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jeudi 12 mars 2009

Une sépulture vieille de 3000ans en péril

Eté 2006. Dans la chaîne sibérienne de l’Altaï, aux confins du Kazakhstan, de la Mongolie, de la Chine et de la Russie, des archéologues mettent au jour une sépulture vieille de plus de 3000 ans. La découverte n’a rien d’exceptionnel. Ce sol éternellement gelé recèle en effet des milliers d’autres trésors de ce type. Ces tombes édifiées par les bergers nomades abritent des momies, des textiles, des bijoux souvent superbement conservés. Mais pas ce spécimen qui, repéré in extremis, est menacé par son dégel avancé.

De nombreux sites préhistoriques risquent ainsi de disparaître en raison des bouleversements climatiques. Manquant d’inventaire précis, la présidence française de l’Union européenne (UE) en a présenté quelques morceaux choisis, en octobre au Parlement de Strasbourg, lors de l’exposition « Archéologie et changement climatique : un patrimoine menacé ». A travers le monde, il existe au moins une cinquantaine de sites en sursis : sur l’île grecque de Thasos, l’agora a les pieds dans l’eau.

Objectif des scientifiques et historiens aujourd’hui : obtenir des finances de l’UE, non plus seulement dédiées à l’archéologie communautaire mais aussi au sauvetage de la mémoire universelle. Ces moyens, selon Henri-Paul Francfort, directeur de recherche au CNRS et conseiller scientifique de l’exposition, serviraient à « ouvrir une troisième voie entre l’archéologie préventive qui fouille les sites avant leur mise en chantier, et l’archéologie programmée qui se concentre sur des zones au fort potentiel historique.


Le défi est titanesque. Dans l’Altaï, la première étape a consisté à établir un relevé topographique des sépultures, sur lequel on a superposé des images thermiques obtenues par satellite. Celles-ci ont permis de repérer les zones les plus gelées donc les plus intéressantes. Puis on a évalué l’état du pergélisol de ces aires, à l’aide d’un radar. « Ces informations permettent de choisir en fonction de l’urgence de la menace et de la répartition géographique des sites : on privilégiera ceux présentant des sépultures d’époques successives plutôt que des tombes isolées. Ce qui ne peut être préservé devra être fouillé et stocké. Le reste sera géré dans une perspective écotouristique, en réglementant l’accès de certaines zones », détaille Jean Bourgeois, chercheur à l’université de Gand (Belgique). Côté scénarios de sauvetage, on envisage la technique du thermosiphon. Un tuyau de 30 cm de diamètre fiché dans le sol suffit à obtenir cette réaction réfrigérante naturelle. Pas besoin d’électricité, ni de produit chimique. Une lueur d’espoir même si le projet est au point mort, faute de gros sous.


La coopération entre experts et la prise de conscience des décideurs feront peut-être gagner la course contre le temps.


Sources: AFP, Terra éco, le développement durable.org, France 3.

Le président kazakh propose une monnaie commune au sein de l'EURASEC

ALMA-ATA, 11 mars (Xinhua) -- Le président kazakh Nursultan Nazarbayev a appelé mercredi la Communauté économique eurasienne (EURASEC) à créer sa monnaie commune.
Lors du Forum économique d'Astana, le président Nazarbayev a suggéré que l'EURASEC adopte une unique monnaie transnationale et que son taux de change ne soit pas fonction des fluctuations du marché international des devises.
Un groupe de travail doit être créé pour évaluer les propositions sur les moyens d'établir une alliance monétaire, a-t-il déclaré, ajoutant que la nouvelle monnaie devait assurer un transfert électronique sûr des fonds entre les agences gouvernementales, les personnes légales et les personnes naturelles au sein de l'EURASEC.
M. Nazarbayev a indiqué que tous les pays devaient reconnaître le fait que l'actuel système monétaire financier mondial était révolu et affectait sérieusement le développement du monde entier.
L'EURASEC a été créé en mai 2001 et regroupe la Russie, le Belarus, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.

Adoption en solo : je suis allée chercher ma petite fille au Kazakhstan

Le désir d'enfant se faisant pressant, Aline a choisi l'adoption. Comme 72% des parents adoptants français, elle a adopté à l'étranger, au Kazakhstan. Parcours d'une mère à la découverte de sa fille.

De la demande d'agrément à l'arrivée en France de sa petite Aroujan, Aline nous raconte son parcours dans les arcanes de l'adoption internationale. Des soutiens inattendus, des moments de doute, la difficulté de l'attente et enfin le bonheur de créer sa propre famille.

Les trois premiers mois, j'ai eu trois rendez-vous avec l'assistante sociale et deux avec une psychiatre. Je m'étais fait une montagne de cette étape. Cela a été pour moi le moment de bien prendre conscience que je faisais cette démarche toute seule et que j'allais devoir assumer mon enfant totalement. J'ai obtenu mon agrément le 25 janvier 2007. Un moment de joie, mais aussi un moment de flottement. L'agrément, c'est le bac de l'adoptant, tout reste à faire ! J'ai envisagé de nombreux pays avant de me tourner vers le Kazakhstan. Le Népal venait de fermer, l'Ethiopie durcissait ses critères pour les célibataires, les pays d'Europe de l'Est avaient des délais très longs et certains se fermaient également aux célibataires. Ma connaissance de la langue russe et de sa culture ont orienté mon choix.

