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vendredi 2 octobre 2009

Plusieurs gros contrats en vue pour Sarkozy au Kazakhstan

PARIS, 2 octobre (Reuters) - Un consortium dirigé par Spie Capag, filiale de Vinci, va engager des négociations exclusives pour la construction d'un oléoduc entre le champ pétrolier kazakh de Kashagan et le littoral de la mer Caspienne, a-t-on appris vendredi de source proche de l'Elysée.
Un accord en ce sens devrait être signé lors de la visite d'Etat qu'effectuera mardi le président Nicolas Sarkozy au Kazhakstan, a-t-on indiqué de même source.

Le montant potentiel du contrat est compris entre 1,5 et 2,0 milliards d'euros, dont 1,2 milliard revenant aux entreprises françaises. Toujours de même source, on souligne qu'un tel contrat permettrait de préserver ou créer plusieurs milliers d'emplois dans le bassin industriel de Dunkerque (Nord), chez des entreprises comme Europipe ou Arcelor Mittal.

La visite de Nicolas Sarkozy chez le premier producteur d'hydrocarbures d'Asie centrale donnera lieu en outre à la signature d'un contrat de prise de participation de Total et GDF Suez dans le champ gazier de Khvalynkoye, en mer Caspienne, pour un investissement de l'ordre d'un milliard d'euros.

D'autres contrats devraient être signés dans le domaine de la défense et de l'espace avec ce pays qui est lié à la France depuis juin 2008 par un partenariat stratégique.

EADS Astrium (groupe EADS) devrait parapher celui de la fourniture de deux satellites d'observation terrestre et de la construction d'un centre d'intégration, l'un devant être tiré depuis Kourou, en Guyane, et le second depuis le cosmodrome Baïkonour, situé en République du Kazakhstan. Le tout représente 230 millions d'euros.
Thales fournira de son côté 4.500 radios tactiques aux forces armées du Kazakhstan dans le cadre d'un important projet de communications sécurisées. La valeur de ce contrat pilote est estimée à 100 millions d'euros, pour un programme qui devrait représenter un total de l'ordre de deux milliards d'euros.

Dans le domaine civil, Alstom devrait signer mardi un contrat de fourniture de matériel roulant pour le premier tronçon du tramway d'Astana, la capitale du Kazhakstan, pour un montant de 300 millions d'euros, dont 150 millions pour le groupe français.

Un autre filiale d'EADS, Eurocopter, signera un accord cadre en vue de la construction d'un centre régional de location d'hélicoptères dont elle pourrait être à terme le fournisseur.
Degrémont (groupe Suez Environnement) devrait pour sa part finaliser un accord pour la fourniture d'une usine de traitement des eaux à la municipalité d'Astana pour 150 millions d'euros.

Dans le domaine nucléaire, Areva et son partenaire local Kazatomprom, qui exploitent en commun le gisement d'uranium de Katco, vont créer une nouvelle entreprise commune qui a vocation à terme à commercialiser 400 à 500 tonnes de combustible pour centrales nucléaires (yellow cake) à destination de l'export, principalement vers le marché chinois.
(Yann Le Guernigou, édité par Gérard Bon) reuters.com

CEI: la voie de la reprise sera "difficile"

Istanbul (awp/afp) - La voie de la reprise économique en Russie et dans les autres pays de la Communauté des Etats Indépendants sera "difficile" pour la plupart d'entre eux, prévient le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport d'automne paru jeudi.

"Les retombées économiques de la crise mondiale sur la CEI ont été intenses et pèsent lourdement sur les perspectives économiques de la région", souligne le Fonds dans ce rapport sur les Perspectives économiques, diffusé en marge de sa réunion à Istanbul.

"La voie vers la reprise sera difficile pour la plupart des économies de la CEI", prévient-il.

La Russie, poids lourd de la zone, doit s'attendre cette année à un recul de 7,5% de son Produit intérieur brut (PIB), avant une reprise modeste en 2010.

La crise, en provoquant l'effondrement des cours des matières premières et une inversion soudaine des flux de capitaux, a été particulièrement douloureuse dans ce pays car elle a "détruit l'entrelacs de forte croissance des investissements, de la productivité et des salaires réels", constate le FMI.

