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mercredi 31 mars 2010

Le Président de la République slovaque poursuit sa visite officielle au Kazakhstan


Photo : Sita


Hier, lors de sa visite officielle au Kazakhstan, le Président de la République slovaque, Ivan Gašparovič, a été reçu par les tois plus hauts représentants de l'Etat kazakh. Lors de sa rencontre avec son homologue kazakh,Nursultan Nazarbajev, ce dernier a souligné que le Kazakhstan pourrait doubler ses fournitures de pétrole à la Slovaquie pour les porter au niveau de 6 millions de tonnes. Aujourd'hui, le président de la République slovaque, accompagné de son épouse poursuit sa visite officielle dans le pays. Au programme d'aujourd'hui figuraient la visite du Musée national à Alma-Ata et de la cathédrale orthodoxe Svjato Voznesenskij ainsi qu'au monument élevé en mémoire de la seconde guerre mondiale.
Le 31 mars 2010 sur www.rozhlas.sk

Le Kazakhstan entre dans le marché des cigarres

Surprenant, mais vrai - après la France, le Panama et Puerto Rico, nous avons un nouveau pays à ajouter dans le paysage des cigares, auquel sûrement, personne ne s'attendait. Selon Itar-Tass, les tests sont terminés et Gaziz Batoev, chef de KazTabak Inc, vient d'annoncer que 10 hectares de terres expérimentales à l'ouest de Koustanaï, près de la frontière russe, seront plantés en 2010 avec de la semence cubaine conçue spécialement, Corojo 2005, un hybride qui résiste au vent et au froid caractéristique de la région.
«Notre population devient plus riche et plus riche grâce aux recettes provenant du pétrole, du gaz et de l'uranium", dit Batoev, mâchant un Montecristo Edmundo. "Nous avons besoin de produits de luxe et les cigares de première classe fait à la main seront certainement les bienvenus dans notre pays, surtout si ils sont cultivés ici".
Bien que Batoev semble confiant et affirme qu'il fera du Kazakhstan le 5ème pays producteurs dans les 10 ans, honnêtement, je doute du succès de cette entreprise. Qu'en pensez-vous?
Par Inspector le 31 mars 2010 sur www.cigarinspector.com

Une Carte De Crédit Incrustée D'un Diamant

Une banque du Kazakhstan, ancienne république soviétique riche en pétrole, propose à ses clients les plus fortunés une carte de crédit Visa incrustée d'un diamant de 0,02 carat et agrémentée de rayures en or fin.

"C'est destiné à une clientèle de VIP", a expliqué le directeur général de l'Eurasian Bank, Dmitri Nicolin, en précisant que la carte était réservée aux personnes, Kazakhs ou non, gagnant au moins 300.000 dollars par an.

Le 30 mars 2010 sur http://blog.touslesdiamants.com

Les compagnies aériennes du Kazakhstan sont toujours dans la liste noire européenne

La commission européenne vient de sortir la nouvelle liste noire des compagnies aériennes interdites d'exploitation de l'espace aérien de l'Union Européenne.
La totalité des compagnies aériennes kazakhstanaises continuent d'y figurer, sauf Air Astana qui est cependant soumise à des restrictions opérationnelles.
Accès à la Liste Noire du 30 mars 2010 (60 Ko)
Eurokaz

mardi 30 mars 2010

Premier voyage du secrétaire général de l'ONU en Asie centrale

NATIONS UNIES — Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va se rendre en Asie centrale cette semaine pour la première fois. La visite qu'il doit effectuer dans cinq pays portera sur les questions de coopération régionale, de désarmement, de lutte contre le changement climatique et de promotion du développement, ont annoncé lundi les Nations unies.

Ban Ki-moon s'arrêtera tout d'abord au Turkménistan, où il rencontrera vendredi le président Gourbangouli Berdimouhamedov et visitera le centre régional de l'ONU pour la diplomatie préventive en Asie centrale (CRNUAC) ainsi que l'Institut pour la démocratie et les droits humains.

Il se rendra ensuite au Kirghizistan samedi pour s'entretenir avec le président Kourmanbek Bakiev, son chef de la diplomatie et prononcer un discours au Parlement.

Dimanche, le secrétaire général de l'ONU effectuera un déplacement en Ouzbékistan où il doit se rendre compte des conséquences des dégâts en matière d'environnement sur la mer d'Aral. A Tachkent, il donnera une conférence lundi à l'Université d'économie mondiale et de diplomatie et rencontrera le président Islam Karimov.

Au cours de cette même journée, Ban Ki-moon fera étape au Tadjikistan pour des entretiens avec le président Emomali Rahmon et d'autres dirigeants.

La dernière étape de son voyage sera le Kazakhstan, où il visitera l'ancien site d'essais nucléaires de Semipalatinsk mardi et aura des entretiens mercredi à Astana avec le président Noursoultan Nazarbaïev. Le secrétaire général de l'ONU doit également rencontrer des représentants de l'Assemblée du peuple du Kazakhstan et des membres du Parlement.

Il se rendra ensuite à Vienne pour une rencontre avec de hauts responsables des Nations unies et des discussions avec des dirigeants autrichiens. Selon l'ONU, il doit également s'adresser au conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Un haut dirigeant chinois appelle à renforcer les échanges culturels au sein de l'OCS

Les pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) vont renforcer les échanges culturels afin de favoriser leur coopération globale dans divers domaines, a déclaré vendredi Li Changchun, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).

"Dans le cadre de l'OCS, les pays membres doivent stimuler leurs échanges culturels en vue d'enrichir la coopération au sein de l'OCS", a estimé Li Changchun lors de sa rencontre avec les ministres de la Culture des pays membres et des pays observateurs de l'organisation. Ceux-ci doivent assister prochainement à la 7e réunion des ministres de la Culture de l'OCS, dans la province de Hainan (île située au sud de la Chine).

Les échanges culturels sont une passerelle pour les communications entre les pays membres de l'OCS, et le mécanisme de réunion des ministres de la Culture de l'OCS joue un rôle important dans le renforcement des échanges culturels et de l'amitié, a souligné Li Changchun.

Le secrétaire général de l'OCS, Muratbek Imanaliev, a déclaré que la réunion exercerait une influence positive sur l'amitié entre les pays membres et pays observateurs de l'OCS.

L'OCS, créée à Shanghai en 2001, regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Quatre pays - la Mongolie, l'Inde, le Pakistan et l'Iran -, ont le statut d'observateurs.

lundi 29 mars 2010

Adoption au Kazakhstan

Le Kazakhstan vient de ratifier la Convention de la Haye de 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale ; dans quelques mois cette Convention entrera en vigueur dans ce pays et aura pour conséquence de modifier substantiellement la politique de l'adoption et les procédures applicables.

D'ores et déjà on note de la part des autorités kazakhs une approche plus restrictive à l'égard des famille candidates à l'adoption. Néanmoins, les intermédiaires locaux ( agences ou intermédiaires individuels kazazkhs sur Internet ) continuent de proposer leurs services, à des prix élevés, sans informer les familles sur les risques de non aboutissement de leur demande d'adoption.

En attendant la mise en place par les autorités kazakhs d'un système transparent et contrôlé de l'accompagnement des familles, le SAI appelle l'attention des familles sur les situations difficiles auxquelles elles peuvent être confrontées dans leurs démarches (propositions d'apparentement non conformes à leurs voeux - décisions négatives de juges dans certaines régions).

Communiqué du Ministère Français des Affaires Etrangères et Européennes du 29 mars 2010 sur www.diplomatie.gouv.fr

Le Président de la République slovaque en voyage dans les pays de l'Asie centrale

Aujourd'hui, le Président de la République slovaque Ivan Gasparovic, accompagné de son épouse, du ministre de l'Economie, du Secrétaire d'Etat auprès du ministère des affaires étrangères et d'un groupe d'entepreneurs a entamé un voyage officiel en Asie centrale, au Kazakhstan et au Kirghizistan. L'objectif principal de son voyage est le développement des relations économiques et politiques avec ces pays. Le chef de l'Etat slovaque s'entretiendra avec ses homologues de chacun de deux pays et diverses autres hautes personnalités de ceux-ci.
La Slovaquie s'intéresse particulièrement à l'intensification de la coopération avec le Kazakhstan dans le domaine énergetique, compte tenu que les aprovisionnements en pétrole en provenance de ce pays présente des valeurs énergétiques élevées.
Au Kirghizistan la Slovaquie souhaite intensifier le dialogue politique et développer la coopération économique, ainsi qu'accentuer la particpation de firmes slovaques dans le cadre de la modenisation des infrastructures du pays ou dans des projets d'aménagement énergetiques. Dans la métropole kirghiz Bichkek, le Président slovaque dévoilera deux plaques commémoratives , celle en souvenir de la communauté slovaque qui y est arrivée il y a 85 ans dans le cadre du projet Interhelpo et l'autre en celui de Alexander Dubcek qui y a passé son enfance.
Le 29 mars 2010 sur www.rozhlas.sk

Un forum médiatique au Kazakhstan se concentrera sur l'Iran

ALMATY, Kazakhstan, March 29, 2010 /PRNewswire/ -- Des hauts fonctionnaires iraniens devraient discuter des relations tendues de leur pays avec l'Occident lors de l'Eurasian Media Forum (EAMF) (Forum médiatique eurasien) qui se tiendra à Almaty, au Kazakhstan, les 27 et 28 avril.

