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lundi 12 octobre 2009

Kazakhstan - Une bombe larguée accidentellement au décollage

ALMATY, 12 octobre (Reuters) - Un chasseur Soukhoï Su-24 de l'armée de l'air kazhake a largué accidentellement lundi une bombe sur une zone résidentielle lors d'un vol d'entraînement.
Dans un communiqué, le parquet militaire précise que l'engin, largué au décollage d'une base des environs d'Alanty, l'ancienne capitale, n'a heureusement pas explosé.

On ne dénombre aucune victimes.

Le Su-24, mis en service dans l'armée de l'air soviétique dans les années 1970, s'est illustré lors de la guerre en Afghanistan de la décennie suivante.
La Russie l'a provisoirement cloué au sol fin 2008 après un accident impliquant cet avion de chasse.

(Olzhas Auyezov, version française Jean-Loup Fiévet) Reuters

Nicolas Sarkozy reçoit la plus haute distinction d'Etat au Kazakhstan


Lors de sa visite d’Etat au Kazakhstan du mardi 6 octobre 2009, le président Nicolas Sarkozy a reçu des mains du président Kazakh Nursultan Nazarbaïev la récompense d'État la plus élevée du Kazakhstan "Altyn Kyran" ("Aigle Doré") « pour sa contribution personnelle importante au développement des relations entre les Kazakhs et les Français ».

Eurokaz

Le Kazakhstan perdu des JT



Je picorais des JT sur Internet – mon téléviseur boude toujours, vexé de ne pas être raccordé à la fibre. Je cherchais quelque chose. Très précisément, le compte-rendu de la visite de Nicolas Sarkozy au Kazakhstan. Selon une dépêche de l’AFP, il devait atterrir à l’aéroport d’Astana le mardi 6 octobre à 9 heures du matin (heure locale).

J’adore le Kazakhstan. La splendeur sauvage des steppes d’Asie centrale. Un jeune Etat plein d’avenir, à l’image de son président Noursoultan Nazarbaïev. J’en suis tombé amoureux (du Kazakhstan, pas de son président) grâce à la série documentaire Chris Ryan : Police d’élite et à son épisode consacré aux admirables Sonkar, des unités commandos qui « protègent » avec doigté et détermination cette démocratie aussi vigoureuse que prometteuse dans les domaines du gaz, du pétrole et de l'uranium.

Notre Président au Kazakhstan, voilà bien un scénario épique sur lequel les services de communication de l’Elysée et les journalistes des JT devaient ourler une saga endiablée. Pourtant, elle m’avait échappée. A cause de mon téléviseur boudeur. Tombé en carafe justement ce jour où le Kazakhstan s’étalait à la une de l’actualité. Ce dimanche, alerté par les impayables « Kazakhes chocs » du Panique au Mangin Palace de France Inter, je décidai de me rattraper sur Internet.


Rien dans les JT du lundi. Je pensais que les télés allaient annoncer l’envol de Notre Président, écrire le prologue d’un récit lyrique qui nous conterait par le menu, steppe by steppe, les aventures de notre Michel Strogoff du XXIe siècle. Mais non, rien. Certains parlaient bien de « Sarkozy au secours des PME fragilisées par la crise » mais ça n’avait rien à voir avec des chevauchées fantastiques.


Rien dans les JT de mardi sur TF1 et M6. Pas même une brève, le jour même de la visite historique de Notre Président ! Soit je suis victime d’un complot : ma connexion Internet a décidé de se solidariser avec ma connexion au câble et de saboter mon amour pour l’Asie centrale jusqu’à ce que sa collègue soit réhabilitée. Soit ce sont TF1 et M6 qui sont eux-mêmes victimes d’un complot : les deux chaînes privées sont noyautées par l’ultragauche antikazakhe.


