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lundi 28 février 2011

Etablissement de relations diplomatiques entre le Burkina et le Kazakhstan

Le jeudi 10 février 2011, à New York, selon ce communiqué de presse de la mission permanente du Burkina Faso à l'Onu, Michel Kafando, ambassadeur, représentant permanent du Burkina auprès des Nations Unies et son homologue du Kazakhstan, Madame Byrganym Aitimova, ont procédé à l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays au niveau d'ambassadeurs.

Cet acte a été concrétisé par la signature d'un communiqué conjoint par lequel les deux pays décident de renforcer la compréhension mutuelle et les relations d'amitié et de coopération entre eux.
Le Kazakhstan, capitale Astana, est une République de l'Asie centrale, frontalière de la Chine et de la Fédération de Russie. Il s'étend sur 2 717 300 km2 et a une population de 16 760 484 millions d'habitants (2010). Sur le plan économique, le Kazakhstan est premier producteur  d'uranium (2010) et figure parmi les plus grands producteurs de pétrole et de gaz naturel. Il exporte également du blé, des textiles et du  bétail.

Sur www.fasozine.com le 15 février 2011

 

Visite en février du président kazakh en Chine

Le président kazakh Nursultan Nazarbaïev va visiter la Chine du 21 au 23 février afin de promouvoir le partenariat stratégique entre les deux pays, a déclaré mardi le ministère chinois des Affaires étrangères.

Nazarbaïev effectuera sa visite à l'invitation du président chinois Hu Jintao, a indiqué un porte-parole du ministère, Ma Zhaoxu, lors d'une conférence de presse régulière.

Hu participera à des entretiens officiels avec Nazarbaïev, qui rencontrera également Wu Bangguo, le président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) et Wen Jiabao, le Premier ministre, a ajouté Ma.

Les deux parties échangeront leurs points de vue de manière approfondie sur le renforcement des relations bilatérales et de la coopération pragmatique, y compris sur des problèmes d'intérêt commun internationaux et régionaux. Ils signeront aussi une série de documents sur la coopération bilatérale, a précisé le porte-parole.

Nazarbaïev se rendra également dans la municipalité de Tianjin (nord)."Nous sommes convaincus que cette visite va permettre de renforcer davantage la confiance politique mutuelle, d'approfondir la coopération pragmatique et de faire progresser le partenariat stratégique entre la Chine et le Kazakhstan," a affirmé Ma Zhaoxu. 

Sur http://french.cri.cn le 15 février 2011

 

Chine : le commerce extérieur du Xinjiang a plus que triplé entre 2006-2010

Le volume du commerce extérieur de la région autonome ouïgoure du Xinjiang dans le nord-ouest de Chine a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années, ont déclaré samedi les autorités locales.

 

Entre 2006 et 2010, le volume du commerce extérieur de la région a totalisé 76 milliards de dollars, plus de 230% de plus que la période 2001-2005, a indiqué He Yiming, directeur du département régional du commerce du Xinjiang.

 

Les investissements directs étrangers au Xinjiang ont atteint 870 millions de dollars sur les cinq dernières années, soit plus du triple de la période 2001-2005.

 

"Sur les cinq dernières années, le Xinjiang a profité de sa position géographique pour renforcer ses liens économiques avec les pays voisins et explorer les marchés des pays de l'Asie centrale, de l'Asie de l'ouest et du sud, et de la Russie", a-t-il rapporté.

 

"Le commerce frontalier prédomine depuis longtemps dans le commerce extérieur du Xinjiang".

 

Le Xinjiang dispose encore d'un énorme potentiel pour développer les marchés des pays voisins, particulièrement les marchés du Kazakhstan, de la Russie, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et de l'Azerbaïjan, ainsi que des pays qui ont progressivement surmonté les effets du ralentissement économique mondial.

 

Sur http://french.china.org.cn le 14 février 2011

 

Le Sénégal et le Kazakhstan signent un mémorendum d'entente

Dakar, Sénégal – Le Sénégal et le Kazakhstan ont signé un mémorandum d'entente qui vise à promouvoir les relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, annonce un communiqué du ministère sénégalais des Affaires étrangères publié vendredi à Dakar.

L'accord a été signé à Astana, la capitale du Kazakhstan, lors de la visite du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang.

Il est un «instrument juridique permettant aussi de passer en revue tous les aspects de la coopération bilatérale et un échange de vues sur les questions internationales», souligne le communiqué.

M. Niang a proposé à son homologue Kanat Saudabayev la négociation d'un accord de promotion et de protection réciproques des investissements et d'un accord pour éviter la double imposition et l'évasion fiscale, indique la même source.

sur www.afriquejet.com le 13 février 2011
 

mardi 22 février 2011

Grande Tombola 2011 - Eurokaz-Crédit Mutuel

Eurokaz vous annonce avec plaisir être le partenaire de la Grande Tombola 2011, organisée par le Crédit Mutuel.

Cette Tombola Géante, comporte plus de 4400 lots, parmi lesquels se trouvent :

  • 1 voiture Renault Wind
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  • 1000 radio douche Scott
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Eurokaz dispose de 100 tickets, vendus 1€50 par unité. Vous pouvez réserver vos tickets par mail : tombola2011@eurokaz.org. Les instructions de paiement vous seront communiquées par retour de mail.

La vente des billets sera cloturée le 12 mars 2011.

Le tirage aura lieu en deux étapes : le 31 mars et le 7 avril 2011.

Les autorités s'obstinent à maintenir Ramazan Eserguepov en détention

Reporters sans frontières condamne l'acharnement des autorités à maintenir en détention le journaliste Ramazan Eserguepov, en dépit du code pénal qui autorise la mise en liberté conditionnelle d'un prisonnier après qu'il a purgé un tiers de sa peine. Le 27 janvier 2011, l'administration pénitentiaire s'est opposée pour la troisième fois à la libération du journaliste malgré les graves problèmes de santé dont il souffre et sa bonne conduite en détention.

Le rédacteur en chef d'Alma-Ata Info a été condamné le 8 août 2009, à trois ans de prison pour collecte et diffusion d'informations relevant du "secret d'État", à l'issue d'un procès entaché d'irrégularités. Le refus des autorités constitue une nouvelle atteinte aux droits de Ramazan Eserguepov.

Durant les deux années passées en détention, le journaliste a vu ses droits à un procès équitable, à bénéficier d'une défense indépendante et de soins, et à recevoir les visites de ses proches, bafoués.

A présent, la direction de la colonie pénitentiaire 158/2 de Taraz (Sud) s'oppose avec obstination à tout allégement de la peine du journaliste. Elle a refusé trois fois sa libération conditionnelle et à deux reprises de le transférer dans un établissement pénitentiaire plus proche de sa famille et adapté à son état de santé.

