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mercredi 4 mars 2009

Le groupe Ascott envisage d'ouvrir une résidence Citadines au Kazakhstan d'ici 2011

Après Singapour,
mercredi 4 mars 2009

Tokyo (JAPON) Pour faire suite à l’implantation réussie en janvier d’une résidence Citadines Singapour (154 appartements, 70 % de taux d’occupation), le groupe Ascott a ouvert, au 1er mars, un second établissement au Japon, dans le quartier Shinjuku de Tokyo. Ce qui porte au nombre de 11 le nombre de Citadines en Asie depuis 2006. Les Citadines de Tokyo se composent de 160 appartements, avec accès gratuit à internet et salle de sport. D’ici 2011, le groupe espère ouvrir ouvrir 11 Citadines supplémentaires en Australie, Chine, Inde, Indonésie, Japon et Kazakhstan.

TULPAN de Sergeï Dvortsevoy.Un rêve kazakh

Une bouffée d'humanité venue de la steppe. Avec Askhat Kuchinchirekov, Samal Yeslyamova. 1 h 40.

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D'emblée, on ne va pas voir un film kazakh. On a tort. « Tulpan » est un joyau de la steppe. Les festivals du monde entier ne s'y sont pas trompés. Ils lui ont offert leurs plus belles récompenses : le prix « Un certain regard », le prix de la Jeunesse et celui de l'Education nationale à Cannes, le prix du meilleur film à Montréal, Tokyo, Zurich... Nostalgie pour un autre temps où la cellule humaine se réduisait à une famille, une yourte, des moutons ? Dépaysement, splendeur des paysages ? Bouffée d'air frais dans la grisaille ? Sans doute un peu de tout cela. Le propos est pourtant vieux comme l'humanité. Asa, qui vient de terminer son service militaire dans la marine, revient chez sa soeur, mariée à un berger. Il doit épouser Tulpan, la seule jeune fille libre du coin. Mais Tulpan n'en veut pas. Motif : ses oreilles sont trop décollées. A quoi tient le bonheur !
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Abba dans la steppe
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Le jeune homme dépité n'a plus qu'à apprendre le métier de berger aux côtés d'Ondas, son beau-frère, aussi chaleureux qu'un Hun déboulant aux portes de Vienne. Heureusement, il a son copain Boni, toujours au volant de son tracteur, à écouter les chansons d'Abba.
Dvortsevoy a mis quatre ans à réaliser ce film dans cette région éloignée de tout, où prospèrent serpents, scorpions et loups. Moins long, moins répétitif, « Tulpan » aurait frisé la perfection.
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E. H., Les Echos

L'or noir à marée basse : deux raisons

Par Isabelle Mouilleseaux, 04 mars 2009
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Pourquoi pensons-nous que le pétrole a presque atteint son point bas ? Pour justifier cette assertion, il faut commencer par établir un panorama de l'offre et de la demande de brut ainsi que de leur évolution dans le temps. Deux facteurs influencent l'évolution de la demande de pétrole : le prix du baril et le taux de croissance économique. Plus le prix du brut est élevé, moins la demande est exacerbée.
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Une économie qui tourne à plein régime est nettement plus énergivore qu'une économie au ralenti. La montée du prix du baril de 40 à 145 $, puis sa chute à 40 $ sont là pour illustrer notre propos. Première chose à retenir : la demande de pétrole augmente structurellement depuis des années, à un rythme moyen de 1,5% par an. Mais cette tendance cache bien des disparités.
En effet, la demande des pays de l'OCDE décline depuis 2005. Le pic de consommation (49,8 millions de barils par jour [Mb/j]) est derrière nous et ce mouvement est structurel. La hausse de la demande mondiale de brut est donc essentiellement liée à la demande des pays hors OCDE (38,4 Mb/j), les pays émergents. Les deux "moteurs" étant l'Asie et le Moyen-Orient, suivis par l'Amérique du Sud.
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Une conjoncture en berne et une demande moins élevée Alors que la demande mondiale était supérieure à 87 Mb/j début 2008, elle est attendue à 85,3 Mb/j pour 2009 (– 2%). La demande de l'OCDE s'effondre, en raison du très fort ralentissement de l'activité économique. Plus grave encore, la demande des pays émergents commence à présent à s'essouffler à son tour. Au fur et à mesure que les pays émergents vont s'enfoncer dans la crise, la demande baissera encore davantage et les prix du baril subiront de fortes pressions baissières.
Une offre plus aisément ajustable à la baisse qu'à la hausse Passons à l'offre, qui est réellement à la peine. Il faut ici distinguer les pays appartenant à l'Opep du reste du monde. Le pétrole produit hors Opep représente 40% de l'offre mondiale, soit environ 35 Mb/j. L'offre conventionnelle des pays hors Opep devrait continuer à croître légèrement pendant encore quelques années, mais elle devrait atteindre son pic de production vers 2013 (peak oil).
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Si on y intègre l'offre non conventionnelle (sables bitumineux, biocarburants, charbon liquide…), nous gagnons trois ans, le pic devant être atteint en 2016. Au-delà, la production déclinera inexorablement. En effet, un grand nombre de champs pétrolifères sont plus que matures. Le mouvement est déjà enclenché : la production globale russe diminue depuis 1996.
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Les productions des champs mexicains, de la mer du Nord et de Norvège sont sur le déclin. Les États-Unis ont eux aussi franchi le peak oil. Impossible d'échapper à la dramatique question du renouvellement des réserves : même en anticipant un déclin de l'offre en volume de seulement 3%, ce qui est optimiste, il faudrait trouver chaque année environ 1 Mb/j pour pouvoir rester à l'équilibre. Heureusement, la demande mondiale ralentit ponctuellement.
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Car si elle devait progresser de 1,6% (taux de croissance moyen enregistré au cours des dix dernières années), il nous faudrait extraire en plus 1,5 Mb/j par an pour faire face à cette demande supplémentaire. D'où viendra, d'ici à 2013, la croissance attendue de l'offre hors Opep? Tous nos espoirs reposent sur la Caspienne (Azerbaïdjan, Kazakhstan) et sur la production dite non conventionnelle, à savoir les biocarburants et les sables bitumineux. Le potentiel brésilien ultraprofond (fonds marins) est également à prendre en compte.
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Première parution le 19/02/2009 dans le numéro 21 de MoneyWeek