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jeudi 29 octobre 2009

OTSC: la lutte antiterroriste s'étend aux sites Internet (secrétaire général)

MOSCOU, 29 octobre - RIA Novosti. Les services spéciaux de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) ont dépisté 1.700 sites internet à caractère criminel et une dizaine de sites terroristes, a déclaré Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'OTSC à Moscou à la cinquième conférence internationale sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme.

"Lors de l'opération "Proxi" effectuée récemment par les services spéciaux de l'OTSC, 1.700 sites internet à caractère criminel ont été dépistés ainsi qu'une dizaine de sites terroristes, notamment des sites recrutant des kamikazes", a dit M.Bordiouja. Il a également indiqué que la lutte commune contre les menaces informatiques et la coopération dans la protection de l'espace informationnel étaient prioritaires pour tous les pays. Selon lui "la sécurisation de l'espace informationnel est une composante importante, sinon essentielle de la sécurité internationale".

Aujourd'hui les technologies informationnelles sont souvent utilisées pour déstabiliser la situation politique dans certains pays et même pour causer des dommages économiques, a souligné M. Bordiouja.

L'OTSC regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

La Cheppe - Visite d'une délégation du Kazakhstan

Sur cette photo, M. Bonnet est revêtu du djapan, manteau de cérémonie,
symbole d'amitié et d'appartenance à la nation kazakh,
offert par le professeur Omarov.


Afin de réaliser un film sur la vie d'Attila, une délégation du Kazakhstan s'est rendue samedi dernier à La Cheppe.

M. Bonnet, maire, a reçu le professeur Omarov, recteur de l'Université d'Almaty, accompagné de la professeure Mukhametkaliva, doyenne de la faculté de lettres étrangères et de tourisme (également interprète), de M. Tuyakbayev, conseiller de l'ambassade de la République du Kazakhstan en France et de M. Cokbilen, Vice-président de l'Association Culturelle France-Kazakhstan. M. Omarov, historien et surtout « spécialiste » d'Attila, le héros national au Kazakhstan, tenait à concrétiser cette nouvelle visite.

Il avait déjà, par deux fois, travaillé avec M. Rabiet, premier président de l'ACA (Association Autour du Camp d'Attila), dans un cadre moins officiel.Il s'est rendu salle P.-.H Létaudin (nouvellement inaugurée) où l'a reçu M. Popeler, président de l'ACA, à qui il a remis des objets concernant Attila : un livre écrit de sa main, un portrait, un chokpare (sceptre), la reproduction d'une yourte, l'objectif étant d'exposer ces objets.


« Attila est peut-être passé par là »

L'historien a apprécié le travail accompli par l'Association qui veille à ce que le Camp d'Attila soit mis en valeur et le patrimoine sauvegardé. « La légende et certains historiens voudraient que la bataille des champs Catalauniques, en 451, entre la coalition gallo-romaine et Attila, se soit déroulée dans la région, d'où le nom de camp d'Attila. Attila est peut-être passé par là et a peut-être utilisé cette enceinte construite cinq siècles auparavant. Aucune trace ne subsiste aujourd'hui, il n'en n'est pas moins certain qu'Attila, roi des Huns, est toujours présent », soulignait M. Grosos, qui a conduit les hôtes du jour sur les pas d'Attila, en revisitant l'histoire.

M. Omarov a redit « sa chance inouïe d'être venu en ces lieux ». Lors de la réception à la mairie, M. BONNET a exprimé « sa reconnaissance pour cette nouvelle visite et souhaité que l'amitié de nos peuples soit confortée par des échanges fructueux. Nous allons approfondir une page de notre histoire réciproque, poursuivre ensemble ce travail. Nous garderons un excellent souvenir de notre rencontre. D'autres suivront… »

La mer d'Aral en voie de renaissance au Kazakshtan


AKESPE, Kazakhstan — La mer d'Aral est de retour. Réduite à peau de chagrin par de grands systèmes d'irrigation en Asie centrale, elle renaît désormais peu à peu, dans sa portion située au Kazakhstan, grâce à un barrage qui détourne à son profit les eaux du fleuve Syr Daria.

Jadis quatrième plus grande étendue d'eau douce au monde avec une superficie comparable à l'Irlande, la mer d'Aral a vu ses eaux détournées à l'époque soviétique pour irriguer de vastes champs de coton, ce qui l'a fait disparaître à 90%, la réduisant à une série de petites étendues d'eau isolées. Une catastrophe "sans précédent dans les temps modernes", explique Philip Micklin, professeur de géographie à l'université Western Michigan, aux Etats-Unis.

Près de 18 ans après la disparition de l'URSS, la situation reste très préoccupante. Des images satellitaires prises cette année montrent qu'une partie de la mer d'Aral s'est rétrécie de 80% au cours des trois dernières années.

La construction du barrage de Kokaral par la Banque mondiale et le gouvernement kazakh a en revanche permis la renaissance d'une petite section de la mer d'Aral située au Kazakhstan. Le port d'Aralsk, également connu sous le nom d'Aral, avait fini par se retrouver à 100 kilomètres à l'intérieur des terres au Kazakhstan. Mais depuis la construction du barrage, l'eau est revenue à moins de 25 kilomètres de la localité, et pourrait l'atteindre dans six ans, selon la Banque mondiale. "Bonne nouvelle: la mer revient", annonce un panneau à l'entrée d'Aralsk.

"Il y a enfin de l'espoir et une vie à mener ici", déclare Badarkhan Prikeïev, 49 ans, un négociant en poissons en attendant ses pêcheurs près du village d'Akespe, à 90 kilomètres à l'ouest d'Aralsk. "Il y a du travail pour ceux qui le veulent." Cet été, ses bateaux sont revenus chargés de brochets et de carpes.

Un programme de 88 millions de dollars lancé en 2001 a abouti à la construction du barrage de Kokaral pour diriger les eaux du Syr Darya vers la partie kazakhe de la mer d'Aral plutôt que de les laisser "se perdre" en s'écoulant vers le sud.

Les cinq anciennes Républiques soviétiques d'Asie centrale sont largement d'accord sur la nécessité de coordonner l'utilisation des deux grands fleuves de la région: l'Amou Darya et le Syr Darya. Mais en pratique, il y a peu de collaboration, ce qui signifie une mort certaine pour une grande partie de la mer d'Aral.

L'impact du barrage de Kokaral est en tout cas spectaculaire. La hausse du niveau de l'eau a rafraîchi le climat et réduit suffisamment la salinité de la mer d'Aral dans cette zone pour permettre la vie d'espèces d'eau douce.

Selon la Banque mondiale, les prises de poissons d'eau douce ont atteint 2.000 tonnes en 2007 contre seulement 52 tonnes en 2004. Pour la première fois depuis des années, de nombreux Kazakhs vivant près du rivage ont le sentiment d'avoir un avenir.

"Mon père a grandi dans un village de pêcheurs et prendre du poisson est ce que nous avons fait toute notre vie", explique M. Prikeïev, qui supervise plus de 100 pêcheurs lorsque la saison bat son plein, en été. "Mon rêve est d'améliorer les choses pour les pêcheurs, pour qu'ils puissent vivre et travailler un peu plus facilement."

Alexander Dantchenko, ouvrier de chantier naval en retraite, assure que le retour de l'eau a un impact sur le climat. "Lorsqu'il n'y avait pas la mer, on avait l'impression d'être dans une poêle à frire au milieu du désert ici." Mais avec le retour de l'eau "on peut sentir parfois une brise fraîche et agréable venir du sud".

Les progrès enregistrés au Kazakhstan restent toutefois modestes comparés à l'ampleur du désastre. Plutôt que de chercher à sauver la mer d'Aral, l'Ouzbékistan, qui en contrôle les trois-quarts, a choisi de maintenir la lucrative industrie du coton et de rechercher du gaz et du pétrole sous son lit asséché.


The Canadian Press. De Peter Leonard

Kazakhstan : Nos dirigeants cèdent tout à Pékin


En plus de cinq siècles d'histoire des Ka­zakhs, la question de la terre au sein de cette société nomade a toujours été au centre des débats. Mais lorsque, au début du XXe siècle, le pouvoir colonial russe a engagé la réforme agraire de Stolypine en profitant des steppes kazakhes, le problème est devenu crucial. Pour les Kazakhs, qui n'étaient pas encore sédentarisés, il s'agissait de survivre et de perdurer en tant que peuple à part entière. Après l'instauration forcée du communisme soviétique au Kazakhstan, malgré le slogan officiel qui proclamait "La terre aux paysans", la question a été renvoyée à des jours meilleurs. Subitement le régime communiste a disparu [en 1991], laissant au pauvre Kazakhstan désormais indépendant le soin de trancher ce noeud gordien. Le régime évanoui a aussi légué en héritage une élite politique constituée par l'ancienne nomenklatura, qui n'a aucune envie d'assumer ses responsabilités et de satisfaire la revendication la plus essentielle et la plus sensible des Kazakhs.

La loi sur la terre adoptée en 2005, qui prévoit la possibilité de la vendre en propriété privée, en témoigne. Très impopulaire, elle a soulevé une vague d'indignation dans toute la société, et une pétition contre elle a recueilli plus de 1 million de signatures. Tout cela n'a abouti qu'à des représailles cruelles : l'ex-ministre de l'Agriculture et ancien akim [gouverneur] de la région de Kostanaï, considérée comme le grenier à blé du pays, Baltach Tursumbaev, président du comité qui avait lancé la pétition, a vu sa voiture incendiée. Les chefs de l'opposition avaient alors déclaré que c'était sur ordre du palais présidentiel d'Akorda [à Astana].


