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jeudi 23 février 2012

Blé : Le Kazakhstan ne vend pas de blé à l'Iran, mais de l'orge

(Commodesk) Le Kazakhstan a commencé à exporter de l'orge à destination de l'Iran, mais ne prévoit pas de lui envoyer de blé, à moins qu'un accord d'échange privilégié entre les deux pays ne soit conclu, écrit le ministre de l'agriculture Asylzhan Mamytbekov sur les réseaux sociaux.

Le blé kazakh n'est pas exporté vers l'Iran en raison des taxes à l'importation de la République islamique, qui n'ont pas été levées en dépit du récent embargo européen. Les négociants estiment qu'un troc pourrait être conclu portant sur deux millions de tonnes de céréales, en échange d'or.

En 2010, l'Iran avait imposé des droits prohibitifs sur une vingtaine de produits agricoles, allant du blé au riz, pour protéger les producteurs locaux.
 
Publié sur www.zonebourse.com le 22 février 2012

Russie/Biélorussie/Kazakhstan: une coentreprise ferroviaire

La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan envisagent de créer une entreprise logistique appelée à optimiser le transport de conteneurs entre ces trois pays, a annoncé mardi le PDG des Chemins de fer russes (RZD), Vladimir Iakounine, dans une interview à la chaîne de télévision anglophone Russia Today.

"Il est très important que la coopération entre les compagnies ferroviaires soit conforme à la politique appliquée dans le cadre de l'Espace économique unique englobant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Les trains porte-conteneurs constituent l'un des éléments principaux de cette coopération. Il est indispensable de créer une entreprise logistique chargée de gérer le transport de conteneurs entre ces trois pays", a indiqué M. Iakounine.

Selon lui, cette question fait actuellement l'objet de négociations entre la Russie et le Kazakhstan.

Le PDG des Chemins de fer russes est persuadé que le projet visant à optimiser le transport de conteneurs ferroviaires est susceptible d'intéresser l'Union européenne et la Chine.

Publié sur http://french.ruvr.ru le 22 fécrier 2012

Kazakhstan : Deux pasteurs inquiétés par la police

Un pasteur baptiste condamné et un pasteur pentecôtiste accusé au Kazakhstan (Asie Centrale). Leur statut de responsables d'église gène les autorités

C'est parce qu'il coordonne et accueille une église de maison chez lui qu'Aleksei Asetov, pasteur baptiste dans la région de Pavlodar Ekibastuz dans l'est du Kazakhstan a été condamné à une amende de 2 500 euros. Le juge a également interdit à la petite communauté de se réunir à nouveau.

Le 29 Janvier 2012, des policiers du Département pour la Lutte contre l'Extrémisme, le Séparatisme et le Terrorisme accompagnés d'un responsable local de l'Agence des Affaires religieuses ont perquisitionné une église Pentecôtiste de Petropavl au nord du Kazakhstan. Plusieurs exemplaires du Nouveau Testament et des documents théologiques ont été confisqués. Le pasteur de cette assemblée, M. Rudoy, est accusé d'avoir distribué de la littérature chrétienne de manière illégale. Il a été laissé en liberté mais les policiers sont encore venus lui "rendre visite" lors du culte le 12 février 2012.

En septembre 2011, deux lois ont été adoptées par le Parlement du Kazakhstan, restreignant gravement les droits des minorités religieuses. Ces lois « sur les activités et les associations religieuses » sont entrées en vigueur en octobre 2011.

Publié sur www.portesouvertes.fr le 21 février 2012

 

KAZAKHSTAN - Nomination du Recteur du Séminaire interdiocésain « Maria Mater Ecclesiae » sis à Karaganda

Cité du Vatican (Agence Fides) – Le Préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples, en date du 3 juin 2011, a nommé Recteur du Séminaire interdiocésain « Maria Mater Ecclesiae » sis dans le Diocèse de Karaganda, au Kazakhstan, le Père Piotr Pytlowany, du clergé diocésain de Przemysl des Latins (Pologne).

Le nouveau Recteur est né le 7 mai 1969 et a été ordonné prêtre le 28 mai 1994. Il a obtenu une Licence en Théologie pastorale par correspondance près l'Université Jean Paul II de Cracovie. De 1995 à 2010, il a été prêtre Fidei donum au sein de l'Archidiocèse de la Très Sainte Vierge Marie à Astana (Kazakhstan) où il a exercé les ministères suivants : Curé de Saint Joseph (1995-2000), Curé de Saint Abraham à Schuchinsk (2000-2001), Curé de la Cathédrale d'Astana (2001-2010). Depuis 2010 : Préfet de la Discipline au Séminaire interdiocésain. (S. L.) 
 
