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jeudi 28 octobre 2010

20e anniversaire de la signature de la Charte de Paris : allocution du Ministre



Allocution de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes à l'occasion du 20e anniversaire de la Charte de Paris :Monsieur le Président de la République du Kazakhstan,
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Vice-Chancelier,
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,

Je suis ravi de vous accueillir au Quai d'Orsay pour célébrer, avec vous et plusieurs hautes personnalités, le vingtième anniversaire de la Charte de Paris pour une Nouvelle Europe.

Je veux en premier lieu saluer M. Noursoultan Nazarbaev, Président de la République du Kazakhstan et Président en exercice de l'OSCE. M. le Président nous sommes honorés de votre présence.

Souvenons-nous du monde il y a vingt ans. Souvenons de ce formidable élan et de ce formidable espoir : l'Europe sortait d'un long cauchemar, les murs tombaient, les peuples séparés se retrouvaient enfin. L'unification de l'Allemagne marquait le début de l'unification du continent européen tout entier. C'est cet extraordinaire moment, cet extraordinaire espoir, que le Charte de Paris pour une nouvelle Europe consacrait en ouvrant, je cite, une « nouvelle ère de démocratie, de paix et d'unité » de Vancouver à Vladivostok.

Ce printemps de la grande Europe fut voulu par des dirigeants politiques visionnaires, parmi lesquels Mikhaïl Gorbatchev, entouré d'une nouvelle génération, dont vous étiez, M. Nazarbaev. M. Gorbatchev regrette de ne pas être parmi nous aujourd'hui et a voulu s'associer à cet évènement en nous faisant parvenir un message qui vous a été distribué. Quinze ans auparavant, le Président Giscard d'Estaing et ses homologues avaient, en signant les accords d'Helsinki, créé les conditions de la réunification allemande et de la percée des années 90. Le Président Giscard d'Estaing nous fera l'honneur de nous dire quelques mots sur son rôle fondateur et je l'en remercie. L'unification allemande et l'unification européenne eurent aussi deux éminents architectes, Monsieur Genscher et Monsieur Dumas, que je salue et qui nous donneront leur témoignage.

Le printemps européen de 1990 fut aussi et surtout le fait de personnalités courageuses et indépendantes, qui, souvent au péril de leur vie ou de leur liberté, ont su s'opposer à l'ordre établi et à la fracture européenne. Ils l'ont fait précisément en s'appuyant sur les accords d'Helsinki, je pense bien sûr à Andreï Sakharov, mais aussi à tous ceux, intellectuels, artistes, militants humanitaires et des Droits de l'homme, qui ont contribué à déchirer le rideau de la méfiance et de la division et a affirmer la centralité de que l'OSCE appelle la la « dimension humaine ».

La Charte de Paris a traduit cet élan et affirmé le lien entre démocratie, liberté individuelle et sécurité collective.

Elle constate que le gouvernement démocratique est, je cite, le « seul système de gouvernement » valable et acceptable. Elle le définit comme « le gouvernement qui repose sur la volonté du peuple, exprimée à intervalles réguliers par des élections libres et loyales », et qui est fondé sur « le respect de la personne humaine et de l'Etat de droit ».

Elle fonde ainsi le concept de sécurité globale et indivisible qui constitue l'apport essentiel du continent européen.

Plus significatif encore, la Charte de Paris a enraciné l'idée d'un destin commun à notre civilisation européenne. Elle demeure une étape décisive de la formation de ce patrimoine commun de valeurs qui constitue le cœur de notre identité et de notre héritage.

