncé le service de presse du président. Le service de presse présidentiel n'a précisé aucune raison pour ce limogeage. M. Akhmetov, 55 ans, avait été Premier ministre du Kazakhstan de 2003 à 2007 avant d'être nommé ministre de la Défense.

Selon l'agence de presse Interfax, le limogeage de M. Akhmetov serait lié possiblement à deux incendies qui se sont déclarés en mars et en juin à des dépots de munitions, durant lesquels quatre personnes ont été tuées et 17 autres blessés. Il est rapporté que le limogeage de M. Akhmetov était aussi lié à l'arrestation du vice-ministre de la Défense Kazhimurat Mayermanov en avril, qui avait été accusé d'"abus du pouvoir" dans le commerce d'armes avec Israël.

Le premier vice-ministre de la Défense et président des chefs d'état-major conjoints Mukhtar Altnbayev a été nommé ministre de la Défense par intérim. M. Altynbayev, 63 ans, assumera pour la deuxième fois le poste de ministre de la Défense.

Source : Crionline

Areva prêt à indemniser ses mineurs

Le géant du nucléaire doit signer demain avec l'association Sherpa un accord ouvrant la voie à l'indemnisation de salariés irradiés de la mine d'uranium de Mounana (Gabon). Il s'appliquera également à ses sites d'exploitation au Niger, au Kazakhstan et au Canada.

C'est un accord qui sonne comme un aveu. Areva doit signer demain avec l'association Sherpa et Médecins du monde un accord ouvrant la voie à l'indemnisation de mineurs irradiés ayant travaillé dans la mine d'uranium ? fermée aujourd'hui ? de Mounana au Gabon. De nombreux travailleurs ? des expatriés français comme des Gabonais ? ont contracté entre-temps des cancers ou des maladies pulmonaires? sans jamais pouvoir établir qu'il s'agissait de maladies professionnelles, Areva renvoyant ces anciens salariés devant la Caisse de sécurité sociale? gabonaise. Cet accord, que s'est procuré « La Tribune », est complété par la création d'un observatoire local qui doit assurer une veille sanitaire. Il doit être répliqué au Niger, au Kazakhstan et au Canada où Areva exploite des mines d'uranium.


« Le système ne doit pas laisser de trou dans la raquette, plaide le porte-parole d'Areva, Jacques Emmanuel Saulnier. S'il s'agit bien de maladies professionnelles, Areva entend assumer ses responsabilités. Le sujet n'est pas tabou. S'il existe un doute, il faut qu'il soit levé. Mais il faut pour cela un baromètre partagé. C'est tout le sens de la création de ces observatoires de la santé. Ils vont permettre à Areva et aux ONG de chausser les mêmes lunettes et de regarder les choses de manière transparente afin qu'il n'y ait plus ni contestation ni polémique. » Ni Sherpa ni Médecins du monde n'ont souhaité commenter cet accord qui sera présenté demain.

...

Le 4 avril 2007, Sherpa, MDM et la Criirad donnent à Paris une conférence de presse au cours de laquelle ils menacent d'engager des poursuites pénales. La menace fait mouche. Areva se rapproche de l'association même si elle conteste l'avoir fait pour éviter des poursuites. Le 16 mars, le géant du nucléaire décide de reprendre la main en proposant de mettre en place des observatoires de la santé sur ses sites miniers. S'ensuivent deux longues années de tractations pour aboutir à un accord qui peut être qualifié de majeur. « Grâce à cette initiative, on va être pionnier », se réjouit Jacques-Emmanuel Saulnier. Cet accord pourrait en effet servir de référence dans l'ensemble de l'industrie minière.

Xavier Harel

article complet

mercredi 17 juin 2009

Astrium va aider le Kazakhstan à se doter d'une industrie spatiale

Astrium, la division spatiale d'EADS, a signé mercredi 17 juin un accord stratégique avec la société nationale spatiale kazakh JSC pour l'établissement d'un centre d'intégration de satellite d'observation de la Terre, à Astana. Cet accord prévoit en outre la fourniture par Astrium de deux satellites d'observation, qui seront en partie fabriqués à Toulouse et dans le futur centre. Cet équipement sera détenu par un joint-venture contrôlé par JSC et dont Astrium détiendra une part minoritaire. L'investissement total s'élèverait aux environs de 150 millions d'euros, satellites compris. Astrium se chargera notamment des études d'ingénierie pour le centre spatial, dont la construction doit débuter début 2010, et de la formation d'une centaine d'ingénieurs kazakhs. "C'est un accord très important pour nous comme pour le Kazakhstan puisqu'il va servir de base à la future industrie spatiale dont ce pays veut se doter. Nous en serons donc le partenaire privilégié", indique François Auque, président d'Astrium.

