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vendredi 8 octobre 2010

Kazakhstan, la nouvelle frontière de l'énergie

Astana, la Capitale du Kazakhstan, a accueilli récemment le Vème forum eurasien Kazenergy qui a réuni pendant deux jours les principaux acteurs sur les marchés de l'énergie ainsi que de nombreuses personnalités politiques.

Particulièrement riche en ressources naturelles, le Kazakhstan envisage de devenir un fournisseur incontournable d'énergie dans la région.
" Nous n'avons pas l'ambition d'utiliser nos ressources énergétiques pour avoir une présence politique mondiale. Nous souhaitons avant tout développer notre pays de manière durable. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons être un fournisseur fiable de ressources énergétiques pour l'Europe", a déclaré le Premier ministre Kazakh Karim Massimov.

Le Kazakhstan n'a pas seulement d'immenses ressources naturelles. Le pays dispose aussi d'infrastructures qui lui permettent d'acheminer cette énergie vers les principaux marchés. L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyan peut ainsi transporter, de la Mer Caspienne jusqu'à la Méditerranée, plus d'un million de barils de pétrole brut par jour.

Timur Kulibayev, président de l'association Kazenergy, souligne l'importance de l'accord de transit signé entre le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan. Cet accord permettra la libre circulation du pétrole vers l'Ouest. Mais le Kazakhstan cherche aussi à augmenter ses capacités de transport d'énergie vers la Chine. "Nous poursuivons le développement du transport de l'énergie vers les marchés européens mais aussi vers la Chine qui constitue, pour nous, une destination nouvelle.
L'objectif est d'acheminer, d'ici à 2015, les deux tiers de nos produits énergétiques vers les marchés européens et internationaux et un tiers de nos ressources vers le marché chinois".

Le gazoduc Nabucco connectera bientôt l'Europe et les régions les plus riches en ressources gazières. Mais de nombreuses questions liées à ce projet restent en suspend. "Ce n'est pas si simple car l'Union Européenne est incapable d'arriver à un accord commun qui permettrait de développer le Corridor Sud et de construire Nabucco le plus tôt possible", souligne l'ancien Premier ministre de la République Tchèque Mirek Topolanek. "Il n'y a pas de politique énergétique commune en Europe. C'est un problème auquel les politiques doivent s'ateller".

Aujourd'hui, l'économie mondiale se tourne de plus en plus vers les pays émergents de l'Asie, devenus de grands consommateurs d'énergie. L'Australie, qui exporte massivement vers cette région du monde, profite de la situation, comme l'explique l'ancien Premier ministre du pays : " La force et la proximité de nos marchés explique en partie pourquoi l'Australie a mieux résisté à la crise que d'autres pays. La Chine est un partenaire important. Mais nous exportons aussi beaucoup vers le Japon et de plus en plus vers l'Inde.
Nous sommes dans une partie du monde qui s'apprête à devenir Le centre de gravité de la classe moyenne. Et nous avons l'ambition d'être un acteur très compétitif sur ce marché".

Le Forum d'Astana s'est penché également sur l'échec du sommet de Copenhague. L'industrie énergétique réclame une réglementation environnementale claire afin d'assurer son développement." Nous avons besoin d'un cadre légal pour rassurer les investisseurs. Sans ce cadre, l'industrie énergétique ne peut plus investir dans les infrastructures. Et c'est un désastre pour notre économie", souligne Christoph Frei, Secretaire Général du World Energy Council.

Pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures, l'Europe s'est tournée vers les énergies renouvelables, un secteur en forte croissance.
" Nous allons réaliser la transition énergétique la plus impressionnante de l'histoire de l'humanité", explique l'ancien chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. " 80% de l'énergie que nous consommons aujourd'hui en Europe provient des hydrocarbures. Les 20% restants sont issus de l'énergie renouvelable. Au siècle prochain, la donne sera inversée. C'est un défi immense pour la recherche mais aussi pour les politiques".