A ce jour, nous ne nourrissons même pas notre propre population

Ensuite, près de 400 km2 de terres kazakhes ont été cédées à la Chine. Enfin, le ministère de l'Agriculture a déclaré que le pays était prêt à fournir plus de 35 000 km2 de terre agricoles (soit une fois et demie la superficie de l'Etat d'Israël) à des investisseurs étrangers, ce qu'a confirmé le vice-ministre, Arman Evniev. L'an dernier, son administration avait identifié des exploitants prêts à proposer leurs terres à des investisseurs étrangers afin que ceux-ci y installent leurs entreprises ou des sociétés mixtes, ou encore investissent dans des entreprises existantes afin d'exploiter ces terres. Au Kazakh­­stan, les terres appartiennent encore à l'Etat, "moins de 1 % sont à des propriétaires privés, tout le reste est loué pour des durées moyennes ou longues", en général quarante-neuf ans. Plus de 3,5 millions d'hectares non cultivés pour diverses raisons avaient été repérés dans dix régions kazakhes, surtout celles du Nord, de l'Ouest et de l'Est.

Selon Baltach Tursumbaev, céder des terres agricoles à des étrangers porte "atteinte à la souveraineté du secteur agricole du Kazakhstan". "Histo­riquement et pratiquement, nous sommes un pays agricole, explique-t-il. Pourtant, à ce jour, nous ne nourrissons pas notre propre population." Selon le ministère de l'Agriculture, nous importons en effet jusqu'à 40 % du lait consommé, 29 % de la viande et environ 43 % des fruits et légumes que nous mangeons.

De plus, 40 % de la population, à une écrasante majorité kazakhe, vit dans des villages. Si les terres agricoles sont vendues à des étrangers, la plupart des ruraux se retrouveront sans moyen de subsistance. Le Conseil national de sécurité aurait examiné les mesures à prendre pour assurer la sécurité alimentaire de la population - "un objectif stratégique du Kazakhstan pour les dix années à venir", selon le président Noursoultan Nazarbaev. Baltach Tursumbaev est convaincu qu'aucun investisseur européen ne se tournera vers le Kazakhstan, les conditions d'exploitation des terres y étant trop différentes. D'autant que les pays européens préfèrent subventionner leur agriculture. Bref, les terres agricoles kazakhes n'intéressent sans doute personne d'autre que des "investisseurs" chinois.

mercredi 28 octobre 2009

Reichardt au Kazakhstan pour pousser les PME

Echange de cadeaux entre Maoulen Moukachef (au centre), premier adjoint au maire d’Almaty, centre économique du pays,
et André Reichardt (à droite), président de la Région Alsace.
A gauche, Frédéric Szabo, chargé de l’export pour les CCI d’Alsace. Photo Y. B.



Le président du conseil régional, André Reichardt, vient de passer 24 heures au Kazakhstan pour appuyer les PME alsaciennes à la recherche de nouveaux marchés dans ce pays émergent d’Asie centrale.

« Nous sommes la première délégation régionale à nous rendre au Kazakhstan, vingt jours après la visite de Nicolas Sarkozy qui a déclaré ce pays priorité stratégique au plan économique », s’est félicité, à plusieurs reprises, André Reichardt, président UMP de la Région Alsace.


À la tête d’Alsace International

Celui-ci est bien décidé à profiter des retombées du dialogue, inexistant depuis 15 ans, renoué entre la France et le Kazakhstan. Arrivé aux aurores, hier, à Almaty, centre économique et culturel de ce pays de l’ex-empire soviétique, situé à quelques encablures de la Chine, il a voulu marquer son soutien aux 13 entreprises, 10 alsaciennes et 3 franc-comtoises venues y prospecter des clients avant de se rendre dans la nouvelle capitale, Astana. À son côté, Frédéric Szabo, directeur en charge de l’export pour l’ensemble des CCI alsaciennes.

Depuis plus de deux ans, des contacts avaient été établis avec la mission économique française à Almaty. Élu il y a six semaines, André Reichardt va succéder également à Adrien Zeller à la présidence d’Alsace International, l’organisme commun aux trois grandes collectivités, chargé de la prospection à l’étranger.

«Les grandes entreprises françaises comme Total, Areva, Bouygues, sont présentes au Kazakhstan. Il faut que nos PME-PMI — celles qui sont avec nous représentent des secteurs de pointe et certaines sont leaders dans leur spécialité — puissent aussi travailler ici », a-t-il expliqué aux journalistes kazakhstanais, intrigués par cette mission et curieux de connaître son avis sur la crise financière qui a freiné brutalement le dynamisme économique de leur pays, fondée sur l’exploitation du gaz et du pétrole. « Nous avons atteint la fin de la récession, mais la croissance n’a pas encore repris. En Alsace, la situation a l’air de se stabiliser », a-t-il répondu prudemment, en rappelant, leitmotiv connu, que « pour sortir de la crise, les entreprises doivent innover et conquérir de nouveaux marchés ».

Après une discussion avec l’ambassadeur Alain Couanon – qui est sur le départ – il a rencontré le premier adjoint au maire d’Almaty, Maoulen Moukachef, un des hommes forts de la région. L’ancien fonctionnaire, qui a été en charge, pendant 27 ans, de plusieurs secteurs comme le transport urbain, connaît bien Strasbourg… et Robert Lohr, le patron de Duppigheim. Pour la modernisation du tramway, l’élu mène cependant des pourparlers avec Alsthom. « Le financement des investissements ne peut être assuré par le seul budget de la ville », observe-t-il, sans en dire davantage.

Marchés publics

«Le Translohr utilise la meilleure technologie », a assuré André Reichardt, avant de questionner son hôte sur la possibilité, pour des PME, de répondre à des appels d’offre. « Les marchés publics sécurisés, ce serait une façon de leur mettre le pied à l’étrier », a renchéri Frédéric Szabo. Ni une, ni deux, Maoulen Moukachef a convoqué deux de ses directeurs, en proposant d’organiser une entrevue avec les membres de la délégation et leurs homologues du Kazakhstan. Car « mieux vaut avoir un partenaire sur place », lui expliqueront, à l’heure du déjeuner, des Français qui travaillent dans le pays.

André Reichardt a poursuivi son marathon par des rencontres avec le président de la CCI du Kazakhstan, puis avec le recteur de l’Université technologique, qui a noué des relations avec les Universités de Toulouse et de Nancy. Le président de la Région Alsace a promis d’évoquer un partenariat avec Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg.

La journée s’est achevée par un dîner avec des chefs d’entreprises kazakhstanais devant qui il a refait l’éloge des entreprises qui l’accompagnaient.

Yolande Baldeweck

Lutte antidrogue: possible recours à la Force collective de réaction rapide

MOSCOU, 28 octobre - RIA Novosti. Le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants, Viktor Ivanov, a jugé possible, mercredi devant les journalistes à Moscou, de faire appel à la Force collective de réaction rapide (KSOR) de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), pour démanteler les filières internationales de trafiquants de drogue.

"La KSOR pourrait être engagée pour patrouiller les cols et les sentiers de haute montagne, là où les forces policières s'avèrent d'ordinaire inopérantes", a expliqué M.Ivanov.

La Force de réaction rapide de l'OTSC a pour mission de repousser une agression armée, de combattre le terrorisme international et l'extrémisme, de réprimer le crime transnational organisé et le trafic de stupéfiants, d'éliminer les conséquences des catastrophes et des accidents. Sa création a été décidée le 4 février dernier, au cours d'une session extraordinaire du Conseil de sécurité collective de l'OTSC (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan).

Le Top 10 mondial des résultats d'élections présidentielles

Le premier et seul président de l'histoire du Kazakhstan a été réélu en 2005, lors d'un scrutin qualifié par l'OSCE de non conforme aux normes internationales en matière d'élections démocratiques. Mais Nazarbaïev est soutenu par la communauté internationale, qui applaudit la santé économique du Kazakhstan. Lors de la campagne, l'ancien ministre et principal opposant de Nazarbaïev, Zamanbek Nurkadilov, est retrouvé mort à son domicile, gisant avec deux balles dans la poitrine et une dans la tête. La justice a conclu à un suicide pour raisons familiales

1er - Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Guinée Equatoriale: 97,1 %
2e - Noursoultan Nazarbaïev, Kazakhstan: 91%
3e - Abdelaziz Bouteflika, Algérie: 90,24%
4e - Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisie: 89,62%
5e - Gurbanguly Berdimuhamedow, Turkménistan: 89,23%
6e - Hosni Moubarak, Egypte: 88,6%
7e - Islom Karimov, Ouzbékistan: 88,1%
8e - Omar Hassan el-Béchir, Soudan: 86,5%
9e - Robert Mugabe, Zimbabwe: 85,5%
10e - Alexandre Loukachenko, Biélorussie: 82,6%

Mention spéciale à Paul Biya, le président du Cameroun, qui n'entre pas dans le Top10 avec ses 70,92% en 2004, mais qui bat un record impressionant: le procès verbal d'un bureau de vote de Douala indiquait un score de 106% [PDF] en faveur du candidat président.

Extrait d'un article de Grégoire Fleurot sur www.slate.fr

mardi 27 octobre 2009

Russes et Kazakhs instaurent un suivi écologique de leur activité spatiale

MOSCOU, 27 octobre - RIA Novosti. La Russie et le Kazakhstan ont défini les modalités de suivi écologique des tirs de lanceurs à UDMH (heptyl) depuis Baïkonour (Kazakhstan), lit-on dans un communiqué de l'Agence spatiale russe (Roskosmos).

L'accord approprié a été approuvé le 23 octobre dernier côté russe par le chef adjoint de Roskosmos Viktor Remichevski et pour la partie kazakhe par le vice-ministre de l'Environnement Majit Tourmagambetov et le vice-président de l'Agence nationale spatiale Erkine Chaïmagambetov.