GL-B
UsineNouvelle.com

Les leaders de l'OCS appellent à la coopération économique et sécuritaire


Les leaders de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont appelé mardi à un renforcement de la coopération en matière d'économie et de sécurité entre les Etats-membres.

Dans un discours prononcé au 9ème sommet de l'OCS organisé à Ekaterinbourg dans le centre de la Russie, M. Hu a appelé les membres de l'OCS à renforcer la coopération économique. "Les membres de l'OCS doivent se donner la main pour faire face ensemble à l'impact de la crise financière mondiale, et faire avancer la reprise de l'économie mondiale", a déclaré M. Hu.

Pour atteindre cet objectif, M. Hu a suggéré aux Etats-membres de renforcer la coordination dans les politiques macroéconomiques et financières, de faciliter la mise en place des programmes en matière d'énergie, de transport et de réseau de télécommunication, et de promouvoir activement la coopération dans les nouvelles industries.

Il a ajouté que les Etats-membres devraient établir un mécanisme de dialogue financier, et renforcer la coopération multilatérale en science et technologie, afin d'améliorer la productivité par l'innovation technologique. Il a fait savoir que la Chine continuera de soutenir la coopération multilatérale et bilatérale dans le cadre de l'OCS, déclarant que son pays accordera un prêt de 10 milliards de dollars américains aux Etat- membres de l'OCS pour renflouer leur économie dans le contexte de crise financière mondiale.

La Chine organisera également des visites effectuées par des délégations commerciales dans d'autres Etats de l'OCS afin de stimuler le commerce et l'investissement, a précisé M. Hu.

M. Hu a aussi proposé d'intensifier la coopération sécuritaire. Un document récemment signé sur la lutte contre le terrorisme permettra aux membres de l'OCS de traquer et de rapatrier les criminels suspects, a-t-il indiqué.



Le président russe, Dmitri Medvedev, a souligné que la coopération active dans différents domaines dans le cadre de l'OCS reste la priorité de la politique étrangère de la Russie. La Russie souhaite accroître son partenariat avec les autres membres de l'OCS afin de faire face aux problèmes comme la crise financière mondiale.

Les membres de l'OCS devraient renforcer la coopération dans les domaines de la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et les catastrophes, et lutter ensemble contre le terrorisme et le trafic de drogue, a-t-il ajouté.

Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a indiqué que l'Asie centrale doit encore faire face à une menace grave pour la sécurité régionale. Les membres de l'OCS devraient cimenter leur coopération dans les activités de lutte contre la drogue et le terrorisme dans le cadre de l'OCS, contribuant ainsi à la stabilité régionale et mondiale.

Dans son discours, le président kirghiz, Kourmanbek Bakiev, a déclaré que les membres de l'OCS devraient joindre leurs efforts pour protéger la paix et la stabilité, afin de lutter contre les trois "forces du diable" que sont le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, et en renforçant leur coopération dans le domaine du commerce et de l'économie.

La proposition de la Chine d'accorder un prêt de 10 milliards de dollars aux autres membres de l'OCS revêt une grande importance dans l'application des projets de coopération entres les membres de l'OCS, a-t-il expliqué.

Le président tadjik, Emomali Rakhmon, a réitéré quant à lui que les membres de l'OCS devraient accroître la confiance mutuelle, étendre la coopération et intégrer leurs ressources politiques et économiques afin de faire face aux problèmes transnationaux et mener une coopération économique.

Pour faire face à l'actuelle crise financière mondiale, tous les membres devraient accroître la coopération dans les domaines de la finance et du commerce afin de promouvoir leur développement commun. Ils devraient également intensifier leur coopération dans le transport et l'agriculture afin de promouvoir la croissance économique régionale, a-t-il souligné.

Le président ouzbek, Islam Karimov, a noté que l'OCS a élargi sa base de coopération, a fait des progrès pour atteindre les objectifs de l'organisation, et a joué un rôle important pour maintenir la sécurité régionale et faire face à la crise financière mondiale.