Le journaliste a même reçu un blâme de la direction pour avoir pris des médicaments. Le directeur de la colonie pénitentiaire a saisi ce prétexte pour justifier ainsi son refus de le libérer. Le 3 janvier 2011, il a adressé une plainte à la cour et au procureur régional relative à ce blâme, qui n'est jamais parvenue à destination.

Cette détermination à maintenir enfermé le rédacteur en chef d'Alma-Ata Info et à lui imposer des conditions de détention dangereuses pour sa santé, révèle le caractère politique de son emprisonnement.

Reporters sans frontières appelle les autorités à respecter les droits de Ramazan Eserguepov et à le libérer conformément au code pénal de la République du Kazakhstan.

Le 22 février 2011 sur http://fr.rsf.org

lundi 14 février 2011

Chine : le commerce extérieur du Xinjiang a plus que triplé entre 2006-2010

Le volume du commerce extérieur de la région autonome ouïgoure du Xinjiang dans le nord-ouest de Chine a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années, ont déclaré samedi les autorités locales.

Entre 2006 et 2010, le volume du commerce extérieur de la région a totalisé 76 milliards de dollars, plus de 230% de plus que la période 2001-2005, a indiqué He Yiming, directeur du département régional du commerce du Xinjiang.

Les investissements directs étrangers au Xinjiang ont atteint 870 millions de dollars sur les cinq dernières années, soit plus du triple de la période 2001-2005.

"Sur les cinq dernières années, le Xinjiang a profité de sa position géographique pour renforcer ses liens économiques avec les pays voisins et explorer les marchés des pays de l'Asie centrale, de l'Asie de l'ouest et du sud, et de la Russie", a-t-il rapporté.

"Le commerce frontalier prédomine depuis longtemps dans le commerce extérieur du Xinjiang".

Le Xinjiang dispose encore d'un énorme potentiel pour développer les marchés des pays voisins, particulièrement les marchés du Kazakhstan, de la Russie, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et de l'Azerbaïjan, ainsi que des pays qui ont progressivement surmonté les effets du ralentissement économique mondial.

 

L'alcool serait plus meurtrier que le sida ou la tuberculose

L'alcool est à l'origine de près de 4% des décès dans le monde, soit plus que le sida, la tuberculose ou la violence, a fait savoir ce vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La hausse du niveau de vie dans des pays émergents peuplés comme l'Inde ou l'Afrique du Sud est une des causes de l'augmentation de la consommation, avec le développement de la pratique des beuveries (ou «binge drinking») dans certains pays développés, relève l'agence de l'ONU.

11% des buveurs s'adonnent au binge drinking

Environ deux millions et demi de personnes décèdent chaque année des conséquences de l'alcool, estime l'OMS dans un rapport global sur l'alcool et la santé, qui précise que ce phénomène est le premier facteur de risque mortel pour les hommes âgés de 15 à 59 ans.

En Russie, en Ukraine, au Kazakhstan, mais aussi au Mexique, au Brésil et en Afrique du Sud, la pratique du «binge drinking» prévaut. Elle est en plein essor dans le reste du monde, où 11% des buveurs, des hommes à 80%, s'y adonnent.

Publié sur www.20minutes.fr le 14 février 2011
 

Signature d'un mémorandum d'entente entre le Sénégal et le Kazakhstan

Dakar, 11 fév (APS) – Le Sénégal et le Kazakhstan ont signé récemment un mémorandum d'entente, dont l'objectif est de promouvoir les relations d'amitié et de coopération avec la tenue de consultations régulières, annonce le ministère sénégalais des Affaires étrangères dans un communiqué transmis à l'APS.

Il s'agit d'un ''instrument juridique'' dont l'objectif est de sceller un partenariat destiné à promouvoir les relations d'amitié et de coopération avec la tenue de consultations régulières, précise la même source qui indique que le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, a été reçu par son homologue Kanat Saudabayev, lors de sa visite à Astana, la capitale du pays.

Cet instrument juridique, ajoute le texte, permettra aussi de passer en revue tous les aspects de la coopération bilatérale et un échange de vues sur les questions internationales.

Le chef de la diplomatie sénégalaise a également proposé à son homologue, la négociation d'un ''accord de promotion et de protection réciproques des investissements'' et d'un ''accord pour éviter la double imposition et l'évasion fiscale'', poursuit le communiqué qui ajoute que la proposition a été accueillie favorablement.

Selon la même source, M. Saudabayev a analysé la visite du chef de la diplomatie sénégalaise comme ''un premier pas'' au demeurant décisif, pour l'avenir des relations entre les deux pays.

Il a aussi qualifié ce déplacement d'historique, puisqu'il s'agit de la première visite d'un ministre des Affaires étrangères du Sénégal dans son pays.

Au cours de la séance de travail, les deux ministres ont ''évoqué la nécessité de renforcer le cadre juridique de la coopération bilatérale, le prochain sommet de l'Organisation de la conférence islamique(OCI) et les candidatures du Kazakhstan au sein de certaines institutions internationales'', rapporte le communiqué

Publié sur www.aps.sn le 11 février 2011

 

Kazakhstan: le président promet des réformes politiques

ASTANA, 11 février - RIA Novosti


"Nous ferons tout pour que cette élection soit libre et équitable", a assuré M.Nazarbaïev lors du congrès du parti Nur Otan (Lumière de la patrie), dont il est leader et qui l'a nommé candidat à l'élection présidentielle anticipée du 3 avril prochain.

Le président, au pouvoir depuis 20 ans, a promis de montrer au monde entier les progrès, la prospérité et la puissance du peuple kazakh, en procédant à une modernisation  continue du système politique du Kazakhstan.

"Il s'agit d'élargir les compétences du parlement et du gouvernement sous son contrôle, de renforcer le rôle des partis politiques, des organes locaux du pouvoir et du système judiciaire", a précisé le président sortant.

Par ailleurs, il a insisté sur le rôle particulier du parti Nur Otan dans la lutte contre la corruption, ainsi que dans la défense des droits des citoyens contre l'arbitraire des bureaucrates et des employeurs.

Auparavant, le Conseil constitutionnel du Kazakhstan s'est opposé au remplacement de la présidentielle 2012 par un référendum destiné à prolonger jusqu'en 2020 le mandat du président Noursoultan Nazarabaïev.

 

Kazakhstan: Nazarbaïev accepte de briguer un nouveau mandat présidentiel

ASTANA, 11 février - RIA Novosti
L'actuel président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 20 ans déjà, a accepté de se porter candidat à l'élection présidentielle prévue au mois d'avril, a annoncé vendredi le correspondant de RIA Novosti.