L'accord formule les exigences envers le suivi écologique conjoint effectué pendant la préparation des lanceurs et des missiles balistiques intercontinentaux et lors de leur tir depuis le cosmodrome de Baïkonour.

CEEA: Minsk ratifie la création du Fonds anticrise de la Communauté

MINSK, 27 octobre - RIA Novosti. La chambre basse du parlement biélorusse a ratifié mardi le traité instituant le Fonds anticrise de la Communauté économique eurasiatique (CEEA). "La ratification ouvre à la Biélorussie l'accès aux ressources du Fonds", a annoncé le vice-ministre biélorusse des Finances, Vladimir Amarine, qui a présenté le projet de loi au parlement du pays.

La création du Fonds anticrise de la Communauté a été décidée le 9 juin 2009 lors d'un sommet de la CEEA à Moscou. Le Fonds disposera de ressources équivalant à 10 milliards de dollars dont 7,5 milliards seront versés par la Russie et 1 milliard par le Kazakhstan; le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Arménie apporteront 1 million de dollars chacun. La contribution biélorusse s'élèvera à 10 millions de dollars.

Aux termes d'un accord, les ressources du Fonds appartiennent à ses participants, a précisé le vice-ministre biélorusse.

Kazakhstan: paradoxes économiques, sexisme et déclin de la science

Les bloggeurs du Kazakhstan continuent à aborder des thèmes d’intérêt social. La semaine dernière, des discussions en ligne ont évoqué divers sujets.
Le bloggeur Lord-Fame [en russe, comme tous les liens] a reçu la visite des responsables des impôts qui ont jugé qu’il n’y avait pas suffisamment d’employés dans son entreprise, moins que la « moyenne du secteur industriel ». Quel est l’imbécile qui a découvert cette règle ? A quel point faut-il être stupide pour exiger de TOUTES les entreprises d’un secteur industriel les mêmes normes?

Toujours dans le domaine économique, Thousand-pa ne comprend pas pourquoi, malgré les déclarations optimistes faites par le gouvernement, les autorités ont rejeté le projet d’augmentation des salaires pour les employés des organismes financés par celui-ci : Pourquoi avoir parlé de la fin de la crise si un mois plus tard on utilise cette même crise comme un prétexte pour revenir sur des promesses passées ?

D-lov s’inquiète du manque de discussion au Kazakhstan concernant le harcèlement sexuel au travail : Ici les femmes acceptent le machisme à tous les niveaux et sous toutes ses formes, ce qui est typique d’un pays asiatique peu développé. Coucher avec le patron est considéré comme un grand honneur. Si une employée séduisante n’a aucune intention de flirter avec la direction, et qu’en plus elle fait preuve d’intelligence et de compétence au travail, elle devient une « concurrente », une « joueuse dangereuse », une « garce », etc.

Megakhuimyak s’inquiète de la qualité du potentiel de la recherche scientifique et de l’éducation au Kazakhstan : L’analyse de l’histoire des sciences au Kazakhstan montre que nos dirigeants inamovibles sont issus des sciences naturelles : géologues, ingénieurs des mines, biologistes. Le pays ne possède plus de scientifiques qui pourraient travailler à un niveau comparable et, étant donné la qualité de notre éducation, nous n’en aurons plus jamais.

pycm résume la situation par un aphorisme sarcastique : Le paradoxe c’est que ce pays n’a aucune culture et pourtant, il a un ministre de la culture. D’un autre côté, la corruption est omniprésente et pourtant, il n’y a pas de ministre de la corruption.

Billet publié par Adil Nurmakov [en anglais] (traduit par Andrey)

Grande distribution: Metro ouvre son premier centre commercial au Kazakhstan

MOSCOU, 27 octobre - RIA Novosti. La société Metro Cash and Carry, enseigne internationale majeure de la grande distribution et leader mondial du libre-service de gros, a ouvert son premier centre commercial à Astana (Kazakhstan), apprend-t-on du communiqué de la société.
"Si toutes les conditions préliminaires sont réunies, Metro Cash and Carry ouvrira au Kazakhstan quelque 10-15 centres commerciaux de gros", a précisé la société. Le montant moyen d'investissement nécessaire à l'ouverture d'un centre commercial varie entre 15 et 20 millions d'euros.

Pour sa part, le Kazakhstan doit procurer à la société les terrains appropriés à la construction et toutes les autorisations nécessaires.

Metro Cash and Carry a également posé la première pierre de son premier centre commercial en Egypte, dont l'inauguration est prévue pour l'été 2010. 90% des marchandises seront proposées par des fournisseurs locaux.

Metro Cash and Carry, division de vente de l'une des plus grandes compagnies commerciales du monde, Metro Group, compte plus de 665 centres commerciaux implantés dans 29 pays du monde. En 2008, le chiffre d'affaires de la société s'est élevé à 33,1 milliards d'euros.

Partenariat stratégique : Turquie - Kazakhstan

Le journal Zaman annonce dans l'information titrée, « Le premier accord de partenariat stratégique dans le monde turc a été signé » que des pas exemplaires pour le monde turc ont été effectués entre la Turquie et le Kazakhstan. Selon l'information, Ankara a signé un accord qui, pour la première fois, élève ses relations avec une république turque au niveau de « partenariat stratégique ».
« C'est un contrat unique dans l'Eurasie. J'en suis très content » a indiqué le président Abdullah Gül qui aurait attiré l'attention sur l'importance de l'accord, selon le journal. « Nous étions déjà un partenaire stratégique. Ce qui a été signé en ce moment est un document très important. Nous vous sommes reconnaissants une fois de plus pour votre confiance en nous » a témoigné le président kazakh, rapporte l'information.

lundi 26 octobre 2009

Religion: le Patriarche Cyrille espère coopérer avec le Kazakhstan


MOSCOU, 26 octobre - RIA Novosti. Le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille a félicité le président kazakh Noursoultan Nazarbaev à l'occasion de la fête nationale - la Journée de la république, célébrée au Kazakhstan le 25 octobre, et a souhaité que la coopération serait aussi féconde qu'auparavant.


"Permettez-moi de souhaiter le développement de notre coopération et d'espérer qu'elle sera aussi féconde qu'auparavant", a déclaré le Patriarche dans son message de félicitation à M.Nazarbaev.


Selon lui, le Kazakhstan contemporain est un Etat édifiant des relations harmoniques internationales et interreligieuses.


"Le fait que le Kazakhstan est l'initiateur de la tenue du Congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles en témoigne avec éloquence", prétend le Patriarche russe.
La communauté orthodoxe de la république ressent constamment le soutient et l'attention de la part des autorités de l'Etat, a-t-il ajouté.

dimanche 25 octobre 2009

Aral : Une mer morte

Dans un spectaculaire documentaire de la BBC le reporter, Simon Reeve, se promène au fond de la mer… qui n’existe plus. Les carcasses des bateaux abandonnés témoignent d’une catastrophe pas vraiment naturelle. Cette mer, c’est l’Aral. Elle est partagée entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. A l’époque du socialisme, les économistes décidèrent d’intensifier la culture locale du coton. Comment ? Rien de plus simple ! Il suffirait de détourner quelques rivières pour irriguer les champs kolkhoziens. Sauf que les rivières, Amou-Daria et Syr-Daria alimentaient également la mer d’Aral. Résultat : depuis les années 60, la mer s’est rétrécie de plus de 75% !Au mois de septembre 2009, une conférence de presse a été organisée a Moscou par l’agence de presse RIAN à laquelle participaient d’éminents spécialistes de la mer mourante. Maxime Petrov est chercheur à l’Académie des sciences d’Ouzbékistan :

« Sur les 12 derniers mois, la ligne côtière située dans notre zone d’observation - en plein milieu de la partie occidentale - s’est avancée de 100 mètres ! Un endroit où, avant, la mer était assez profonde ! Et pour ce qui est de la partie orientale de la cote, on ne compte plus en mètres mais en kilomètres ! »

L’eau est donc en train de disparaitre. Et depuis 1989, il n’y plus une mer d’Aral, mais deux ! La Grande mer d’Aral devenant de plus en plus petite, elle risque de totalement disparaître d’ici une quinzaine d’années. Mais en reculant, l’eau laisse la place aux archéologues qui peuvent explorer le terrain :

« En tant que structure maritime, la mer d’Aral existe depuis environs 10.000 ans. Ce qui est intéressant, c’est que nous trouvons aujourd’hui les preuves qu’elle s’est déjà asséchée à plusieurs reprises au cours de son histoire. Dans la baie de Berg, côté Kazakh, on a trouvé un mausolée qui date du 13ème siècle ! On l’a appelé « l’Atlantide d’Aral ». A cette époque, on a construit une mosquée et un grand cimetière. Ce qui montre que le niveau de la mer devait être beaucoup plus bas !Donc, il est probable qu’on ne puisse pas tout mettre sur le dos des hommes. Les cycles naturels jouent également un rôle. Mais on ne peut pas non plus nier l’effet néfaste du système d’irrigation mis en place à partir des années 50.»

Selon le biologiste Philippe Sapozhnikov, les anciens fonds marins désormais asséchés ne sont pas uniquement un terrain de jeu pour les archéologues, ils sont aussi une véritable déchetterie à ciel ouvert.

« Aujourd’hui, sur le bassin oriental de la mer se trouvent des millions de tonnes de pesticides - et autres substances dangereuses - qui ont été déversés dans la mer. Le vent soulève cette poussière et la disperse sur de très grandes distances. »

Et les habitants a respirent… puis des cancers apparaissent ! Et là où il reste encore de l’eau, celle-ci est devenue tellement salée que les poissons ne peuvent plus y survivre. 24 espèces ont déjà disparues. Une seule fait encore de la résistance. Mais que faire ?