Les leaders des pays observateurs de l'OCS (Mongolie, Iran, Pakistan et Inde) se sont également exprimés lors de la réunion. Selon eux, pour faire face aux menaces mondiales, les membres de l'OCS devraient renforcer leur coopération, partager leurs expériences, intensifier les échanges de visites et élargir la coopération dans différents domaines afin de combattre ensemble le terrorisme et les crimes transfrontaliers, promouvoir la réforme des systèmes mondiaux, notamment le système financier mondial, et maintenir le développement durable.

En tant qu'invité de l'OCS, le président afghan, Hamid Karzai, a remercié l'OCS pour son aide dans le maintien de la paix et de la stabilité en Afghanistan et la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Il a indiqué que son pays souhaite poursuivre la coopération avec les membres de l'OCS dans la lutte contre le terrorisme et la protection de la prospérité ré gionale.

Le sommet annuel de l'OCS s'est achevé mardi et les chefs d'Etats des pays membres (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan) ainsi que les leaders des pays observateurs ont participé à ce sommet.Le bloc régional a été créé à Shanghai en 2001.
Source: xinhua

mardi 16 juin 2009

Sommet BRIC => le G8 peut s'inquiéter...

Les dirigeants de la Russie, du Brésil, de la Chine et de l'Inde tiennent leur premier sommet du BRIC aujourd'hui, dans la foulée d'un sommet avec les pays d'Asie centrale, pour renforcer leur influence sur la scène internationale, dans le contexte de la crise mondiale.

Les présidents russe Dmitri Medvedev, chinois Hu Jintao, brésilien Luis Inacio Lula da Silva et le Premier ministre indien Manmohan Singh devaient se rencontrer vers 18 heures, heure locale à Ekaterinbourg (Oural) à 1.400 kilomètres de Moscou.

La Russie, qui milite pour une diversification des outils financiers internationaux et des monnaies de réserve face à la suprématie du billet vert, a appelé ses partenaires du BRIC à investir dans les obligations émises par chacun des pays membres.
"Nous pourrions placer une partie de nos réserves non seulement dans des bons du Trésor américains et européens, mais aussi (...) dans des instruments financiers émis par nos partenaires du BRIC", a dit Arkadi Dvorkovitch, conseiller économique du président russe, peu avant l'ouverture du sommet. M. Dvorkovitch a assuré que de telles mesures ne visaient pas à affaiblir le dollar, alors que la Russie a déjà annoncé la semaine dernière qu'elle comptait réduire la proportion des bons du trésor américain dans ses réserves.

"Personne ne veut démolir le dollar", a-t-il déclaré, "il y a un consensus sur le fait que la dernière chose dont on a besoin c'est l'instabilité sur les marchés financiers".

Le vice-ministre des affaires étrangères, Sergueï Riabkov a de son côté souligné que le BRIC en était encore à ses premiers pas: "Un bébé vient de naître, et pour l'instant il est encore dans son berceau".

Quelques heures plus tôt, toujours à Ekaterinbourg, lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS - Chine, Russie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan), l'économie était aussi au coeur des débats. La Chine a ainsi annoncé un crédit de 10 milliards de dollars pour les pays de l'OCS afin de faire face aux conséquences de la crise, alors que Pékin cherche à accroître son influence en Asie centrale, région riche en hydrocarbures.

AFP le 16/06/2009

Eurokaz :

Si le Kazakhstan n'est pas directement impliqué dans ce sommet, ce dernier est très important car il implique ses deux puissants voisins. Les observateurs internationaux, y compris américains, considère ce sommet comme un point de départ potentiel de la "dédollarisation" du système économique mondial. A ce titre, il revêt un caractère historique, marquant peut-être la fin du monde unipolaire marqué par l'hégémonie américaine.
Si le Kazakhstan n'a pas la dimension nécessaire à la participation à une structure de type "BRICK", la pertinence de sa diplomatie multivectorielle pourrait lui valoir une place de choix à l'avenir.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=3392

La Chine allouera un crédit de 10 milliards USD à l'OCS

EKATERINBOURG, 16 juin - RIA Novosti. La Chine accordera un crédit de 10 milliards de dollars aux pays de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) pour contrer les conséquences de la crise, a indiqué mardi à Ekaterinbourg (Oural) le président chinois Hu Jintao.

"La Chine a pris la décision d'allouer à l'Organisation un crédit de 10 milliards de dollars pour soutenir la stabilité financière", a fait savoir Hu Jintao lors d'une réunion élargie du sommet de l'OCS.

"Nous pays doivent renforcer leur coopération au sein de l'OCS. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons faire face à la crise et renforcer notre organisation", a poursuivi Hu Jintao.

Quant à la coopération économique des pays de l'OCS, celle-ci doit être approfondie, a-t-il poursuivi.