France 2 ne fit guère mieux. Certes, le service public ne niait pas l'événement mais David Pujadas se contentait d’une brève en images avec un minuscule extrait du discours présidentiel. C’est tellement riquiqui que je vous le livre en intégralité. « En bref, une visite express pour le président Sarkozy au Kazakhstan, en Asie centrale. Voyage marqué par une série d’accords de coopération et de contrats commerciaux pour près de 4 milliars d’euros pour la construction d’un oléoduc, d’un tramway ou encore l’exploitation du gaz de la mer Caspienne. Nicolas Sarkozy, pressé de questions aussi sur le non-respect des droits de l’homme au Kazakhstan. On écoute le président de la République : “Je pense également que la meilleure façon de résoudre les problèmes, car il y a des problèmes et j’en ai parlé avec le président, c’est pas forcément de venir en donneur de leçon. C’est de venir en ami pour essayer de trouver des solutions.” »


Où David Pujadas a-t-il entendu que Notre Michel Strogoff parlait de « non-respect des droits de l’homme » ? [Notons le singulier euphémisme qui consiste à remplacer « violations » par « non-respect »… Plus étrange encore : quand une joggueuse se fait violer et assassiner à Milly, les JT emploient assez peu l’expression « non-respect des joggueurs ».] Dans son discours, Notre Président ne prononce jamais les mots « droits de l’homme » et encore moins « non-respect ». Il parle seulement de « problèmes ». Il suffit de lire le nom des entreprises bénéficiaires des contrats signés avec son « ami » pour comprendre que les « problèmes » en question sont purement d’ordre écologique : Areva, Total, GDF-Suez, Vinci, EADS, Alstom, Thales… Des PME françaises qui, ayant pris conscience depuis longtemps des enjeux du réchauffement climatique, ont acquis une formidable avance technologique dans le domaine des énergies renouvelables et des armements durables. [Notons encore que Vinci, entreprise de BTP qui construit des oléoducs écolos, est le principal concurrent de Bouygues – mais cela ne saurait justifier le silence de TF1].


Si Nicolas Sarkozy, dont on sait qu’il est obsédé par l’écologie, a pris la peine de boire du lait de jument fermenté avec son homologue Noursoultan Nazarbaïev, c’est donc pour défendre les principes du Grenelle de l’environnement jusqu’au Kazakhstan. Alors, pourquoi aucun JT n’en dit mot ? Que signifie cette terrible omerta ? Ça ne se passera pas comme ça ! Je m’élève avec vigueur (comme on dit dans les JT) contre cette censure manifeste. Je vais de ce pas saisir le CSA pour « non-respect du Kazakhstan et de Notre Président ».

Par samuel Gontier sur television.telerama.fr

Une réplique de Las Vegas au Kazakhstan

Le promoteur immobilier américain Mark Advent compte faire construire une réplique de Las Vegas dans le sud-est du Kazakhstan, un projet programmé sur dix ans dont le coût global est estimé entre 25 et 30 milliards de dollars (entre 17 et 20 milliards d'euros environ), a-t-il indiqué lundi 12 octobre. "Nous voulons attirer des touristes du monde entier, de Chine, de Russie, d'Inde, des Emirats arabes unis, de Turquie et d'Europe", a expliqué le PDG du groupe Oz companies, spécialisé dans les projets de loisirs.Les travaux de la première phase du projet devraient "débuter au dernier trimestre de 2009, pour un coût de 250 millions de dollars [170 millions d'euros, ndrl]", et concernerait la construction d'un aéroport, en association avec Fraport, le gestionnaire de l'aéroport de Francfort. L'aéroport, dont l'ouverture est prévue "fin 2011", pourra accueillir dans un premier temps 5 millions de passagers par an et "environ 25 millions dans dix ans", a assuré M. Advent."Nous sommes en négociations avec Oz companies sur un apport de savoir-faire et la gestion de l'aéroport, mais nous n'allons pas investir des fonds. Nous sommes proches d'un accord", a confirmé le directeur de projet de Fraport.

D'ici dix ans, le futur paradis des jeux, baptisé Oz, devrait accueillir "entre 15 et 20 millions de visiteurs par an" et "héberger 800 000 résidents", à l'image d'Astana, la jeune capitale sortie de terre il y a une décennie, a relevé Mark Advent. Le complexe doit être construit sur une surface de 11 500 hectares dans le désert, à 70 km au nord d'Almaty, l'ancienne capitale du pays. Oz comptera 25 casinos, des hôtels d'une capacité de 42 000 chambres, 275 000 résidences et 1 000 restaurants, selon le promoteur.