Pour l’instant, on a construit un barrage et une série de digues pour faire remonter le niveau de l’eau et diminuer sa salinité. Mais il y a un problème : cela risque de faire disparaître la Grande Mer d’Aral - celle du sud, du côté Ouzbek - au profit de la Petite mer d’Aral - celle située au nord, du côté Kazakh. En effet, on a pu observer que son niveau avait augmenté de 6 mètres entre 2003 et 2009.

Mais voici alors que ressurgit un autre vieux projet soviétique, celui de détourner les rivières sibériennes vers la mer d’Aral ! Le maire de la capitale russe, Yuri Loujkov, vient de publier un livre dans lequel il prône le commerce de l’eau. Les russes en ont beaucoup. Alors, pourquoi ne pas le vendre à ses voisins ? Détourner de l’eau pour pallier l’effet d’autres détournements… une idée qui laisse la population moscovite très dubitative. Pourtant, certains scientifiques ne trouvent pas l’idée totalement absurde. Peter Zavialoff, chercheur russe :

« Les gens imaginent qu’on va construire un énorme barrage qui va inverser le cours des eaux de toutes les rivières sibériennes ! Evidemment, c’est faux ! Pour l’instant, l’hypothèse concerne une dizaine de kilomètres cubes par an qui proviendrait du bassin d’Irtych. Cela représente seulement quelques pourcentages du débit d’un fleuve comme l’Ob. C’est moins que la fluctuation naturelle ! La Russie ne va pas même pas le ressentir. En revanche, la région d’Aral, elle, en ressentirait très fortement les bénéfices ! »

Le documentaire de la BBC montre une femme regardant les coquillages. Elle implore à la mer de revenir… et elle espère que la mer l’entendra.

http://franceculture-blogs.com/

samedi 24 octobre 2009

Tournée symphonique kazakh aux Etats Unis


Novembre 2009
Pour la première fois, un orchestre symphonique du Kazakhstan effectuera une tournée aux Etats Unis en novembre 2009 via Los Angeles, Berkeley, Boston, Washington DC’s Kennedy Center, et le prestigieux New York’s Carnegie Hall.

Ayant travaillé en collaboration avec le chef Christophe Mangou et le pianiste Nicolas Krüger dans le cadre d’échanges de coopération culturels français avec le Conservatoire Superieur de Musique et Danse de Paris, la consécration d’une tournée sur le sol américain vient couronner une stratégie diplomatique intéressante pour un pays dont la tradition culturelle et musicale est à cent lieux de la musique symphonique occidentale.

Cependant, à coté de pièces de Tchaikovsky, Rossini et Rachmaninov, l’orchestre de musique traditionnelle kazakh Turan fera aussi la part belle à une musique plus proche de l’identité culturelle kazakh.

La tournée est financée par la compagnie Chevron (Selon certaines estimations, le pays a des ressources pétrolières équivalentes à celles de l’Irak) , le Ministère de l’Education et de la Science du Kazakhstan, ainsi que celui de la Culture et de l’Information, le ENRC-Комек corporative fund, SC Kazkommertsbank, KazRosGas LLP, Lufthansa, Siemens LLP, Yerlan Barlybayev, Kanat Bozumbayev, et les ambassades du Kazakhstan et des Etats Unis.

Visite officielle en Turquie du président kazakh

Signature d'un accord de coopération stratégique entre la Turquie et le Kazakhstan

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, a effectué une visite officielle dans notre pays entre le 21 et 24 octobre 2009. Lors des entretiens réalisés à l'occasion de la visite, les sujets bilatéraux, régionaux et d'actualité ont été traités. Par ailleurs, un accord de coopération stratégique a été signé entre la Turquie et le Kazakhstan, relevant ainsi les relations entre les deux pays à un niveau de partenariat stratégique. Le président hôte s'est adressé à la session plénière de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, puis à la suite des contacts officiels à Ankara il a participé aux activités des Journées culturelles d'Almaty ainsi qu'au Forum de travail Turquie-Kazakhstan.

La Turquie avait reconnu l'indépendance du Kazakhstan le jour même de sa proclamation, au 16 décembre 1991. Les relations diplomatiques entre les deux pays avaient été établies le 2 mars 1992. Les deux pays avaient, depuis l'acquis de l'indépendance par le Kazakhstan, développé en continu les domaines de coopération et abouti à des résultats satisfaisants. Les liens historiques et culturels communs, ont apporté une contribution importante au développement rapide des relations bilatérales et de la coopération.

Plusieurs sociétés turques poursuivent leurs activités au Kazakhstan. Le commerce bilatéral a atteint les 3,2 milliards de dollars en 2008. L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan achemine également du pétrole kazakh.

En marge des relations bilatérales qui se développent d'une façon efficace, la Turquie et le Kazakhstan se soutiennent réciproquement et efficacement dans les organisations régionales et internationales, au sein desquelles ils poursuivent leurs coopérations. Avec les démarches de la Turquie, le Kazakhstan est devenu un participant efficace du « Sommet des chefs d'Etat des pays turcophones ». Il poursuit également une coopération étroite au sein de l'Organisation de coopération économique à laquelle sont adhérés la Turquie, l'Iran, le Pakistan, l'Afghanistan et les républiques de l'Asie centrale.

Le Kazakhstan apporte également une importante contribution à la paix et la sécurité régionale. Il est le fondateur de l'Organisation de la conférence pour les mesures en vue d'augmenter la confiance et la coopération en Asie. La présidence tournante de cette organisation passera, en juin 2010, du Kazakhstan à la Turquie, pour deux années. Par ailleurs le Kazakhstan se chargera de la présidence tournante de l'OSCE en 2010.

Notre coopération avec le Kazakhstan s'est également développée dans les domaines de la culture et de l'éducation. L'Université internationale turco-kazakh Hodja Ahmet Yesevi, a été fondée le 31 octobre 1992 selon un accord de coopération signé à Ankara entre les gouvernements turc et kazakh. L'université a entamé ses activités en 1993. Plus de 20 mille étudiants reçoivent un enseignement au sein de cette université à statut autonome, dont le siège se trouve dans la ville Turkestan et qui poursuit ses activités avec ses départements et instituts qui se trouvent dans quatre différentes villes.

Les activités « Journées culturelles Almaty » ont commencé le 23 octobre à Istanbul. Dans les jours à venir, diverses activités auront lieu au Kazakhstan, dans le cadre des « Journées culturelles turques ».

Après avoir obtenu son indépendance, le Kazakhstan a effectué d'importants élans de développements. Il a été le pionnier d'importantes initiatives dans l'Asie Centrale et l'Eurasie. Les relations turco-kazakhs se sont constamment développés dans toutes les domaines, à cette époque. La visite du président Nazarbaïev, représente une importance tout autre en vue d'approfondir d'avantage les relations entre la Turquie et le Kazakhstan.

vendredi 23 octobre 2009

Retraitement par Areva de concentrés miniers des mines d'uranium du Kazakhstan

Des concentrés miniers des mines d'uranium du Kazakhstan sont expédiés au Havre (France) afin d'y être traité et converti en uranium appauvri par la société Areva. Une fois traité, cet uranium appauvri est réexpédié par bateau en Russie pour y être enrichi à Tomsk afin d'être utilisable pour fabriquer d'autres combustibles nucléaires, selon une déclaration faite à l'AFP par Mr Henri-Jacques Neau, directeur délégué de la logistique d'Areva.

Eurokaz selon source AFP du 23/10/2009

Union douanière: 90% des droits à l'importation reviendront la Russie

MOSCOU, 23 octobre - RIA Novosti. La Russie pourrait recevoir plus de 90% des taxes à l'importation qui seront perçues dans le cadre de l'Union douanière, a déclaré aux journalistes un responsable du ministère russe du Développement économique Alexeï Likhatchev.

Le 1er janvier 2010, un tarif douanier commun sera introduit sur le territoire de l'Union douanière constituée de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan. Le premier juillet, les trois pays se doteront d'un Code douanier.

"La question de la distribution des revenus est discutée très activement. Il n'est pas exclu que plus 90% des droits prélevés soient versés au budget russe. Cette proportion est fondée sur une analyse macroéconomique et reflète la part des marchés de consommation des trois pays", a indiqué M. Likhatchev.

Le responsable a ajouté que le mécanisme de distribution des revenus devait être approuvé d'ici le 1er juillet 2010 et que les proportions devaient être basées sur les statistiques obtenues au cours des premiers mois de fonctionnement du tarif douanier commun.

Toshiba étudie une coentreprise de métaux rares avec le kazakh Kazatomprom

Tokyo (awp/afp) - Le conglomérat industriel japonais Toshiba a indiqué vendredi qu'il envisageait la création d'une entreprise conjointe pour exploiter des métaux rares au Kazakhstan avec le groupe public local d'énergie Kazatomprom, afin de sécuriser son approvisionnement. Les deux sociétés ont signé une lettre d'intention en vue de coupler leurs activités dans ce domaine, en utilisant l'expertise de Kazatomprom dans la partie amont (mines, traitement) et de Toshiba en aval (fabrication de produits de haute valeur ajoutée).

"La demande de métaux rares augmente, ces derniers étant utilisés dans un large éventail de produits avancés, comme les moteurs de voitures électriques et hybrides", a souligné vendredi Toshiba. "Il est devenu plus impératif que jamais d'assurer un approvisionnement stable", a-t-il poursuivi

Toshiba et Kazatomprom se connaissent bien et collaborent déjà dans le champ nucléaire, pour l'approvisionnement en uranium, dans le cadre d'un accord bilatéral Japon-Kazakhstan signé par les gouvernements des deux pays. Kazatomprom est en outre un des actionnaires minoritaires de la filiale américaine de Toshiba, Westinghouse, concepteur de réacteurs nucléaires.

