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vendredi 10 juillet 2009

La diaspora ouïghoure d'Asie centrale crie sa rage contre la Chine

La communauté ouïghoure en Asie centrale ne mâche pas ses mots pour dénoncer le régime chinois suite aux émeutes ethniques meurtrières qui ont secoué le Xinjiang, la région d'origine de cette minorité musulmane et turcophone qui se dit victime d'une politique de sinisation.

A leurs yeux, il ne fait aucun doute que ces troubles (156 morts et plus d'un millier de blessés dimanche, selon le bilan officiel) sont la conséquence de décennies de répression contre ce peuple du nord-ouest de la Chine, à la frontière avec le Kazakhstan et le Kirghizstan, deux pays musulmans et turcophones d'ex-URSS. Ce sentiment est d'autant plus fort que le demi-million d'Ouïghours habitant en Asie centrale sont les descendants de réfugiés ayant fui la Chine durant les années 1930 et 1940, après les échecs de deux Etats indépendants, qui n'ont tenu respectivement que de 1933 à 1934 et de 1944 à 1949.

"Le pouvoir chinois a provoqué ces troubles dans le région du Xinjiang, car tous les jours s'y renforce l'influence du Congrès mondial ouïghour, que la Chine veut présenter comme une organisation terroriste", s'emporte Rakhimdjan Khapissov, représentant d'Ittipak, une association ouïghoure au Kirghizstan, où vivent quelque 50.000 membres de cette ethnie.

Pékin accuse le Congrès mondial ouïghour, l'organisation de la dissidente exilée Rebiya Kadeer, d'avoir fomenté depuis l'étranger les émeutes de dimanche, ce que dément la diaspora, qui en retour affirme que les troubles ont éclaté lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants pacifiques.

"La manifestation pacifique des Ouïghours de Chine a dégénéré en heurts parce qu'on y protestait contre la politique raciste des autorités chinoises, car les Ouïghours protestaient contre la politique d'assimilation forcée chinoise", accuse ainsi M. Khapissov.

Au Kazakhstan, où vit la plus grande communauté ouïghoure d'Asie centrale avec quelque 220.000 personnes, la réaction était tout aussi vive et pleine de reproches à l'égard de Pékin.

"C'est par la voie d'une manifestation pacifique que (les Ouïghours) ont voulu protester contre la politique des autorités à leur égard, mais la police a donné à cette action une issue tragique", estime ainsi Torgan Rozakhounov, directeur adjoint du Centre culturel ouïghour.

"Ces événements sont une atteinte aux droits de l'Homme. Un véritable génocide du peuple ouïghour est en cours, et les autorités chinoises devront répondre pour ces crimes devant la communauté internationale", tempête-t-il.

Les autorités du Kazakhstan et du Kirghizstan, où les Ouïghours sont bien intégrés à l'instar du Premier ministre kazakh Karim Massimov, ont jusqu'à présent gardé un silence prudent sur les événements du Xinjiang. Signe cependant d'une certaine préoccupation, la diplomatie kazakhe a demandé à Pékin de ne pas délivrer de visas à ses citoyens désireux de se rendre dans la région affectée par les émeutes, et au Kirghizstan des responsables ont confié à l'AFP se préparer à l'arrivée de réfugiés.

"Nous observons la situation en Chine avec attention, et nous prenons sans attendre les mesures nécessaires pour empêcher l'afflux potentiel de réfugiés ouïghours depuis le Xinjiang", a indiqué à l'AFP une source au sein du Conseil de sécurité du Kirghizstan.

Car ni le Kazakhstan, ni le Kirghizstan n'ont de sympathie pour la cause nationaliste ouïghoure, et les extraditions vers la Chine de militants présumés de cette mouvance interviennent régulièrement. Les pays d'Asie centrale ont aussi, à la demande de Pékin, reconnu "l'Organisation pour la libération du Turkestan oriental" comme un mouvement terroriste.

vendredi10 juillet 2009, par Stéphane sur armenews.com

Les mineurs d'ArcelorMittal protestent au Kazakhstan

ALMATY, 10 juillet (Reuters) - Un groupe de mineurs de la filiale kazakhe d'ArcelorMittal a refusé de quitter la mine vendredi à la fin de sa journée de travail, a déclaré le sidérurgiste, sans s'étendre sur leurs revendications. ArcelorMittal précise que le mouvement de protestation a eu lieu dans la mine de Tenkeskaïa, où trois mineurs sont morts le mois dernier à la suite de l'effondrement d'une partie de la mine.