Publié le 21/02/2012 sur www.chretiente.info
 

lundi 20 février 2012

Vesoul 2012 : Regard sur le cinéma kazakh avec Ermek Chinarbaev

Le Kazakhstan semble doublement loin, à la fois  géographiquement et cinématographiquement. Si le cinéma kazakh est méconnu faute, la plupart du temps, d'arriver jusqu'à nous, le FICA, lui, n'hésite pas aller le chercher depuis déjà plusieurs éditions.

Cette année, Vesoul propose ainsi un Regard sur le cinéma du Kazakhstan avec près d'une vingtaine de film. Le plus ancien date de 1938, il s'agit de Amangueldy de Moisei Levin qui, bien qu'il ait été initié par les soviétiques, est considéré comme le film dramatique fondateur du cinéma kazakh avant Les chants d'Abai de Pesni Abaya. Vesoul programme aussi deux films de Abdulla Karsakbaev dont On m'appelle Koja (prix spécial du jury à Cannes en 1967), deux films de Chaken Aïmanov, plusieurs films qui évoquent la guerre et d'autres qui témoignent de la vitalité de la Nouvelle Vague kazakh.

Cette année le jury de la compétition présidé par Atiq Rahimi (documentariste et romancier, prix Goncourt 2008) compte dans ses rangs le cinéaste kazakh Ermek Chinarbev, lui-même auréolé d'un beau palmarès : La Vengeance était au festival de Cannes en 1989, Ma vie sur le bicorne a gagné le Léopard d'or au festival de Locarno en 1993. Son film Lettres à un ange resté inédit en France est présenté cette année en première à Vesoul, ce qui a été l'occasion d'un débat avec les spectateurs à propos du cheminement de sa création.

Lettres à un ange est une histoire à tiroirs rythmée par différentes 'lettres' vidéo (sur la danse, l'amitié, l'argent, l'amour, la famille…) de l'héroïne. Celle-ci raconte différentes versions (aussi bien pour elles que pour les spectateurs) de ses différentes relations amoureuses avant un drame lourd de conséquences. La narration tout comme la forte impression laissée par l'actrice Aiganym Sadykova amène le spectateur à se demander si cette femme est un monstre ou pas.

Le réalisateur Ermek Chinarbev revient sur cette création si particulière : « J'ai commencé il y a quelques années à rêver d'une femme très belle qui raconterait différentes petites histoires sur elle, en plusieurs langues et dans plusieurs pays. C'était devenu nécessaire de la voir sur un écran pour qu'elle existe, mais c'est difficile de faire un film. Un jour, j'ai raconté ça à une femme qui m'a recontactée une année après pour parler de la production de ce projet, je ne sais pas pourquoi mais on a fait ce film. Pour trouver l'actrice j'ai auditionné deux fois Aiganym Sadykova sans être persuadé qu'elle était le personnage, mais à une troisième audition avec un partenaire homme, alors là ça m'est paru évident. Sur le tournage elle a d'ailleurs manipulé en quelque sorte les trois autres acteurs, et ils sont devenu tout les trois amoureux d'elle. Je pense tout le temps à cette femme du film. A la question 'est-elle un monstre?', on me fait à chaque fois des réponses différentes. Même John Malkovitch a voulu m'expliquer le film. Je me pose moi-même toujours cette question, d'ailleurs, j'y pense tout le temps. »

Sur http://ecrannoir.fr le 18 février 2012

 

jeudi 16 février 2012

L'Europe supprime « son aide » à 19 pays émergents

(Agence Ecofin) - La Commission européenne a décidé en décembre 2011 de modifier sa politique d'aide au développement en supprimant son appui financier à 19 pays émergents à revenu intermédiaire : Argentine, Brésil, Chili, Chine, Colombie, Costa Rica, Equateur, Kazakhstan, Iran, Malaisie, Maldives, Mexique, Panama, Pérou, Thaïlande, Venezuela, Uruguay, ainsi que l'Inde et l'Indonésie.

Dans le cadre du nouveau budget pluriannuel européen (2014 -2020), ces fonds seront réorientés vers les pays « les plus pauvres » dans le cadre du Fonds Européen de développement Afrique Caraïbes Pacifique (FED ACP) qui dispose d'une programmation budgétaire de 30 milliards d'euros sur 6 ans.

C'est « une évolution dans nos relations avec les pays émergents et un ciblage de l'aide sur les pays les plus pauvres », a indiqué le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.