Toshiba et Kazatomprom, qui étudient aussi les possibilités de travailler plus étroitement ensemble dans le domaines des métaux rares liés à l'énergie atomique, ont décidé d'élargir ce champ d'investigation conjoint à d'autres ressources.

Kazatomprom (25.000 salariés) est l'opérateur national du Kazakhstan chargé des exportations d'uranium et des produits dérivés, des métaux rares, du combustible destiné aux centrales électro-nucléaires et des équipements spécialisés. Kazatomprom a également des partenariats dans le domaine de l'exploitation de l'uranium avec le numéro un mondial de l'énergie nucléaire, le français Areva.

La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a ouvert, cet après-midi, son débat général sur les utilisations de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, la plupart des délégations appelant au renforcement de la coopération internationale dans ce domaine sous les auspices des Nations Unies.

La délégation de la Chine, en particulier, a souhaité que la communauté internationale intensifie ses efforts pour bâtir un « ordre spatial harmonieux ». Elle a rappelé que l’an dernier son pays et la Fédération de Russie avaient proposé conjointement à la Conférence du désarmement de Genève un projet de traité sur la prévention et le déploiement d’armements dans l’espace. Le Japon a indiqué qu’il souhaitait accélérer ses efforts diplomatiques en vue de parvenir à l’élaboration de règles appropriées aux activités spatiales.

La délégation suédoise, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, s’est félicitée du nombre croissant de pays participant aux activités spatiales. Elle a toutefois fait observer que cela pourrait aussi représenter un risque. C’est dans ce contexte, a-t-elle ajouté, que l’Union européenne a proposé un projet de code de conduite pour les activités spatiales.

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Les délégations suivantes se sont exprimées au cours de ce débat général: Thaïlande au nom de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), Uruguay (au nom du MERCOSUR), Suède (au nom de l’Union européenne), Cuba, Kazakhstan, Inde, République arabe syrienne, Soudan, Chine, Pakistan, Colombie, Philippines, Sainte-Lucie, Jamahiriya arabe libyenne, République populaire démocratique de Corée (RPDC), Japon et Indonésie.
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COOPÉRATION INTERNATIONALE TOUCHANT LES UTILISATIONS PACIFIQUES DE L’ESPACE

Le rapport du Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (A/64/20)dresse le bilan de la cinquante-deuxième session de cette instance qui s’est tenue aux Nations Unies, à Vienne, du 3 au 12 juin 2009. Il fait aussi la synthèse des travaux de ses organes subsidiaires, le Sous-Comité scientifique et technique et le Sous-Comité juridique.

Le document aborde un grand nombre de questions, l’une des plus critiques étant le problème posé par les débris spatiaux. Il évoque aussi le recours à des systèmes spatiaux pour la gestion des catastrophes, les évolutions récentes des systèmes mondiaux de navigation par satellite ou l’utilisation des sources d’énergie nucléaire dans l’espace. Le rapport évoque aussi l’espace et l’eau, l’espace et les changements climatiques ou encore la coopération internationale visant à promouvoir l’utilisation de données d’origine spatiale pour le développement durable.

DEBAT GENERAL
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Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a rappelé que le cosmodrome de Baïkonour se trouvait sur son territoire, celui-ci contribuant à développer la coopération internationale dans le domaine spatial. Ceci montre l’importance qu’attache son pays à ce domaine, a-t-elle dit, ajoutant que son Gouvernement offre des bourses d’études pour ses étudiants dans les plus grandes universités du monde. Le Kazakhstan a pour but de disposer d’un vivier d’ingénieurs spatiaux hautement qualifiés susceptibles de permettre au pays de jouer un rôle important dans l’avenir des programmes spatiaux internationaux et régionaux. En matière de coopération internationale, elle a rappelé la signature d’un traité bilatéral entre le Kazakhstan et la France lors de la récente visite du Président français, M. Nicolas Sarkozy. Elle a relevé que le rapport du Président du COPUOS, M. Arcévalo Yepes, recommandait le développement de la coopération régionale et interrégionale, ainsi qu’un usage élargi des installations et équipements spatiaux en faveur du développement. En conclusion, elle a appelé les États disposant d’une capacité spatiale à prévenir une escalade militaire dans l’espace.
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Rapport complet : ONU

Le Kazakhstan dévoile un nouveau plan de réformes en faveur des droits de l'homme

A partir d’une analyse approfondie de la législation actuelle du pays, ce Plan propose un certain nombre de réformes. Le Ministre des Affaires Etrangères du Kazakhstan, Mr Kanat Saudabayev, a déclaré que ce document constituait « un outil inestimable » dans le processus de démocratisation du pays.

Astana, le 22 octobre: Le Plan d’Action de la République du Kazakhstan en faveur des Droits de l’Homme pour la période 2009-2012 a été présenté la semaine dernière à Varsovie lors d’une réunion de l’OSCE.

Le Ministre des Affaires Etrangères et Secrétaire d’Etat Kanat Saudabayev a estimé que ce Plan « était un outil inestimable qui allait permettre de faire progresser la législation du Kazakhstan et son application dans le sens d’une plus grande protection des droits fondamentaux de chaque individu.»

Le plan consiste en une étude détaillée de la législation en vigueur au Kazakhstan en matière de Droits de l’Homme. Les 23 chapitres reprennent chacun un droit spécifique, la législation correspondante au Kazakhstan et son analyse comparée avec les principales conventions internationales applicables et en particulier avec les directives de l’OCDE.

Lors de la présentation d’un rapport préliminaire au début du mois de septembre, le ministre Saudabayev avait souligné le rôle moteur du Kazakhstan dans le développement d’une société civile en Asie Centrale et avait ajouté que « le Kazakhstan, en adoptant ce plan, joue un rôle pionnier dans la zone post-soviétique ». En effet, il va permettre de renforcer substantiellement le caractère démocratique du pays. Mais selon le Ministre, « l’édification d’un système démocratique est un processus continu qui exige du temps pour produire des résultats significatifs ».

Le Plan d’Action en faveur des Droits de l’Homme a été salué par la Communauté Internationale et les organisations de défense des Droits de l’Homme. Le représentant des Nations-Unies au Kazakhstan, Mr. Haoliang Xu, a déclaré que ce Plan était « le fruit d’une coopération réussie entre le gouvernement kazakh, les Nations-Unies et d’autres organisations partenaires comme l’Ambassade de Grande-Bretagne, l’Ambassade des Pays-Bas et le Bureau de l’OSCE à Astana. Mr Xu a reconnu le rôle positif joué par les autorités kazakhes dans l’élaboration de ce Plan. Il s’est aussi dit persuadé que son application allait « contribuer à la mise en place d’une politique meilleure et plus efficace » au Kazakhstan et allait « renforcer l’Etat de droit et le respect des droits humains fondamentaux et des libertés en général. » Pour conclure, il s’est dit convaincu que ce Plan d’Action allait « permettre au dialogue entre la société civile et le gouvernement kazakh de franchir une nouvelle étape ».
Communiqué de presse de www.kazakhstanlive.com

jeudi 22 octobre 2009

Confirmation en appel de la condamnation de Ramazan Eserguepov

Le 22 octobre 2009, le tribunal de Taraz (Sud) a confirmé en appel la condamnation de Ramazan Eserguepov à trois ans de prison ferme et deux ans d’interdiction de publier. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire indépendant Alma-Ata Info avait été condamné une première fois le 8 août 2009, à l’issue d’un procès à huis clos entaché de multiples irrégularités.

A l’exception des quinze premières minutes, le procès en appel s’est également déroulé à huis clos, et en l’absence de M. Eserguepov. Ce dernier avait désavoué son avocate, qui a pris la parole malgré tout.

"Cette condamnation en appel confirme la détermination des autorités kazakhes à faire taire toutes les voix critiques. A deux mois de la prise de fonction du Kazakhstan à la tête de l’OSCE, il est toujours manifestement plus dangereux dans ce pays de dénoncer la corruption et le trafic d’influence, que de s’y livrer. L’OSCE et la France doivent condamner cette décision de la même manière qu’elles ont condamné l’emprisonnement du défenseur des droits de l’homme Evgueni Jovtis, et en tirer toutes les conséquences."

Ramazan Eserguepov avait été reconnu coupable d’avoir collecté et divulgué des "secrets d’Etat" (art. 172 et 339 du code pénal kazakh). L’article incriminé révélait un scandale de trafic d’influence impliquant des responsables locaux du KNB (ex-KGB) et un important homme d’affaires.

Samsun-Ceyhan: le Kazakhstan prêt à remplir l'oléoduc

MOSCOU, 22 octobre - RIA Novosti. Le Kazakhstan est prêt à participer au remplissage de l'oléoduc Samsun-Ceyhan, a annoncé jeudi le premier ministre russe Vladimir Poutine, lors d'une vidéoconférence avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

"Je veux vous annoncer que j'ai mené des entretiens préliminaires avec nos collègues et amis kazakh. Je sais que le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev se trouve en visite en Turquie et que vous avez aussi l'intention de le rencontrer. Nos collègues kazakhs se sont déclarés prêts à coopérer dans le remplissage de ce système d'oléoducs. Je crois que nous pouvons lancer un projet international d'envergure qui contribuera à la sécurité énergétique de l'Europe et améliorera la situation sur les marchés énergétiques mondiaux", a indiqué M.Poutine, cité par le service de presse du gouvernement russe.

