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mercredi 15 juin 2011

Bouclier: un accroissement unilatéral et illimité menace la stabilité (OCS)

ASTANA, 15 juin - RIA Novosti

L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) est hostile à un accroissement "unilatéral et illimité" de la défense antimissile, en qualifiant de tels projets occidentaux de menace à la sécurité internationale, lit-on dans la Déclaration d'Astana.

"Les États membres estiment qu'un accroissement unilatéral et illimité de la défense antimissile par un pays ou un petit groupe de pays est susceptible de porter atteinte à la stabilité stratégique et à la sécurité internationale", ont notamment déclaré les leaders de la Russie, du Kazakhstan, de la Chine, du Kirghizstan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan dans le principal document adopté mercredi à l'issue du sommet consacré au 10ème anniversaire de l'OCS.

L'Alliance atlantique envisage de déployer un système de défense antimissile censé protéger l'Europe contre les menaces balistiques émanant d'Iran et de Corée du Nord. Ces projets suscitent la préoccupation de Moscou, qui y voit une menace directe pour son potentiel stratégique.

Les leaders des pays membres de l'OCS se sont aussi prononcés pour la création d'une zone dénucléarisée en Asie Centrale et l'utilisation de l'espace à des fins exclusivement pacifiques.

L'Organisation de coopération de Shanghai a été fondée le 15 juin 2001 à Shanghai par la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. La Mongolie, l'Iran, l'Inde et le Pakistan sont des pays observateurs auprès de l'OCS.

En mai dernier, l'Afghanistan a demandé le statut d'observateur auprès de l'Organisation.

PJ : Bouclier antimissile américain en Europe: nouvelle conception

Le cas de l'Afghanistan au cœur des discussions de l'OCS

AFP - L'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), contrepoids à l'influence américaine en Asie centrale, s'est réunie mercredi au Kazakhstan pour un sommet axé sur l'Afghanistan auquel participent notamment les présidents russe, chinois et iranien.

L'OCS regroupe la Russie, la Chine et quatre anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. Ces deux derniers États accueillent des bases militaires de soutien aux opérations de l'Otan en Afghanistan.

"Il est possible que l'OCS se charge de nombreux problèmes en Afghanistan

après le retrait des forces de la coalition en 2014", a estimé le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, en ouverture du sommet.

Le chef de l'État kazakh a ensuite souligné la menace que représente pour la région la drogue en provenance d'Afghanistan, appelant l'OCS à lancer une enquête internationale sur la croissance du trafic. Deux pays membres de cette organisation, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, frontaliers de l'Afghanistan, sont parmi les voies privilégiées par les contrebandiers.

"Au cours des dix dernières années, la production et le trafic de drogues ont été multipliés par dix. Il est clair que les sources et les causes de ce crime contre l'humanité sont loin des frontières afghanes", a-t-il déclaré.

"Je pense que les pays de l'OCS doivent demander à l'ONU et à la Cour pénale internationale de La Haye l'ouverture d'une enquête internationale destinée à déterminer les responsabilités de toutes les personnes et organisation impliquées", a-t-il ajouté.

La Russie et plusieurs pays d'Asie centrale dénoncent régulièrement le manque d'efficacité des Etats-Unis dans la lutte contre le trafic de drogues, à commencer par la culture de l'opium en Afghanistan.

De proches alliés des États-Unis ont d'ailleurs été invités à Astana pour le sommet de l'OCS, notamment les chefs d'État afghan Hamid Karzaï et pakistanais Asif Ali Zardari.

Le président russe Dmitri Medvedev a lui appelé mercredi à resserrer les liens avec l'Afghanistan. "L'Afghanistan est notre voisin, et les relations avec l'OCS pourraient être plus étroites", a-t-il dit.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, ennemi juré de Washington, a aussi fait le déplacement dans la capitale kazakhe malgré ses difficultés sur la scène politique intérieure. Il a rencontré mardi soir son homologue chinois, Hu Jintao.

Une source diplomatique kazakhe a par ailleurs indiqué qu'une rencontre entre Dmitri Medvedev, M. Nazarbaïev et M. Ahmadinejad était prévue mercredi.