"Les données récentes laissent cependant à penser que la contraction commence à s'atténuer", note toutefois le rapport.

Mais cela n'a pas empêché la Russie d'entraîner nombre de ses voisins dans sa chute, en particulier ceux qui ne produisent pas d'hydrocarbures, comme l'Arménie, le Kirghizstan, la Moldavie, le Tadjikistan, souligne le FMI.

Quant à l'Ukraine, elle "a été particulièrement touchée par la crise en tant qu'important exportateur d'acier et emprunteur sur les marchés internationaux". Le FMI, qui est accouru à son aide l'an dernier, pronostique une chute de 14% de son PIB cette année, puis une croissance de 2,7% en 2010.

Les pays producteurs d'énergie ont mieux tiré leur épingle du jeu, à l'exception notable du Kazakhstan, fragilisé par son secteur financier déjà instable avant la crise, et dont l'industrie du BTP s'est ensuite effondrée.

Les moins perdants sont des pays comme l'Azerbaïdjan ou l'Ouzbékistan, qui ne connaîtront qu'un "ralentissement modéré en 2009", avec des taux de croissance d'environ 7-7,5%, lesquels se poursuivront au même niveau en 2010 grâce à la reprise des cours de l'énergie et aux mesures de soutien budgétaire.

Dans l'ensemble, le FMI invite toutefois à la prudence en ce qui concerne les perspectives de reprise économique dans la région CEI, en particulier pour les pays déjà en forte récession et qui ont du mal à trouver de quoi se refinancer. Mais il souligne que de bonnes surprises sont également possibles grâce à la Chine, en particulier pour le Kazakhstan, qui lui fournit de l'énergie.

Visite du Président Sarkozy au Kazakhstan

La visite du Président de la République Française au Kazakhstan vient d'être confirmée sur l'agenda électronique de Mr Sarkozy pour la journée du 6 octobre 2009.
Eurokaz

Le Kazakhstan accueille la 18e Session de l'OMT

La Bulgarie prendra part à la 18e session de l'AG de l'Organisation mondiale du Tourisme des Nations Unies. Le forum se tiendra du 2 au 9 octobre à Astana au Khazakstan et il élira les membres du Conseil exécutif de l'Organisation, l'organe dirigeant chargé de l'activité et du budget.

La Bulgarie a été à deux reprises membre du Conseil exécutif et s'est portée candidate pour un nouveau mandat de cinq ans. Pour sa position active, elle accueillera la 51e réunion du Groupe régional pour l'Europe auprès de l'Organisation mondiale, prévue pour le printemps prochain.

Azerbaïdjan : Huit traités signés avec Kazakhstan

Bakou – APA. La cérémonie de la signature des traités s'est tenue le 2 octobre par la participation de président azerbaïdjanais Aliyev et le kazakh Nazarbayev, a rapporté APA.

« Le traité sur le jumelage des villes Soumgait (Azerbaïdjan) et Aktau (Kazakhstan) » a été signé par Vaguif Aliyev, maire de Soumgaît, et Salimgerey Bakbergenov, maire d'Aktau.

Les deux pays ont signé plusieurs traités en domaine pétrolier. Les traités ont été signé par Rovnag Abdullayev, chef de la Compagnie Nationale azerbaïdjanaise de Pétrole (SOCAR) et Kairgeldi Kabilin, PDG de la SA « Kazmunaygaz ».

« La coopération en domaine vétérinaire entres les ministère d'agricultures azerbaïdjanais et kazakh » a été signé par Ismet Abbasov, ministre azerbaïdjanais d'agriculture et son homologue kazakh Akilbek Kurisbayev.

« Le traité sur le remboursement des dettes en périodes 1992-93 » a été signé par Samir Charifov, ministre azerbaïdjanais des Finances et son homologue kazakh Bolat Jamichev.

« Le traité sur la libre entrée des citoyens azerbaïdjanais et kazakh en Azerbaïdjan et au Kazakhstan » a été signé par le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise Elmar Mammadyarov et son homologue kazakh Kanat Saudabayev.


sur ara.az le 02/10/2009

L'Oural : un grand fleuve malade mais guérissable

La récente visite du Président Medvedev dans la région de l'Oural et au Kazakhstan a mis en lumière les problèmes du fleuve Oural, dont la situation écologique préoccupe grandement tant les scientifiques que la population. Des solutions existent pourtant, rapporte rian.ru.