"Il est essentiel d'approfondir la coopération économique qui ne s'effectue pas d'une façon adéquate est loin des objectifs formulés par l'organisation. L'OCS peut devenir un terrain central pour coordonner la politique macroéconomique et les actions des banques centrales sur fond de manque de liquidité", a noté le président chinois.

Ekaterinbourg (Oural) accueille depuis lundi le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un forum régional de sécurité regroupant, outre la Chine et la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Asie centrale: Moscou serein face au renforcement des positions chinoises

EKATERINBOURG, 16 juin - RIA Novosti. Moscou est serein face au renforcement des positions de la Chine dans les pays d'Asie centrale, traditionnelle sphère d'influence de la Russie, a déclaré lors d'un point de presse à Ekaterinbourg le vice-ministre russe des affaires étrangères Sergueï Riabkov.

Ekaterinbourg accueille depuis lundi un sommet de l'Organisation de Shanghai (OCS), une organisation régionale regroupant la Russie, la Chine et quatre anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan.

"Nous estimons que tout ce qui se passe ici est transparent. Nous ne devons pas chercher continuellement et nous demander ce que nous ferions si la Chine entreprenait telle ou telle démarche. C'est un faux choix", a-t-il déclaré, commentant les crédits chinois destinés à l'Asie centrale.

Selon le chef de la diplomatie adjoint, la coopération entre Pékin et les partenaires d'Asie centrale revêt un grand intérêt aux yeux de la partie russe.

"Nous considérons que nous amis et partenaires d'Asie centrale (...) résolvent leurs problèmes économiques et sociaux en utilisant les opportunités que leur offre la coopération avec la Chine. Ce que l'on ne peut que saluer", a-t-il indiqué.

Le milliardaire Chodiev dans les trousses de la SNIM !

La mission en Mauritanie début juin de Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret proche du président Nicolas Sarkozy, n'avait pas uniquement pour but de clore la crise politique. Balkany avait aussi dans ses valises le milliardaire Chodiev lors de sa visite à Nouakchott nous rapporte AFRICA MINING INTELLIGENCE - n°205

Très actif au côté du président français dans la promotion de l'Union pour la Méditerranée, monsieur Balkany est aussi conseiller du numéro un mondial de l'acier, le groupe indien ArcelorMittal, qui, en décembre 2007, a conclu un mémorandum d'entente avec la Société nationale industrielle et minière, fleuron de l'industrie mauritanienne. Sa mission ? Mystère titrait jeuneafrique en debut juin.

Rtlinfo nous livre le parcours pas des plus sains du milliardaire d'origine kazakh. Nous osons esperer que ses ambitions économiques dans notre pays laisserons indemnes notre fleuron industriel qu'est la SNIM

Parcours

Patokh Chodiev considéré comme l'un des Belges les plus fortunés, pourrait se retrouver devant le tribunal correctionnel pour faux, association de malfaiteurs et blanchiment. Six autres personnes suivraient le même chemin. Parmi celles-ci figurent deux partenaires et amis de longue date du milliardaire, l'Ouzbek du Kirghizistan Alijan Ibragimov et l'Israélo-Kazakh Alexander Machkevicth. La chambre du conseil de Bruxelles a reporté aujourd'hui le traitement de cette affaire au 10 juin prochain.

A la fin des années 90, Chodiev était consultant du groupe énergétique Tractebel lorsque ce dernier s'est retrouvé au centre d'un scandale de corruption au Kazakhstan. Dans le cadre de la reprise d'un pipeline de gaz dans ce pays d'Asie centrale, le groupe aurait versé au moins 70 millions d'euros de commissions occultes.

L'argent aurait été remis, entre autres, à Chodiev, Ibragimov et Mashkevitch. La justice bruxelloise estime qu'une partie de cet argent a été blanchi en Belgique par les trois hommes, notamment via l'achat de villas luxueuses. Chodiev aurait ainsi acquis une maison à Waterloo tandis qu'Ibragimov aurait acheté, il y a 10 ans, une imposante villa à Braine-l'Alleud, ancienne propriété d'un général britannique auprès de l'Otan.

Chodiev et ses deux partenaires forment ce qu'on appelle le "Trio". Ils tirent leur revenu d'un empire financier fondé sur l'exploitation des minerais de métaux, de pétrole, du gaz au Kazakhstan. Leur société ENRC aurait dégagé 800 millions de dollars de bénéfices l'an passé, ceci pour un chiffre d'affaire avoisinant les trois milliards!