L'Union européenne poursuivra néanmoins son appui à ces pays à revenu intermédiaire dans le cadre de coopérations thématiques (climat, droits de l'homme, genre…).

Sur www.agenceecofin.com le 16 février 2012

 

lundi 13 février 2012

Le Kazakhstan s'implique dans la recherche de solutions à la crise économique mondiale

En décembre dernier, à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de l’indépendance du Kazakhstan, le Président Nazarbaiev avait évoqué en ces termes la création de ‘G-Global’ : « Personne n’a pu jusqu’ici proposer un plan anti-crise mondial acceptable par tous. Malheureusement, le G 8 et le G 20 ne parviennent à élaborer une approche globale. Je propose que nous étendions le nombre de participants à la recherche de solutions contre la crise. Je suggère que nous appelions cette nouvelle plate-forme d’échanges et de communication ‘G-Global’. »

Le 12 janvier de cette année, le Club Economique Eurasiatique des Scientifiques  à donc initié un projet virtuel, une plate-forme de communication accessible à l’adresse :

 www.g-global.aef.kz.

Associé au Forum Economique d’Astana, qui se réunit chaque année, ‘G-Global’ est consacré aux discussions et aux développements de mécanismes visant à mettre fin à la crise financière mondiale.

Une conférence de presse est programmée mercredi 22 février 2012 au siège du Club Economique Eurasiatique des Scientifiques à Astana pour le lancement officiel de la plate-forme ‘G-Global’.

Dès son origine, la plate-forme ‘g-Global’ associe plus de 10 000 participants de 128 pays. La conférence de presse de la semaine prochaine réunira des représentants de gouvernements, d’ONG, d’organismes de recherche économique, des médias, ainsi qu’une délégation d’experts issus des pays membres du Club Economique Eurasiatique des Scientifiques.

Communiqué de presse de Kazakhstan Live du 9 février 2012

 

18ème édition du Festival International des Cinémas d'Asie à Vésoul

Créé en 1995, le plus ancien des festivals asiatiques d'Europe, le Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, est de retour pour sa 18ème édition, du 14 au 21 février 2012.

Le festival continue de mettre en avant un maximum des films inédits et rares. Cette année, le Japon, le Kazakhstan et le Vietnam seront à l'honneur

Invité : Jean-Marc Thérouanne, Délégué Général

Par Pascal Paradou sur www.rfi.fr le 13 février 2012

Les pourparlers Azerbaïdjan-Russie pour l’achat du système antiaérien « Pantsir S-1

La Russie a entamé les pourparlers avec plusieurs pays, pour la vente du système antiaérien « Pantsir S-1 » (code OTAN SA-22 Greyhound).

Comme rapporte l'APA, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et la Kazakhstan figure sur la liste.

Les utilisateurs principaux de « Pantsir S-1 » sont la Russie, le Syrie, l'Iran et l'Oman. Le Maroc et l'Algérie ont également commandé des « Pantsir S-1 ».

Le Pantsir (en russe : carapace), est un système antiaérien de courte à moyenne portée.

Le cœur du système est constitué de la tourelle qui porte le radar à antenne à balayage électronique, les canons antiaériens et les conteneurs lance-missiles. Il a d'abord été monté sur un châssis de BMP-2 et ne possédait pas de systèmes aussi évolués que la version actuelle montée sur un châssis à roues KamAz-6350.

Le Pantsir peut faire feu en roulant à vitesse réduite mais est doté de vérins qui le stabilisent pour le tir aux canons. Ceux-ci sont des 2A42M qui équipent également le Tunguska. Les missiles sont des 57É6E d'un poids de 74,5kg au lancement, leur portée est de 20km et l'altitude de 15 à 15 000 m.
Bakou. Rachad Suleymanov, publié sur http://fr.apa.az, le 13 février 2012

samedi 11 février 2012

Un métro flambant neuf et impressionnant pour le Kazakhstan

Destiné à faire transiter chaque jour près de 30 000 personnes au sein de ses luxueux couloirs, ce métro réalisé pour la ville d'Almaty au Kazakhstan possède une architecture inédite qui relie entre eux de bien belle manière passé et futur.

Ce fabuleux métro construit pour la ville d'Almaty en République du Kazakhstan et dont le premier tronçon long de 8,5 km a été inauguré le 1er décembre 2011, est à lui tout seul une véritable prouesse architecturale. Sa construction qui aura pris en tout 23 ans compte aujourd'hui l'apparition de la première section de la ligne 1 : un premier tronçon aujourd'hui terminé qui possède à l'heure actuelle sept stations dont quatre en surface et trois autres souterraines. Actuellement, 20 trains fonctionnent sur cette ligne. Lorsque cette dernière sera entièrement terminée et atteindra les 45 kilomètres de longueur, ce seront alors pas moins de 52 rames qui fonctionneront en alternance.