"Aujourd'hui, j'accepte de me présenter à la prochaine élection présidentielle.  Je considère que la décision du parti de me nommer candidat est une approbation de ma politique, je suis certain qu'ensemble, nous remporterons la victoire", a annoncé le président kazakh lors du congrès du parti Nur Otan (Lumière de la patrie) qui se déroule actuellement dans la capitale kazakhe
 
 

Clôture des Jeux asiatiques d'hiver

Une semaine d'épreuves de sports d'hiver s'est terminée au Kazakhstan dimanche. Les 7ème Jeux asiatiques d'hiver ont pris fin avec une spectaculaire cérémonie de clôture au Palais des sports et de la culture de Baluan Sholak, dans la ville d'Almaty.

Les artistes ont rempli le stade avec des caractéristiques de la culture kazakh. C'était la première fois que les Jeux asiatiques d'hiver avaient lieu à l'extérieur de la Chine, du Japon ou de la République de Corée.

Les efforts du Kazakhstan lui ont valu les éloges du président du Comité international olympique Jacques Rogge et du vice-président du Conseil olympique d'Asie Timothy Tsun-Ting.

Almaty akim Akhmetzhan Yessimov a prononcé un discours. Il a remercié les organisateurs et les sponsors, mais surtout les centaines de bénévoles. Puis, Timothy Tsun-Ting s'est adressé à la foule. Il a remercié les organisateurs. Les 8ème Jeux asiatiques d'hiver auront lieu en 2017 à Sapporo, au Japon. Akhmetzhan Yessimov a remis le drapeau des Jeux aux représentants officiels du comité organisateur des 8ème Jeux asiatiques d'hiver de Sapporo.

Source: CCTV 
Publié sur http://french.peopledaily.com.cn le 9 février 2011

 

Résumé des Jeux Asiatiques d'Hiver

Patinage de vitesse : nouveau record pour la République de Corée

Wang Fei, Fu Chunyan et Ji Jiaran sont en course dans la 1ère manche avec au final une 2ème place pour les Chinoises, à moins de 2 secondes des vainqueures, les représentantes de République de Corée. Lee Ju-youn, Noh Seong-yeong et Park Do-young s'emparent de la médaille d'or avec au passage le record d'Asie de cette épreuve de poursuite par équipe, en 3 minutes, 4 secondes et 35 centièmes. Le Japon prend la 3ème place.

Hockey sur glace : le Kazakhstan titré

Dans le match pour la 3ème place du tournoi de hockey sur glace masculin, la Chine et opposée à la République de Corée. Les joueurs Coréens vont vite se montrer très sérieusement supérieurs aux Chinois avec un 6-0 qui ne souffre d'aucune contestation. La Chine sauve l'honneur, mais c'est bien la République de Corée qui appuie sa large domination avec au final une râclée 11 à 1. La médaille d'or du tournoi est décrochée par le Kazakhstan après une victoire 4 à 1 contre le Japon.

Biathlon : le pays hôte en forme

En biathlon par équipe la Chine réussit une bonne performance avec une médaille de bronze au 4 fois 7,5km. L'équipe kazakhe occupe rapidement les devants de la scène, une position que ne va pas lâcher le pays hôte. Les fondeurs du Japon et de République de Corée dépassent ensuite les Chinois, mais finalement la Chine parvient à se hisser à la 3ème place à la faveur notamment d'exercices au tir mieux maîtrisés. Le Japon prend la 2ème place.

Ski de fond : le Japon victorieux

Et puis encore un mot de ski de fond avec l'épreuve du 15km féminin départ groupé. Li Hongxue réussit à suivre le rythme des coureuses de tête durant les 5 premiers kilomètres, et se place même en 3ème position au 10ème kilomètre, à 8 secondes de la 2ème. Finalement la Chinoise ne parvient pas à conserver ce rythme et chute à la 4ème place à la ligne d'arrivée. C'est la Japonaise Ishida Masako qui finit en tête après avoir occupé les avant-postes tout au long de l'épreuve. Les Kazakhes Elena Kolomina et Svetlana Malakhova-Shishkina prennent respectivement les 2ème et 3ème places.

Source: CCTV 
Publié sur http://french.peopledaily.com.cn le 9 février 2011

jeudi 10 février 2011

La fièvre acheteuse de la Chine

De l'Équateur à l'Irak, les géants chinois de l'énergie ont profité de la crise financière pour sauter sur des aubaines en termes de pétrole, de gaz et de métaux, faisant pivoter davantage vers l'Est le contrôle des ressources mondiales.

« Peu d'entreprises ont été aussi déterminées ou aussi tenaces que les firmes chinoises dans la course aux bonnes affaires qui a suivi la récession mondiale. »

Projetez-vous dans un conte, dont les personnages principaux seraient deux pays. En matière d'accès aux ressources qui permettent d'alimenter leur industrie, la Chine est devenue l'acheteuse compulsive n°1 de la planète, tandis que les États-Unis restent sagement à la maison. Durement frappés par la récession mondiale, les États-Unis ont vu se réduire drastiquement leur consommation de pétrole et d'autres matières premières stratégiques pour l'industrie. Pas la Chine. Victimes de l'effet paralysant de la crise économique, que les pronostics annoncent longue et persistante, les États-Unis ne peuvent espérer, aux dires des experts, qu'une reprise lente et progressive de la consommation de ressources. Pas la Chine.

Bien au contraire, les Chinois, eux, connaissent déjà une forte augmentation de leur consommation de pétrole et d'autres matières premières. Bien mieux, les gigantesques usines et centrales énergétiques chinoises – entreprises publiques pour la plupart – anticipant une consommation vorace de ressources avec la reprise de la croissance, se sont offert une véritable orgie de dépenses afin de s'assurer des réserves de ressources adéquates et abondantes. Ainsi, elles se sont empiffrées de gisements de pétrole, de réserves de gaz naturel, de mines, d'oléoducs, de raffineries et d'actifs divers et variés en termes de ressources, s'engouffrant toutes voiles dehors dans une fièvre acheteuse frénétique à l'échelle globale presque sans précédent.

Comme la plupart des autres pays, la Chine a subi les conséquences néfastes de la grande récession de 2008. Ses exportations ont chuté et la croissance économique a ralenti par rapport au niveau record qu'elle avait atteint. Néanmoins, grâce à un plan de relance budgétaire bien ficelé de 4 billions de yuan (586 milliards de dollars), les effets les plus néfastes de la crise n'ont été que de courte durée et la croissance a rapidement retrouvé un rythme explosif. Depuis début 2009, le taux de motorisation et la construction de logement ont connu un bond de géant en Chine – nourrissant la crainte d'une bulle immobilière – signes du retour à la prospérité. À son tour, ce phénomène alimente la demande de pétrole, de cuivre, d'acier et d'autres matières premières.