En visite dans la région de l'Oural, le président Medvedev a déploré le "triste spectacle" donné par le fleuve Oural. Ce grand fleuve d'Europe orientale (*), qui s'étire sur près de 1.200 km dans la région d'Orenbourg, mais aussi dans deux autres entités géographiques de la Russie et au Kazakhstan, est à la fois victime d'une forte pollution et menacé d'assèchement.

La situation écologique du bassin de l'Oural est considérée comme tendue. Les scientifiques mettent en garde contre un changement du régime hydrologique du fleuve, dont le déficit annuel en eau atteint 4,7 millions de mètres cubes. Le lit de ce fleuve, bien commun de la Russie et du Kazakhstan, s'envase progressivement, tandis que ses berges sont en train d'être détruites. La végétation qui prospérait grâce aux crues de printemps se dégrade, la biodiversité est en recul.

Les réserves de poissons s'appauvrissent, elles aussi, la population d'esturgeons étant ainsi au bord de l'extinction. Pourtant, à la fin des années 70 du siècle dernier, le fleuve Oural intervenait à hauteur de 33% dans la pêche mondiale d'esturgeons, et de 40% pour la production de caviar noir. Au cours des deux dernières décennies, la population d'esturgeons du fleuve a été divisée par plus de 30.

Selon Alexandre Tchibilev, directeur de l'Institut des steppes de l'Académie des sciences russe, si des mesures ne sont pas prises, l'Oural va se trouver asséché à mi-parcours. Pour lui, si tous les utilisateurs, en Russie comme au Kazakhstan, "ne se servent de ce fleuve qu'à partir de leurs intérêts locaux, l'Oural cessera de se jeter dans la Caspienne, de la même manière que le fleuve Elba ne se jette plus dans cette mer depuis 1939."

Les chercheurs relèvent qu'à côté des modifications écologiques, objectives, le bassin de l'Oural a subi l'influence de l'homme. On peut citer, notamment, la régulation du cours supérieur de l'Oural et de ses affluents, la mise en culture de terres vierges et en friches, la coupe des forêts concernées par les crues de printemps et des forêts assurant le partage des eaux, l'épuisement des ressources hydrobiologiques, l'activité économique d'entreprises métallurgiques de toutes sortes (métaux ferreux et non ferreux).

Selon Alexandre Tchibilev, la consommation industrielle de l'eau est un facteur majeur, à l'origine à la fois de pertes irrécupérables d'eau et de déversements représentant une source très dangereuse de pollution. A cet égard, les complexes industriels gaziers de Karatchaganak et d'Orenbourg et la mise en valeur de gisements pétroliers ont un impact dangereux sur le fleuve. Les régions de la vallée de l'Oural, où s'accumulent les conduites d'hydrocarbures et où sont édifiées des entreprises de production et de transformation d'hydrocarbures, constituent des zones de risque écologique particulier.

Il convient d'ajouter à cela que l'écosystème de l'Oural est perturbé par la construction de barrages de toutes sortes. Le problème de la préservation des zones inondées au printemps se pose. Les massifs forestiers sont victimes de l'irrégularité des arrivées d'eau, même en période d'inondations. Selon les chiffres d'Alexandre Tchibilev, sur l'ensemble du cours de l'Oural sont installés 4 gros réservoirs, 80 gros noeuds hydrauliques, auxquels il convient d'ajouter quelque 3.100 barrages de terre, édifiés de manière anarchique sur tous les petits cours d'eau, ce qui cause un gros préjudice au bassin du fleuve.

Les scientifiques notent également que la situation écologique tendue est liée au comportement des habitants, le niveau de culture écologique de la population vivant dans les villes et bourgades situées le long du fleuve étant très faible. Nombreux sont ceux qui considèrent l'Oural et ses affluents comme un égout commode. L'encombrement du fleuve par les ordures et les déchets humains influe négativement sur l'état de l'écosystème du bassin.