"Heureusement pour l'Europe, nous nous sommes rapidement tournés vers les énergies renouvelables", estime pour sa part German Bejarano, directeur des relations internationales chez Abengoa, entreprise qui développe des technologies liées à l'énergie solaire. " Nous avons réalisé d'immenses progrés technologiques dans des domaines tels que l'énergie éolienne, l'énergie solaire ou photovoltaïque. Il ne s'agit pas seulement de combiner différentes productions énergétiques. Nous sommes réellement en train de bâtir une nouvelle industrie".

L'Europe a un rôle important à jouer dans les pays à forte croissance comme le Kazakhstan. Le pays dispose, certes, d'immenses ressources naturelles mais manque encore de technologies et de savoir-faire pour renforcer son développement.

L'Asie Centrale occupe une place de plus en plus stratégique sur la carte énergétique mondiale.
Et cette région est aussi la nouvelle frontière d'une croissance économique tant recherchée par de nombreuses entreprises occidentales.

Lien sur le salon : http://www.kazenergy.com

Sur http://fr.euronews.ne le 8 octobre 2010
Voir la video Euronews

Assemblée annuelle du FMI et de la BM

Washington - La Suisse entend défendre son siège permanent au Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), a dit ce vendredi à Washington le ministre helvétique des Finances, Hans-Rudolf Merz. Selon certains pays, dont les Etats-Unis, l'Europe est sur-représentée dans cet organe.

A l'occasion d'une conférence de presse tenue à Washington cette après-midi, le conseiller fédéral s'est dit confiant que la Suisse et son groupe de vote continuent d'être représentés au sein du conseil d'administration du FMI. Le Fonds est en pleine discussion sur une modification des quotes-parts des membres du FMI.

Le groupe de vote de la Suisse comprend actuellement la Pologne (membre de l'UE), l'Azerbaïdjan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan, l'Ouzbékistan et le Kazakhstan. S'il garde la configuration actuelle, le groupe pourrait même être favorisé par une nouvelle répartition et avancer d'un rang en 19e position, a affirmé M. Merz.

"Je n'ai donc pas de souci concernant le siège suisse", a ajouté le ministre des finances. Le siège suisse n'est pas concerné par une éventuelle consolidation - soit une diminution du nombre de sièges - de la représentation de l'Union européenne (UE) au sein du conseil d'administration, rappelait le Département fédéral des finances (DFF) dans un communiqué.

La Suisse fonde sa revendication de continuer à occuper un siège au conseil d'administration du FMI notamment par l'importance de la place économique et financière du pays, par le rôle du franc suisse et par sa contribution financière au FMI, a encore souligné le ministre.

Pour Hans-Rudolf Merz, la nouvelle répartition des quotes-parts devra avant tout profiter aux pays les moins bien représentés actuellement. Dans ce cadre, il conviendra de prendre en considération les contributions financières que les pays membres fournissent notamment aux crédits octroyés à des taux préférentiels et à l'aide technique que le FMI accorde aux pays en développement.

Sur www.swissinfo.ch le 8 octobre 2010

Union douanière: Moscou ratifie l'accord sur les droits de douane

MOSCOU, 8 octobre - RIA Novosti

Le président russe Dmitri Medvedev a signé une loi de ratification de l'accord sur les droits de douane dans le cadre de l'Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan, rapporte vendredi le service de presse du Kremlin.

Signé à Saint-Pétersbourg le 21 mai 2010, le document est appelé à assurer une politique harmonisée dans le domaine du calcul et du paiement des droits de douane sur l'ensemble du territoire de l'Union douanière.

Entrée en vigueur le 1er juillet 2010, l'Union douanière prévoit l'introduction d'une taxe douanière commune sur le territoire des trois pays, l'abolition du contrôle douanier à leurs frontières et la mise en place de mécanismes communs de régulation de leur commerce extérieur.