Prenez le pétrole. Aux États-Unis, la consommation de pétrole a diminué de 9% au cours de ces deux dernières années, passant de 20,7 millions de barils par jour en 2007 à 18,8 millions en 2009. A l'inverse, sur la même période, la consommation de pétrole de la Chine a augmenté de 7,6 à 8,5 millions de barils par jour.

Tout comme les États-Unis, la Chine puise une partie de son pétrole sur son propre territoire, mais elle doit de plus en plus compléter ses ressources propres par des importations. En 2007, le pays a produit 3,9 millions de barils par jour et en a importé 3,7, mais cette proportion évolue rapidement. En 2020, la Chine ne produira plus que 3,3 millions de barils et devra probablement en importer 9,1 millions. Cette situation, criante de vulnérabilité stratégique, donne du fil à retordre aux décideurs chinois. Dans ce contexte, tout comme l'avaient fait les représentants américains il y a plusieurs décennies déjà, la Chine place ses pions de manière à acquérir le contrôle de sources d'énergie à l'étranger – de même que nombre d'autres matières premières vitales, comme le gaz naturel, le fer, le cuivre et l'uranium.

Les industries énergétiques chinoises ont commencé à acheter des firmes étrangères et des entreprises de forage (ou du moins, des parts dans ces entreprises) dès le début du XXIe siècle. Trois grandes compagnies pétrolières étatiques – la Compagnie pétrolière nationale de Chine (China National Petroleum Corporation, CNPC), la Compagnie nationale du pétrole offshore Nationale de Chine (China National Offshore Oil Corporation, CNOOC) et la Compagnie pétrolière et chimique de Chine (Sinopec) – ont montré l'exemple. Ces entreprises, ou leurs filiales semi-privatisées, commencèrent à engloutir des actifs énergétiques étrangers en Angola, en Iran, au Kazakhstan, au Nigeria, au Soudan et au Venezuela. Dans l'ensemble, ces acquisitions n'étaient encore qu'une broutille comparées à celles des géants occidentaux tels que ExxonMobil, Chevron, Shell et BP. Or, elles signalaient toutefois l'avènement d'une grande nouveauté : l'affirmation de la présence chinoise dans un univers jusqu'alors dominé par les géants occidentaux.

Puis vint le temps de la grande récession. Depuis 2008, la plupart des entreprises rechigne à investir massivement dans des compagnies pétrolières étrangères, craignant le ralentissement prolongé des ventes mondiales. Les entreprises chinoises, quant à elles, n'ont pas même infléchi le rythme de leurs achats. Elles sont encouragées en ce sens par les membres haut placés du gouvernement chinois, qui voient en cette conjoncture une parfaite occasion d'acquérir au rabais des ressources cruciales en prévision d'une future pénurie énergétique.

« La crise financière internationale (...) est un défi autant qu'une opportunité », martelait Zhang Guobao, directeur de l'Administration nationale de l'énergie, au début de l'année 2009. « Le ralentissement conjoncturel (...) a réduit le prix des ressources et des actifs énergétiques internationaux, et facilitera notre quête de ressources extérieures. »

Le gouvernement chinois a donc travaillé bec et ongles pour faciliter une accélération de la ruée pour le contrôle des ressources énergétique étrangères. Entre autres, il a accordé des prêts de long terme à faible taux d'intérêt à d'importantes compagnies chinoises afin de les soutenir dans la chasse aux biens étrangers, ainsi qu'aux gouvernements étrangers disposés à laisser les compagnies chinoises participer à l'exploitation de leurs ressources naturelles. En 2009, par exemple, la Banque Chinoise de Développement (China Development Bank, CDB) a accepté de prêter plus de 30 millions de dollars à la CNPC, sur une durée de cinq ans, en soutien à l'acquisition d'actifs à l'étranger.

Encouragées dans cette voie et soutenues par d'inépuisables fonds de trésorerie, la CNPC et autres grandes entreprises chinoises se sont offert une orgie internationale, s'appropriant des actifs dans tous les types de ressources imaginables et dans des proportions prodigieuses, en Asie centrale, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Une liste non-exhaustive de quelques-unes des opérations récentes les plus importantes inclut :

- En Avril 2009, la CNPC a formé une joint-venture avec la compagnie nationale pétrolière du Kazakhstan, la Kazmunaigas, État d'Asie centrale riche en énergie, pour racheter une entreprise énergétique kazakh, JSC Mangistaumunaigas (MMG) pour 3,3 milliards de dollars américains (soit 22,5 milliards de yuan). Cette opération n'est que le dernier maillon d'une série d'accords donnant à la Chine le contrôle sur environ un quart de la production pétrolière du Kazakhstan, en plein essor.

- En octobre 2009, un consortium mené par la CNPC et le poids-lourd pétrolier BP a remporté le contrat pour développer le champ pétrolifère de Roumaïla en Irak, potentiellement l'un des plus grands réservoirs de pétrole de la planète dans un pays classé au 3e rang mondial des réserves pétrolières. Si ce consortium réussit, la Chine aura accès à l'un des champs pétroliers actuellement les plus prometteurs, qui lui fournira une première base en vue d'une participation accrue dans l'industrie pétrolière irakienne, actuellement en sous-exploitation.

- En novembre 2009, Sinopec s'est alliée à l'entreprise étatique équatorienne Petroécuador pour développer deux champs pétroliers dans la province de Pastaza, à l'Est du pays. Sinopec est ainsi devenue un producteur incontournable en Équateur depuis 2005, date à laquelle elle s'était alliée à la CNPC pour acquérir les actifs énergétiques équatoriens de la compagnie canadienne EnCana Corp. pour 1,4 milliards de dollars US (soit 9,6 milliards de yuan).

- En mars 2010, la CNOOC International annonça son intention de racheter 50% de Bridas Corporation, entreprise énergétique argentine menant des activités pétrolières et gazières en Argentine, en Bolivie et au Chili.

- En mars, PetroChina s'allia à Shell pour acquérir Arrow Energy, l'un des principaux fournisseurs australiens de gaz naturel dérivé du méthane des gisements houillers. Les deux sociétés déboursèrent environ 1,6 milliards de dollars US chacune (soit 10,9 milliards de yuan).

Et encore, ce n'est que pour le secteur énergétique. Les industries minières et métallurgiques chinoises parcourent le monde à la recherche de réserves prometteuse de fer, de cuivre, de bauxite et d'autres minéraux industriels clés. En mars, par exemple, la Compagnie d'Aluminium de Chine (Aluminium Corporation of China), Chinalco, a acquis une participation de 44,65% dans le projet de minerai de fer de Simandou, en Guinée. Chinalco déboursera au profit du géant minier anglo-australien Rio Tinto 1,35 milliards de dollars (soit 9,2 milliards de yuan) pour acquérir ces parts.