La Charte de Paris a donc ainsi ouvert la voie à un nouveau dialogue pan-européen. Alors que la chute du rideau de fer marquait la fin d'un tête-à-tête quasi-exclusif entre les deux superpuissances, les Etats européens affirmaient leur volonté de mener tous ensemble, sur un pied d'égalité et indépendamment de leurs choix idéologiques, des discussions portant sur un champ plus large que jamais auparavant. Les questions politiques, militaires, écologiques et humanitaires ont désormais pu être évoquées de manière pragmatique et régulière. La Charte de Paris a, au fond, remis l'humain au cœur des relations entre Etats. Elle a permis aux Etats naguère divisés en blocs de formuler ensemble des objectifs communs sur la transparence des activités militaires ou les rapports de l'Etat avec les citoyens. Le traité sur les Forces conventionnelles en Europe qui est contemporain de la Charte jetait ainsi les fondements d'un véritable régime de sécurité collective.

Nos invités nous donneront dans un instant leur éclairage et leur lecture, dont nous avons tant besoin pour préparer l'avenir. Je voudrais pour ma part dire d'un mot pourquoi le message de la Charte de Paris est toujours d'actualité et ce que nous attendons du Sommet d'Astana.

La promesse de la Charte de Paris, c'est celle d'un continent européen, « libre, réuni et en paix ». Je crois que c'est cette promesse que nous nous devons d'accomplir, c'est elle qui doit constituer la feuille de route de nos travaux. Tel est le sens de l'idée, évoquée par le Président de la République, d'un espace commun, économique, humain et de sécurité étendu aux dimensions du continent. Les principes définis, par consensus, je le souligne, au sein de l'OSCE sont là pour nous guider dans cette ambition. La réaffirmation de l'adhésion de l'ensemble des 56 Etats participants à l'OSCE à cet « acquis sécuritaire » devrait donc être notre premier objectif pour le Sommet d'Astana.

Naturellement, la réaffirmation des principes ne prend son sens que si nous sommes également prêts à les appliquer en pratique. Trop de conflits sont restés sans solution au cours des vingt années écoulées depuis la Charte de Paris. Nous aurions tort de croire que ces conflits sont , selon l'expression consacrée, « gelés » et, tort, a fortiori, de nous y résigner, l'expérience de l'été 2008 le montre. Je crois au contraire que le Sommet d'Astana doit nous offrir l'occasion de progresser vers leur règlement, qu'il s'agisse des conflits en Géorgie, en Moldavie ou entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

Pour y parvenir, il est essentiel de renforcer la confiance. Là aussi, l'« acquis » de l'OSCE nous sera précieux. L'OSCE a réussi a mettre au point, un régime, unique au monde, en matière de confiance, de transparence et de réduction des armements conventionnels. Ce régime, dont les bases ont été jetés alors que l'Europe était encore divisée en blocs militaires, doit naturellement évoluer. Il ne doit pas disparaître. Au contraire, il doit être modernisé. C'est un troisième objectif que nous devons nous fixer pour le Sommet d'Astana.

Telles sont les raisons, puisées dans la Charte de Paris, pour lesquelles la France a soutenu dès le départ, vous le savez M. le Président Nazerbaev, l'idée d'un Sommet de l'OSCE à Astana. Je ne doute pas que sous votre direction, M. le Président, celui-ci lancera un nouveau processus vers la réalisation de la vision de la Charte de Paris.

Je vous remercie de votre attention et donne maintenant la parole au Président Giscard d'Estaing, signataire de l'Acte Final de Helsinki, que j'invite à nous éclairer de son expérience.

Communiqué publié sur http://www.diplomatie.gouv.fr/ le 28 ocotbre 2010


Kazakhstan : le FMI revoit à la hausse le PIB 2010

Le Kazakhstan va connaître une croissance plus importante que prévu en 2010, avec une hausse de 5,4% de son Produit intérieur brut (PIB) contre 4% prévu jusqu'ici, a estimé jeudi le Fonds monétaire international.

Selon un rapport du FMI, l'économie du Kazakhstan est portée d'une part par l'embellie économique de la Russie et d'autre part par la hausse des prix des matières premières, cette ex-république soviétique d'Asie centrale regorgeant de minerais et de pétrole.