En février 2007, j'ai commencé à chercher un coordinateur et à constituer mon dossier. Il est composé de 25 documents : agrément, informations médicales, financières… Chaque document doit être traduit, apostillé, ficelé. J'ai beaucoup tâtonné. Le 18 avril 2007, le consul a accepté mon dossier. Après la joie, j'ai ressenti ce que j'ai appelé le « dossier blues ». Il n'y avait plus qu'à espérer que le dossier aille au bon endroit et soit accepté. En septembre 2007, mon facilitateur m'a avertie que mon dossier avait été affecté à la ville d'Ouralsk. Et en octobre, j'ai reçu la fameuse LOI, Letter of invitation, qui est le signal du départ pour aller chercher l'enfant.

Première rencontre avec ma fille…

J'ai eu la chance de partir en même temps qu'une amie, le 23 octobre 2007. Mais à partir d'Almaty, nous nous sommes séparées. Son dossier était affecté dans une autre ville. Une fête nationale m'a fait patienter quelques jours avant que je puisse aller à la Baby House choisir un enfant. Je fantasmais beaucoup sur cette rencontre avec mon enfant, pensant que se serait un moment magnifique. En fait, cela a sans doute été le plus difficile. Le Kazakhstan oblige légalement à la présentation de plusieurs enfants, il m'a donc d'abord été présenté un enfant atteint d'une tumeur au cerveau. J'ai refusé cet enfant.

Quelques minutes après, encore sous le stress de ce refus, j'ai rencontré ma fille, un adorable bébé de 8 mois. J'ai fait ce choix en 3 minutes et elle est repartie dans sa chambrée. Autant dire qu'après ça, j'étais littéralement sonnée. J'ai eu ensuite l'obligation, fort agréable, d'aller voir ma fille pendant 14 jours à la Baby House, une période que les Américains appellent la « bonding periode ». Il s'agit de visites sous le regard des employées de l'orphelinat, avec, en prime, un petit interrogatoire de la directrice de l'orphelinat en russe. Cet orphelinat n'autorisait que des rendez-vous d'une heure par jour souvent écourtés par les retards de mon chauffeur ou par le repas de ma fille qui était pris dans son espace de vie où je n'ai jamais pu entrer. Une personne faisait le lien entre moi et ce lieu pour amener et ramener ma fille de son lieu de vie à la salle de musique où je la voyais.

Ma fille, à partir de ce jour-là, était avec moi pour toujours…

J'ai fêté mes 40 ans là-bas. Et c'est ce jour que le juge, lors d'un pré-jugement, m'a annoncé la date du jugement, deux jours plus tard. Le jugement a duré une petite demi-heure. Le lendemain, 16 novembre 2007, je suis allée chercher ma fille à la Baby House. Ma fille, à partir de ce jour-là, était avec moi pour toujours. Un grand moment d'émotion. Nous avons cependant dû rester au Kazakhstan pendant encore quelques semaines pour qu'elle obtienne un passeport kazakh, un visa d'entrée en France et d'autres documents très importants pour l'obtention de l'adoption plénière en France. A notre retour, ma sœur, ses enfants et deux amies en cours d'adoption au Kazakhstan m'attendaient.

Une fois arrivées à Paris, chez nous, il restait encore de nombreuses démarches à faire, pour l'inscrire sur ma carte de sécurité sociale, recevoir la prime d'adoption de la CAF, l'inscrire à la crèche et surtout obtenir l'adoption plénière. En novembre 2008, j'ai enfin eu la confirmation que ma fille était ma fille pour toujours. Et c'est un bonheur quotidien d'avoir une aussi adorable petite fille. D'ailleurs j'ai lancé en octobre 2008 un deuxième agrément, peut-être pour un deuxième enfant du Kazakhstan.

Propos recueillis par Méréva Balin
Le 12 mars 2009 sur www.restonsenforme.com

Nabucco: Washington s'oppose à la participation de l'Iran

ANKARA, 12 mars - RIA Novosti. Les Etats-Unis s'opposent à ce que l'Iran participe à la construction du pipeline Nabucco destiné à acheminer le gaz naturel caspien vers l'Europe en contournant la Russie, a déclaré jeudi le sous-secrétaire d'Etat adjoint Matthew Bryza en visite à Ankara où il participe à une conférence internationale sur le pétrole et le gaz.
"A l'heure actuelle, l'administration américaine ne voit pas d'un oeil positif la participation de l'Iran au projet Nabucco", a-t-il affirmé dans une interview à la chaîne de télévision turque NTV.
Evaluée à 7,3 milliards de dollars, cette canalisation d'une capacité de 20 à 30 milliards de m3 de gaz par an constituera un prolongement du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum.
Il est prévu de lancer la construction du nouveau pipeline en 2011. Le système doit entrer en service en 2014.
La Russie se montre sceptique quant à la possibilité de son implantation au cours des prochaines années.
Cet avis n'est pourtant pas partagé par tout le monde. Intervenant dans la capitale turque, le chef de l'unité Politique de l'énergie et Sécurité d'approvisionnement de la Commission européenne, Jean-Arnold Vinois, a fait savoir que les négociations sur le projet Nabucco allaient bon train.
Selon lui, 2009 sera une année très importante pour la mise en oeuvre de ce projet et la réalisation d'un couloir énergétique du sud.
M.Vinois a précisé que ce couloir comprendrait non seulement le gazoduc Nabucco, mais aussi d'autres sources de matières énergétiques. D'une capacité de 100 à 120 milliards de m3 de gaz par an, il s'étendra depuis le Kazakhstan jusqu'à l'Egypte.