Les entreprises chinoises telles que la CNPC, Sinopec et Chinalco ne sont pas les seules à rechercher le contrôle de précieuses ressources à l'étranger. De grandes entreprises occidentales, de même que des compagnies étatiques russes, indiennes, brésiliennes ou autres, se disputent le même terrain. Peu d'entre elles, néanmoins, se sont montrées aussi déterminées ou aussi tenaces que les compagnies chinoises dans leur propension à tirer profit des bas prix consécutifs à la récession mondiale, et peu de pays ont eu autant de moyens à mettre à disposition de leurs entreprises que la Banque chinoise de développement et autres institutions bancaires chinoises, qui leur ont offert un soutien financier extraordinaire.

Lorsque les États-Unis et les autres nations occidentales se remettront enfin de la grande récession, ils découvriront que l'échiquier des ressources mondiales aura évolué en faveur de la Chine. Les producteurs d'énergie et de minéraux qui, autrefois, dirigeaient leur production – de même que leur allégeance politique – vers les États-Unis, le Japon et l'Europe de l'ouest, considèrent aujourd'hui la Chine comme leur meilleur client et patron. Signe tangible de ce revirement de situation, l'Arabie saoudite a récemment annoncé qu'elle avait vendu l'an dernier plus de pétrole à la Chine qu'aux États-Unis, alors que ceux-ci étaient auparavant leur meilleur client.

Pour l'instant, les dirigeants chinois évitent à tout prix que leurs récentes acquisitions de ressources étrangères n'entraînent des engagements politiques ou militaires qui pourraient générer des tensions avec les États-Unis ou les autres puissances occidentales. Ils martèlent qu'il ne s'agit que de transactions purement commerciales. Néanmoins, impossible de nier l'évidence : les liens accrus de la Chine avec des pays tels que l'Angola, l'Australie, le Brésil, l'Iran et l'Arabie Saoudite, ont des implications politiques qui risquent de ne pas passer inaperçues à Washington, Londres, Paris et Tokyo. Peut-être plus que toute autre évolution récente, la fièvre acheteuse chinoise révèle la façon dont l'équilibre mondial des pouvoirs glisse de l'Ouest vers l'Est.

 

Par Michael Klare, traduit par Amélie Boissonnet et publié sur www.rinoceros.org le 8 février 2011.

Michael Klare est professeur d'études de paix et de sécurité globale au Hampshire College à Amherst, Massachussets, et a publié récemment 'Rising Powers, Shrinking Planet'. La version originale de cet article a été publiée en anglais par Chinadialogue. Il a été traduit par Amélie Boissonnet, traductrice bénévole pour rinoceros.

L’OCDE appelle les pays d’Asie centrale à la diversification économique

Les pays d'Asie centrale doivent, afin d'améliorer leur compétitivité, diversifier leurs économies en mettant en place des réformes structurelles pour attirer d'avantage d'investisseurs internationaux, préconise l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport présenté le 27 janvier lors du Forum de Davos.

Cette étude portant sur sept pays (Kazakhstan, Kirghizistan, Turkménistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Afghanistan et Mongolie) repose sur un constat simple : ces pays sont trop dépendants de leurs ressources naturelles. Un constant particulièrement pertinent pour le Kazakhstan, qui détient des réserves de pétroles estimées à 65 ans, et le Turkménistan, quatrième réserve mondiale de gaz naturel. Trop orientées sur les ressources naturelles, la santé économique de ces pays dépend de la fluctuation des cours mondiaux.

En outre, constate l'OCDE, la région doit faire face à deux obstacles de poids : une main d'œuvre, certes jeune et abondante, mais dont les qualifications ne correspondent pas aux besoins réels des marchés de l'emploi, ainsi qu'un corpus de PME ayant très difficilement, voire pas du tout, accès aux financements nécessaires à leur développement.

Dans ce contexte, l'OCDE préconise l'adoption de réformes structurelles visant à adapter les formations aux besoins de l'économie, à offrir de plus grandes possibilités de financement aux PME et à attirer des investisseurs dans des secteurs autres que celui de l'énergie. A cet égard, on peut se demander si avec un baril à 100 dollars, les incantations de l'Organisation porteront leurs fruits.

Reste que, comme le rappelle la chancelier autrichien Werner Faymann, cité dans un communiqué de l'OCDE, « une intensification des investissements dépend également des dirigeants d'Asie centrale qui doivent faire des efforts en matière de réformes dans le domaine législatif et de la lutte contre la corruption ».

Sophie Creusillet sur www.lemoci.com le 8 février 2011

 

CDM Piste : Une manche au Kazakhstan en 2016 ?

En visite au Kazakhstan, Pat McQuaid a été étonné par la qualité du nouveau vélodrome situé à Astana. Kazakhstan Today rapporte que le président de l'Union cycliste internationale ne s'attendait pas à voir une telle structure ici. « Une très bonne piste a été construite, le bâtiment est magnifique », a déclaré l'Irlandais. Au cours des différents échanges de la journée, McQuaid aurait évoqué l'idée d'organiser des compétitions internationales sur cette piste, parlant notamment d'une manche de la Coupe du monde 2016.

Par Adrien MATHIEU le 8 février 2011 sur www.velochrono.fr

 

lundi 7 février 2011

Kazakhstan: Mgr Janusz Kaleta, 46 ans, nouvel évêque de Karaganda

Mgr Janusz Kaleta, nouvel évêque de Karaganda
(Photo: Lucia Wicki-Rensch, AED Suisse)
 
Rome, 6 février 2011 (Apic) Le pape Benoît XVI a nommé samedi 5 février Mgr Janusz Kaleta, 46 ans, nouvel évêque de Karaganda, au Kazakhstan. Le prélat d'origine polonaise prend la succession de Mgr Jan Pawel Lenga, 60 ans, qui fut le premier évêque catholique dans cette ancienne république soviétique. Le Vatican n'a pas fourni de plus amples informations sur le départ de Mgr Lenga, qui n'a pas encore atteint la limite d'âge canonique pour un évêque, fixée à 75 ans.

Rome annonce que Mgr Lenga, d'origine ukrainienne et sur le siège de Karaganda depuis 1999, a donné sa démission en conformité avec le canon 401 § 2 du Code de Droit canon qui précise que l'évêque diocésain qui, pour une raison de santé ou pour toute autre cause grave, ne pourrait plus remplir convenablement son office, est instamment prié de présenter la renonciation à cet office.