Le pipeline Samsun-Ceyhan passant entre la mer Noire et la Méditerranée permettra d'éviter les détroits du Bosphore et des Dardanelles obstrués par des pétroliers et deviendra un corridor important par lequel le pétrole d'Asie centrale sera acheminé en Europe. Le 19 octobre, l'italien Eni, le turc Calik Holding et les russes Transneft et Rosneft ont signé, à Milan, un mémorandum de compréhension relatif au projet Samsun-Ceyhan. Le coût du projet est évalué à 1,5 milliard de dollars. Le rendement du tube long de 555 km atteindra 1,5 million de barils par jour.

mercredi 21 octobre 2009

« La liberté de la presse doit être défendue partout dans le monde, avec la même force et la même exigence », a déclaré Jean-François Julliard, à l’occasion de la publication du huitième classement mondial de la liberté de la presse par Reporters sans frontières, le 20 octobre 2009.
« Il est inquiétant de constater que des démocraties européennes comme la France, l’Italie ou la Slovaquie continuent, année après année, de perdre des places dans le classement. L’Europe doit faire preuve d’exemplarité dans le domaine des libertés publiques. Comment dénoncer les violations commises dans le monde si l’on n’est pas irréprochable sur son territoire ? L’effet Obama, qui a permis aux Etats-Unis de regagner 16 places, ne suffit pas à nous rassurer. Dans le bas du classement, nous sommes particulièrement préoccupés par la situation en Iran. Le pays se rapproche dangereusement du trio infernal pour la liberté de la presse, constitué depuis des années par l’Erythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan », a ajouté le secrétaire général de l’organisation.
Le classement mondial de la liberté de la presse est établi comme chaque année par Reporters sans frontières, grâce aux centaines de journalistes et experts des médias qui ont répondu à son questionnaire. Il prend en compte les violations de la liberté de la presse commises entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2009.
Cliquez sur ce lien pour accéder au classement des pays : Reporter sans frontières
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Le Kazakhstan obtient son plus mauvais classement depuis 2002. Voici les classements successifs depuis 2002 pour le Kazakhstan
  • 2002 - 116ème
  • 2003 - 138ème
  • 2004 - 131ème
  • 2005 - 119ème
  • 2006 - 128ème
  • 2007 - 125ème
  • 2008 - 125ème
  • 2009 - 142ème

Le président kazakh, en visite de 4 jours en Turquie

Le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev vient en Turquie aujourd’hui avec un contingent de 6 ministres et environ 300 hommes d’affaires.

Il a annoncé pour cette visite que son but est d’augmenter sensiblement le commerce entre ces 2 pays qui est de 3 milliards de dollars aujourd’hui, à au moins 5 milliards de dollars dans un avenir proche. Il devrait également s’entretenir avec son homologue Turc Abdullah Gül et le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan.

Il a déclaré que cette visite rendra les liens entre la Turquie et le Kazakhstan encore plus solide.
Rappelons qu’il y a déjà beaucoup d’investisseurs turcs au Kazakhstan, dans les énergies, le tourisme, la communication, etc.

Le Kazakhstan regorge d’énergie dans son sous sol et ils veulent pouvoir le commercialiser en direction de l’Europe en passant par la Turquie.

Confirmation en appel de la condamnation d’Evgueni Jovtis

Lors de son récent entretien à Astana avec son homologue, Bernard Kouchner avait souligné notre attachement au respect et à la promotion des droits de l’Homme et au renforcement de l’État de droit, tout particulièrement au moment où le Kazakhstan s’apprête à assumer la présidence de l’OSCE. S’agissant d’Evgueni Jovtis, il avait à cette occasion marqué l’importance accordée par la France à la tenue d’un procès en appel transparent et équitable.

A la demande de Bernard Kouchner et en plein accord avec les autorités kazakhstanaises, François Zimeray, Ambassadeur pour les droits de l’Homme s’est rendu le 20 octobre au Kazakhstan pour assister, en qualité d’observateur, au procès en appel d’Evgueni Jovtis en présence de plusieurs observateurs internationaux et de diplomates européens.

Ceux-ci ont constaté à cette occasion que les droits de la défense n’avaient pas été pleinement respectés et que l’accusé n’était pas présent à ce procès sans que des réponses satisfaisantes aient pu être obtenues sur les raisons de cette absence.

Nous souhaitons que cette décision puisse faire l’objet d’un réexamen et invitons les autorités kazakhstanaises à considérer toutes les possibilités offertes par la législation de leur pays pour trouver une issue favorable au cas d’Evgueni Jovtis.

Le respect des droits de l’Homme constitue un élément du partenariat stratégique entre la France et le Kazakhstan réaffirmé à l’occasion de la visite du président de la République à Astana. En particulier à la veille de la présidence de l’OSCE, nous poursuivrons avec nos partenaires kazakhstanais notre dialogue sur les droits de l’Homme, dans le cadre de l’Union européenne et à titre bilatéral. C’est le cas dès aujourd’hui, puisque se tient à Astana la 2ème réunion du dialogue UE-Kazakhstan sur les droits de l’homme qui sera l’occasion d’échanges approfondis sur le cas d’Evgueni Jovtis comme sur la situation générale des droits de l’Homme dans ce pays.

mardi 20 octobre 2009

Déplacement au Kazakhstan de François Zimeray, Ambassadeur pour les droits de l’Homme

A la demande de Bernard Kouchner, François Zimeray, Ambassadeur pour les droits de l’Homme, se rendra le 20 octobre au Kazakhstan, à Taldyqorghan, pour assister au procès en appel d’Evgueni Jovtis, en qualité d’observateur.

Directeur fondateur du Bureau international du Kazakhstan pour les droits de l’Homme et l’Etat de droit, Evgueni Jovtis a été condamné le 3 septembre dernier à quatre ans de prison en première instance.

Lors du récent déplacement du président de la République et du ministre des Affaires étrangères et européennes au Kazakhstan, l’attachement de la France au respect et à la promotion des droits de l’Homme et au renforcement de l’Etat de droit avait été souligné, tout particulièrement au moment où le Kazakhstan s’apprête à assumer la présidence de l’OSCE.

La présence de François Zimeray lors de ce procès illustre l’importance que la France accorde à la tenue d’un procès transparent et équitable et à sa volonté de se tenir, en toutes circonstances, aux côtés des défenseurs des droits de l’Homme.
Communiqué du ministère des affaires étrangères en France

lundi 19 octobre 2009

Le Kazakhstan comprime son budget 2009 pour faire face à la crise

Le Kazakhstan va réduire de plus de 10% le montant de ses dépenses budgétaires 2009, afin de faire face aux effets de la crise économique, a déclaré lundi le Premier ministre, Karim Massimov.

"Etant donné la situation macroéconomique actuelle, le gouvernement va soumettre cette semaine à l'examen du Parlement des mesures précises pour le budget d'Etat en 2009", a-t-il déclaré lors d'une réunion du parti au pouvoir Nour Otan. "Au total, nous prévoyons de réduire les dépenses de 40 milliards de tengués (178 millions d'euros)", a-t-il dit.

Astana avait adopté l'an dernier un système de prévisions budgétaires sur trois ans et décidé d'allouer 3.420 milliards de tengués (15,1 milliards d'euros) à l'année 2009, selon les chiffres du gouvernement. M. Massimov a expliqué que les prévisions budgétaires faites alors, qui reposaient sur des données ne prenant pas en compte les pires effets de la crise, n'étaient plus réalisables à présent. "A présent, nous ne pouvons plus jeter de l'argent par les fenêtres, et à cause de cela nous devons réexaminer les chiffres sur neuf mois et si possible faire quelque chose au Parlement", a-t-il dit.

Le Kazakhstan, vaste pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures, a été doublement frappé par la crise lorsque les cours du pétrole ont chuté et que le crédit, sur lequel ses secteurs bancaire et immobilier s'appuyaient largement, s'est tari. Les autorités ont mis en place deux plans de soutien à l'économie, le premier de 10 milliards de dollars en novembre 2008 et le second de 4 milliards de dollars en mars 2009.

AFP

Opportunités d'affaires au Kazakhstan

Vous avez le projet de vous développer à l'international
Vous voulez identifier de nouvelles opportunités,
Vous désirez collecter des informations sectorielles et/ou réglementaires sur ce pays,
Vous recherchez des partenaires commerciaux et/ou industriels identifiés et qualifiés,
Vous voulez un appui pratique à la prospection, à l'implantation locale de votre société,
Vous souhaitez avoir une approche globale sur l'ensemble de cette zone,

La Chambre de commerce et d'industrie de Versailles Val d'Oise Yvelines organise le 23 octobre 2009 à Versailles (21, avenue de Paris) une rencontre consacrée aux opportunités d'échanges avec les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) dont le Kazakhstan.

Les experts pays des CCI françaises à l'étranger et des Missions économiques seront à votre disposition :

  • 9h-13h: Réunion d'information et RDV individuels de 20mn(4 pays maximum)
  • 14h30-18h15: RDV individuels de 45mn (4 pays maximum)

Pour en savoir plus, contactez : Catherine Pouchard au 01.30.75.35.81 ou cpouchard@versailles.cci.fr
Merci de citer Eurokaz comme source de cette information

dimanche 18 octobre 2009

Moscou et ses alliés veulent imiter l'OTAN

Réunissant sept pays de l'ex-URSS (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan), l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), créée en 2003, souhaite obtenir une reconnaissance internationale à l'instar de l'OTAN, note Kommersant.
L'OTSC a envoyé aux Nations unies un mémorandum de coopération qui leur permettrait de collaborer dans la lutte contre le terrorisme et les trafics de drogue dans le monde entier, voire mener des opérations de maintien de la paix à l'échelle régionale ou globale, rapporte le journal russe. Ce document est en cours d'étude aux Nations unies.
Kommersant rappelle que l'ONU et l'OTAN ont signé un mémorandum de coopération similaire en 2008. Aujourd'hui, dans le contexte du réchauffement russo-américain, "le début d'une coopération entre l'ONU et l'OTSC peut contribuer à un rapprochement entre les deux blocs militaires de l'OTSC et de l'OTAN".