Liant avec beaucoup de pertinence passé architectural et avenir culturel de la ville, ce métro donne la possibilité à ses usagers de parcourir une galerie de plus de huit kilomètres où mosaïques, vitraux, marbres et autres lustres anciens et précieux côtoient un mobilier bien plus contemporain que l'on jurerait inspiré par la science-fiction et les films d'anticipation. Graphique et moderne, la réalisation de ce métro de grande envergure se poursuit toujours actuellement pour espérer être totalement terminée dans quelques années.

Découvrez la galerie photo de ce nouveau métro en cliquant ICI

Sur www.gentside.com le 11 février 2012

mercredi 8 février 2012

Le livre noir des pays de l'Est

Une enquête sur les dérives du football des pays de l'Europe de l'Est a été dévoilée mardi par la FIFpro, qui invite l'UEFA et la FIFA à réagir.
Le quotidien des footballeurs des pays de l'Europe de l'Est est loin d'être rose. La Fédération des associations de footballeurs professionnels (FIFpro) a mis en lumière les dérives de douze Championnats (Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Grèce, Hongrie, Kazakhstan, Monténégro, Serbie, Slovénie, Russie, Ukraine, Pologne) en publiant mardi un livre noir basé sur le témoignage anonyme de 3 357 joueurs. Entre pression de supporters, des dirigeants, menaces de réseaux mafieux, violences et retards de salaires, rien ne leur est épargné.

«La FIFA et l'UEFA doivent se regarder dans le miroir.»

Ainsi, 12% des joueurs interrogés affirment avoir été approchés pour truquer le résultat d'un match. Un pourcentage qui monte à 30,3% en Grèce, et même à 34,3% au Kazakhstan. Autre chiffre impressionnant, 11,7% des joueurs assurent avoir été victimes de violences. La FIFpro invite désormais les instances internationales à prendre ce problème à bras le corps. «Il est grand temps d'agir, a affirmé Theo Van Seggelen, secrétaire général de la FIFpro. La FIFA, l'UEFA et les fédérations de ces pays doivent se regarder dans le miroir.»

«Le Livre noir qui dérange», L'article est à lire en intégralité dans L'Equipe du mercredi 8 février, en page 5.
Publié sur www.lequipe.fr le 8 février 2012

L'Allemagne et le Kazakhstan signent un vaste partenariat

L'Allemagne et le Kazakhstan ont signé mercredi à Berlin un vaste partenariat dans les domaines des matières premières, de l'industrie et des technologies pour un montant de quelque 3 milliards d'euros, a annoncé la chancellerie.

Au total, ce sont quelques 50 accords qui ont été signés lors de la visite à Berlin du président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, selon le ministère allemand de l'Économie.

Dans un premier temps, le ministère n'a pas divulgué le détail de ces accords ni la ventilation du montant de 3 milliards d'euros, qui recouvre vraisemblablement essentiellement des investissements allemands au Kazakhstan.

"Il y a un grand intérêt des entreprises allemandes à investir encore davantage au Kazakhstan", a souligné la chancelière Angela Merkel à l'issue d'un entretien avec le dirigeant kazakh. "Les relations (commerciales entre les deux pays) peuvent être encore améliorées", selon elle.

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont grimpé de 20% l'an dernier à 6,3 milliards d'euros, selon la Fédération de l'industrie allemande (BDI) qui s'est également félicitée de la conclusion de ce partenariat.

Il va "améliorer la sécurité de l'industrie allemande en matière (d'approvisionnement) en matières premières", selon le communiqué du BDI.

"Les entreprises au Kazakhstan ont un fort intérêt pour les technologies allemandes, l'industrie allemande veut accroître les coopérations dans le domaine des matières premières", a souligné Ulrich Grillo, un responsable du BDI cité dans un communiqué.

Sur www.rtbf.be le 8 février 2012

mardi 7 février 2012

Tournée du groupe ADAPTATSIA en France

L’association « SARYNe » vous annonce la 4ième tournée française du groupe de rock du Kazakhstan, ADAPTATSIA,
déjà cette semaine !