L'OCS est largement vu par les observateurs comme un contrepoids aux États-Unis en Asie centrale, une région riche en hydrocarbures où la Chine et la Russie ont des intérêts stratégiques.

Le 15 juin 2011 sur www.france24.com

L'OCS stimule le commerce entre les Etats membres

L'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) a stimulé la coopération économique et commerciale entre ses États membres au cours de la dernière décennie, a estimé le ministre chinois du Commerce Chen Deming mardi.

"Grâce aux efforts déployés par les dirigeants des États membres de l'OCS depuis dix ans dans la promotion de la coopération économique régionale, le volume commercial entre les États membres a augmenté," a indiqué M.Chen lors d'une conférence de presse avant le sommet de l'OCS à Astana, prévu mercredi .

Au cours des 10 dernières années, la coopération économique entre la Chine et d'autres États membres de l'OCS a également été en renforcement constante, a-t-il déclaré.

Le volume commercial entre la Chine et d'autres États membres de l'OCS s'est accru de 12,1 milliards de dollars à 84 milliards de dollars, a dit M. Chen.

La Chine est devenue le principal partenaire commercial de la Russie et du Kazakhstan et le deuxième partenaire commercial de l'Ouzbékistan, du Kirghizistan et du Tadjikistan, a-t-il ajouté.

M. Chen a indiqué que le commerce entre la Chine et le Kazakhstan devrait atteindre 40 milliards de dollars d'ici à 2015.

Le 15 juin 2011 sur http://french.china.org.cn

L'Organisation de coopération de Shanghai, pôle d'attraction en Asie

De G à D : L'Ouzbek Islam Karimov, le Chinois Hu Jintao, le Kazakh Noursoltan Nazarbaïev,
le Russe Dmitri Medvedev, le Tadjik Emomali Rakhmon et la Kirghize Rosa Otounbaïeva,
à Astana, le 15 juin 2011. Reuters/Shamil Zhumatov

L'Organisation de coopération de Shanghai a fêté ses dix ans ce mercredi 15 juin 2011 à Astana. Au départ, l'OCS était destinée à régler les problèmes sur l'ancienne frontière soviétique. Maintenant, les leaders d'Asie centrale et leurs deux parrains, russe et chinois, discutent sécurité et développement de la région. La Turquie, à son tour, se dit intéressée.

Le président chinois Hu Jintao, le russe Dmitri Medvedev, les leaders d'Asie centrale et les membres observateurs de l'organisation (le président iranien et le Premier ministre pakistanais notamment) : la photo du sommet annuel de l'Organisation de coopération de Shanghai n'a certainement pas l'allure d'une chorale de démocrates. L'alchimie a, en tous cas, très bien fonctionné. Le ministre chinois des Affaires étrangères s'en félicite d'ailleurs, ce mercredi matin 15 juin 2011, dans un long texte écrit de sa main et publié dans la presse chinoise. Yang Jiechi parle d'un « moment historique ». En dix ans, « l'OCS est devenue un pilier important pour la sécurité et la stabilité régionale écrit-il, fournissant assistance (aux Etats membres) et (permettant) un développement pacifique de la région ».

Intérêts croisés

Le succès florissant de l'ex-groupe de Shanghai doit en effet beaucoup à ce rôle d'assistance joué par la Chine. C'est Pékin, qui, à coup de milliards de dollars de prêts et d'investissements dans les projets énergétiques, a permis ce développement rapide qui a pu parfois surprendre certains analystes notamment en Occident.

A cela s'ajoute des intérêts croisés : la Chine a d'immenses besoins en énergie. Pékin achète. Là encore, l'Asie centrale et la Russie fournissent. Et les Chinois poussent aujourd'hui les pays d'Asie centrale à effectuer directement leurs échanges en yuan, sans passer par le dollar américain. Quinze banques de la province chinoise du Xinjiang réalisent ainsi déjà des transactions avec une vingtaine de banques des pays voisins, dans la monnaie chinoise.

Autre préoccupation partagée : Moscou, comme Pékin, sont en quête de stabilité et se méfient d'une contagion des révoltes arabes à leurs frontières. Le vent de contestation qui souffle dans les pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient pourrait menacer la stabilité de la Russie et de ses voisins, a déclaré hier 14 juin 2011, le président russe Dmitri Medvedev en visite à Tachkent.