Une analyse des questions qui maintiennent l'Iran sur le devant de l'actualité mondiale sera l'un des points forts de la conférence de 2 jours de cette année, qui abordera également d'autres thèmes d'actualité comme l'impact de la présidence actuelle du Kazakhstan à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Également sur l'ordre du jour figurent des questions de loi sur les médias et de liberté de la presse, les dangers de la couverture alarmiste des épidémies, l'utilisation des réseaux sociaux en ligne tels que Facebook et Twitter, le " journalisme citoyen " et les politiciens célèbres.

Les délégués de l'Iran sont : Ramin Mehmanparast, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et Ali Akbar Ashari, conseiller culturel du président et directeur de l'Organisation des Archives et de la Bibliothèque nationale d'Iran. Parmi les autres intervenants, citons : William Courtney, le premier ambassadeur américain au Kazakhstan, Dunja Mijatovi, représentante nouvellement nommée de l'OSCE pour la liberté de la presse, pour qui ce sera le premier engagement officiel, et Robert Simmons, le représentant spécial de l'OTAN pour le Caucase et l'Asie centrale.

" Le forum représente une occasion unique de prendre le pouls des relations Est-Ouest et d'examiner le rôle crucial joué par les médias de masse ", a déclaré Dariga Nazarbayeva, présidente du comité d'organisation de l'Eurasian Media Forum. " Et quel meilleur endroit pour cela que le coeur accueillant de l'Asie centrale ? "

Le Forum s'est tenu chaque année depuis 2002 à Almaty, la capitale commerciale du Kazakhstan, qui se situe sur l'ancienne Route de la soie entre la Chine et l'Europe. La manifestation rassemble plusieurs centaines de délégués du monde entier, dont nombreux en provenance de Russie et des pays de la CEI, parmi lesquels des représentants des médias, des figures politiques et des spécialistes des relations internationales.

Les discussions sont toujours sur des sujets d'actualité, avec une attention particulière aux sujets affectant les pays d'Asie centrale et leurs plus grands voisins, la Chine et la Russie, l'Inde et le Pakistan. Le Forum aborde également des questions économiques, culturelles et des médias professionnels.

Parmi les participants importants ayant assisté aux précédentes sessions, citons : l'ancien président iranien Mohammad Khatami, l'ancien premier ministre russe Yevgeny Primakov, les stratèges américains Richard Holbrooke et Richard Perle, l'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis Zbigniew Brzezinski et le général Wesley K. Clark, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site www.eamedia.org.
Contacts pour le public - Stephen Somerville Portable : +44-(0)7790935110 ou E-mail : stephen@somerville.eu.com

Communiqué de presse de l' Eurasian Media Forum Organizing Committee du 29 mars 2010, publié sur www.capital.fr

Turquie-Economie : Le projet de gazoduc "Nabucco" enfin lancé ?

Le 3 mars 2010, la grande assemblée nationale de Turquie a ratifié le traité intergouvernemental signé le 13 juillet 2009, qui constitue la base politique et juridique du projet de gazoduc européen « Nabucco ». Ce traité a déjà été ratifié par les autres pays de transit signataires : la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. Cette ratification du parlement turc a été saluée par les responsables du projet comme un signe indiquant que le lancement de la réalisation de « Nabucco » était désormais imminente. Pourtant, si cette formalité apparaît comme une condition nécessaire à la poursuite de l’opération, elle ne signifie pas pour autant que l’affaire est définitivement entendue. Dès le 4 mars 2010, la Commission européenne a alloué un budget de 200 millions d’Euros pour commander les tuyaux, mais les fonds européens ne seront versés que si les possibilités d’approvisionnement en gaz se confirment dans les prochains mois. En bref, le tracé de « Nabucco » est une chose (presqu’acquise désormais), mais le plus important est désormais de mettre du gaz dans le tube. Et cela risque de n’être pas facile !

Pour comprendre les difficultés actuelles de « Nabucco », il faut revenir sur les enjeux politiques et stratégiques de ce projet. Lancé en 2002 et soutenu par un consortium de 6 compagnies (l’autrichienne OVM, la hongroise MOL, la roumaine Transgaz, la bulgare Bulgargaz, la turque BOTAŞ et l’allemande RWE), ce projet entend réduire la dépendance européenne à l’égard du gaz russe qui s’est révélée dangereusement, à l’occasion de plusieurs crises au cours des dernières années. Une bonne partie du gaz russe à destination de l’Europe transite, en effet, par l’Ukraine et les contentieux politiques ou financiers, fréquents entre ce pays et la Russie, menacent régulièrement l’alimentation gazière des Etats européens. Depuis le dernier élargissement de l’UE, cette dépendance à l’égard de la Russie s’est encore accrue pour atteindre 50% du gaz consommé en Europe, d’ici à 2020, cela pourrait aller jusqu’à 70%. L’idée des promoteurs de Nabucco est donc de contourner l’Ukraine et surtout de diversifier l’origine des ressources gazières européennes. Mais, depuis 2007, la Russie et sa fameuse compagnie « Gazprom », qui ne l’entendent pas de cette oreille, ont lancé un projet concurrent : le « South Stream ».

Concurrent de « Nabucco », le « South Stream » l’est d’abord sur le plan du tracé. Tandis que « Nabucco » doit relier la ville d’Erzurum dans l’Est de la Turquie à celle de Baumgarten der March en Autriche, en passant par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, le « South Stream » partant des côtes russes de la mer Noire entend rallier l’Italie ou l’Autriche via les eaux territoriales turques, la Grèce, la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie, plusieurs routes étant proposées selon la destination finale du gazoduc. Cette concurrence de tracé n’est pas que géographique, car les Russes, fort habilement, ont réussi à recruter dans leur projet plusieurs pays européens. En effet, l’Italie et sa compagnie ENI constituent le principal partenaire de la Russie et de « Gazprom ». Et, outre la Hongrie, les Russes sont aussi parvenus à séduire la Turquie, en lui proposant de faire passer leur gazoduc par ses eaux territoriales en mer Noire ; un crochet qui n’était pas absolument nécessaire mais qui permet de renforcer le soutien dont bénéficie le projet et surtout qui constitue une pierre de plus dans le jardin des Européens.

Toutefois, si la bataille des tracés semble achevée, celle de l’approvisionnement est désormais lancée. Pour être rentable, les deux projets doivent acheminer à terme 30 milliards de m3 de gaz par an. Partant d’Erzurum, « Nabucco » apparaît comme la prolongation du gazoduc Bakou, Tbilissi, Erzurum (BTE) ouvert en 2006. Sa première source d’alimentation est donc l’Azerbaïdjan, mais le problème est que le gaz azerbaïjanais ne suffira pas à faire tourner « Nabucco ». D’autres fournisseurs sont donc actuellement démarchés : l’Irak, le Turkménistan et l’Egypte notamment ; le Kazakhstan, pouvant aussi entrer dans le jeu à plus long terme. Pour l’instant cependant aucun contrat ferme n’a été signé avec ces autres pays. Plus récemment un approvisionnement iranien, encouragé par la Turquie, a été évoqué, mais lui non plus n’est pas certain et de surcroît, il est regardé avec hostilité par les Etats-Unis et l’Union Européenne. En outre, la Russie s’est employée au cours des derniers mois à multiplier ses achats de gaz tant à l’Azerbaïdjan qu’au Turkménistan afin de priver « Nabucco » d’une partie des ressources qu’il pouvait espérer. Dès 2008, certains experts, américains notamment, ont estimé que les deux projets, « Nabucco » et « Southstream » n’étaient pas seulement concurrents mais qu’ils étaient aussi incompatibles. Il n’y aurait à la fois pas assez de gaz et pas assez de clients potentiels pour faire vivre les deux gazoducs. Cette opinion est néanmoins contredite par des experts européens bien sûr et par les experts turcs qui ont soutenu l’entrée de leur pays dans les deux opérations. Pourtant, on peut voir aussi dans l’attitude d’Ankara une sorte de pari n’impliquant pas forcément la viabilité des deux projets mais lui permettant d’être en tout état de cause dans celui qui l’emportera. En tout cas, le comportement turc est très révélateur des nouvelles orientations stratégiques de ce pays. En entrant dans le « South Stream », le 6 août 2009, quelques jours après s’être engagée dans « Nabucco » (le 13 juillet 2009), la Turquie a montré que, tout en maintenant son choix européen, elle ne négligeait pas les autres options que peut lui offrir sa géographie et son nouveau statut de puissance régionale.