"L'amélioration en Russie aide la région, en particulier les importateurs de pétrole et de gaz grâce au commerce (...) et les exportateurs de pétrole et de gaz bénéficient de prix plus élevés sur les hydrocarbures", relève le FMI.
Le Kazakhstan, la plus grosse économie d'Asie centrale, a été touché de plein fouet par la crise mondiale à partir de 2008. Son système bancaire s'est notamment retrouvé à genoux, alors que les prix des hydrocarbures plongeaient.

Après des taux de croissance flirtant avec les 10% pendant des années, le PIB kazakh n'avait ainsi augmenté que de 1,1% en 2009.

Selon le rapport du FMI, le Kazakhstan devrait connaître un taux de croissance supérieur à 5% en 2011 : "Les prévisions pour 2011 sont positives d'une manière générale. Le baril de pétrole devrait rester autour de 80 USD en 2011, (...) et donc les exportateurs de pétrole et de gaz devraient avoir des taux de croissance similaires à ceux de 2010".

Publié sur www.lesechos.fr le 28 octobre 2010

Le Kazakhstan, un nouvel eldorado

Un brin provocateur, il se présente en tant que « descendant d'Attila, avec des idées pacifistes ». Noursoultan Nazarbaïev est à la tête de la principale économie d'Asie centrale, un pays grand comme toute l'Europe occidentale, regorgeant de pétrole et de minerais.
La visite, cette semaine à Paris, du président du Kazakhstan a suscité un engouement peu habituel, sans doute parce qu'il fut un peu rapidement catalogué parmi les autocrates qui héritèrent des débris du bloc soviétique, dont on mesurait mal le potentiel économique.
Deux milliards d'euros de contrats ont été signés, les richesses du pays encore largement inexploitées font espérer bien d'autres opportunités. Depuis 2008, un « partenariat stratégique » unit la France à ce pays que Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, a présenté comme « un îlot de stabilité et de tolérance dans un environnement stratégique » menacé par la poussée islamiste en Asie centrale. C'était en présence des plus éminents patrons du CAC 40, à l'occasion d'un Dîner de l'Atlantique, organisé par Félix Marquardt, ancien directeur de la communication de l'International Herald Tribune.
Par Pierre Rousselin le 28 octobre 2010 sur http://blog.lefigaro.fr

De la Charte de Paris au sommet de l'OSCE à Astana

Astana, le 28 octobre 2010 – Le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaiev, accompagné de Kanat Saudabayev, ministre des Affaires Etrangères kazakh et président en exercice de l’OSCE, étaient ce matin les hôtes d’honneur de la cérémonie organisée au Quai d’Orsay pour commémorer le 20ème anniversaire de la Charte de Paris pour une nouvelle Europe, un des documents fondateurs de l’OSCE.

Entourant le Président Nazarbaiev et Monsieur Bernard Kouchner, les trois pères fondateurs de l’organisation présents, messieurs Valéry Giscard d’Estaing, Hans –Dietrich Genscher et Roland Dumas, ont tous souligné l’importance pour l’avenir de l’OSCE du Sommet des chefs d’Etat qui se tiendra à Astana les 1er et 2 décembre prochain sous l’impulsion de la présidence kazakhe.

La Charte a été adoptée à Paris le 21 novembre 1990, à l’issue d’un Sommet réunissant la plupart des gouvernements européens, ainsi que ceux du canada, des Etats-Unis et de l’Union soviétique. Elle a été établie sur la base des Accords d’Helsinki, puis amendée en 1999 par la Charte pour la Sécurité Européenne. Ensemble, ces deux documents constituent les fondations de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), présidée en 2010 par le Kazakhstan.