Le groupe Adaptatsia est originaire d’Aktyubinsk, ville industrielle du nord-ouest du Kazakhstan. Fondé en 1992 et héritier du rock soviétique engagé, il est maintenant un groupe phare de la scène rock russe et kazakhe. La culture underground soviétique a développé une langue particulière pour éviter la censure ou la répression, tout en exprimant son refus d’une société sans liberté. La poésie fut l’arme de la contestation. La fin du système soviétique a changé le contexte politique, mais les problèmes sociaux et économiques qui l’ont accompagnée et les nouvelles dictatures s’installant dans tous ces pays ont donné un nouveau sens à la résistance par la musique.

Dates de la tournée :

Mardi 7 février 20h30 – Le Guingois 109 rue Ernest Montuses 03100 Montluçon (interview pour l’émission TV « Le doigt dans l’œil » et concert filmé)
Vendredi 10 février 14h30-16h – Interview dans l’émission « Les oreilles libres » sur Radio Libertaire 89.4
Vendredi 10 février 20h – Le Croulag Peyrelevade (19) avec Edouard Nenez et les princes de Bretagne
Samedi 11 février 20h – Le Bouquet du 9e 24 rue Saint-Lazare 75009 Paris (Métro Notre-Dame de Lorette)

Contact : adaptatsia@yahoo.com
Site internet : http://ermen.antimusic.ru
(pour écouter les albums d’Adaptatsia : http://ermen.antimusic.ru/s-albums.html)

lundi 6 février 2012

Recherche un contrôleur de gestion

Un cabinet de conseil en stratégie, intervenant pour le compte de grands groupes internationaux, recherche dans le cadre d'une mission un CONTRÔLEUR DE GESTION (H/F)

Disposant d’une formation de niveau bac +4-5, vous avez acquis une solide expérience en contrôle de gestion au sein d’un grand groupe international.

Vous êtes mobile, avez une bonne pratique des langues (français / anglais / russe) et souhaitez vivre une expérience à l’international.

Rattaché(e) à l’équipe dirigeante basée à Paris (7ème), le poste proposé est un CDD de 24 mois, éventuellement convertible en CDI, qui nécessite de nombreux déplacements au Kazakhstan.

Véritable bras droit du Directeur du projet industriel, vous avez pour principales responsabilités :

  • La mise en place des outils de pilotage et d’analyse financière et comptable du projet,

  • Le pilotage financier et comptable du projet épaulé par les équipes comptables locales (2 personnes)

  • La mise en place de procédures financières, comptables et administratives et le contrôle interne,

  • Le suivi des contrats de sous traitant et l’analyse des frais généraux,

  • Les relations avec les tiers (avocats, administration, banques, fournisseurs, etc.),

  • La gestion administrative et juridique des équipes sur place : suivi des risques et contentieux, rédaction des contrats de travail, veille de l’application des normes sociales, vérification de la paie,

  • La mise en place d’un éventuel outil comptable et financier et d’aide à la décision.
Package attractif.


VSC Recrutement
33 Boulevard Malesherbes
75008 Paris
s.avinen@vscrh.com


Uranium : Production d'uranium en hausse au Kazakhstan

(Commodesk) La production d'uranium a augmenté de 9% l'an dernier au Kazakhstan, à 19.450 tonnes. Le pays reste ainsi le premier producteur mondial, avec 35% du volume total, a rapporté en fin de semaine dernière Kazatomprom, la compagnie d'Etat kazakhe.

La quasi totalité de la production nationale est destinée à l'exportation, puisqu'elle alimenterait près de 30% des réacteurs mondiaux. Le Kazakhstan dispose également des deuxièmes réserves connues, derrière l'Australie.
Sur www.zonebourse.com le 6 février 2012

Le Kazakhstan a t-il apprivoisé ou est-il emprisonné par la démocratie?

Le 16 décembre dernier, le jour du vingtième anniversaire du pays dans la ville kazakhe de Zhanaozen, 16 personnes ont été tuées par les forces de police. La plupart sont des grévistes du secteur pétrolier, mais aussi quelques passants. Avant ce jour noir de l'histoire du Kazakhstan indépendant, les pétroliers ont demandé pendant 7 mois de recruter du personnel et d'augmenter leurs salaires. Selon des sources officieuses, le nombre de victimes est supérieur aux chiffres officiels. Jusqu'à ces événements tragiques, le gouvernement kazakh considérait les revendications des grévistes comme illégales. L'avocat Natalia Sokolova, qui défendait les intérêts des grévistes, a été reconnue coupable d'incitation à la haine sociale par le tribunal et condamnée à une peine de six ans d'emprisonnement.