Patokh Chodiev, 53 ans, est classé 382e dans la liste des milliardaires du magazine Forbes. Marié, trois enfants, il a étudié le droit international et le Japonais. Il a d'ailleurs vécu au pays du soleil levant. Il a profité de la perestroïka de Gorbatchev pour rentrer en Asie Centrale et commencer à faire fortune avec ses deux partenaires mentionnés plus haut.

Amdel le Mardi 16 Juin 2009 sur riminfo.net

FOCUS/Crise... quelle crise? La Chine investit massivement en Asie Centrale

Almaty (awp/afp) - Pendant que le reste du monde est ébranlé par la crise financière, la Chine puise à pleines poignées dans ses poches pour renforcer sa position en Asie Centrale, région riche en hydrocarbures et stratégique pour son économie.

Dernier signe de cet intérêt, le président Hu Jintao a annoncé mardi que son pays allait accorder un crédit de 10 milliards de dollars à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) - qui regroupe la Russie, la Chine et quatre pays d'Asie centrale - pour faire face aux conséquences de la crise.

La présence chinoise en Asie Centrale n'a jamais été aussi forte, estiment les analystes, évoquant aussi l'octroi récent par Pékin d'un crédit de dix milliards de dollars au Kazakhstan et des investissements dans des projets de construction à travers toute la région. "C'est un des pays les plus riches du monde, et, bien sûr, à la lumière de la crise ils vont jouer gros", estime Constantin Syroïejkine de l'Institut pour les études stratégiques du Kazakhstan. "Si les autres sont dans un état économique déplorable, la Chine a de l'argent pour investir", constate-t-il. Les Chinois confient volontiers: "nous voyageons à travers le monde avec des valises pleines d'argent, car nous devons le dépenser", raconte Adil Kaoukenov, expert pour la Chine à l'Institut des stratégies économiques à Almaty (Kazakhstan).

Zone traditionnelle d'influence de la Russie, l'Asie Centrale se montre désormais plus ouverte à d'autres investisseurs alors que face à la crise, Moscou et Washington recentrent leurs efforts sur la résolution de leurs problèmes économiques intérieurs. Le pétrole kazakh et le gaz turkmène attirent inévitablement un pays dévoreur d'énergie comme la Chine.

Au Kazakhstan, sur les dix milliards de dollars de crédits annoncés, cinq iront au géant énergétique KazMunaiGas et cinq autres à la Banque de Développement du Kazakhstan. De son côté, la Chine a obtenu 49% de MangistauMunaiGaz, quatrième producteur de pétrole kazakh. "Voilà qui sert incontestablement les intérêts chinois", souligne Constantin Syroëjkine.

L'investissement dans d'importants secteurs de l'économie et dans des projets d'infrastructures en Asie centrale aident aussi Pékin à s'assurer de la sécurité à ses frontières. Depuis la chute de l'URSS en 1991, la longue frontière poreuse entre le Kazakhstan et la province chinoise agitée du Xinjiang est l'une des plus grandes préoccupations de Pékin, note M. Kaoukenov. Le Xinjiang est peuplé en majorité d'Ouïghours, musulmans sunnites, soupçonnés par les autorités d'avoir des ambitions séparatistes. "Depuis la chute de l'Union Soviétique, la Chine a peur que les terroristes du Xinjiang puissent trouver un soutien auprès des gouvernements d'Asie Centrale", commente M. Kaoukenov.

En investissant des millions de dollars dans des projets d'infrastructures - routes, électricité - au Tadjikistan et au Kirghizstan, pays pauvres et déstabilisés par la chute de l'URSS, Pékin espère y freiner les mouvements islamistes et garantir l'accès de ses produits au marché local. "Le Tadjikistan est un pays très isolé, j'ai été très surprise de trouver là-bas tant de compagnies chinoises. Leur implantation est très impressionnante", relève Narghis Kassenova, professeur à l'Institut kazakh de Management, d'Economie et de Recherches stratégiques.

rp

(AWP/16 juin 2009 17h00) sur RomandieNews

lundi 15 juin 2009

L'OTSC victime du bras de fer entre Moscou et Minsk

MOSCOU, 15 juin - RIA Novosti. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a boycotté le sommet de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) à Moscou, lit-on lundi dans le quotidien Kommersant.

Le Kremlin n'a aucune envie de rechercher un compromis avec les autorités biélorusses et se prépare à un bras de fer.