Un accord en ce sens avec le gouvernement a été signé en juillet 2008. En 2007, le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaev, avait "fermé tous les casinos du pays", afin de réserver la licence à une zone dédiée aux jeux, en l'occurrence Oz. "Le projet durera dix ans", a déclaré le ministre du tourisme du Kazakhstan sans confirmer la date du début des travaux, jugeant que "les études de faisabilité pourront se prolonger jusqu'à la fin de l'année".

Belga sur www.rtbf.be

Le Kazakhstan prend le parti de la liberté religieuse

Astana, Kazakhstan – Le Kazakhstan a officiellement reconnu le caractère éducatif et essentiellement religieux de deux revues publiées par les Témoins de Jéhovah. Il s’agit des titres biens connus « La Tour de Garde » et « Réveillez-vous ! ». C’est ce qui ressort d’une conclusion écrite du Département de la Police de l’Intérieur de la ville d’Almaty. Ce document a été émis suite à une explication claire des faits au cours d’un exposé auquel ont assisté des membres du gouvernement et des organisations des droits de l’homme.

Les autorités locales de Taldykorgan, dans la région d’Almaty, venaient de poser les premiers jalons à la qualification de « dangereux et extrémistes » ces magazines largement traduits et diffusés dans le monde entier, ce qui aurait eu pour effet leur interdiction au Kazakhstan.
Polat Bekzhan, du centre religieux des Témoins de Jéhovah de la République du Kazakhstan, a réagi à cette annonce : « Nous sommes heureux de constater que la lettre du Comité des Affaires religieuses affirmant que nos magazines présentent ‘une menace potentielle pour la sécurité de l’Etat’ a été annulée. Les croyants peuvent continuer à recevoir nos revues sans obstacle, ainsi qu’à partager et discuter l’information religieuse qu’elles contiennent, tout comme le font plus de 7 millions d’autres Témoins de Jéhovah de par le monde. »

Les mesures prises à ce sujet par les fonctionnaires kazakhs protègent les droits fondamentaux de croyance et de culte. Elles sont aussi en harmonie avec le « Plan d’action de la République du Kazakhstan pour les Droits de l’Homme[1] », une initiative prise à l’échelon national pour la période 2009-2012.

Les revues « La Tour de Garde » et « Réveillez-vous ! » ont un tirage mensuel de plus de 36 millions d’exemplaires. Les deux sont disponibles pour le grand public en 82 langues, dont beaucoup sont directement accessibles en ligne. Le numéro d’octobre 2009 de « Réveillez-vous ! » parle des « secrets du succès familial ».

[1] National Human Rights Action Plan of the Republic of Kazakhstan
Publié sur tjactu.blogspot.com

Degrémont étend la station d'épuration d'Astana

A l'occasion du déplacement du Président de la République la semaine dernière, Degrémont, filiale de Suez Environnement et la Compagnie des Eaux de la municipalité d'Astana au Kazakhstan, ont signé un protocole d'accord portant sur l'étude de l'extension de la station de traitement des eaux résiduaires urbaines en cours de construction pour une capacité supplémentaire de 120 000 m3/jr.

La station d'épuration est déjà en cours de construction dans le cadre d'un contrat passé entre la ville d'Astana et un consortium composé des sociétés turques et japonaises Alarko et Ebara, et pour lequel Degrémont effectue une partie des travaux. Le projet en cours, dont la fin des travaux est prévue pour fin 2010, porte plus largement sur la réhabilitation et la construction du système d'assainissement des eaux résiduaires ainsi que sur le système de production et de distribution d'eau potable de la ville d'Astana. Son montant s'élève à 270 millions d'euros, dont environ 35 millions pour Degrémont.

A l'issue de la construction de cette station qui assurera le traitement des eaux résiduaires d'une grande partie de la ville, il restera un déficit de traitement de 120 000 m3 d'eau par jour, que le projet d'extension prévu au protocole d'accord annoncé ce jour permettrait de compléter.

"La signature de ce protocole d'accord en présence des plus hautes autorités des deux pays est un signe fort de la volonté du gouvernement kazakh d'avancer sur ce projet en faisant appel à des experts dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, indique Rémi Lantier, Directeur général de Degrémont. Nous souhaitons contribuer à cette étude en apportant notre expérience et notre savoir-faire déjà reconnus au Kazakhstan".