Sur www.kipa-apic.ch le 6 février 2011

 

vendredi 4 février 2011

OMC/Kazakhstan: adhésion possible en 2011

ASTANA, 4 février - RIA Novosti

Le Kazakhstan compte adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2011 ou au premier trimestre 2012, a déclaré vendredi aux journalistes la ministre kazakhe du Développement économique et du Commerce Janar Aïtjanova.

"Cette année, nous essayerons de boucler le travail, toutes les conditions sont réunies", a précisé la ministre.

Le gouvernement kazakh a récemment annoncé que l'accession à l'OMC constituait une des priorités du pays pour 2011.

Astana a déposé sa demande d'adhésion à l'OMC le 26 janvier 1996. En juin 2009, Moscou, Minsk et Astana ont annoncé leur volonté de faire candidature commune à l'adhésion, avant de revenir sur cette décision en octobre. Cependant, les chefs d'Etat des trois pays ont convenu de poursuivre les négociations séparées avec l'Organisation tout en concertant leurs positions.

La procédure d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce prend généralement de cinq à sept ans.

 

Kazakhstan: la date de l'élection présidentielle anticipée fixée

ASTANA, 4 février - RIA Novosti

L'élection présidentielle anticipée au Kazakhstan se tiendra le 3 avril 2011, annoncent vendredi les médias officiels de la république.

"L'élection présidentielle anticipée se tiendra le 3 avril 2011", lit-on dans un arrêté, signé vendredi 4 février par le président de la république, Noursoultan Nazarbaïev.

Le 14 janvier, le parlement kazakh a approuvé les amendements à la Constitution permettant de tenir un référendum censé prolonger jusqu'en 2020, sans élections, le mandat du président Nazarbaïev. Le Conseil constitutionnel s'est opposé à la tenue du référendum, suite à quoi le chef de l'Etat a décidé d'organiser une présidentielle anticipée.

 

Tranquille, Nazarbaev prépare sa réélection

En annonçant des élections anticipées, le président Nazarbaev met fin à une partie de ping pong institutionnelle destinée à prolonger son mandat. C'est qu'il est à peu près assuré de remporter le scrutin, estiment la plupart des observateurs.
 
Le 31 janvier, le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev a réglé "le problème politique et juridique" concernant son mandat présidentiel qui mobilise le pays depuis fin décembre. Dans un discours à la nation, il a proposé la tenue le 1er mai 2011 d'une élection présidentielle anticipée, deux ans avant la date prévue. "C'est une solution qui réconcilie tout le monde et qui prend en considération à la fois la volonté de notre peuple et notre fidélité aux principes démocratiques", a-t-il déclaré lors de sa déclaration reprise par le journal kazakh Liter.

En décembre, une intitiative populaire proposait de prolonger son mandat jusqu'en 2020 sans élection, mais par la voie référendaire. Nazarbaev, en poste depuis 20 ans, ne voulait pas du referendum. Mais le Parlement s'est opposé à lui, en approuvant le 14 janvier les amendements à la Constitution nécessaires à sa tenue. Le 17 janvier, Nazarbaev a refusé d'approuver les amendements et soumis la question à la Cour constitutionnelle. Le 31 janvier, celle-ci a estimé que la décision du Parlement était inconstitutionnelle. Nazarbaev a annoncé des élections anticipées.

Même si une dizaine de candidats de l'opposition peuvent tenter de se mesure à Nazarbaev, nul ne doute de la victoire de celui qui, depuis 2010, porte le surnom officiel d'Elbassy [leader / tête de la nation]. "Je pense qu'il obtiendra plus de 90 % des voix, car au Kazakhstan, on est en présence d'un soutien total et entier au chef de l'Etat", confie Ermoukhamet Ertysbaev, conseiller politique du président, dans les colonnes du journal moscovite Kommersant. "S'il y avait au Kazakhstan une véritable compétition politique, Nasarbaev ferait face à des concurrents forts, mais la situation est telle que personne ne peut le concurrencer", remarque également l'expert kazakh Dossym Satpaev.

"La réforme constitutionnelle de 2007 autorise le chef de l'Etat à être réélu autant de fois qu'il le souhaite", rappelle le spécialiste russe Iouri Solozobov dans Nezavissimaïa Gazeta. "Si Nazarbaev a décidé de briguer un [quatrième] mandat, c'est qu'il est certain de remporter une victoire brillante." Pourquoi Nazarbaev, qui est considéré comme le fondateur de l'Etat kazakh indépendant (depuis 1991) et comme un dirigeant efficace, est-il indéboulonnable et réellement soutenu par une partie de la population, alors que des opposants ne manque pas ? La principale raison serait la peur du scenario kirghiz, où des affrontements sanglants ont mené à la chute du président Bakiev en avril 2010. Selon Iouri Solozobov, "l'existence de l'Etat kazakh [premier de toute l'histoire de ce peuple de nomades des steppes] est une chose trop précieuse pour la soumettre à des épreuves aux conséquences irréparables". La majorité de la population vit selon le principe qu'il faut "éviter le pire" et aspire avant tout à une stabilité politique, quelles qu'en soient la nature et la source.

Cependant, "notre pays a été créé par et pour un seul homme: Nazarbaev", rappelle Dossym Satpaev. "Le spectacle autour du référendum a montré une fois de plus qu'une seule personne décide de tout. Le vrai problème est de savoir qui lui succédera. Son départ, si le mécanisme de passation du pouvoir n'est pas établi, pourrait provoquer un scenario à la kirghize , à la tunisienne ou à l'égyptienne. Le temps joue contre le septuagénaire Nazarbaev.  Et ça, c'est une vraie bombe à retardement".
 
Sur www.courrierinternational.com le 3 février 2011
 

Bruxelles accueille une exposition de peintres russophones

BRUXELLES, 3 février - RIA Novosti

"Recherche de nos racines", une exposition de peintres russophones qui vivent et travaillent en Europe s'est ouverte jeudi au siège de la Commission européenne à Bruxelles.

L'exposition, qui durera jusqu'au 17 février, présente les travaux de six peintres - Nina Stupina et Valeri Konevin (Russie), Natalya Zaloznaya et Igor Tishin (Biélorussie), Evgenia Yager et Marat Bekeev (Kazakhstan).

Il s'agit d'un projet à but non lucratif, l'exposition est appelée à promouvoir le dialogue interculturel entre les pays russophones et l'Union européenne, a indiqué à RIA Novosti Nina Stupina qui vit à Gand, en Belgique.

 

Inspirés par les BRIC, des économistes russes inventent... les BURK

Inspirés par la popularité de l'acronyme BRIC, qui désigne les quatre principales économies émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine), des économistes russes ont inventé un nouveau terme économique: BURK. Le sigle, élaboré par le Centre de recherches macroéconomiques de la banque semi-publique Sberbank qui a publié une étude de 64 pages sur le sujet, regroupe cette fois-ci les quatre principales économies de l'ex-espace soviétique: le Bélarus, l'Ukraine, la Russie et le Kazakhstan.