Quatre ans de prison pour un ex-ministre kazakh


L'ancien ministre kazakh de l'Environnement, Nourlan Iskakov, a été condamné vendredi à quatre ans de prison pour avoir détourné près de huit millions de dollars du budget de ce pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures et en minerais.

M. Iskakov et deux vice-ministres, Aljine Braliev et Zeïnoulla Sarsembaïev, ont été reconnus coupables d'avoir détourné du budget fédéral 7,78 millions de dollars (5,2 millions d'euros) par un tribunal d'Astana, la capitale du Kazakhstan. Ces deux derniers ont été condamnés à respectivement deux et trois ans d'emprisonnement. Jugé dans le cadre de la même affaire, un responsable de la société de métaux Mercury Plus, Adilbek Jaïlganov, a été condamné à six ans de prison ferme.

Des dizaines de hauts représentants du gouvernement et des responsables d'entreprises au Kazakhstan ont été écroués ces derniers mois pour des affaires de corruption, notamment l'influent ministre de la Défense, Danial Akhmetov.

Le puissant président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev - au pouvoir depuis la période soviétique, a lui-même été mis en cause dans un vaste scandale d'enrichissement personnel au début des années 2000. Un grand nombre d'entreprises lucratives sont sous le contrôle de membres de sa famille.

(belga)

samedi 17 octobre 2009

Mission auprès de l’Eglise martyre au Kazakhstan

D’Agaune à Astana. Le chanoine Roland Jaquenoud, de l’Abbaye de Saint-Maurice, est missionnaire au Kazakhstan depuis 2004, année où il a quitté son monastère d’Agaune et son poste de professeur au collège. Le chanoine Jaquenoud avait été repéré par Mgr Peta en 2000 lors d’une visite de cet archevêque en Valais. Toujours est-il que notre chanoine se retrouve bel et bien en terre de mission. L’immense Kazakhstan ne compte en effet que 80 prêtres. Roland Jaquenoud a été touché par ces descendants de Polonais, d’Allemands et d’Ukrainiens restés fidèles à leur foi catholique. Ils ont traversé les catacombes. C’est en effet seulement au début des années septante, après la fin des grandes persécutions, que le pouvoir soviétique a autorisé à peine quelques paroisses pour tout le Kazakhstan. A cette époque, la pratique restait clandestine. Aujourd’hui, le chanoine Jaquenoud voit accourir 300 à 400 fidèles à sa messe dominicale, à Astana, la nouvelle capitale du Kazakhsan. Les fidèles appartiennent à toutes les générations. Beaucoup ont repris contact avec la religion contre laquelle ils n’ont d’ailleurs pas de préjugés, sans doute par réaction à l’époque communiste. Mais les fidèles sont aussi sortis de cette longue parenthèse de l’athéisme institutionnalisé avec relativement peu de connaissances religieuses. «Cependant, dès que les gens s’intéressent à la foi catholique - il y a aussi parmi eux des orthodoxes qui n’ont jamais pratiqué dans leur confession - ils font une démarche personnelle forte et de gros efforts pour se former et transformer leur existence. Il y a une grande ferveur chez la plupart des gens qui suivent les offices dans notre église car ils savent pourquoi ils sont là dans un pays majoritairement musulman et orthodoxe», constate Roland Jaquenoud. Le chanoine explique aussi que ses fidèles du Kazakhstan sont plus ouverts à l’enseignement de l’Eglise que chez nous où cet enseignement est facilement critiqué. Beaucoup de Coréens, présents dans ce pays, se convertissent en outre au catholicisme.
Une Eglise martyre
Le Kazakhstan compte aujourd’hui entre 200 000 et 300 000 catholiques sur plus de 15 millions d’habitants. Sous les années de plomb du communisme, elle a servi d’immense prison. Des Polonais qui habitaient auparavant la région occidentale de l’Union soviétique y ont été déportés par villages entiers. Sous Staline beaucoup d’Allemands de la Volga subirent le même sort. Et le Kazakhstan servit ensuite de goulag, tout comme la Sibérie. Nombre de communautés catholiques déportées ont dû ainsi vivre leur religion dans les steppes kazakhes sans prêtre et clandestinement. Ce sont ces communautés martyres restées fidèles à leur foi qui ont réclamé des missionnaires après la chute du communisme car elles manquaient cruellement de prêtres.
Vincent Pellegrini.
Sur lenouvelliste.ch

La vie de Ruslana Korshunova, Top-modèle kazakhstanaise


Dans son nouveau roman, Géraldine Maillet évoque avec grâce et profondeur le destin tragique de Ruslana Korshunova, météorite des podiums.

C'est une ex-taille zéro (plus de 1,80 mètre, moins de 50 kilos) aux cheveux sombres, à l'œil noir et au nez pointu. Plutôt « classic chic », elle apprécie le XVIe arrondissement de Paris car «bourge, snob, suffisant et mort après 19 heures». Géraldine Maillet, ancien « top » reconvertie dans l'écriture, est une ex de la «chick lit int» (Internationale de la littérature de poulette). Avec son nouveau roman, elle dit adieu aux ébats et débats des pintades mélancoliques engluées dans les marais du bovarysme postféministe (Sex and the City, Bridget Jones and Co) et rejoint les rangs des (bons) écrivains.

Le Monde à ses pieds * raconte l'histoire de la très courte vie du mannequin kazakh Ruslana Korshunova. Née à l'est (Kazakh stan), morte à l'ouest (New York), cette étoile filante de la mode a survolé le monde du nord au sud, éclairant ses podiums, illuminant ses défilés, illustrant ses magazines, pour finir tel un soleil « crashé » sur un trottoir new-yorkais le 28 juin 2008.

Flash-back. Ruslana a 15 ans. Elle vit à Almaty (Kazakhstan) dans les marges ghettoïsées de l'empire. Un grand nulle part. Elle est très belle : c'est Blanche-Neige ; elle est ambitieuse : c'est Rastignac ; elle est pauvre : c'est Cosette. Sa mère récure les chiottes : pas très Guerlain. Ça respire son conte de fées, mais il n'aura pas lieu. Par la grâce d'un photoreportage, Ruslana est repérée par une méchante sorcière (Carrelyn Watts). Cette Carabosse-maquerelle va la transformer en étoile du mannequinat. Ruslana fait le tour de la Terre. Elle est la plus belle, une idole, une vierge profane aux pieds de laquelle le monde entier se prosterne.

Gloire et beauté, donc. Ne manque que l'amour. Il ne viendra pas. La vie d'un top est un sacerdoce, une ascèse. Il faut payer le prix. D'abord celui de son corps, auquel il faut renoncer. Les mannequins doivent se soumettre aux formes quasi pures des couturiers. Leur corps doit disparaître derrière le vêtement, devenir un support quasi invisible : un cintre. L'anorexie n'est pas un dommage collatéral, elle est inhérente au métier, elle est la tyrannie du concept (taille zéro, ça a le mérite d'être clair : la personne n'existe pas !). Ruslana expérimente cette soumission. Quand elle mange trois dattes et deux sushis arrosés de thé vert, c'est l'orgie. Après, elle peut vomir.

Mais il y a pire qu'un corps rétif au modèle : les sentiments qui pourraient l'animer. Ces parasites troublent les surfaces, dérangent les lignes, affectent le teint, marquent les peaux. Ils nuisent à l'idéal. Ils doivent être bannis. La passion est un sens interdit. D'où le conseil de Carrelyn Watts : «Donne ta fraîcheur, ta beauté, ta grâce et planque le reste. Tes sentiments, enferme-les à double tour.» L'ascèse suicidaire se poursuit donc, car le reste, c'est l'âme, chose inutile et grossière (ça bouge), à laquelle il faut renoncer.


Son âme s'éteint quand son œil s'éveille

Mais sans elle, les réjouissances sont vite limitées. Indigence affective et jouissance light sont au menu. Ruslana voit ses amitiés se défaire doucement, ses liens familiaux disparaître, ses plaisirs charnels réduits à de vagues et doucereuses étreintes dans des hôtels. Pour son malheur, elle n'est pas idiote. Plus elle avance, plus son indifférence croît. Plus son âme s'éteint, plus son œil s'éveille. La voilà témoin sans complaisance de sa disparition progressive, de sa néantisation intime. Or, comment pourrait-on aimer le rien ? Tout sentiment ou désir éprouvé pour elle lui paraît une imposture. Ceux qui l'aiment soit la trompent, soit se trompent. Le piège se referme sur la petite fille « modèle » : pour vivre, il faudrait être, et pour être, abandonner la réussite, ne plus être un idéal, retourner à Amalty récurer les chiottes, disparaître, cesser d'être...

Géraldine Maillet délaisse le rose à joue pour entrer dans la chair souffrante. Avec son style épuré, son ton laconique et léger, ses enchaînements fluides, elle nous invite à suivre l'accomplissement tragique d'une petite fille pauvre, belle et ambitieuse. Nous la voyons littéralement et littérairement devenir pure apparence animée de l'extérieur. Nous éprouvons sa désincarnation froide et progressive. Nous contemplons cette vierge artificielle livrée aux désirs des masses. Elle est moins que zéro, elle le sait. Lorsque elle s'écrase sur un trottoir de Wall Street, nous savons, nous, qu'elle est morte bien avant de toucher le sol.

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vendredi 16 octobre 2009

Le Kazakhstan atteind un IDH élevé (Indice de Développement Humain)

Astana, le 15 octobre: Le Kazakhstan vient de rejoindre le club des pays possédant un Indice de Développement Humain (IDH) élevé, selon le dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Doté d'un indice de 0,804, le Kazakhstan progresse cette année jusqu'à la 82ème place sur 182 pays. L'IDH du Kazakhstan est en progression constante depuis 14 ans sur un rythme annuel de +0,2%.