Après la visite de la ville par le président Nazarbayev et son intervention personnelle, les revendications des pétroliers grévistes sont reconnues justes. Il semblait que l'on pouvait mettre un terme à cette affaire…. Hélas, ça ne c'est pas passé ainsi.


Le 6 janvier, une militante, Aijangoul Amirova, a été arrêtée pour incitation à la haine sociale. Le 23 janvier, Vladimir Kozlov et Serik Sapargali, leaders du mouvement Khalyk Maidany (le Front Populaire), ont également été arrêtés pour la même accusation. Leur crime est d'aider les grévistes à défendre leurs droits. Le même jour Igor Vinyavski, rédacteur en chef du journal Vzglyad (Regard) et militant du Front Populaire a été arrêté pour appel au renversement du pouvoir. Le prétexte ayant servi à cette arrestation a été un article de 2010 portant sur des événements du pays voisin, le Kyrgyzstan, lorsque président Bakiev avait été renversé. La rédaction du journal a été perquisitionnée. Actuellement tous les trois sont à la prison du Comité de la sécurité nationale, ancien KGB.


Le 28 janvier le seul parti d'opposition du Kazakhstan, le Parti social et démocratique (OSDP) a organisé à Almaty une manifestation exigeant l'ouverture d'une enquête sur les événements de Zhanaozen et la libération des militants du Front Populaire. Mais le même jour, les dirigeants du parti Boulat Abilov, Amirjan Kosanov et Amirbek Togusov ont été arrêtés pour 15 jours. Selon le rapport de police, ils ont violé l'ordre social. Le metteur en scène Bolat Atabayev et le leader de l'organisation de la jeunesse Zhanbolat Mamai, ont aussi été accusés incitation à la haine sociale. D'autres participants, dont parmi eux un poète et un peintre, ont été mis à l'amende.


La police a perquisitionné la rédaction du journal Golos Respubliki (Voix de la République). Ladactrice en chef adjointe, Oxana Makouchina, a été convoquée pour une interrogation au siège du Comité de la sécurité nationale pour l'affaire de l'article cité ci-dessus.


La culpabilité de tous les accusés vient de ce qu'ils exigeaient une revendication : le respect de leurs droits constitutionnels. D'une part La situation politique au Kazakhstan est absurde et d'autre part elle est dangereuse, parce que maintenant il est possible d'accuser n'importe qui pour incitation à la haine sociale. Conformément à la loi sur le leader de nation, le président Nazarbayev qui est au pouvoir depuis 1990, ne peut faire l'objet d'aucune critique, tout comme les membres de sa famille. Toute critique peut amener à la prison.


Il faut remarquer que la Constitution du Kazakhstan est basée sur la Constitution française. Antoine de Saint-Exupéry, écrivain français connu dans le monde entier disait : « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ». Aujourd'hui les kazakhs ont apprivoisé la démocratie grâce aux français, mais en même temps ils sont emprisonnés parce que les autorités les punissent de cet apprivoisement.


Dans le monde arabe nous voyons des changements démocratiques. Sous la pression de la rue et de la société, les dictateurs sont renversés, même si cela a couté des vies des milliers de gens. L' Europe et notamment la France, ont clairement joué un rôle dans ces changements. Au Kazakhstan pour l'instant, seuls 16 habitants de Zhanaozen ont sacrifié leurs vies pour la démocratie. Mais combien de vies faudra-t-il encore sacrifier pour que l'Europe puisse prêter attention à ce qui se passe au Kazakhstan….


Pourquoi ceux qui nous ont permis d'apprivoiser la démocratie sont-ils si silencieux?



Par Anatoli ZHAPAROV le 6 février 2012


dimanche 5 février 2012

Massacre de grévistes sur fond de fin de règne

Seize morts, des dizaines de blessés, instauration de l'état d'urgence — l'intervention policière du 16 décembre 2011 contre les travailleurs du pétrole de Zhanaozen, en grève depuis le 17 mai, marque un saut qualitatif dans la guerre de classes au Kazakhstan. Elle indique aussi de la perte de légitimité du régime autoritaire de Noursoultan Nazarbayev.
Le président Noursoultan Nazarbayev (2) est l'ancien président du Conseil des ministres de la République soviétique du Kazakhstan (1984-1989), ancien premier secrétaire du Parti communiste kazakh (1989-1991), président de la République (indépendante) du Kazakhstan depuis 1990, régulièrement « réélu » avec plus de 90 % des suffrages exprimés. Malgré la répression policière continue, il ne parvient plus à empêcher le développement d'un mouvement ouvrier indépendant.
Une grève longue et massive, sauvagement réprimée (3)
Le conflit social dans l'industrie pétrolière de Zhanaozen (1) a commencé en décembre 2010. Les salariés de l'entreprise pétrolière AO Karazhanbasmunai, un joint-venture entre KazMunaiGaz et le CITIC Group chinois, unis dans leur nouveau syndicat indépendant, ont présenté des revendications salariales et exigé une amélioration de leurs conditions du travail. Selon les données patronales, considérées comme surévaluées, le salaire moyen des neuf catégories ouvrières principales serait passé de 575 euros en 2008 à 1050 euros, soit une hausse de 54 %, alors que le coût de la vie a augmenté de 70 % au cours de la même période et que le cours du tenga, monnaie locale, a baissé de 25 %. Ces augmentations salariales étaient le résultats des grèves des travailleurs du pétrole à Zhanaozen en automne 2008, en avril et novembre 2009 et en mars 2010.