Les BRIC concentrent 16% du PIB de la planète, mais les BURK ne représentent pour leur part pas plus de 3,5% de la richesse mondiale. Elles sont toutes confrontées à la nécessité de mener des réformes structurelles, constatent les auteurs de l'étude en introduction. Les analystes concèdent que cet acronyme ne rencontrera sans doute pas le même succès que celui des BRIC, inventé il y a dix ans par un économiste de la banque d'investissement américaine Goldman Sachs. Mais en anglais, "burk" est un terme géologique qui signifie "un morceau très dur de minerai dans un filon", soulignent-ils.

"En utilisant ce terme, nous voulons dire que nous ne nous attendons pas à ce que les réformes indispensables (...) se feront facilement, au contraire, elles seront confrontées à des résistances très fortes aussi bien politiques qu'administratives", poursuivent-ils. Dans la mesure où les incertitudes y sont très importantes, les auteurs se disent "prudemment optimistes" sur les perspectives de ce groupe de pays. Mais c'est ce qui fait que "travailler et prendre des décisions en affaires y est aussi difficile qu'intéressant", concluent-ils.

Sur www.lesechos.fr le 3 février 2010.

 

Astana et Almaty, capitales des Jeux Asiatiques d'hiver 2011

Il y a dix ans, c'était encore une steppe. Aujourd'hui, c'est une belle ville moderne en pleine croissance… une cité avec de bonnes infrastructures et de grandes ambitions. Cette année, Astana et Alma Aty accueillent les Jeux Asiatiques d'Hiver. C'est le premier hiver avec une compétition de ce niveau en Asie centrale. La cérémonie d'ouverture pleine de couleurs dans la capitale du Kazakhstan a non seulement surpris par sa grandeur mais aussi par les nouvelles perspectives ouvertes aux Jeux Asiatiques et aux autres membres du Conseil olympique asiatique.

"Les 7ème Jeux Asiatiques d'hiver, autrement dit, les Jeux Asiatiques sont devenus un véritable évènement pour tout le Kazakhstan. Pour les préparer, et en particulier, construire les lieux de compétition ou améliorer les infrastructures, des centaines de millions d'euros ont été dépensés. Mais pour le ministre kazakh des sports c'était vraiment justifié", explique notre envoyé spécial sur place Alexei Doval.

Pour Temirkhan Dosmukhanbetov, ministre kazakh des Sports, "cela permet de soutenir le sport au Kazakhstan et d'attirer la population vers le sport. Et en plus, ça encourage l'esprit sportif. Les nouvelles installations sportives vont fonctionner pour plusieurs décennies. En outre, Il s'agit d'infrastructures de pointe grâce aux nouvelles technologies".

La construction de nouvelles installations à Astana et Almaty a aussi d'autres objectifs, notamment, les Jeux Olympiques d'hiver en 2022. Le Kazakhstan croit sérieusement dans sa candidature. Selon plusieurs experts, le pays a une chance réelle de remporter ces olympiades en raison du développement rapide de ses infrastructures sportives.

Jacques Rogge, président du Comité International Olympique : "Ces Jeux Asiatiques d'hiver sont très bien organisés, il y a de très bonnes infrastructures sportives avec des stades vraiment splendides. Le comité d'organisation a beaucoup d'expérience, et il y a aussi l'hospitalité du peuple kazakh, donc nous sommes très heureux de l'organisation. Je pense que cette organisation sera un très bon début pour la candidature de 2022. Il y a bien entendu encore quelques constructions supplémentaires à réaliser pour les Jeux d'hiver de 2022, mais si vous obtenez le droit d'organiser ces Jeux il reste encore beaucoup de temps devant vous."

La flamme a traversé tout le pays d'Almaty à Astana, 100 porteurs ont participé à la cérémonie.

Timur Kulibayev, chef d'entreprise et président de la fédération kzakhe de boxe salue cet engouement : "La flamme des Jeux Asiatiques a parcouru toutes les villes du Kazakhstan, elle a pu être aperçue par le plus grand nombre de nos compatriotes".

Le Japon, la Chine et la Corée du Sud, les grands pays d'Asie ont envoyé leurs meilleurs athlètes à ces jeux Jeux Asiatiques alors que le statut de ces jeux est considéré comme mineur par rapport à d'autres compétitions internationales dans les sports individuels. Mais le Kazakhstan a décidé de secouer cette hiérarchie et de briser certains traditions bien établies : dès le premier jour de compétition, les athlètes kazakhs ont pris le meilleur sur les autres équipes. Nombres de pays invités ont été surpris par la qualité de ces nouvelles installations. Dans la toute nouvelle enceinte dédiée au patinage sur glace, plusieurs records d'Asie ont été établis.

Le représentant de la municipalité d'Astan en parle avec fierté. Vasiliy Krylov, maire-adjoint d'Astana:

"C'est une évidence, nous pouvons accueillir de nombreuses compétitions, des championnats internationaux de patinage de vitesse. Nos infrastructures sont prêtes et nos installations sportives aussi".

Au total, ces jeux asiatiaques réunissent 1100 participants venus de 27 pays. Nombres d'entres eux concourrent pour les 69 médailles en jeu dans les 11 sports représentés et suivant la devise olympique : "l'important c'est de participer".

Les hockeyeurs malaisiens ont ainsi perdu 2 à 23 face à l'équipe du Kirghizstan qui n'est pourtant pas parmi les plus fortes dans ce sport.

"Notre équipe kirghize a vraiment bien joué aujourd'hui. On soutient le Kirghizstan et le Kazakhstan", explique ce kirghize.

"Les installations méritent un A+ comme note. Nous n'avons pas d'installations de ce niveau en Malaisie, ils ont de la chance", s'exclame ce joueur malaisien.

Timur Yedenbayev, membre du comité d'organisation des Jeux Asiatiques d'hiver : "Beaucoup de gens veulent venir voir les jeux. Nous ne pensions pas susciter un tel intérêt. Nous avons tout fait pour que les gens se sentent en vacances".

En ce moment, l'un des visages les plus connus du Kazakhstan, c'est Irbit le léopard des neiges, la mascotte de jeux asiatiques. Nous l'avons rencontré, il est très gentil et il a promis de nous donner une interview dès qu'il aura appris à parler !

Pour plus d'informations, le site officiel : www.astana-almaty2011.kz 

Sur http://fr.euronews.net le 2 février 2011.
V
oir la vidéo

 

 

mercredi 2 février 2011

Kazakhstan: le Parlement autorise la tenue d'une présidentielle anticipée

ASTANA - Le Parlement du Kazakhstan a adopté mercredi un amendement à la Constitution autorisant le président Noursoultan Nazarbaïev à convoquer une présidentielle anticipée, au lieu d'un référendum prolongeant son mandat jusqu'en 2020.