Le motif de la réunion hier au Kremlin des présidents des pays membres de l'OTSC (Arménie, Biélorussie, Russie, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan) était la signature d'un accord sur la Force collective de déploiement rapide. Les leaders des sept pays étaient tombés d'accord sur la création de ces troupes au cours d'une rencontre le 4 février à Moscou, alors que le secrétariat de l'OTSC était parvenu en cinq mois à un véritable tour de force: concerter les principes de formation, de fonctionnement et d'utilisation de la FCDR avec tous les pays du bloc.

Le sommet historique des sept leaders de l'OTSC visait à prouver non seulement leur capacité à adopter des décisions, mais aussi à les mettre en oeuvre d'une manière rapide. La signature triomphale de l'accord tant vanté sur la FCDR a toutefois été remise en question à cause du conflit entre Moscou et Minsk, dont l'apogée a été la "guerre laitière" déclenchée il y a une semaine. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a décidé de boycotter le sommet de l'OTSC en riposte à la décision de Rospotrebnadzor (Service fédéral de protection des consommateurs) visant à interdire les livraisons des produits laitiers biélorusses en Russie.

La démarche de Loukachenko a montré que l'OTSC, considérée par la Russie comme l'instrument principal de maintien de la sécurité d'une vaste région s'étendant de la Biélorussie à l'Asie centrale, restait vulnérable. Le Kremlin refuse donc de pardonner à Minsk d'avoir exposé en public cette faiblesse. "Nous ne sommes pas vraiment affligés par la conduite de la Biélorussie. Quelqu'un est visiblement las du poste de président de ce pays", a indiqué à Kommersant un haut responsable de l'administration de Dmitri Medvedev.

Minsk a de son côté lancé les préparatifs d'un affrontement avec la Russie. Le chef du service de presse du comité douanier biélorusse Alexandre Tichtchenko a annoncé hier qu'Alexandre Loukachenko avait ordonné à ce service de se préparer à "l'introduction éventuelle d'éléments de contrôle douanier et frontalier avec la Russie" (actuellement, aucun contrôle n'est réalisé à la frontière entre les deux pays, ndlr).

Une source proche des autorités russes a commenté: "Il est inutile de faire pression sur nous. Nous sommes convaincus d'être dans notre bon droit et irons jusqu'au bout".

Nota : Le Kazakhstan fait partie de l'OTSC

Le ténor de renommée mondiale Placido Domingo donnera sa première représentation en Asie centrale à Astana, au Kazakhstan

Placido Domingo se produira pour la toute première fois en Asie centrale le 5 juillet prochain, au Palais de l'indépendance d'Astana, donnant ainsi le coup d'envoi des festivités organisées à l'occasion du 11e anniversaire de la capitale kazakhe. La venue de Placido Domingo au Kazakhstan témoigne du riche patrimoine musical de mon pays et de son goût pour la culture et les arts , a déclaré Erlan Idrissov, ambassadeur du Kazakhstan aux États-Unis. La prestation de Placido Domingo est un jalon de plus dans la transformation remarquable qu'opère le Kazakhstan depuis son indépendance de l'Union soviétique et reflète la prééminence du Kazakhstan dans la région.

Le Kazakhstan accueillera le ténor dans le cadre des festivités organisées pour l'anniversaire de la capitale. Placido Domingo sera accompagné par la soprano de renommée internationale Virginia Tola, le célèbre chef d'orchestre Eugene Kohn et l'Orchestre Philharmonique de la province d'Astana.

Placido Domingo a déclaré : C'est un immense honneur pour moi de me produire à Astana à l'occasion de la fête de la ville. C'est un cadre parfait pour débuter ma tournée en Asie centrale.

Né à Madrid, en Espagne, de parents chanteurs de Zarzuela (opérette espagnole), Placido Domingo a débuté sa carrière à l'âge de 8 ans en accompagnant sa mère lors de récitals et en interprétant des rôles de baryton mineurs aux côtés de ses parents. Depuis, Placido Domingo s'est produit sur les plus grandes scènes internationales, de La Scala de Milan au Staatsoper de Vienne en passant par le Royal Opera House de Londres, l'Opéra National de Paris, le Lyric Opera of Chicago, les opéras de San Francisco, Washington et Los Angeles, le Liceu de Barcelone, le Teatro Colon de Buenos Aires, le Teatro Real de Madrid, le Bayerische Staatsoper de Munich, et les festivals de Bayreuth et de Salzbourg. Placido Domingo a interprété 130 rôles à l'opéra, un nombre qu'aucun autre ténor célèbre n'a jamais égalé. Il a par ailleurs enregistré plus de 100 opéras, compilation d'airs, duos et disques hybrides, qui lui ont valu 11 Grammy Awards et deux Latin Grammy Awards.