"Une commmission de conciliation est mise en place, qui examinera toutes les questions qui sont soulevées", a expliqué la société dans un communiqué. Un porte-parole d'ArcelorMittal au Kazakhstan a déclaré qu'il ne connaissait pas exactement les revendications des mineurs. ArcelorMittal exploite une aciérie au Kazakhstan, ainsi que plusieurs mines pour l'approvisionner en charbon.

(Olzhas Auyezov, version française Sihem Fekih)

Le Kirghizstan d'accord pour accueillir une seconde base russe

Le Kirghizstan va permettre l'ouverture d'une seconde base militaire russe sur son territoire, a indiqué une source gouvernementale kirghize. Selon cette source, la base militaire fonctionnera dans le cadre de l'Organisation du traité de sécurité collective (ODKB), une alliance militaire dominée par Moscou et réunissant sept pays ex-soviétiques (Russie, Kirghizstan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Bélarus et Arménie).
lacapitale.be

Gazoduc Kazakhstan-Chine: la première conduite terminée


ASTANA, 10 juillet - RIA Novosti. Les travaux de soudage de la première conduite du gazoduc Kazakhstan-Chine sont terminés, annonce vendredi l'agence Kazakhstan-news.

Premier gazoduc kazakh d'exportation, il permettra en outre au pays d'assimiler des marchés extérieurs sans passer par la Russie. La mise en exploitation du gazoduc est prévue pour fin 2009, la construction ultérieure de la deuxième conduite et des stations de pompage étant censée augmenter sa capacité. En 2010, 13 milliards de mètres cubes seront livrés au géant chinois avant de passer par la suite à 30 milliards de mètres cubes en 2013. Environ 10 milliards de mètres cubes seront destinés au sud du Kazakhstan.

Le gazoduc, constitué de deux conduites de 1304,5 km de long, s'inscrit dans le cadre du vaste projet "Asie centrale", un réseau censé alimenter la Chine en gaz naturel s'étendant sur trois républiques d'Asie centrale disposant d'importantes réserves (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan).

Kazakhstan : la Police anti-terroriste, le Procureur, le Département de la justice et les tribunaux visent la religion

Deux officiers de la Police anti-terroriste semblent avoir mené des actions à l’encontre de l’Eglise pentecôtiste « New Life Full Gospel » dans la ville d’Aktau. Ils ont filmé un service religieux et interrogé des enfants, ont rapporté des membres de l’Eglise à Forum 18 News Service. L’une des pentecôtistes a été renvoyée de son école, interrogée et menacée ; les agents ont aussi essayé de la recruter pour espionner les autres. Elle a été condamnée à une amende pour avoir pratiqué une « activité missionnaire illégale » le 2 juillet. Un autre membre, citoyen d’Ouzbékistan, a lui reçu une amende et a été exilé fin juin. Il est accusé d’avoir donné un magazine chrétien à une jeune fille de 12 ans. Le Département de la justice et un imam ont été impliqués dans des affaires entendues en tribunal. L’Eglise a déjà été interdite pour une période de 6 mois. Dans l’intervalle, le directeur d’un institut psychiatrique a défendu devant Forum 18 sa décision d’empêcher un des résidents de se confesser à un prêtre catholique. Un fonctionnaire de l’Administration régionale a expliqué à Forum 18 que l’homme en question n’a pas de droits, ceux-ci ayant été transférés au directeur qui a statut de ‘protecteur officiel’. « Ceci inclut son droit à la liberté de conscience, » a-t-il déclaré.
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Les Musulmans indépendants, les chrétiens Protestants, les Témoins de Jéhovah et les fidèles Hare Krishna sont depuis quelques années les cibles privilégiées du gouvernement dans ses efforts fermes pour augmener le contrôle sur les activités religieuses.
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Source (en anglais). publié sur tjactu.blogspot.com