Tulpan a beau s’ancrer au fin fond du Kazakhstan, parmi les nomades, son propos universel abolit toute frontière géographique. De retour parmi les siens après son service militaire, Asa souhaite se marier. Mais ses oreilles hypertrophiées déplaisent à Tulpan, l’une des rares épouses potentielles alentours. Asa va apprendre à grandir au contact de la nature et à dépasser cet échec. La vie s’engouffre dans chacun des plans que compose avec art le réalisateur. Des animaux entrent et sortent du champ, un enfant court en tous sens devant la caméra, des cris couvrent les dialogues. À ce sujet, Sergey Dvortsevoy confie : « J’adore quand l’inattendu fait irruption, quand les choses surviennent par hasard. J’ai toujours aimé les réalisateurs qui se servent de ce qui entre dans le champ et arrivent à l’utiliser à bon escient. » Tulpan se regarde autant qu’il s’écoute. Les oreilles, responsables du malheur sentimental du héros, deviennent la métonymie lumineuse d’une oeuvre comme chambre d’échos de la vie turbulente environnante. Le camarade d’Asa, sorte de Mad Max survolté des steppes, carbure à la disco de Boney M, tandis qu’une gamine chante à tue-tête des ritournelles et que les animaux mêlent leurs clameurs à ce joyeux brouhaha. « Cette respiration due au son est capitale, précise le réalisateur. Même si on a une image vide à l’écran, elle vit grâce au son qui transforme l’énergie de chaque plan. » Reste la scène pivot du film, un long plan séquence de dix minutes où une brebis met bas. Le héros change à partir de cette séquence qui entérine son passage à l’âge adulte. En délivrant la bête, il se libère de ses oripeaux juvéniles. Les conditions qui ont entouré la conception de cette scène furent si difficiles que le cinéaste la qualifie de « miracle sur pellicule ». À l’image du film, récompensé notamment par le Prix Un Certain Regard et le Prix de l’Éducation nationale. Devant tant de beauté, en effet, impossible de rester sourd.
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mercredi 25 février 2009
Cinema : Sortie de Tulpan le 4 mars
Tulpan a beau s’ancrer au fin fond du Kazakhstan, parmi les nomades, son propos universel abolit toute frontière géographique. De retour parmi les siens après son service militaire, Asa souhaite se marier. Mais ses oreilles hypertrophiées déplaisent à Tulpan, l’une des rares épouses potentielles alentours. Asa va apprendre à grandir au contact de la nature et à dépasser cet échec. La vie s’engouffre dans chacun des plans que compose avec art le réalisateur. Des animaux entrent et sortent du champ, un enfant court en tous sens devant la caméra, des cris couvrent les dialogues. À ce sujet, Sergey Dvortsevoy confie : « J’adore quand l’inattendu fait irruption, quand les choses surviennent par hasard. J’ai toujours aimé les réalisateurs qui se servent de ce qui entre dans le champ et arrivent à l’utiliser à bon escient. » Tulpan se regarde autant qu’il s’écoute. Les oreilles, responsables du malheur sentimental du héros, deviennent la métonymie lumineuse d’une oeuvre comme chambre d’échos de la vie turbulente environnante. Le camarade d’Asa, sorte de Mad Max survolté des steppes, carbure à la disco de Boney M, tandis qu’une gamine chante à tue-tête des ritournelles et que les animaux mêlent leurs clameurs à ce joyeux brouhaha. « Cette respiration due au son est capitale, précise le réalisateur. Même si on a une image vide à l’écran, elle vit grâce au son qui transforme l’énergie de chaque plan. » Reste la scène pivot du film, un long plan séquence de dix minutes où une brebis met bas. Le héros change à partir de cette séquence qui entérine son passage à l’âge adulte. En délivrant la bête, il se libère de ses oripeaux juvéniles. Les conditions qui ont entouré la conception de cette scène furent si difficiles que le cinéaste la qualifie de « miracle sur pellicule ». À l’image du film, récompensé notamment par le Prix Un Certain Regard et le Prix de l’Éducation nationale. Devant tant de beauté, en effet, impossible de rester sourd.
Libellés : Arts et Culture
Kazakhstan: passage d'un convoi américain non militaire vers l'Afghanistan
ASTANA, 25 février - RIA Novosti. Un convoi américain transportant des frets non militaires destiné au contingent de l'OTAN en Afghanistan a traversé le Kazakhstan, a confirmé mercredi un porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence.Les Etats-Unis, qui ont doublé leur contingent en Afghanistan, cherchent de nouveaux itinéraires pour ravitailler les troupes suite à la fermeture de la base aérienne de Manas décidée par le Kirghizstan. Il y a quelques jours, Washington a demandé l'autorisation de Moscou afin de faire transiter plusieurs containeurs non militaires via le territoire russe.Le 9 février, le Kazakhstan a également donné son feu vert au transit du convoi militaire américain. En novembre 2008, le parlement kazakh a ratifié les mémorandums de compréhension signés entre les gouvernements kazakh et américain pour appuyer les efforts de l'opération antiterroriste Liberté immuable en Afghanistan."Le convoi a déjà traversé le Kazakhstan et se trouve actuellement en Ouzbékistan. Il n'y a pas eu de problèmes", a précisé l'interlocuteur de RIA Novosti.
Libellés : Conflit Afghan, Relations USA
Pétrole: hausse des livraisons kazakhes via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan
La compagnie américaine ChevronTexaco, opérateur du gisement kazakh Tenghiz, a lancé le transit de pétrole via cet oléoduc à l'automne 2008, acheminant 17.400 tonnes en octobre, 119.300 tonnes en novembre et 148.400 tonnes en décembre.
Le Kazakhstan exporte son pétrole par tanker depuis le port d'Aktaou, sur la mer Caspienne, vers Bakou d'où il est transporté par l'oléoduc vers le terminal turc de Ceyhan en Méditerranée.
Fondé en juillet 2006, l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan compte parmi ses actionnaires British Petroleum (30,1%), Azerbaijan BTC (25%), Chevron (8,90%), Statoil-Hydro (8,71%), TPAO (6,53%), Eni (5%), Total (5%), Itocu (3,40%), Inpex (2,50%), ConocoPhillips (2,50%) et Hess (2,36%).
Libellés : Ressource : Pétrole