S’exprimant récemment dans la presse allemande, après la ratification du traité intergouvernemental « Nabucco », le nouveau commissaire européen de l’énergie, Günther Oettinger, a confirmé que le projet avait avancé de façon importante au cours des derniers mois. Il est néanmoins resté prudent en estimant que, même si la construction du gazoduc commençait d’ici la fin de l’année 2011, il faudrait probablement attendre 2018 pour voir les premières livraisons de gaz commencer. Les compagnies gazières parties au projet sont néanmoins plus optimistes et maintiennent la date initiale de livraison, à savoir 2014. Selon la compagnie allemande RWE, le m3 de gaz transporté par « Nabucco » serait moins cher que celui du « South Stream ». Mais la bataille du gaz est loin d’être gagnée pour l’Europe, le commissaire Oettinger, tout en se montrant optimiste, a estimé que « Nabucco » avait « environ 65% de chances de voir le jour. »

Jean Marcou le 29 mars 2010 sur www.turquieeuropeenne.eu

Gefco : un chiffre d’affaires 2009 en repli

Yves Fargues préside Gefco depuis 2007. © J.P. Glatigny / VISAVU

Le chiffre d'affaires de Gefco, filiale à 100% de PSA, a reculé de 18% par rapport à 2008, à 2,88 milliards d'euros, pour un résultat opérationnel de 102 millions d'euros (3,5% du CA contre 3,6% en 2008). Le ralentissement de la production automobile mondiale (qui génère les trois quarts de l'activité de Gefco, dont 50% par le rail) et le repli général de l'industrie expliquent le manque de recettes du groupe, qui possède moins de 1000 moteurs et de 2000 remorques dans le monde.


Leader européen dans la logistique aval automobile

"Malgré la crise, Gefco préserve son niveau de rentabilité cette année grâce à une gestion rigoureuse des achats et dépenses de fonctionnement, un effort des forces commerciales sur les marchés prioritaires et une reprise des marchés automobiles en Europe de l'Ouest au quatrième trimestre 2009", note Yves Fargues, président du groupe, qui revendique la place de leader européen dans la logistique aval automobile.

En 2009, les zones d'Europe centrale et orientale et d'Amérique du Sud ont été touchées par la crise. En Europe centrale et orientale, le chiffre d'affaires a baissé à 278 millions d'euros (- 19% par rapport à 2008). En Amérique du Sud, il s'est élevé à 149 millions d'euros en retrait de 16%.


Contrats dans les pays émergents

En revanche, Gefco a engrangé des contrats nouveaux au Maghreb et en Chine et enregistré une hausse de 50% de son chiffre d'affaires comparé à 2008 (15 millions € en 2009 contre 10 millions € en 2008).

En 2010, Gefco a prévu de s'implanter dans deux nouveaux pays : le Kazakhstan et la Bulgarie, et projette de s'installer en Inde. "Le contexte mondial nous a obligés à privilégier le court terme. En 2010, on peut commencer à raisonner à moyen terme", assure Yves Fargues.


Le 29 mars 2010 sur www.wk-transport-logistique.fr

Mobilisation contre l'union douanière avec la Russie

Le 25 mars, les représentants des partis d'opposition, d'associations et des journalistes ont adressé une lettre au président kazakh, Noursoultan Nazarbaev, et au Parlement afin qu'ils "renoncent à l'union douanière [avec la Russie et la Biélorussie, entrée en vigueur le 1er janvier dernier] qui marque le début de la fin de l'indépendance du Kazakhstan", rapporte le webzine Ferghana.ru.
"C'est un retour à notre passé colonial, car les termes de l'accord [favorable aux Russes] ne correspondent pas aux intérêts nationaux et stratégiques du Kazakhstan. Quatre-vingt-dix pour cent des recettes douanières iront aux Russes et seulement 7 % aux Kazakhs, faisant perdre à ces derniers 500 millions de dollars par an", estiment les signataires de la lettre. En cas d'absence de réaction des autorités, les signataires promettent "des actions de protestation civique" et poseront "la question de la démission du pouvoir".
Sur www.courrierinternational.com le 29 mars 2010

dimanche 28 mars 2010

Le Jipto : le cheval de bataille des Kazakhs

Une délégation du Kazakhstan s'est plu à faire une démonstration à Romilly-sur-Seine, des applications éducatives et créatives du Jipto. L'académie internationale Concorde a présenté à ses invités, mercredi dernier, en soirée, à l'espace Ambroise-Croizat, son projet Jipto.

Créé en décembre dernier par le professeur Grigori Tomski et Christian Rouge, l'académie internationale Concorde, dont le siège social est installé au 11 rue de la Concorde à Romilly-sur-Seine (www.academie-concorde.blogspot.com), commence une nouvelle étape de ses activités avec pour objectif la diffusion du jeu Jipto et de son système pédagogique à l'échelle mondiale.

Le Jipto est un stimulant efficace de la créativité artistique, littéraire et mathématique. Il a été développé pour les enfants en un système complet d'apprentissage, le système Jip, qui donne lieu à des activités manuelles, artistiques, verbales, culturelles, voire sportives. Il permet, en outre, une initiation aux mathématiques.
L'originalité de ce projet est qu'il réunit un grand nombre d'enseignants (de la maternelle à l'université), de psychologues, d'artistes, d'écrivains, de mathématiciens, d'organisateurs de manifestations médiatiques de plusieurs pays du monde, contribue au développement de la recherche et à la valorisation de la culture scientifique des personnes créatives.

Mercredi soir, à l'espace Ambroise-Croizat, les initiateurs du projet avaient convié la population à venir découvrir le Jipto et ses applications éducatives et créatives avec la collaboration d'une délégation du Kazakhstan. Ce jeu intellectuel de poursuite pour tous est traversé par une philosophie particulière, celle de la poursuite, une notion universelle. Tout au long de son existence, chacun est à la poursuite de l'amour, la santé, le bonheur, le bien-être… C'est en se fondant sur ce large concept que le professeur Tomski a inventé et conçu ce jeu qui se décline en de multiples versions et niveaux de difficultés : « Pour créer le Jipto, j'ai expérimenté longuement afin de trouver les compromis convenables entre la simplicité des règles, la richesse stratégique, la possibilité de créer des versions artistiques harmonieuses. »

Le jeu se compose d'un plateau et de pions, six pour les fugitifs et deux, plus gros, pour le poursuivant. Le plateau du Jipto avec sa forme de « triptyque vertical », ses zones auxiliaires de l'aspect décoratif et des marges, a été imaginé afin de donner une grande liberté à la créativité des artistes illustrateurs (« jiptographes ») et des sculpteurs de pions. Les Jipto artistiques représentent souvent l'idée du rapprochement ou du mouvement vers le but. On peut effectuer le rapprochement non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.


Comment joue-t-on ?

Les « fugitifs » tentent d'atteindre l'autre côté du plateau en évitant d'être capturés.
- On appuie sur le pion, ensuite on pose le pion de réserve à côté, en le touchant, dans la direction choisie, puis on retire le pion initial.
- Le « poursuivant » qui atteint un « fugitif », le capture.
- Chaque « fugitif » qui parvient à toucher l'une des lignes I, II, ou III, marque un point par ligne atteinte.

Auteur : Pierre HIGELIN
Article paru le : 28 mars 2010 sur www.lest-eclair.fr

vendredi 26 mars 2010

Guerre des clans pour l'uranium au Kazakhstan

REUTERS/SHAMIL ZHUMATOV
Le président de Kazatomprom, Mukhtar Dzakishev,
lors d'une conférence de presse à Almaty, le 22 juillet 2008

Au Kazakhstan, Mukhtar Dzakishev est l'un des prisonniers les plus célèbres. Arrêté en mai 2009 pour détournement de fonds et corruption, cet ancien directeur du géant étatique Kazatomprom - leader dans l'extraction et la production d'uranium - a été condamné, le 12 mars, à quatorze ans de prison. Ceci au terme d'un procès-fleuve qui s'est déroulé à huis clos, et sur fond d'une lutte de clans qui fait rage dans le pays.


L'enquête ouverte contre cet oligarque de 46 ans n'avait jusqu'ici pas ému grand monde en Occident. Mais l'affaire qui, de l'avis de certains diplomates, rappelle celle du magnat du pétrole russe Mikhaïl Khordorkovski, commence à mobiliser les défenseurs des droits de l'homme.

Du 18 au 21 mars, deux cardiologues genevois mandatés par l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), une ONG basée à Genève, se sont ainsi rendus à Astana pour examiner Mukhtar Dzakishev, qui souffrirait d'une très forte hypertension. Selon ses proches, il a été victime de plusieurs malaises durant son procès, ne bénéficiant pas d'un traitement adapté.

Mais après trois jours de démarches kafkaïennes, les médecins suisses qui avaient pourtant obtenu des visas d'entrée avec mention de leur mission, se sont vus interdire l'accès de la prison. A Astana, le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) leur expliquait s'être lui-même heurté à un refus après avoir proposé d'envoyer un observateur au procès de Mukhtar Dzakishev. Un comble alors que le Kazakhstan préside cette année l'OSCE, un poste obtenu contre la promesse de mener des réformes.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l'OMCT, Eric Sottas, veut "déposer une nouvelle demande de visite" et alerter l'opinion publique. Mercredi 24 mars, Djamila Dzakisheva, l'épouse de Mukhtar Dzakishev était de passage à Genève sur invitation de l'ONG. Elle estime que la lourde condamnation du 12 mars, dont elle fera appel, résulte, selon elle, "de règlements de comptes politiques et d'intérêts commerciaux" qui dépassent son mari.