Ouvrant la réunion, Monsieur Bernard Kouchner a rappelé l’actualité brûlante des principes énoncés il y a 20 dans la Charte, et a souligné que c’est à l’initiative du Kazakhstan, soutenu dès l’origine par la France, que le Sommet, le premier de l’OSCE depuis 11 ans, pourra ce tenir dans un mois. « Je ne doute pas, Monsieur le Président Nazarbaiev, que sous votre direction le Sommet lancera un nouveau processus vers la réalisation de la vision de la Charte de Paris. », a déclaré le Ministre français des Affaires Etrangères

Prenant à son tour la parole, le Président Giscard d’Estaing a résumé le long processus ayant abouti depuis les Accords d’Helsinki en 1975 à l’OSCE d’aujourd’hui. Il a par ailleurs évoqué l’engagement personnel reconnu du Président Nazarbaiev dans le dialogue interconfessionnel, et s’est réjoui de « l’enthousiasme avec lequel le Kazakhstan assume l’importante responsabilité d’être le premier pays d’Eurasie à présider l’OSCE », souhaitant un plein succès à l’organisation du Sommet.

Concluant la réunion, le Président Nazarbaiev a tenu à remercier toutes les personnalités présentes, et en particulier les signataires de la Charte, pour avoir choisi de célébrer cet anniversaire alors qu’il est à Paris, et en prélude au Sommet d’Astana. Il a évoqué la Charte comme signifiant la fin de la division entre l’Est et l’Ouest et l’amorce d’une nouvelle philosophie politique des relations internationales pour le XXIème siècle, engagée dans la défense universelle des droits humains tout en jetant les bases légales de la sécurité en Europe et dans le reste du monde: Le Président Nazarbaiev également parlé de la concorde interethnique et interreligieuse régnant au Kazakhstan comme d’un exemple pour le règlement des conflits internationaux, du terrorisme et du trafic de drogue dans le monde. « Notre présidence de l’OSCE se bas sur la tolérance, et nous nous situons dans la continuité du processus de Corfou », a-t-il déclaré. « Un des plus grands défis de cette année a été la crise au Kirghizistan. Nous avons réagi sans délai en envoyant rapidement nos représentants à Bichkek, et avons aidé à stopper l’escalade de la situation. Nous nous sommes ensuite assuré que les élections récentes se déroulent dans le plein respect de la légalité. Nous avons également proposé que tous s’associent pour définir un plan de développement économique du pays. Nous avons ainsi proposé la tenue d’une Conférence des Donateurs à Almaty en 2011 pour traiter les problèmes de chômage massif et de tensions ethniques au Kirghizistan. La question sera aussi à l’ordre du jour du Sommet de l’OSCE à Astana, en parallèle de l’analyse des structures de l’Organisation elle-même. » revenant sur l’anniversaire de la Charte de Paris, le Président a déclaré que le Kazakhstan adhérait à l’ensemble de ses principes. « Nous sommes un jeune pays et une jeune démocratie, et nous espérons que le Sommet d’Astana donnera un nouvel essor au rôle de l’OSCE dans le monde. Nous sommes fiers et remercions les Chefs d’Etat membres de l’Organisation de la confiance qu’ils accordent à notre pays. Nous faisons tout pour qu’il y soit répondu aux enjeux majeurs de ce monde nouveau, à travers la construction d’un système de sécurité indivisible qui s’étend de Vancouver à Vladivostok », a conclu le Président.

Communiqué de http://www.kazakhstanlive.com/ du 28 octobre 2010

La France et le Kazakhstan signent pour deux milliards d’euros de contrats

La France et le Kazakhstan ont signé pour deux milliards d’euros de contrats à l’occasion de la visite du président Noursoultan Nazarbaïev.Deux accords portent sur la construction d’une usine d’assemblage de combustible nucléaire par Areva et l’acquisition pour 300 millions d’euros d’hélicoptères construits par une filiale d’EADS.

Mais le principal contrat porte sur l’assemblage et la fourniture aux chemins de fer kazakhs de 295 locomotives électriques frêt et passagers par Alstom pour 800 millions d’euros.