"Le problème de l'Oural, note Sergueï Gorchenine, président du gouvernement de la région d'Orenbourg, c'est celui des 12 millions d'habitants qui vivent le long du fleuve, en Russie et au Kazakhstan. La création d'une commission interétatique chargée du fleuve Oural permettra de rechercher les mécanismes les plus efficaces, les plus pertinents, et d'élaborer des positions communes pour l'utilisation rationnelle des ressources de l'Oural".

Alexandre Tchibilev souligne que l'état de ce fleuve transfrontalier préoccupe gravement, et depuis longtemps, les habitants de la région d'Orenbourg et du Kazakhstan. "La destruction de l'équilibre hydrique entraîne l'envasement du lit. Le principal danger émane des projets de construction de petits barrages sur la Sakmara, un gros affluent de l'Oural. L'Oural, qui fournit de l'eau à plus de sept millions de personnes, est lui-même approvisionné par la Sakmara, qui lui apporte 60% de ses eaux. Si le cours de la Sakmara est régulé, la ville kazakhe d'Atyraou risque d'être privée d'eau, note le chercheur."

Selon Alexandre Tchibilev, pour sauver l'Oural, il est indispensable d'appliquer en permanence deux mesures - exécuter des travaux d'approfondissement du lit dans le delta du fleuve et, lors des crues de printemps, de libérer les eaux du réservoir d'Iriklinskoïé, situé dans la région d'Orenbourg. "Durant la période des eaux abondantes résultant de la fonte des neiges, l'Oural se nettoie remarquablement, sans intervention humaine, des pollutions technogènes et anthropogènes, note pour sa part Sergueï Jdanov, chercheur à l'Institut des steppes. Mais ces dernières années, les crues de printemps ont été peu importantes, ce qui fait que l'équilibre écologique s'est trouvé perturbé."

La solution du problème de l'Oural, souligne Sergueï Gorchenine, se situe au niveau interétatique, car "il faut agir au niveau adéquat, en mettant en oeuvre les ressources de toutes les parties intéressées." Le gouverneur de la région d'Orenbourg, Alexeï Tchernychev, a proposé pour sa part la création d'une structure écologique interétatique dotée de prérogatives étendues.

(*) Long de 2.428 km (dont 1.164 dans la région d'Orenbourg), le fleuve Oural, qui coule en Europe orientale, est le troisième plus long fleuve d'Europe, après la Volga et le Danube. Son débit le place parmi les 30 premiers cours d'eau européens. L'Oural est le seul grand fleuve du versant "sud" du continent ayant un cours moyen et inférieur non régulés. Il traverse le territoire de trois entités de la Fédération de Russie (régions d'Orenbourg et Tcheliabinsk, république du Bachkortostan) et de trois régions du Kazakhstan.

Ria Novosti le 02/10/2009

Les présidents turc, kazakh et kirghiz sont déjà à Nakhitchevan


Bakou – APA. Le président turc Abdullah Gül est venu à Nakhitchevan, pour le sommet des chefs d’état des pays turcophones.
M.Gül a été accueilli à l’aéroport de Nakhitchevan par Vasif Talibov, président de l’Assemblée Suprême de la république Autonome de Nakhitchevan, Hulusi Kilic, ambassadeur turc en Azerbaïdjan et Ayxan Enginar, consul turc à Nakhitchevan.
Le président kazakh Noursoultan Nazarbayev et kirghiz Bakiyev sont déjà à Nakhitchevan. Le chef d’état azerbaïdjanais Ilham Aliyev y était attendu pour demain.
ara.az

Sarkozy mardi au Kazakhstan

Nicolas Sarkozy se rendra mardi au Kazakhstan pour une visite d'Etat destinée à renforcer le partenariat politique entre Paris et Astana et surtout à concrétiser, par une série de contrats, l'arrivée des entreprises françaises dans ce pays à forte croissance économique.
Lors de ce court déplacement, le président doit arriver à Astana mardi matin, s'y entretenir avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, puis s'adresser à un forum d'hommes d'affaires des deux pays, avant de remettre le cap sur Paris dans l'après-midi, selon l'Elysée.
Nicolas Sarkozy sera accompagné d'une délégation fournie de chefs d'entreprises français, qui doivent signer à cette occasion pour plusieurs centaines de millions d'euros de contrats.
AFP 02/10/2009