Ambitions politiques

Selon certains médias de l'opposition kazakhe, Mukhtar Dzakishev aurait payé pour ses liens avec un autre oligarque, Mukhtar Abliazov, aujourd'hui réfugié à Londres, après que sa banque, BTA, a été confisquée en 2009 par le clan du président Noursoultan Nazarbaïev, en réponse aux ambitions politiques qu'il manifestait.

Mukhtar Dzakishev est aussi accusé d'avoir ouvert illégalement un bureau de Kazatomprom à Vienne, au profit de Rakhat Aliev, l'ancien gendre du président, autre figure honnie du régime, lui aussi en exil. Dans une déclaration écrite en prison le 6 mars, Mukhtar Dzakishev balaye cette accusation, affirmant que "ce bureau de représentation a été créé sur l'initiative de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) et avec l'accord du ministère des affaires étrangères du Kazakhstan".

En novembre 2009, dans une vidéo réalisée par les services secrets kazakhs (KNB) et étrangement mise en ligne sur You Tube, Mukhtar Dzakishev racontait que juste avant d'être arrêté, il s'était opposé à ce que Rosatom (la compagnie étatique nucléaire russe) entre dans le capital d'Uranium One, une firme canadienne très présente au Kazakhstan. Il disait voir l'influence de Moscou dans ses ennuis : "J'ai commencé à analyser à qui cela profitait et j'en ai conclu que c'était à l'avantage de la Russie."

Agathe Duparc le 26 mars 2010 sur www.lemonde.fr

Enquête au Kazakhstan sur le projet pétrolier d'Eni, BG Group

LONDRES (Dow Jones)--La brigade financière de la police kazakhe a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête sur le consortium Karachaganak, piloté par BG Group (BG.LN) et Eni SpA (E), portant sur une surproduction présumée de pétrole et de gaz.

Une porte-parole de la brigade financière a indiqué à Dow Jones Newswires qu'en 2008, le consortium avait produit 1,1 million de tonnes de pétrole et 94.000 tonnes de gaz en plus des quotas approuvés par le gouvernement, pour un montant de près de 104 milliards de tengue (560 millions d'euros).

Le complexe de Karachaganak a produit un total de 136,4 millions de barils équivalent pétrole en 2008, a affirmé un porte-parole de BG Group, sans cependant indiquer si ce volume était conforme aux quotas approuvés.

La société exploitante de Karachaganak a indiqué dans un communiqué qu'elle coopérait avec les autorités, mais ne s'est pas exprimée sur le contenu de l'affaire.

Karachaganak est le deuxième plus important projet de production de gaz et de pétrole au Kazakhstan, et le seul dans lequel l'Etat ne détient pas de participation directe.

James Herron et Kadyr Toktogulov, Dow Jones Newswires
Le 26 mars 2010 sur www.investir.fr

Moscou appelle Astana à contrer toute manipulation de l'OSCE

MOSCOU, 26 mars - RIA Novosti

La Russie appelle le Kazakhstan, qui préside l'OSCE en 2010, à déjouer les tentatives de manipuler cette organisation, a déclaré vendredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEI.

"Nous espérons que le Kazakhstan œuvrera pour le renforcement des principes fondamentaux de l'OSCE, notamment celui du consensus nécessaire au fonctionnement de cette organisation. Ces derniers temps, les pays qui tentent de rendre l'OSCE plus manipulable s'en prennent à ce principe (…). Ce danger est réel est il faut déjouer ces tentatives", a indiqué M.Lavrov.

Le Kazakhstan, qui souhaite réformer l'OSCE, propose de convoquer un sommet de cette organisation à Astana en 2010, le premier depuis 1999. Réunis jeudi à Moscou, les ministres des Affaires étrangères de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC: Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) ont soutenu l'idée kazakhe. Le sommet de l'OSCE se tiendra en juin prochain.

jeudi 25 mars 2010

Traité de sécurité européenne: le Kazakhstan soulèvera la question au sommet de l'OSCE

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti

Le Kazakhstan évoquera l'élaboration du nouveau Traité pour la sécurité européenne lors d'une rencontre informelle des chefs de la diplomatie de l'OSCE à Almaty en juillet 2010, a annoncé à RIA Novosti le président de l'Organisation, le ministre kazakh des Affaires étrangères Kanat Saoudabaïev.

"Le Kazakhstan souhaite inclure le thème de l'architecture de sécurité euratlantique et eurasiatique à l'ordre du jour de la rencontre informelle des chefs de la diplomatie de l'OSCE à Almaty en juillet 2010, ainsi que de la rencontre des présidents des cinq organisations internationales, l'OSCE, la CEI, l'OTSC, l'OTAN et l'UE", a indiqué M.Saoudabaïev.

La Russie a proposé aux pays de l'OTAN, de l'UE, de l'OTSC, de la CEI et de l'OSCE de signer un nouveau Traité de sécurité européenne destiné à maintenir la paix en Europe et stipulant qu'aucun pays ni organisation internationale n'a de monopole dans ce domaine.

En vertu du document, les pays signataires du Traité peuvent considérer une attaque armée contre un autre Etat membre comme une attaque perpétrée contre eux-mêmes et s'apportent un soutien militaire réciproque, le traité interdit aux pays signataires de prendre des engagements contraires à ses principes.

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Le pétrole au centre d'un conflit entre Moscou et Minsk

MINSK, 25 mars - RIA Novosti

La Biélorussie a saisi la Cour économique de la CEI d'une requête en annulation des taxes douanières instaurées par Moscou sur le brut russe livré à la Biélorussie, a annoncé jeudi le service de presse du ministère biélorusse de la Justice.

La Cour économique de la CEI (Communauté des Etat indépendants) remplit les fonctions de juridiction arbitrale de la Communauté économique eurasiatique (CEEA).

"L'application de taxes à l'exportation sur le pétrole brut a sérieusement entravé et dans certains cas complètement interrompu ses livraisons vers les raffineries biélorusses", lit-on dans le communiqué du ministère.

"La perception illégitime des taxes frappant le pétrole exporté par la Russie vers la Biélorussie exerce un effet hautement négatif sur la coopération entre les entreprises des deux pays, va à l'encontre des pratiques commerciales civilisées et torpille les principes de bon-voisinage entre la Biélorussie et la Fédération de Russie", souligne le document.

La Russie a introduit une taxe à l'exportation de son brut vers la Biélorussie après que cette dernière eut instauré une taxe analogue sur les produits de ses raffineries acheminés vers l'Europe.

Créée en 2000, la Communauté économique eurasiatique (CEEA) est une organisation intergouvernementale de coopération économique, commerciale et douanière regroupant la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

OTSC: les chefs de diplomatie évoqueront la politique extérieure à Moscou

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti

Les ministres des Affaires étrangères de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), réunis jeudi à Moscou, évoqueront la coopération dans la politique extérieure et d'autres questions, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Les chefs de la diplomatie des pays membres examineront la réalisation des décisions du Conseil de sécurité collective de l'OTSC et l'activité de l'organisation visant à résoudre des problèmes de l'Afghanistan. Des mesures visant le soutien des initiatives du Kazakhstan, en tant que président de l'OSCE en 2010, et la promotion de priorités communes sont aussi au menu.

Les ministres des Affaires étrangères de l'OTSC, parfois qualifiée d'"OTAN russe", adopteront trois déclarations. La première - à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, la deuxième - sur la coopération dans la préparation d'un traité de sécurité européenne et la troisième sur la conférence prévue en 2010 sur le Traité de non-prolifération des armes nucléaires.

mercredi 24 mars 2010

Kazakhstan : Un journaliste violemment passé à tabac

Reporters sans frontières exprime sa vive inquiétude quant à la situation de la presse au Kazakhstan et sa consternation, après le passage à tabac d'Igor Lara, journaliste indépendant. Lundi 22 mars au soir, non loin de son domicile à Actova (Ouest), Igor Lara, travaillant pour le journal Svoboda Slova, a été roué de coups, après avoir été pris à partie par trois inconnus.

Pour la rédaction du quotidien indépendant, le fait que les agresseurs ne lui aient ni détruit ni volé son matériel (dictaphone, téléphone, appareil photo) et lui aient laissé tout son argent, prouve qu'il ne s'agit pas d'un acte gratuit, mais bien d'une attaque dirigée précisément contre le journaliste.

Récemment, Igor Lara avait couvert la grève des pétroliers de Janaozen (près de 10 000 ouvriers y ont fait grève pendant plus de 19 jours) ainsi que les problèmes liés à l'exploitation nationale et internationale des hydrocarbures, ce qui ne plaisait guère aux autorités. Le journaliste a précisé qu'avant de l'agresser, les trois inconnus lui avaient dit :"Lara ? Tu as le bonjour de Janaozen !" Il ne fait donc aucun doute que l'agression soit en lien avec la couverture de ces événements.

Le journaliste se remet de l'agression à son domicile. Il souffre de nombreuses contusions à la tête, d'une fracture du nez et de la mâchoire.