Lors des négociations, en janvier-février 2011, l'employeur est parvenu à corrompre le dirigeant syndical pour le faire renoncer à toutes les revendications. En mars les travailleurs ont organisé un congrès extraordinaire du syndicat et réélu une nouvelle direction, alors que l'employeur confisquait les locaux et les archives du syndicat. Les autorités locales l'ont soutenu. Le 9 mai, 1 300 salariés ont refusé de prendre leurs repas et ont entamé une grève de la faim pour protester contre la tyrannie de l'employeur. Le 12 mai, la direction de la compagnie a promis de rendre au syndicat ses archives et ses locaux et de commencer les négociations le 17 mai afin de résoudre le conflit du travail. Mais, le 17 mai, ces promesses étaient « oubliées ». Alors tous les 4 500 salariés de l'équipe du matin ont tenu une assemblée générale et décidé de lancer la grève, élisant une représentation de six membres, dont l'avocate du syndicat, Natalia Sokolova, en vue des négociations. L'employeur et les autorités locales ont déclaré cette grève illégale. Le 25 mai, Natalia Sokolova a été emprisonnée pour huit jours pour « incitation à la haine sociale » et « l'organisation de réunions et manifestations illégales ». C'était son second emprisonnement en deux mois.

Malgré les intimidations, le 26 mai plus de 8 000 salariés des diverses filiales de KazMunnaiGaz étaient en grève reconductible et 22 salariés de la filiale Ozenmunaygaz commençaient une grève de la faim. La répression s'est accentuée : 17 grévistes de la faim ont été licenciés ; en juin, huit syndicalistes, dont cinq représentants des grévistes, étaient poursuivis sous les mêmes accusations que Natalia Sokolova ; le 31 mai son appartement a été fouillé par la police qui a saisi ses dossiers et son ordinateur ; le 5 juin la police a brutalement dispersé les grévistes manifestant devant l'administration régionale à Aktaou, blessant plusieurs d'entre eux et en arrêtant une trentaine ; le leader syndical de l'entreprise AO Karazhanbasmunai, Sisenbayev Kouaniche, a été condamné à deux mois de travaux forcés ; un syndicaliste diabétique détenu durant plusieurs semaines a été privé de son traitement ; le 12 juin la police a agressé les épouses des grévistes, les battant et les accusant de participer à une réunion illégale ; dans la nuit du 8 au 9 juillet la police a tenté de prendre d'assaut le campement des grévistes sur le terrain de la compagnie Ozenmunaygaz — une quarantaine de grévistes se sont aspergés d'essence et ont menacé de s'immoler collectivement par le feu, ce qui a fait hésiter les agresseurs, mais le 10 juillet l'assaut a repris et plusieurs grévistes ont été arrêtés.

C'est alors que les grévistes, selon les moments entre 5 000 et 8 000, ont occupé la place centrale de la ville de Zhanaozen.

La répression a atteint un nouveau seuil le 7 août, lorsque Natalia Sokolova a été condamnée à six ans de prison pour « incitation à la discorde sociale ». Le 17 août un autre militant syndical, Akzhanat Aminov, a été condamné à deux ans avec sursis pour « organisation illégale des rassemblements et des marches ».

Le patronat a également eu recours à des bandes armées. Dès la première semaine de grève le logement du vice-président du syndicat dans l'entreprise Karazhanbasmunai, Ayderbayev Aslanbek, a été brûlé. Des bandes armées ont agressé de nombreux syndicalistes. Le 2 août le militant syndicaliste Zhaksylyk Tourbayev a été assassiné. Le 14 août, c'est la fille, âgée de 18 ans, du président du comité syndical dans l'entreprise Ozenmunaygaz, Zhansaul Karabalayev, qui a été trouvée assassinée. La police n'a, bien sûr, pas retrouvé les coupables.

