Le Kazakhstan, un des principaux producteurs d'uranium du monde, tire la sonnette d'alarme, rapporte le site d'information centrasiatique Centrasia.ru. Le vice-ministre kazakh de l'Environnement, Majit Tourmagambetov, a en effet déclaré le 26 juin dernier lors du 71e séminaire de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, à Astana, que "le territoire [était] pollué par 237 millions de tonnes de déchets radioactifs". Après la chute de l'Union soviétique, plusieurs mines d'uranium kazakhes ont été laissées à l'abandon ou fermées sans respecter les normes environnementales élémentaires. Dans plusieurs régions du pays, des populations, notamment rurales, sont directement ou potentiellement exposées à ces déchets dans leur vie quotidienne. "Le sol kazakh recèle six grands gisements d'uranium et des dizaines de plus petits [soit au total 20 % des réserves mondiales], ce qui explique le niveau de radioactivité naturelle élevé", a expliqué Majit Tourmagambetov. Selon lui, un tiers du territoire de ce pays est exposé au danger potentiel d'émanations de radon. Ce gaz inerte et radioactif issu du radium, qui fait partie de la chaîne de désintégration de l'uranium, est d'autant plus dangereux qu'il est inodore et incolore.
courrierinternational.com le 29 juin 2009
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