La rédaction du journal demande aux forces de l'ordre de mener une enquête complète et détaillée sur l'attaque violente du journaliste. Reporters sans frontière exige également qu'une investigation impartiale et efficace soit conduite afin d'identifier et de traduire en justice ses auteurs.

Sur www.rsf.org le 24 mars 2010

ONU : Financement au développement

Assemblée générale, Soixante-quatrième session, 76e & 77e séances plénières

Les Nations Unies doivent jouer un rôle central dans le processus visant à honorer les engagements internationaux pris en matière de financement du développement et pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), a déclaré ce matin le Secrétaire général de l'ONU, à l'ouverture du Dialogue de haut niveau sur le financement du développement qui se tient, pendant deux jours, à l'Assemblée générale des Nations Unies.

Examinant le suivi et la mise en œuvre des textes issus de la Conférence internationale de Monterrey sur le financement du développement, tenue en 2002, et de la Conférence d'examen de 2008, qui a eu lieu au Qatar, une quarantaine de délégations et des représentants d'institutions internationales ont plaidé, aujourd'hui, en faveur de l'acceptation d'une responsabilité mutuelle, les pays donateurs devant rendre prévisible le financement des politiques et des projets, et les pays en développement étant invités à déployer des stratégies de développement saines fondées sur l'application de règles de bonne gouvernance et la mobilisation des ressources intérieures.

Les pays en développement, en particulier en Afrique, ont été les plus durement frappés par une crise économique et financière dont ils ne sont pas responsables, a souligné ce matin le Président de la soixante-quatrième session de l'Assemblée générale, M. Ali Abdussalam Treki, de la Lybie. La réunion de haut niveau ouverte aujourd'hui vise à faire le point sur les mesures prises et pour celles à prendre pour inverser cette tendance, a-t-il expliqué.

La crise actuelle a remis en question les principes mêmes de la gestion économique mondiale, a quant à lui estimé le Premier Ministre du Tadjikistan, M. Akil Akilov. À l'instar de nombreux intervenants, il a engagé les États Membres à assurer l'établissement d'une architecture économique mondiale plus juste, plus transparente et plus efficace, qui permette à tous les pays d'avoir accès aux ressources essentielles, aux technologies de pointe, ainsi qu'aux moyens nécessaires pour assurer leur développement.

Nombreux, également, ont été les intervenants qui ont lancé un appel en faveur de la réforme de l'architecture financière internationale et des institutions de Bretton Woods, afin d'en accroître la légitimité et l'efficacité. Ces participants au Dialogue de haut niveau ont demandé une plus grande participation des pays en développement dans les processus de conception de politiques et de prise de décisions de ces institutions. Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, s'est félicité des efforts déployés par le Fonds monétaire international (FMI) pour améliorer son cadre de prêts et a apprécié les efforts dont a fait preuve le G-20 en vue d'élargir et de renforcer la capacité de prêt du FMI. Pour sa part, la Banque mondiale a lancé une série de réformes internes en vue de moderniser ses instruments financiers et non financiers, a dit son Vice-Président chargé de la réduction de la pauvreté, M. Otaviano Canuto.

À l'unisson, les intervenants ont invité les pays donateurs à maintenir le niveau de leur aide publique au développement (APD). Si celle-ci a dépassé le cap des 125 milliards de dollars, a précisé le Directeur de la Division du développement de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Shisir Priyadarshi, les contraintes budgétaires dont souffrent en ce moment les pays donateurs en raison de la crise ne leur permettent pas d'augmenter davantage cette aide. Le succès du Cycle de négociations de Doha, renforcé par une aide publique au développement suffisante et prévisible, sera la clef d'un développement durable et inclusif, a ainsi estimé M. Priyadarshi.

Il est également évident que chaque pays doit prendre ses responsabilités, s'agissant de son propre développement, en mobilisant ses ressources nationales pour ne pas s'appuyer uniquement sur l'APD, ont reconnu aujourd'hui les intervenants au Dialogue de haut niveau. M. Petko Draganov, Secrétaire général adjoint de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a aussi plaidé en faveur de l'augmentation des flux d'investissements étrangers directs (IED) tout en mettant en garde contre les investissements spéculatifs.

De son côté, l'Administratrice associée du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mme Rebeca Grynspan, a invité les États Membres à utiliser les financements innovants, donnant l'exemple du mécanisme mis en place pour la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida. Le représentant du Japon a signalé que son pays sera le prochain président du Groupe pilote sur les financements innovants pour le développement.

Mme Grynspan a aussi souligné que le développement et la défense de l'environnement doivent aller de pair. En vertu de l'Accord de Copenhague, il faut trouver des ressources supplémentaires dans ce domaine pour les 10 prochaines années, a indiqué M. Ban Ki-moon qui a rappelé qu'il avait mis en place un Groupe consultatif de haut niveau sur la question du financement de l'adaptation aux effets des changements climatiques. Le Secrétaire général a, en outre, souhaité une plus grande adéquation entre les mesures à court terme prises dans le cadre de la réaction à la crise et la réalisation des objectifs de développement sur le long terme. C'est le souci des neuf initiatives lancées par le Conseil des chefs de secrétariat pour la coordination, a précisé M. Ban Ki-moon. En outre, en juin prochain, un prototype du système d'alerte sur l'impact et la vulnérabilité mondiale sera présenté, a-t-il indiqué. Un rendez-vous important pour la communauté internationale sera le Sommet sur les OMD, prévu en septembre prochain au Siège des Nations Unies, et décidera d'un plan d'action permettant d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d'ici 2015, a rappelé le Secrétaire général.

Le débat général du Dialogue de haut niveau sur le financement du développement se poursuivra demain, mercredi 24 mars, à 10 heures. Trois tables rondes se dérouleront en parallèle. Est également inscrit à l'ordre du jour un débat interactif informel sur le thème: « La relation entre le financement du développement et la réalisation des OMD: la voie vers la manifestation de haut niveau de 2010 ».

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Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a reconnu qu'à la lumière des réformes en cours pour l'établissement d'une nouvelle architecture financière mondiale, les institutions de Bretton-Woods devaient jouer un rôle clef pour aider les pays à réaliser les OMD. Parallèlement elle a invité les Nations Unies à adopter un mécanisme intergouvernemental plus efficace en vue de garantir un processus de suivi substantif, tout en veillant à promouvoir une approche inclusive. Elle a également appelé tous les pays à respecter les engagements pris dans le cadre du Consensus de Monterrey. L'un des OMD, à savoir l'éradication de la pauvreté, représente toujours un défi majeur à relever pour les pays à revenu moyen, a constaté la déléguée avant d'ajouter que les Nations Unies et les institutions financières internationales devaient aider ces pays, afin qu'ils puissent réaliser des progrès durables dans ce domaine. Elle a également proposé que la communauté internationale recherche ensemble des sources novatrices de financement du développement, impliquant davantage le secteur privé et d'autres formes d'aide au développement. Par ailleurs, pour Mme Aitimova, l'intégration des pays en développement dans l'économie mondiale dépend en large partie de l'instauration d'un système de commerce multilatéral opérationnel et juste.

Pour ce qui est de l'expérience du Kazakhstan, la représentante a affirmé que, depuis l'adoption de la Déclaration du Millénaire, son pays avait fait des progrès considérables sur la voie du développement durable. Il s'agit maintenant de consolider les acquis et de trouver des solutions aux problèmes qui existent encore, a-t-elle poursuivi. Soulignant également l'impact de la crise économique mondiale sur le taux de croissance économique du Kazakhstan, elle a cependant assuré que cette crise n'avait pas arrêté le développement de son pays, ceci grâce aux mesures efficaces et prises au bon moment par le Gouvernement. Ces mesures ont notamment été prises pour favoriser une industrialisation rapide, et des investissements considérables ont été effectués dans les infrastructures du pays.

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Communiqué de l'ONU du 24 mars 2010. Voir l'article complet

Nucléaire: le Kazakhstan décuplera sa présence sur le marché d'uranium japonais

TOKYO, 24 mars - RIA Novosti

Le Kazakhstan augmentera prochainement ses livraisons d'uranium vers le Japon pour augmenter sa présence sur le marché d'uranium japonais de 4% à 40%, a annoncé mercredi le secrétaire d'État et ministre kazakh des Affaires étrangères Kanat Saoudabaïev à l'agence nippone Nikkei.

"Nos ententes (sur l'élargissement de la coopération dans le cycle du combustible nucléaire) permettront de porter la part des produits d'uranium kazakh sur le marché japonais de 4% à 40%", a indiqué le ministre.

Une entente intervenue entre Kazakhatomprom et des sociétés japonaises prévoit notamment "la conversion de concentré d'uranium japonais à l'usine métallurgique d'Oulba (Kazakhstan oriental). Ces produits d'uranium serviront plus tard à fabriquer des pastilles de combustible", selon lui.