Ces signatures concrétisent le traité de partenariat stratégique paraphé par Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à Astana il y a un an.

Sur http://fr.euronews.net le 27 octobre 2010

France-Kazakhstan: signature de contrats pour plus de 2 milliards d'euros

PARIS — La France et le Kazakhstan ont signé mercredi des contrats pour "plus de 2 milliards d'euros", portant notamment sur la vente par Paris à Astana de 295 locomotives et 45 hélicoptères EC 145 dans le cadre d'un partenariat stratégique entre les deux pays, a indiqué la présidence française.

Les contrats ont été signés à l'issue d'un déjeuner de travail entre le président français Nicolas Sarkozy et son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev dédié à "l'approfondissement du partenariat stratégique" des deux pays notamment dans le cadre de la préparation du sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération (OSCE) en décembre à Astana et de la présidence française du G20 qui démarre mi-novembre pour un an.

Selon l'Elysée, la France va fournir au Kazakhstan 295 locomotives électriques. Le constructeur ferroviaire français Alstom et son partenaire russe Transmashholding (TMH) ont chiffré à 1,3 milliard d'euros le contrat signé avec les chemins de fer kazakhs, Kazakhstan Temir Zholy (KTZ). L'Elysée a pour sa part évalué ce contrat à 1,6 milliard d'euros. Cet accord porte sur la livraison par les deux partenaires et EKZ - une société commune qu'ils ont fondée avec KTZ - de 200 locomotives doubles de fret et de 95 locomotives passagers susceptibles de rouler à 200 km/h, a précisé Alstom dans un communiqué, précisant que sa part est estimée à 800 millions d'euros. Les deux types de locomotives sont conçus pour fonctionner sous des températures descendant jusqu?à -50°C, a précisé Alstom. Alstom a conclu en 2009 une alliance avec Transmashholding, le premier constructeur ferroviaire russe. Il doit en prendre 25% du capital plus une action de son nouveau partenaire et l'aider à se moderniser. Les deux partenaires entendent se développer sur le "marché 1520" de l'ex-URSS (où l'écartement des voies est de 1520 mm, plus que dans la plupart des autres pays).

Paris et Astana ont également passé un "accord d'entente mutuelle pour l'acquisition de 45 hélicoptères EC 145 par le ministère kazakh à la joint-venture entre Eurocopter/EADS et Kazakhstan Engineering". Ce contrat atteint 300 millions d'euros, selon l'Elysée. Par ailleurs, Astrium, la division espace du groupe européen EADS, a remporté un contrat auprès du Kazakhstan portant sur la construction d'un centre d?Assemblage, d'intégration et de test (AIT) de satellites à Astana. Le montant de l'accord est selon l'Elysée de 100 millions d'euros. Une porte-parole d'Astrium a indiqué à l'AFP que celui-ci était plutôt "de l'ordre de 80 millions d'euros". Astrium a signé ce contrat mercredi à Paris avec la société nationale JSC Kazakhstan Gharysh Sapary (KGS), responsable du développement du programme spatial du Kazakhstan.

Autres contrats signés mercredi: un accord entre Areva et Kazatomprom, relatif à la construction d'une usine d'assemblage de combustible nucléaire au Kazakhstan, ainsi que l'accord entre le gouvernement français et le gouvernement kazakh pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire. Le riche sous-sol du Kazakhstan aiguise les appétits. Dans le secteur stratégique de l'énergie, ce pays d'Asie centrale assure par exemple 13% de la production mondiale d'uranium et détient 17% des réserves.

En octobre 2009, le président français avait effectué une visite officielle de quelques heures au Kazakhstan pour sceller par une série d'accords de coopération et de contrats commerciaux le nouveau partenariat lancé par Paris. Les groupes français Total et GDF-Suez avaient annoncé leur participation à l'exploitation du champ gazier russo-kazakh de Khvalinskoye, en mer Caspienne, opéré en partenariat avec le Russe Loukoïl et le Kazakh Kazmunaigaz.