Les principaux facteurs qui ont permis au Kazakhstan de progresser dans le classement sont les suivants :

  • Un taux d'alphabétisation très élevé : 99,6% (10ème place du classement sur ce critère spécifique) ;
  • La promotion de l'égalité entre les sexes: la différence entre l'indice de développement par genre (IDG) et l'IDH pour le Kazakhstan est de 0,2% (11e place). Il s'agit du meilleur résultat jamais enregistré dans un pays d'Asie centrale.

Le plus grand obstacle à une progression plus rapide de l'IDH du Kazakhstan reste une espérance de vie moyenne relativement courte de 64,9 ans. Ce chiffre a plusieurs explications :

  • l'impact des maladies cardiaques et coronariennes ;
  • La fréquence des traumatismes lourds, notamment à la suite d'accidents de la route ;
  • l'impact des maladies respiratoires.

Les deux catastrophes environnementales majeures qu'a connu le pays au cours des cinquante dernières années, à savoir les essais nucléaires soviétiques sur le site de Semipalatinsk et la quasi-disparition de la mer d'Aral, ont encore aujourd'hui des conséquences graves sur la santé de la population. Mais l'action des pouvoirs publics kazakhs dans ce domaine change progressivement la donne.

Le Kazakhstan a entre autres adopté un programme de développement des soins cardiaques et de dépistage précoce des maladies associées. Plus globalement, le budget dévolu à la santé publique est en constante augmentation : de 34 milliards de tenge (151 millions d'euros) cette année, il passera à 47 milliards de tenge (209 millions d'euros) en 2010 avant d'atteindre 54 milliards de tenge ( 240 millions d'euros) en 2011.

Le Kazakhstan a par ailleurs introduit l'année dernière une nouvelle législation qui oblige les automobilistes et les passagers installés à l'avant du véhicule à utiliser leur ceinture de sécurité. Les premiers résultats de cette loi sont déjà palpables : le nombre d'accidents de la route mortels est en baisse.

Afin de lutter contre les maladies respiratoires, les autorités ont imposé un certain nombre de restrictions sur la distribution du tabac. Un nouveau Code de la Santé Publique est entré en vigueur la semaine dernière : il impose l'interdiction totale du tabac dans les lieux publics et relève l'âge légal pour la consommation d'alcool de 18 à 21 ans, en conformité avec la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l'Organisation Mondiale de la Santé.

Outre ces mesures de santé publique, la réhabilitation de la région de la mer d'Aral est en cours avec le soutien de la Banque mondiale et les conditions de vie des populations de la zone s'améliorent d'année en année.

Communiqué de presse de http://www.kazakhstanlive.com/

Kazakhstan : Une excellente récolte de céréale en 2009

Astana, le 13 octobre: Le Kazakhstan vient d'annoncer une excellente récolte de céréales : 22 millions de tonnes ont été produites, faisant de l'année 2009 la deuxième meilleure récolte au cours des cinq dernières années (en 2007, la récolte avait atteint 22,3 millions de tonnes).

L'année 2009 a aussi vu les cultures de céréales progresser en superficie pour atteindre 17,2 millions d'hectares (dont 14,7 millions d'hectares de blé), soit une augmentation de 1 million d'hectares par rapport à l'année dernière. La productivité à l'hectare a atteint 13,5 tonnes grâce au soutien de l'Etat, à la diversification des cultures et à l'utilisation de techniques agricoles plus modernes et efficaces.

Le Kazakhstan est le sixième producteur et le septième exportateur de céréales au monde. Le pays est particulièrement présent sur le marché du blé, qui représente 90% de sa production annuelle de céréales. Il dispose d'atouts de poids de par sa taille (5 fois la superficie de la France) et sa diversité climatique qui permettent la culture de différentes variétés de blé.

Les autorités kazakhes espèrent que cette récolte record permettra de contrecarrer la hausse du prix du pain dans le pays. En effet, la sécheresse sévère qu'a connu le Kazakhstan l'année dernière avait conduit à une récolte de seulement 17 millions de tonnes, incitant le gouvernement à agir pour enrayer la hausse du prix du pain (+12% en 2008).

Le Ministère de l'Agriculture du Kazakhstan a fixé un objectif de production annuelle de 25 millions de tonnes d'ici 4 à 5 ans pour rejoindre le club des cinq plus grands exportateurs de céréales au monde.

Le Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev a félicité les agriculteurs de la région d'Akmola, située au nord du Kazakhstan, qui ont récolté 16 millions de tonnes de céréales. Des records de récoltes ont également été enregistrés dans le sud du pays.

Le Kazakhstan pourrait nourrir jusqu'à un milliard de personnes. Si l'agriculture kazakhe est aujourd'hui entrée dans l'économie de marché, de gros investissements sont encore nécessaires pour moderniser ce secteur qui emploie 80% de la population active. Des réformes de grande ampleur ont été réalisées depuis l'indépendance du pays afin de créer les 100 000 exploitations privées d'aujourd'hui à partir de la centaine de fermes collectives de l'époque soviétique. L'agriculture extensive est aujourd'hui pratiquée à grande échelle, la qualité des récoltes s'est largement améliorée et des pratiques plus respectueuses de l'environnement ont été introduites. Ces résultats sont le fruit de la politique initiée par le Président Nazarbayev qui a fait du secteur agricole une priorité nationale.

Le Kazakhstan a maintenant besoin d'investisseurs étrangers pour passer à la vitesse supérieure, c'est-à-dire garantir la sécurité alimentaire d'un sixième de la population mondiale. C'est le sens de la déclaration prononcée par le Président Nazarbayev lors de la cérémonie d'ouverture de la 17ème session de l'Assemblée Parlementaire de l'OSCE au mois de juin 2007 : « Le Kazakhstan dispose de ressources alimentaires abondantes et pourrait, en échange d'investissements à grande échelle et des transferts de technologie indispensables, largement augmenter son offre sur les marchés mondiaux ». Le Président kazakh s'est donc engagé en faveur d'une sécurité alimentaire au niveau mondial tout en répétant son appel à la communauté internationale : « Aidez-nous à vous aider !».

Communiqué de presse de www.kazakhstanlive.com

Iran : Un allié qui garde ses distances

À chaque fois que les mollahs se retrouvent en position d'être sanctionnés, ils repensent à une adhésion dans l'Organisation de Coopération de Shanghai pour bénéficier d'un soutien économique et militaire de la Chine et de la Russie réunies. Cette année encore la réponse des intéressés a été négative.

L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) fait rêver les mollahs. Ils demandent l'intégration de l'Iran dans cet organisme car en dehors d'un espace commercial, il est l'équivalent asiatique de l'OTAN. Ses adhérents sont sous la protection conjointe des armées russe et chinoise. En cas d'agression par un autre Etat tiers, la Chine et la Russie sont tenues d'intervenir aux côtés de leurs alliés et voisins de l'Asie Centrale. Leur proximité géographique rend leur protection très efficace.

L'adhésion à l'OCS (ou encore le système anti-missile russe S-300) mettrait donc Téhéran à l'abri d'une frappe militaire américaine ou israélienne en réponse à son intransigeance nucléaire, ses attaques terroristes ou l'instigation de tensions ou guerres régionales via le Hamas et le Hezbollah. Téhéran aurait alors les mains libres pour provoquer les Etats-Unis au-delà de toute limite.

C'est exactement pour éviter cela que la Chine et la Russie refusent depuis toujours ses véhémentes demandes d'adhésion. Mais il n'y a pas là qu'un rejet d'un conflit stérile avec leurs partenaires et clients occidentaux. La Chine et la Russie savent que Téhéran souhaite mener la vie dure aux Américains pour les pousser à abroger les sanctions américaines à propos du nucléaire et du terrorisme. La levée des sanctions transformerait l'Iran, aujourd'hui isolé et infréquentable, en un couloir alternatif vers les gisements gaziers de l'Asie Centrale, ce qui sera un péril majeur pour la Chine et la Russie qui partagent actuellement l'exclusivité de cet accès. Ces deux-là ne peuvent pas aider un Etat qui veut les supplanter.

Cependant, cet Etat qui veut les supplanter est leur seul moyen pour garder l'exclusivité d'accès à l'Asie Centrale aussi longtemps qu'il restera isolé, infréquentable et faible. Dans cet état, il dépendra pour tout de la Chine et de la Russie : investissements pétroliers, protections diplomatiques, armes…

Aujourd'hui, l'objectif pour les Chinois et les Russes est de garder les mollahs aussi près que possibles d'eux, mais loin de l'OCS. C'est un exercice difficile car cela fait longtemps que l'Iran est sur la liste d'attente de l'adhésion. La situation embarrasse les deux grandes puissances car elles désirent intégrer l'Inde qui est arrivée après l'Iran sur la liste des pays observateurs.

Conscient de ce malaise, lors de la dernière réunion de l'OCS à Pékin ce 14 octobre, Rahimi, le premier vice-président iranien, a joué la carte des efforts poussifs pour imposer sa candidature. Il a affirmé qu'il avait « obtenu l'accord de tous les membres de l'OCS ». En réponse, la Chine a mis les points sur les i !

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a assuré son interlocuteur que les relations commerciales seraient maintenues « à haut niveau », mais un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir que « l'Iran devait jouer son rôle en tant que pays observateur de l'Organisation ». C'est bref et laconique, flou à souhait. On peut même y voir un reproche susceptible de faire rétrograder sur la liste d'attente des adhésions pour manque de coopération.

C'est là le véritable problème de ce régime, il a des objectifs compliqués loin de toute coopération. C'est là une véritable chance pour les Iraniens : c'est un régime inadapté qui tombera car il ne convient à personne.

sur www.iran-resist.org