Le 2 mars dernier, Astana et Tokyo ont signé un accord intergouvernemental sur la coopération dans le nucléaire civil formulant les principes de leur synergie. "L'accord permet d'élargir le champ de notre coopération. Le Kazakhstan souhaite notamment obtenir les technologies japonaises pour son industrie nucléaire", a ajouté le ministre.

lundi 22 mars 2010

Un projet de TGV Pékin-Londres pourrait passer par le Kazakhstan

En ce qui concerne les transports, la Chine n'opte pas systématiquement pour le moins cher, mais pour le meilleur. Dans Global Times du 7 mars, Wang Mengshu, consultant senior chargé du transport ferroviaire à grande vitesse à l'Académie chinoise d'ingénierie a esquissé ce qu'il faut bien qualifier de plus grand projet infrastructurel de l'histoire.

La Chine mène d'ores et déjà des négociations avec 17 pays pour étendre, d'ici 10 ou 15 ans, son réseau ferroviaire à grande vitesse. La plupart de ces pays se trouvent dans le centre et le Sud-est asiatiques, sans oublier l'Iran, le Pakistan et l'Inde. D'ailleurs, affirme Wang, l'idée est venue d'autres pays, en particulier de l'Inde qui cherche à bénéficier de l'avance technologique chinoise dans ce domaine.

Ainsi, un premier projet arrimera la Chine au continent eurasiatique, car il s'agit d'une liaison entre Pékin et Londres, un tracé de 8160 km à vol d'oiseau. Elle traversera le nord de la Russie pour ensuite s'insérer dans le réseau européen. En passant par le tunnel sous la Manche, les passagers pourraient monter dans le train à Londres et arriver à Pékin 48h plus tard. Ils pourraient ensuite gagner Singapour, à presque 9800 km, en trois jours. « Nous avons pour objectif que les trains aillent presque aussi vite que les avions », précise Wang.

Le deuxième projet doit relier Kunming, au sud de la Chine, à Singapour, en traversant le nord du Vietnam, de la Thaïlande et de la Malaisie. Un troisième partira d'Urumqi, au nord de la Chine, passant par le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, pour aboutir en Inde. « Le meilleur scénario consiste à achever les trois réseaux en une décennie », estime encore Wang.

A l'heure actuelle, la Chine dispose déjà du plus grand réseau mondial de chemin de fer à grande vitesse et elle envisage la construction de 13000 km de voies à grande vitesse supplémentaires dès 2012, dont 8000 km permettront une vitesse moyenne de 350 km/h. Ainsi, dès 2020, quelque 16000 km devrait relier 70% des villes chinoises.

Technologiquement, il s'agit pour l'essentiel de lignes du type TGV. La Chine vient d'inaugurer le 26 décembre 2009 son propre TGV, le Harmony Express. Tout en faisant appel à la technologie française (Alstom), japonaise (Kawasaki), canadienne (Bombardier) et allemande (Siemens), le train est entièrement construit en Chine. Si la SNCF détient le record du monde sur rail en atteignant, le 3 avril 2007, 574,8 km/h avec un TGV, la vitesse commerciale de l'Harmony Express et de 350 km/h contre seulement 320 km/h pour le TGV français.

Sur Solidarité et Progrès le 22 mars 2010
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Les autorités du Kazakhstan doivent s’attaquer au problème des brutalités policières

Amnesty International a exhorté les autorités du Kazakhstan à mettre fin aux violations des droits humains commises par la police. À partir du moment où ils sont arrêtés, les suspects sont couramment frappés à coups de pied, battus et asphyxiés.

L'organisation publie ce lundi 22 mars 2010 un rapport intitulé Kazakhstan : No effective safeguards against torture, qui met en lumière le caractère généralisé de la torture et des autres formes de mauvais traitements dans le cadre du système judiciaire et la persistance de l'impunité pour de tels agissements. « Les autorités du Kazakhstan doivent adopter une attitude de tolérance zéro envers la torture, alors qu'elles se dérobent à leurs engagements internationaux en refusant de s'attaquer à ce problème », a déclaré Halya Gowan, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

Le Kazakhstan, qui préside actuellement l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), manque également aux obligations qui lui incombent au titre du droit international en termes de droits humains, notamment en matière de prévention de la torture et d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants.

La législation kazakhe prévoit que les policiers sont tenus d'enregistrer une détention dans un délai de trois heures. Pourtant, la plupart des cas signalés de torture ou de mauvais traitements interviennent dans les heures qui suivent l'arrestation d'un suspect. Parfois, la détention n'est pas enregistrée pendant plusieurs jours et les suspects sont maintenus en détention au secret sans avoir la possibilité de consulter un avocat, ni de recevoir la visite d'un médecin ni de leurs proches. Les noms des policiers en charge de la détention ne sont pas officiellement consignés.

Sous la pression et en raison des mauvais traitements, nombre des détenus avouent des crimes qu'ils n'ont pas commis et, les « aveux » extorqués sous la torture étant généralement retenus à titre de preuve devant les tribunaux, ils peuvent être condamnés sur la seule base de ces « aveux ». La pratique qui consiste à extorquer des « aveux » sous la torture résulte en partie de ce que les policiers sont jugés en fonction du nombre de crimes résolus, malgré une formation et des équipements médicolégaux insuffisants, et est exacerbée par la corruption.

Les commissions officielles chargées d'inspecter les centres de détention mènent leurs activités depuis 2005, mais les pouvoirs dont elles disposent sont compromis. Elles se voient systématiquement refuser l'accès aux centres de détention au secret pour enquête du Service de sécurité nationale et l'accès aux structures qui relèvent de la compétence du ministère de l'Intérieur leur est rarement accordé. « Les autorités du Kazakhstan doivent autoriser les mécanismes indépendants de contrôle à se rendre de manière inopinée dans tous les centres de détention. Il est prouvé que cela s'avère très efficace pour prévenir la torture », a expliqué Halya Gowan.

Par ailleurs, les voies de recours sont pratiquement inexistantes. Les victimes de brutalités policières rechignent à porter plainte, par peur des représailles. Elles risquent en effet d'être en butte à des mesures d'intimidation. Lorsqu'elles osent déposer plainte, les investigations ne sont pas menées de manière rapide, approfondie ni impartiale. « À ce jour, aucune victime ayant porté plainte pour torture n'est parvenue à obtenir réparation », a commenté Halya Gowan.

Ce climat d'impunité bat en brèche le rôle des autorités au Kazakhstan, tant policières que judiciaires. Il n'est pas surprenant que la population ait perdu confiance dans le système de justice pénale. « Des mesures opportunes et énergiques relatives aux problèmes les plus urgents peuvent avoir des conséquences profondes et durables pour toute la population du Kazakhstan », a ajouté Halya Gowan.

Amnesty International exhorte les autorités kazakhes à mettre en œuvre des garanties essentielles contre la torture, notamment :

    • mettre fin à la pratique de la détention de facto non reconnue ;
    • permettre aux organismes indépendants de surveillance d'accéder librement à tous les centres de détention ;
    • faire appliquer la loi qui interdit de retenir à titre de preuve devant les tribunaux des « aveux » arrachés sous la torture ;
    • instituer un mécanisme de plainte réellement indépendant.

Études de cas

Rassim Bairamov a été conduit au poste de police de Roudnovo, petite localité du nord du Kazakhstan en juillet 2008, pour « discuter ». D'après son témoignage, il a été roué de coups sur tout le corps et frappé à coups de pied. On lui a mis un masque à gaz sur la tête, dont l'arrivée d'air a été coupée.

Les policiers voulaient que lui et son ami Alexandre Bruikhanov avouent avoir dérobé de l'argent et trois bouteilles de bière dans une boutique du coin, accusation qu'ils ont tous deux niée. Pourtant, après avoir été pendant 48 heures roués de coups, torturés, privés de sommeil et avoir essuyé des menaces ciblant leurs familles, les deux jeunes hommes ont fini par signer des « aveux ».

C'est alors que leur détention a fait l'objet d'un enregistrement officiel et qu'ils ont été informés de leurs droits. Pendant deux ans, leurs mères ont sans relâche porté plainte concernant les tortures et mauvais traitements présumés que leurs fils auraient subis. Elles ont demandé qu'une information judiciaire soit ouverte contre deux policiers que leurs fils avaient dénoncé comme étant les principaux responsables et que ces policiers soient inculpés d'actes de torture. Toutefois, leurs requêtes ont été invariablement rejetées par les procureurs, à tous les niveaux.

En octobre 2008, Dimitri Tian a été convoqué au poste de police d'Astana pour être entendu en tant que témoin dans une affaire de meurtre. Il a déclaré que les policiers l'avaient mis en sous-vêtements et frappé à coups de bouteilles en plastique et de matraques afin qu'il « avoue » les meurtres d'une femme et de ses trois enfants. Les policiers ne l'ont pas informé de ses droits et sa détention n'a pas été enregistrée dès le début. Lorsqu'il a tenté de porter plainte, il aurait été de nouveau battu. Au tribunal, le juge a enjoint le jury de ne pas prendre en compte l'allégation de torture. Dimitri Tian a été condamné à une peine d'emprisonnement de 25 ans en juin 2009. Les allégations de torture n'ont donné lieu à aucune enquête.


Communiqué de presse d' Amnesty Internationale du lundi 22 mars 2010, par Françoise Guillitte

Les Nations Unies ont célébré pour la première fois la fête de Norouz

Les Nations Unies ont célébré cette année pour la première fois la Journée internationale de Norouz, fête d'origine persane marquant le premier jour du printemps dans plusieurs communautés des Balkans, du Caucase, d'Asie centrale et du Moyen-Orient.
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution le 23 février décidant la célébration de cette Journée.