Dépêche AFP du 27 octobre 2010

La Caisse des dépôts signe un accord avec le fonds souverain du Kazakhstan

La Caisse des dépôts (CDC) et le fonds souverain du Kazakhstan ont signé un accord de coopération dans différents domaines, allant des infrastructures aux PME, ont annoncé les deux parties mercredi dans un communiqué commun.

Cet accord a été conclu par Augustin de Romanet, directeur général de la CDC et par Kairat Kelimbetov, président du fonds souverain Samruk-Kazyna, à l'occasion de la visite en France du président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev.

La future coopération portera sur des domaines très variés, tels que les infrastructures, le financement des PME, les villes durables et l'investissement à long terme.

Le fonds souverain kazakh gère les actifs industriels et s'occupe des principaux investissements effectués par ce vaste pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures. Fondé en 2008, il investit en priorité dans l'énergie, la métallurgie, la chimie et les infrastructures.

Le président français Nicolas Sarkozy recevait mercredi à l'Elysée le président kazakh pour "l'approfondissement du partenariat stratégique" des deux pays, une rencontre qui sera aussi l'occasion de signer des accords et des contrats, avait annoncé mardi l'Elysée.

Sur www.cbanque.com le 27 octobre 2010

Célébration du 20e anniversaire de la Charte de Paris (28 octobre 2010)

A l’occasion du 20e anniversaire de la signature de la Charte de Paris posant les bases de la future Organisation sur la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, recevra Noursoultan Nazarbaev, président de la République du Kazakhstan, pays assurant actuellement la présidence de l’OSCE.

La célébration se tiendra le jeudi 28 octobre 2010 de 8h45 à 11h en présence de nombreuses personnalités internationales. Elle réunira Bernard Kouchner, les présidents Giscard d’Estaing et Nazarbaev et les ministres des Affaires étrangères qui ont participé à l’élaboration de la Charte en 1990, Roland Dumas, Hans-Dietrich Genscher et Marc Perrin de Brichambaut, secrétaire général de l’OSCE.

Héritière de la Charte de la Paris, de l’Acte final d’Helsinki et de la CSCE, l’OSCE est un instrument privilégié de négociations, de prévention des conflits et gestion de crise en Europe continentale.

Cette célébration, à un mois du Sommet de l’OSCE à Astana (1er et 2 décembre), onze ans après celui d’Istanbul en 1999, sera l’occasion de rappeler les principes fondamentaux qui guident l’action de l’OSCE, ses activités de prévention et de gestion des conflits, son rôle dans la garantie et la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit ainsi que ses missions plus récentes en réponse aux nouvelles menaces transnationales.

=== La Charte de Paris ===

La Charte de Paris pour une nouvelle Europe a été signée à Paris le 21 novembre 1990 par 34 chefs d’État et de Gouvernement dont François Mitterrand, Margaret Thatcher, George Bush, Helmut Kohl, Jacques Delors pour la CEE, Tadeusz Mazowiecki, Vaclav Havel et Mikhaïl Gorbatchev.

Cette Charte prend acte du changement historique intervenu dans la configuration politique européenne depuis l’acte final d’Helsinki de 1975, fondateur de la CSCE et marque la transition historique de la CSCE, en tant qu’instrument de la détente, vers l’OSCE, enceinte de coopération euro-atlantique et eurasiatique.

Les signataires déclarent en préambule que l’ère de la confrontation en Europe est révolue, et que les relations européennes seront désormais fondées sur le respect, la coopération et les relations amicales.

Elle consacre la démocratie comme "seul système de gouvernement" des nations européennes et nord-américaines et le lien consubstantiel entre la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit et pose la liberté économique, la justice sociale et la sauvegarde de l’environnement comme éléments indispensables à la prospérité.

Sur www.diplomatie.gouv.fr le 27 octobre 2010