Publié sur www.enviro2b.com

Iran : Les Mollahs font pression sur Sarkozy

Au cours des derniers mois, le président Sarkozy a été très actif au sein des Six, ce qui n'a pas manqué d'agacer Téhéran. Pour calmer ses ardeurs, Téhéran a fait savoir qu'il avait le moyen de bloquer le grand contrat pétrolier signé par Total au Kazakhstan en marge de la visite du président français dans ce pays. C'est à la fois vrai et aux.

Le 6 octobre dernier, sous l'égide d'un accord franco-kazakh signé par Nicolas Sarkozy et son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, Total et GDF Suez ont conclu un contrat pour l'exploitation du gisement Khvalynskoïe avec le groupe kazakh Kazmunaygaz.

Téhéran a immédiatement fait savoir via son ministre des affaires étrangères qu'il « ne permettrait pas aux autres pays riverains (de la Caspienne) de prospecter et d'exploiter des gisements avant que le statut juridique de la Caspienne ne soit défini pour chaque État dans la limite de 20% ».

Faits

Le ministre iranien des affaires étrangères n'a pas tort. Téhéran peut s'opposer à toute exploitation de la Caspienne car il est dans son droit dans le contentieux qui l'oppose aux 3 autres Etats riverains : le Kazakhstan, le Turkménistan (situés en Asie Centrale) et l'Azerbaïdjan (situé dans le Caucase).

Il s'agit de se mettre d'accord pour savoir s'il s'agit d'une mer ou d'un lac. Selon le droit international, l'utilisation des ressources d'un lac ne peut se décider qu'à l'unanimité des pays riverains et les richesses offshore sont réparties en cinq parts égales de 20%. Dans le cas d'une mer, chaque Etat riverain se voit attribuer des eaux territoriales d'une largeur (en bleu pâle) de 12 miles (22 km) dont il est libre d'exploiter les ressources à sa convenance et le reste devient des eaux internationales.

Le Kazakhstan, le Turkménistan (situés en Asie Centrale) et l'Azerbaïdjan (situé au Caucase) veulent faire de cette étendue d'eau une mer alors que la Russie et l'Iran penchent pour un lac. L'élément fort de ce tandem est la Russie qui est pour l'instant le seul couloir d'accès vers l'Asie Centrale et veut le rester en bloquant la construction d'un pipeline subaquatique reliant l'Asie Centrale au Caucase. La situation est bloquée car les deux seuls traités internationaux sur le sujet qui datent de 1921 et de 1940 établissent l'Iran et la Russie Soviétique comme les propriétaires légaux de la Caspienne ce qui en fait « un lac ». En fait, le Kazakhstan, le Turkménistan et l'Azerbaïdjan qui ont été créés en 1991 ne peuvent passer outre. Le problème majeur est qu'il faut un consensus à l'unanimité pour un nouveau statut. Le régime des mollahs n'a donc pas tort quand il affirme qu'il peut bloquer l'exploitation du contrat signé par Total et GDF.

Motivation

Téhéran agit ainsi car au cours des derniers mois, le président Sarkozy a été très actif au sein des Six afin de ne pas laisser les Américains faire cavaliers seuls pour le règlement de la crise nucléaire iranienne, ce qui leur permettrait de devenir le maître en Iran au détriment des intérêts Français dans ce pays. Cet activisme n'a pas été du goût de Téhéran qui préfère un bras de fer direct avec Washington, un face à face dans lequel le seul rôle qu'il prévoit pour les Européens est celui du partenaire anti-américain, celui qui s'oppose aux sanctions et non celui qui en rajoute. Téhéran veut contraindre Paris à plus de retenue dans ses propos.

Analyse et conclusion

Cependant la situation de la Mer Caspienne est bloquée depuis longtemps par les mollahs, mais aussi par les Russes. De ce fait, il ne s'agit pas à proprement parler d'un moyen de pression sur la France et ce d'autant plus que les mollahs ne sont pas en mesure de débloquer la situation unilatéralement.

Si les mollahs voulaient faire pression sur Paris, ils auraient dû évoquer la résiliation des contrats des grandes entreprises françaises en Iran. Le fait qu'ils donnent de la voix sur la Caspienne révèle leur mécontentement, mais aussi l'absence d'une quelconque possibilité de représailles économiques contre la France. Par sa réaction rapide et nerveuse, le régime a seulement confirmé son affaiblissement économique...

Sur iran-resist.org le 12/10/2009