« Au moment où nous célébrons la première Journée internationale de Norouz, j'espère que les pays et les peuples du monde entier s'inspireront du passé de cette fête et des coutumes qui y sont attachées pour promouvoir l'harmonie avec la nature et, dans le monde entier, léclosion de la paix et le règne de la bonne volonté », a dit le Secrétaire général de l';ONU, Ban Ki-moon, dans un message.

Plus de 300 millions de personnes prennent part aux festivités annuelles de Norouz à travers le monde. Chaque communauté célèbre différemment le Norouz. Les rites peuvent se concrétiser par le fait de repeindre sa maison, de rendre visite à des amis ou de préparer des repas.

Ces rites « chargés de symbolique » peuvent être « une inspiration non seulement pour ceux qui les accomplissent mais pour tout un chacun », a déclaré M. Ban.
Le Jour de Norouz est inscrit depuis le 30 septembre 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, dressée par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
sur www.un.org le 22 mars 2010
A noter : Eurokaz a signalé à la délégation de la république du Kazakhstan à l'UNESCO, l'oubli du Kazakhstan dans la liste des pays célébrant le Kazakhstan.

jeudi 18 mars 2010

ONU-OTSC: contrer conjointement les menaces à la communauté internationale

MOSCOU, 18 mars - RIA Novosti

Aux termes de la Déclaration de coopération signée jeudi entre les secrétariats des Nations Unies et de l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), les deux organisations ont l'intention de promouvoir leur partenariat afin d'éliminer les menaces à la communauté internationale.

La Déclaration porte les signatures des secrétaires généraux de l'ONU et de l'OTSC, Ban Ki-moon et Nikolaï Bordiouja.

Selon le document, la coopération entre les deux organisations a pour but de "contribuer substantiellement à contrer les défis et à éliminer les menaces pesant sur la communauté internationale". "Cette coopération pourrait englober des domaines aussi variés que la prévention et le règlement des conflits, la lutte contre le terrorisme, le crime transnational et le trafic d'armes, et la gestion des situations d'urgence", stipule la Déclaration.

Les parties ont également convenu de procéder à un échange d'informations. MM. Ban Ki-moon et Nikolaï Bordiouja ont indiqué que le cadre de la coopération entre les secrétariats des deux organisations "pourrait varier compte tenu de la conjoncture".

L'Organisation du Traité de sécurité collective a été créée en septembre 2003 à des fins politiques et militaires. Elle regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

L'esturgeon Béluga est en voie d'extinction, selon un groupe de protection de la nature

La consommation effrénée des amateurs de caviar menace d'extinction les esturgeons, comme le très prisé Béluga, a annoncé jeudi un groupe de protection de la nature, qui appelle à une interdiction de la pêche pour sauver l'espèce.

Lors de l'établissement de sa dernière liste rouge des espèces en voie d'extinction, l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a découvert que les 18 espèces existantes d'esturgeons étaient en danger. L'esturgeon Béluga apparaît, pour la première fois, sur cette liste, aux côtés d'espèces de la mer Caspienne menacées par la surpêche, a précisé l'UICN.

"Il est temps d'envisager sérieusement la fin de la pêche dans la mer Caspienne", a déclaré Phaedra Doukakis, expert auprès de l'UICN et chercheur à l'Université Stony Brook de New York, dans un communiqué.

Elle Pikitch, directrice exécutive de l'Institut pour la science de la conservation des océans à l'université Stony Brook, a appelé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) à considérer une interdiction totale du commerce des produits d'esturgeon. Pour permettre aux stocks d'esturgeons de se renouveler, l'interdiction doit durer plusieurs décennies, a-t-elle précisé.

"Une lueur d'espoir pour ces espèces est leur capacité à produire des millions d'oeufs", a ajouté l'UICN, qui estime que "si une protection adéquate est mise en place, leur capacité reproductive peut permettre de reconstituer graduellement leur population".

L'interdiction de pêche pourrait porter un coup sévère à l'industrie halieutique de la région Caspienne, qui comprend la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, le Turkménistan et l'Azerbaïdjan. Le caviar de Béluga peut rapporter jusqu'à 5.000 dollars par livre (environ 3.675 euros). Les oeufs et la chair d'autres espèces d'esturgeons sont aussi considérés comme des mets raffinés dans beaucoup de pays.

Il y a trois ans, une commission des Nations unies avait levé l'interdiction de commerce du Béluga et de deux autres sortes de caviar, arguant que les pays de la Caspienne avaient amélioré leurs mesures de protection et pouvaient être autorisés à procéder à une pêche responsable.

L'esturgeon est l'une des plus anciennes espèces animales au monde. Vieux de plus de 250 millions d'années, il peut vivre un siècle mais n'atteint sa maturité que tardivement. AP

Sur nouvelobs.com le 18 mars 2010

Uranium : le marché va-t-il se réveiller ?

Cours de l'uranium U3O8 (ligne bleue foncée) en US $ la livre

Salida Capital, le meilleur hedge fund canadien avec une performance de 181,55% en 2009, connaît bien le secteur de l'énergie (+226,33% pour son fonds Global Energy). Un de ses gestionnaires, Brian Trenholm, nous parle du renouveau de l'uranium.


C.B. Comment voyez-vous le monde après la crise de 2008 ?
Brian Trenholm
Avec les gigantesques efforts de relance de tous les gouvernements, il était facile de prévoir une bonne année boursière pour 2009. Un bon pronostic pour 2010 reste plus aléatoire. Personne ne sait si les taux de croissance économique pourront persister.

Il me semble probable que les pays développés oscilleront entre des phases d'expansion et de récession. De nouveaux plans de relance seront nécessaires.

Tant que les Etats poursuivront une croissance monétaire et continueront à augmenter des déficits budgétaires, les mines d'or et le métal jaune seront un point d'encrage de nos portefeuilles. Le pétrole, pris en sandwich entre une production ample qui provient de l'OPEP et la forte demande des pays émergents, devrait évoluer entre 70 et 80 $ le baril. A long terme, seul le développement très rapide des énergies nouvelles et du nucléaire civil pourrait éviter que l'or noir franchisse durablement le seuil des 100 $.


C.B. L'uranium vient de perdre 70% : est-ce une opportunité d'achat ?
B.T. Il est vrai que le marché spot de l'uranium a atteint un record de près de 140 $ la livre en juin 2007, pour se stabiliser aujourd'hui vers 40 $.


C.B. Pourquoi le pétrole, dont le cours vient de doubler, n'a pas entraîné l'uranium à la hausse (42 $) ?
B.T. La faiblesse récente de l'uranium s'explique essentiellement par l'augmentation rapide de la production du Kazakhstan, aujourd'hui premier producteur mondial avec 24,8% du marché, devant le Canada (20,1%), l'Australie (17,2%), la Namibie (9,9%) et la Russie (7,4%).


C.B. La faiblesse du prix de l'uranium est-elle durable ?
B.T. A court terme, je suis neutre. Mais, petit à petit, la production du Kazakhstan va ralentir car les minerais les plus riches ont été exploités en premier. La production du Kazakhstan, qui a augmenté de 63%, à 30 millions de livres, en 2009, ne devrait progresser que de 30% en 2010.

De toute façon, à long terme, le déséquilibre structurel entre une production mondiale de 127,9 millions de livres et une demande de 170 millions de livres garantit la hausse des cours.


C.B. Et la demande augmentera mécaniquement avec la mise en service de nouvelles centrales...
B.T. Oui. En 2009, la production mondiale de l'oxyde U3O8, qui a augmenté de 12,3% par rapport à 2008, ne progressera plus que de 3,9% en 2010.

La demande, elle, bénéficie du retour en grâce du nucléaire. Face aux 436 réacteurs en activité, 53 nouvelles unités sont en construction, 141 unités sont planifiées et 327 nouveaux projets sont à l'étude. Plus de 50% de cette progression viendra de Chine, de l'Inde et de la Russie.

Même le président Obama vient de signifier le retour des Etats-Unis au nucléaire. Par exemple, le 17 février, l'administration a annoncé l'octroi d'un prêt de 8 Mds $ pour la fabrication de deux réacteurs dans l'Etat de Géorgie. Avec cette annonce, Washington espère réduire la dépendance énergétique du pays et ses émissions polluantes.


C.B. Les stocks militaires ne sont-ils pas pléthoriques ?

B.T. Depuis 1990, les déficits énormes ont été comblés essentiellement par le recyclage des matières fissibles en provenance des stocks stratégiques américains et russes. Il est très difficile de savoir quand les Russes cesseront de mettre de fortes quantités de métal radioactif sur le marché, mais ce moment viendra nécessairement, et le prix de l'uranium pourrait alors facilement revenir vers 100 $.


C.B. Et les nouvelles technologies de recyclage de l'uranium ?

B.T. Il n'y a pas d'innovations qui permettent, à moyen terme, de réduire le grand déficit de ce marché. Les prix de l'uranium ne peuvent que monter.