Communiqué publié le 15 juin 2009 à 07h10 par PR NewsWire

Berd : soutiens sectoriels à l'Arménie, au Kazakhstan et à l'Ukraine

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) va soutenir l'Arménie, le Kazakhstan et l'Ukraine dans des secteurs ciblés. Pour revivifier l'économie arménienne, la Berd prévoit d'investir 180 millions d'euros au cours des deux ans à venir dans une trentaine de projets. Par ailleurs, elle va aider les chemins de fer kazakhs à améliorer leur compétitivité avec des projets futurs auxquels le Berd apportera un financement. Enfin, elle est engagée dans un programme de soutien à l'Ukraine concernant l'efficience énergétique (2008 : 350 millions d'euros, dont 40% de la Berd).

Lundi 15 Juin 2009 sur lemoci.com

Adoption Russie / Ukraine / Kazakhstan

En raison d'un fort accroissement du nombre des demandes, notamment en provenance de la Région d'Irkoustk en Russie, les délais moyens de préparation et de production des différentes attestations délivrées par le SAI sont de 8 à 10 jours, à compter de la date de réception de la demande dans nos services.
Rappel des procédures

Tout dossier initial doit impérativement être adressé au SAI sous pli postal et comporter les pièces suivantes :

  • fiche de renseignements dûment complétée et signée ;
  • deux photocopies simples de l'agrément en vue d'adoption ;
  • deux photocopies simples de la notice accompagnant l'agrément ;
  • si l'agrément a été délivré depuis plus d'un an : deux photocopies simples de la dernière confirmation annuelle d'agrément ;
  • en cas de déménagement intervenu après l'obtention de l'agrément : deux photocopies de l'attestation du Conseil général compétent, relative au changement d'adresse ;
  • pour la Région d'Irkoutsk uniquement : une photocopie du passeport de chaque candidat.
Toute demande de renouvellement des attestations doit parvenir au SAI par courrier postal ou par fax, au 01 43 17 93 44.


Compte-tenu de ce qui précède, à partir de ce jour :

  • aucune demande d'attestation adressée par courriel directement ou via l'adresse générique ne sera prise en compte ;
  • aucune attestation ne sera délivrée en main-propre au siège du SAI.

Il convient donc d'adresser votre demande aussitôt que possible dans le cadre du dépôt de votre dossier auprès des autorités locales, ou dès lors que vous connaissez la date prévue du jugement d'adoption, pour tenir compte des délais annoncés plus haut et éviter tout retard dans votre procédure (apostilles, traduction, etc), qui, le cas échéant, ne saurait être imputé au SAI.

Enfin, pour lui permettre d'améliorer encore le service rendu au public, l'équipe du SAI vous prie de bien vouloir réserver l'usage des appels téléphoniques et courriels exclusivement à des questions à caractère exceptionnel."

Communication du Ministère des Affaires Etrangères (France) du 10 juin 2009

FMI: la reprise économique mondiale en 2010


ASTANA, 15 juin - RIA Novosti. Le Fonds monétaire international (FMI) prédit que la reprise économique mondiale interviendra au premier semestre 2010, a annoncé lundi Dominique Strauss-Khan, directeur général du FMI, au terme d'une rencontre avec le premier ministre kazakh Karim Massimov.

"Durant la première moitié de l'année 2010, nous tablons sur une reprise de l'économie mondiale, tout en espérant qu'elle sera suivie par un rétablissement rapide de l'économie kazakhe", a déclaré M.Strauss-Khan aux journalistes.

DSK a indiqué que la crise avait "asséché l'afflux de capitaux" vers la plupart des économies émergentes. "Mais j'ai été heureux d'entendre que le gouvernement kazakh prenait des mesures en vue d'attirer les capitaux, tout en recherchant des partenaires, notamment en Chine, ce qui pourrait permettre de maintenir le volume d'investissements étrangers au niveau de l'année écoulée", a dit le directeur général du FMI.

L'économie du Kazakhstan a réagi positivement aux mesures anticrise lancées par Astana qui a débloqué plus de 19 milliards de dollars (14% du PIB). Les investissements budgétaires ont permis de créer dans tout le pays plus de 100.000 postes de travail, le chômage étant maintenu à 7,2% de la population active.