La Turquie intéressée

Le succès économique de l'organisation et les investissements chinois attirent de nouveaux candidats. Le Premier ministre pakistanais a réaffirmé hier que son pays voulait devenir membre à part entière de l'OCS. Quatre pays en sont déjà membre observateurs, dont l'Inde, l'Iran, le Pakistan depuis 2005 et la Mongolie depuis 2004. A l'exception de cette dernière, tous ont fait part de leur souhait d'obtenir un siège permanent au sein de cette Organisation de coopération de Shanghai.

Mais déjà, d'autres tambourinent à la porte. La Turquie, notamment, qui vient de rejoindre la Biélorussie et le Sri Lanka parmi les candidats potentiels. A noter que les États-Unis et le Japon, qui avaient formulé la même demande, se sont vu opposer une fin de non recevoir.

Car cet « « esprit de Shanghai », comme le définit aujourd'hui le ministre chinois Yang Jiechi, est aussi critiqué par les défenseurs des droits de l'homme. Avant le sommet, le Kazakhstan a fait le ménage. Vingt-huit ressortissants ouzbeks qui avaient fuit les persécutions religieuses ont été renvoyés dans leur pays. Même chose pour un Ouïghour de Chine qui avait trouvé refuge au Kazakhstan après les révoltes ethniques de 2009 à Urumqi. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a confirmé hier mardi que l'homme avait bien été extradé la veille vers la Chine, à la demande des autorités chinoises.

Le groupe de Shanghai (2003) http://www.rfi.fr/actufr/articles/041/article_22050.asp

Par Stéphane Lagarde le 15 juin 2011 sur www.rfi.fr

Accusé de "terrorisme" pour des motifs politiques, un enseignant Ouïghour est extradé vers la Chine

Un enseignant ouïghour est la cible d'accusations de terrorisme motivées par des considérations politiques en Chine parce qu'il a signalé une mort en détention, a indiqué Amnesty International mercredi 15 juin à la suite de l'extradition de cet homme depuis le Kazakhstan.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé mardi 14 juin qu'Ershidin Israil a été placé en détention sur la base d'accusations de terrorisme en tant que « suspect sérieux », même si les charges retenues n'ont pas été étayées.

« Il semble que le seul " crime " d'Ershidin Israil a été de faire état d'une violation des droits humains. Il ne vivait pas dans la clandestinité avant de fuir le pays et n'est semble-t-il devenu un " suspect sérieux " qu'après avoir révélé au monde la réalité de la torture dans les prisons chinoises », a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.

« Cela fait de lui un prisonnier d'opinion, arrêté pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression, et les autorités chinoises doivent le libérer. À l'heure actuelle, il risque fort de faire l'objet d'actes de torture et d'un procès inique. »

Ershidin Israil a fui la Chine à pied pour gagner le Kazakhstan en septembre 2009, quelques jours seulement après avoir accordé un entretien à un journaliste étranger au sujet de la mort en détention d'un jeune Ouïghour, Shohret Tursun, après les troubles de juillet 2009 à Ürümqi (Chine).

À la suite de l'entretien, les autorités chinoises ont émis un mandat d'arrêt visant cet homme ainsi que deux autres personnes impliquées dans la divulgation de cette mort en détention.

Le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Kazakhstan a accordé le statut de réfugié à Ershidin Israil en mars 2010 et il devait être réinstallé en Suède le 1er avril 2010.

Il a cependant été placé en détention par les autorités kazakhes en avril 2010, puis officiellement arrêté en juin 2010. Il a été maintenu en détention jusqu'à son extradition cette année.

Le HCR a révoqué son statut de réfugié le 3 mai 2011, à la suite semble-t-il d'intenses pressions exercées par les autorités chinoises et kazakhes. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a refusé de révéler les raisons de cette décision.

Ershidin Israil aurait été remis aux autorités chinoises le 30 mai.

Des ressortissants chinois sont poursuivis et condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir fourni à des sources étrangères des informations considérées comme sensibles par les autorités chinoises.
Sur www.amnesty.org le 15 juin 2011