Le Jeudi 18 mars 2010 sur www.edito-matieres-premieres.fr
Interview de Brian Trenholm, propos recueillis par Claude Bejet

L’OTAN snobe la Russie en Asie centrale


MOSCOU (NOVOpress) – Les tensions entre la Russie et l’Otan semblent exacerbées sur la question de l’Asie centrale. En effet, la diplomatie russe ne décolère pas, affirmant que l’Otan a ignoré ses offres de coopération autour de cette région stratégique, et persiste à faire cavalier seul, notamment sur la question de l’Afghanistan.

Cause centrale des frictions : le refus de l’OTAN de prendre en considération l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire mise en place par la Russie et comprenant la Biélorussie, l’Arménie et quatre républiques d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan et Tadjikistan), tous anciens membres de l’Union soviétique.

Par peur d’être concurrencée par cette nouvelle organisation dont elle redoute le succès, l’OTAN refuse de reconnaître l’OTSC comme son « Alter ego oriental » et repousse régulièrement les offres de collaboration sur des dossiers sensibles comme celui de la drogue en provenance d’Afghanistan.

La Russie, pays qui déplore plus de 30.000 morts par an en raison de ce fléau, est en effet le premier consommateur mondial d’héroïne afghane. Moscou a donc récemment pressé Washington de détruire les plantations de pavot à opium, ce qui a été perçu comme une « ingérence » dans la stratégie américaine en Afghanistan. Un appel resté donc sans réponse, les intérêts de la Russie et de sa population ne faisant nullement partie des préoccupations américaines dans ce dossier.

Publié sur http://fr.novopress.%20info/ le 18 mars 2010

mercredi 17 mars 2010

La coopération ouzbéko-kazakh s’élargit

Le Président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev a effectué une visite officielle en Ouzbékistan, les 16-17 mars. La cérémonie officielle de bienvenue du Président du Kazakhstan a été organisée à la résidence Kuksaroy le 17 mars. La garde d’honneur a été alignée en l’honneur de l’hôte de haut et des hymnes des deux Etats ont été joués. Islam Karimov et Nursultan Nazarbayev sont passés la garde d’honneur.

Dans les conversations face-à-face les présidents ont discuté l‘état actuel et les perspectives des relations bilatérales, la coopération au sein des structures internationales, ainsi que les problèmes régionaux et internationaux représentants l’intérêt mutuel.

Les chefs des deux Etats ont examiné les questions de la sécurité. Ils ont souligné la nécessité d’actions communes pour lutter contre et prévenir les menaces comme le terrorisme, l’extrémisme, la contrebande de drogue et d’armes, ainsi que la prolifération des armes de destruction massive.

Islam Karimov a abordé le problème afghan. L’établissement de la paix et la stabilité en Afghanistan est l’une des conditions importantes pour renforcer la sécurité et la stabilité en Asie centrale et dans d’autres régions.

Les présidents ont discuté la coopération bilatérale et multilatérale en matière de l’information, l‘énergie et la sécurité environnementale. Dans le même temps, en prenant en considération l’importance de la sécurité alimentaire, ils ont examiné les questions de la lutte contre les ravageurs et maladies des plantes, ainsi que la contrebande de produits contaminés.

Islam Karimov et Nursultan Nazarbayev ont poursuivi les négociations avec la participation des délégations officielles des deux pays. Les entretiens ont été menées sur le commerce de la coopération économique et humanitaire.

Malgré la crise économique et financière actuelle dans le monde, les échanges mutuels entre l’Ouzbékistan et le Kazakhstan continue à accroitre, ont annoncé les parties. Depuis 2007, ce chiffre a atteint plus de 1 milliard de dollars par an. Notamment, la part des matières premières baisse, tandis que la part de la production industrielle à valeur ajoutée s’augmente.

La coopération commerciale et économique est l’une des parties les plus importantes des relations entre États. L’Ouzbékistan et le Kazakhstan ont un énorme potentiel dans ce domaine, qui n’a pas été utilisé pleinement. Les deux parties ont exprimé leur intérêt à accroître le commerce bilatéral et à réexaminer la structure de l’exportation et de l’importation.

L’Ouzbékistan a produit des avions, les voitures, les autobus, les camions, les machines agricoles, les produits de câblage et les matériaux de construction, cultive le coton et la soie, cultive des fruits et le melon et la courge. Le Kazakhstan a une demande pour ces produits. Dans le même temps, il existe un vaste champ d’activité pour les exportateurs du Kazakhstan sur le marché ouzbek.

La production, l’offre et le transit de l‘énergie est un autre domaine de la coopération efficace. En 2009, un gazoduc a été posé du Turkménistan à la Chine à travers l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, qui est un brillant exemple de la coopération multilatérale fructueuse. L’Ouzbékistan et le Kazakhstan possèdent les grandes réserves des sources d‘énergie. Il y a des conditions préalables pour le développement des relations dans ce domaine.

Les communications de transport des deux États permettent d’accroître les revenus de transit international. L’utilisation des routes automobiles et les chemins de fer comme un système unique et interconnecté devra être améliorée, et les actions coordonnées visant à assurer le mouvement libre et rapide des marchandises d’export et d’import et en transit doivent être poursuivis.

Les deux pays ont mis en œuvre le Programme de la coopération économique pour la période de 2006-2010 et la Stratégie de la coopération économique pour la période 2007-2016. Ces documents énoncent des grandes orientations possibles de la coopération bilatérale dans le commerce, l’eau et l‘énergie, des investissements et des finances, des transports et communications, des douanes et des innovations. Leur mise en œuvre permettra d’augmenter le commerce bilatéral à plusieurs fois.

Les participants des négociations ont dit que les liens directs devront être établies entre les hommes d’affaires, les entreprises industrielles et les régions de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan.
Le potentiel économique, scientifique, technique et intellectuel des deux pays constitue comme une base fiable pour l’organisation conjointe des entreprises de haute technologie et de la production de marchandises à forte valeur ajoutée. Considérant que l’Ouzbékistan et le Kazakhstan ont des ressources importantes en matières premières, la valeur ajoutée pourrait être effectivement augmenté, surtout dans le textile, la chimie, du pétrole et du gaz.

Le potentiel scientifique et économique de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan ouvre de bonnes perspectives pour l’utilisation efficace des ressources en eau, y compris l’amendement des sols et l’irrigation. Le développement et l’introduction des technologies d‘économie de l’eau et l‘échange d’information dans ce domaine restent très importantes. Ceci, à son tour, aide à résoudre un certain nombre de problèmes de l’environnement.

Pendant les négociations, les questions de l’utilisation rationnelle de l’eau et des ressources énergétiques en Asie centrale ont aussi été considérées. Les parties ont déclaré que les intérêts et la sécurité de tous les pays de la région devront être prises en compte lors de la construction des objets sur l’hydrotechnique rivières transfrontalières.

La coopération culturelle et humanitaire entre les deux pays porte les domaines tels que la science, l‘éducation, la culture et l’art, la santé, le tourisme et le sport. Les délégations de l’Ouxbékistan et du Kazakhstan ont échangé des vues sur le renforcement de cette coopération.

Sur les résultats des négociations, Islam Karimov et Nursultan Nazarbayev ont signé le Communiqué conjoint des Présidents. D’autres documents signés comprennent l’Accord intergouvernemental sur l’attribution de terrains pour la construction des missions diplomatiques, le Programme de la coopération entre les ministères des affaires étrangères pour 2010-2011 et le Programme de la coopération culturelle et humanitaire pour 2010-2012.

Lors de la conférence de presse qui a suivi les négociations, les présidents ont indiqué que les discussions ont été constructives et ouvertes. «L’Ouzbékistan et le Kazakhstan sont intéressés au développement de la coopération mutuelle», a dit Islam Karimov. «En 2009, le chiffre d’affaires du commerce bilatéral s’est augmenté à 1,3 milliards USD, ce qui est deux fois plus qu’en 2006.»

«L’Ouzbékistan est un grand État de l’Asie centrale et un centre culturel antique», a dit Nursultan Nazarbayev. «Malgré la crise financière et économique mondiale, en 2009, l‘économie de l’Ouzbékistan s’est développée de manière stable. Nos pays ont un potentiel important pour l’expansion de la coopération mutuelle ».

Dans la seconde moitié de la journée, les présidents Islam Karimov et Nursultan Nazarbayev ont visité la Place Mustaqillik (l’Indépendance) dans le centre de Tachkent. Le haute invité a déposé des fleurs au Monument de l’Indépendance et de l’Humanisme, qui est un symbole de la liberté, du brillant avenir et de nobles aspirations du peuple.

Le Président du Kazakhstan a également pris connaissance avec la construction récente du Palais des Forums internationaux «Ouzbékistan». Il a hautement évalué des travaux de la construction et de l’amélioration à large échelle qui se sont tenus à Tachkent.

Nursultan Nazarbayev a visité le complexe Khazrati Imam (Hastimom), s’est familiarisé avec la mosquée de Khazrati Imam, la médersa Muyi Mubarek et le manuscrit unique du saint Coran – Usman Mushafi.
OuzA, Anvar Babayev, 17.03.2010