Le texte a été adopté à l'unanimité des députés et sénateurs du Parlement de cette ancienne république soviétique d'Asie centrale, dont tous les sièges sont contrôlés par Nour Otan, le parti du chef de l'Etat kazakh.

"Cette législation met en place le cadre constitutionnel pour la tenue d'une présidentielle anticipée", a expliqué Talgat Danakov, chef-adjoint de l'administration présidentielle.

Noursoultan Nazarbaïev, 70 ans, dirige d'une main de fer le Kazakhstan, pays riche en hydrocarbures, depuis la période soviétique. La semaine dernière, il a promis de rester au pouvoir tant que son état de santé le permettait.

Le pouvoir kazakh a d'ailleurs estimé que la victoire du président serait écrasante lors du prochain scrutin, qui pourrait avoir lieu dès le mois de mai 2011.

"Je suis sûr que Noursoultan Nazarbaïev remportera 95,9% des suffrages des électeurs kazakhs", a déclaré un conseiller du président, Ermoukhamet Ertysbaïev, dans un entretien au journal pro-gouvernemental Liter publié jeudi. "Comme la dernière fois, il y aura des tas de candidatures de nains (politiques) qui n'ont absolument aucune chance", selon lui.

M. Nazarbaïev a remporté la dernière présidentielle en décembre 2005 avec plus de 91% des voix. Aucune élection au Kazakhstan n'a cependant été reconnue comme libre par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) depuis l'indépendance du pays en 1991.

Et en 2010, le président kazakh s'est fait attribuer le titre d'Elbassy (chef de la Nation en kazakh), un statut qui lui confère à vie le pouvoir de décider des grandes orientations politiques du pays ainsi qu'une immunité perpétuelle.

M. Nazarbaïev a définitivement rejeté lundi tout référendum pour se maintenir au pouvoir, notamment après avoir été critiqué par ses alliés Occidentaux, les Etats-Unis et l'Union européenne.

L'Occident évite généralement de critiquer le Kazakhstan, afin de maintenir ses bonnes relations avec cette puissance pétrolière stratégique encadrée par la Russie et la Chine.

Pourtant, selon les ONG de défense des droits de l'homme, l'opposition et la presse indépendante sont marginalisées dans ce pays d'Asie centrale, qui est de facto dirigé par un parti unique depuis les législatives de 2007 lors desquelles Nour Otan a raflé tous les sièges.

Sur www.romandie.com le 2 février 2011

Le Kazakhstan, numéro un de l'uranium

Le pays d'Asie Centrale a produit 17 803 tonnes d'uranium en 2010, soit près d'un tiers de l'offre mondiale.

Comme les dirigeants du pays l'avaient annoncé, la production d'uranium du Kazakhstan poursuit sa croissance à marche forcée. En 2010 sa production a encore bondi sur un an de près de 30% à 17 803 tonnes d'uranium, ayant plus que doublé en deux ans. La compagnie nationale de l'atome, Kazatomprom, a vendu pour sa part 9 000 tonnes d'uranium, annonce un communiqué ; un chiffre excluant les ventes des filiales et des joint-ventures, mais probablement suffisant pour se porter à la hauteur du français Areva, le numéro un en 2009, et dépasser les géants canadien et australo-britannique Cameco et Rio Tinto.

Fin 2010, le portefeuille de commande de Kazatomprom atteignait 17 milliards de dollars. Le bénéfice net de l'entreprise s'est apprécié de 24% à 360 millions de dollars. Pour financer son développement, la société a émis pour 500 millions d'euro-obligations l'an dernier. Kazatomprom multiplie en effet les investissements et les partenariats pour être présent tout au long de la filière, de l'extraction du minerai à la fabrication du combustible, en passant par la conversion et l'enrichissement. Il a signé plusieurs accords avec des grands du secteur – Cameco, Rosatom et Areva – pour développer son site d'Ulba et a pris une participation dans l'usine d'enrichissement russe d'Urals Electrochemical. En 2010 sa fabrication de boulettes de combustible a été certifiée pour des livraisons aux centrales conçues par Areva ainsi qu'aux centrales de Chine et du Japon.

Les ambitions du Kazakh ne s'arrêtent pas au nucléaire, puisque des accords ont également été conclus avec les Français dans le photovoltaïque et que des filiales de Kazatomprom se sont lancées dans l'éolien et les pompes à chaleur.

Sur http://indices.usinenouvelle.com le 2 février 2011

 

Elections anticipées le 1er mai

Le Kazakhstan abandonne définitivement l'idée de prolonger de mandat du président Noursoultan Nazarbaev par la voie référendaire et s'engage vers des élections anticipées. Celles-ci devraient avoir lieu le 1er mai. Le 31 janvier, le Conseil constitutionnel a rendu un verdict négatif sur la décision du Parlement de remplacer l'élection présidentielle par une prolongation du mandat du président Noursoultan Nazarbaev par la voie référendaire, rapporte le journal russe Vzgliad. "Cet événement fera date dans l'histoire du pays, car non seulement on a renoncé, pour la première fois, à faire plier la Constitution, mais, aussi pour la première fois, la voix de l'opposition, de journalistes indépendants, juristes et experts internationaux a été plus forte que celle des lèche-bottes haut placés", estime le journal en ligne kazakh Respublika.
 
Sur www.courrierinternational.com le 1er février 2011
 

mardi 1 février 2011

Rogge salue le rêve olympique kazakh

Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a salué le souhait du Kazakhstan d'entrer dans la course à l'attribution des jeux Olympiques d'hiver 2022, mardi à Astana.

"J'ai le plaisir d'annoncer, au terme de discussions avec le gouvernement du Kazakhstan, qu'ils ont exprimé un fort désir d'être candidat pour les jeux Olympiques de 2022 dans cette belle cité", a déclaré Jacques Rogge à l'issue d'une réunion du Conseil olympique d'Asie à Astana.

"C'est leur objectif", a ajouté le président du CIO, ajoutant que "la décision sera prise en 2015". Rogge a souligné la qualité des installations sportives qui servent aux Jeux asiatiques d'hiver, qui ont débuté dimanche dans les villes d'Astana et Almaty, saluant au passage le développement rapide du continent asiatique qui organise de plus en plus d'événements d'envergure mondiale.

L'an dernier, Québec avait fait connaître son intérêt pour une candidature aux JO-2022 alors que le maire de la ville de Barcelone avait clairement annoncé une candidature sous le nom de "Barcelone-Pyrénées".
 
Sur www.rtbf.be le 1er février 2011