Un axe canado-russo-kazakh dans l'uranium


La société canadienne Uranium One, cotée à Toronto et à Johannesburg, vient d'annoncer la signature d'un accord définitif d'acquisition de 50% de la mine d'uranium de Karatau, au Kazakhstan. Atomredmetzoloto (ARMZ), la branche minière du holding d'Etat russe Rosatom, qui détenait les droits de Karatau, recevra en échange 117 millions d'actions nouvellement introduites du canadien (soit 16,6% de son capital) et un paiement en cash complémentaire de 90 millions de dollars. Vadim Shivov, le directeur général d'ARMZ, intègrera le conseil d'administration d'Uranium One.


La mine de Karatau, qui fait partie du vaste complexe minier de Budenovskoye, est entrée en activité commerciale en 2008 avec une production initiale de 1,7 million de livres d'U3O8. Dès 2009, sa production devrait monter à 3,3 millions de livres avec un coût de 15 dollars par livre. Pour 2011, sa direction table sur une production de 5,2 millions de livres.


La conclusion de cette opération avait été remise en cause le mois dernier par l'arrestation de l'ancien directeur de Kazatomprom, Mukhtar Dzhakishev, pour vente illégale de gisements à des intérêts étrangers. Uranium One, qui avait racheté en 2005 30% du gisement de Khorasan, semblait particulièrement impliqué. Toutefois, Kazatomprom annonçait la semaine dernière qu'après avoir procédé à une enquête approfondie, qu'« aucun des accords existants ne serait remis en cause ». L'opération est bien sûr soumise à l'approbation des autorités kazakhes.


Cette acquisition devrait permettre au mineur, basé à Vancouver, de conforter sa position parmi les grands producteurs d'uranium. Sa production en 2010 devrait, grâce à cette opération, s'apprécier de 35% à 7,5 millions de livres. Ses coûts de production devraient baisser sous les 20 dollars par livre, estime le mineur dans un communiqué. « Je suis ravi d'annoncer notre accord avec Uranium One pour devenir un actionnaire important et entrer avec lui dans une relation à long terme », s'est réjoui Vadim Shivov. Cet accord va permettre à la société russe de diversifier ses approvisionnements et d'accroître ses capacités à répondre aux besoins de l'industrie nucléaire russe. Cette dernière dépendra de plus en plus des vastes ressources en uranium de son riche voisin.


Le Kazakhstan, nouveau grand de l'uranium


A moyen terme, souligne Jim Lennon de Macquarie, la croissance de la demande chinoise d'uranium devrait être compensée par l'augmentation de la production en Afrique et au Kazakhstan. La production kazakhe, qui a progressé de 2 000 tonnes depuis le début de la décennie, s'est établie à 8 451 tonnes en 2008, soit 20% de la production mondiale d'uranium primaire. D'ici à 2015, elle devrait bondir à 27 000 tonnes, selon Kazatoprom, ou plus raisonnablement à 18 700 tonnes, selon Macquarie.


Daniel Krajka

Dominique Strauss Kahn en visite au Kazakhstan

Astana, le 15 juin 2009 : Dominique Strauss-Kahn, Directeur Général du Fonds Monétaire International (FMI), est en visite aujourd’hui à Astana, capitale du Kazakhstan, dans le cadre d’une tournée des pays d’Asie Centrale. Le Kazakhstan est sa première étape.

Mr Strauss-Kahn devrait avoir des entretiens avec les principales personnalités politiques et économiques du pays. L’objectif de cette visite officielle est de faire la démonstration de l’importance du Kazakhstan en tant que membre à part entière du FMI. La visite n’est donc pas liée à une quelconque inquiétude du FMI au sujet de la situation économique du Kazakhstan.

Selon un porte-parole du FMI, cette visite doit permettre de souligner le satisfecit accordé par l’institution internationale quant aux mesures prises par les autorités kazakhes pour gérer les conséquences de la crise financière mondiale.

George Ostraikher, qui était le représentant permanent du FMI au Kazakhstan, avait été rappelé en août 2003. Cette décision avait été saluée comme la reconnaissance par le FMI de la réussite des autorités kazakhes dans la mise en application des réformes économiques lancées quelques années plus tôt.

En mai 2000, le Kazakhstan a achevé, avec 7 ans d’avance, le remboursement de sa dette envers le FMI qui s’élevait à 390,5 millions de dollars. Le Kazakhstan est le seul pays de la zone CIS à avoir remboursé sa dette avant l’échéance prévue.

www.kazakhstanlive.com