Le patronat pétrolier a également eu recours à des licenciements massifs : 2 600 grévistes ont été licenciés. Les autorités et le patronat de Kazmunaygaz et de CITIC Group espéraient ainsi affamer les grévistes et briser leur détermination.

Les arrestations et les assassinats des dirigeants grévistes n'ont pas réussi à casser le mouvement. Au contraire, comme l'écrivent les militants de Résistance socialiste du Kazakhstan (4) « ils ont conduit à l'apparition d'une nouvelle galaxie de dirigeants et d'animateurs, dont de nombreuses femmes » : après l'arrestation de Natalia Sokolova « d'autres militantes ont pris le devant de la scène, comme Natalia Ajigalieva, Rosa Touletayeva, Aïman Ongarbayeva et d'autres, qui par leur héroïsme et leur sacrifice ont gagné la gloire et le respect des travailleurs du pétrole et des habitants. (…) Seule l'autodiscipline des grévistes organisés dans plusieurs réseaux et structures n'a pas permis à la répression de casser la grève, lui garantissant un large soutien de la population locale et permettant ainsi à la grève de durer si longtemps. En novembre un comité syndical unitaire a été créé pour commencer la formation d'un syndicat unique. Il a adopté des appels aux travailleurs de tout le pays pour une action concertée et la mise en place d'un front unique. Les grévistes de Zhanaozen et Karazhanbas ont lancé l'idée du boycott des élections parlementaires, refusant de reconnaître les partis politiques. Le 16 décembre, une réunion devait avoir lieu, pour lancer à travers le pays un appel à la grève générale politique, exigeant la démission du gouvernement et du président Nazarbayev. C'est la raison de la préparation du terrible massacre des travailleurs, c'est là que réside l'essence des meurtres. Le gouvernement visait ainsi à empêcher toute mobilisation politique et sociale, toute grève à la veille des élections du 15 janvier. Ak-Orda (5) a décidé à la fois de noyer la grève des travailleurs du pétrole durant depuis des mois et d'intimider les travailleurs de tout le pays. »


Carnage et coup d'État rampant

Tolegen Zhukeyev, qui a été vice-premier ministre et n° 2 du Conseil de Sécurité avant d'être écarté de la scène politique officielle, n'a pas hésité à accuser le directeur du cabinet du président Nazarbayev, Aslan Musin, d'avoir planifié le massacre à Zhanaozen. La décision d'organiser sur la place centrale de la ville, occupée depuis juillet par les grévistes, les festivité à la gloire du vingtième anniversaire du régime relevait de la provocation. De plus, selon plusieurs témoignages, des policiers et des soldats armés ont été postés sur les toits environnants et des véhicules blindés attendaient le signal des émeutes. La proclamation de l'état d'exception, comme la brutale intervention militaire dans la ville voisine de Chetpe la nuit du 17 au 18 décembre (un mort officiellement) et la prolongation de l'état d'exception jusqu'au 31 janvier dans la région — et donc l'interdiction des élections du 15 janvier dans cette région pétrolière — indiquent que le régime autoritaire ne cherchait plus à se cacher derrière le voile « démocratique », du moins dans cette importante région industrielle.

En même temps, la scène politique officielle kazakhe vit une ambiance de « fin de règne ». Le président Nazarbayev s'est senti obligé d'annoncer le renvoi de son beau-fils, Timour Koulibayev, du poste de PDG du gigantesque holding Samrouk-Kazyna, qui contrôle au profit de la famille régnante toutes les entreprises d'État (pétrole, gaz, minerais, etc.) — même si ce n'est pas la première fois que celui-ci est mis à l'écart tout en préservant toutes ses richesses : il conserve ainsi sa place au conseil d'administration de Gazprom. Le 29 décembre, le parquet du Kazakhstan a annoncé qu'il ouvrait une enquête « sur l'utilisation des armes par les forces de sécurité ayant entraîné la mort dans l'intention de tuer ». Dans les couloirs du pouvoir nombreux sont ceux qui voient d'un mauvais œil la concentration de tous les leviers du pouvoir entre les mains d'Aslan Musin. Le président Nazarbayev lui même semble avoir peur des nouveaux prédateurs : il a interdit à ses proches de quitter le pays au cours des congés de fin d'année. Bref, au sommet de l'État kazakh les prises de décisions contradictoires indiquent le début d'une guerre de succession.

Le massacre de Zhanaozen a provoqué des manifestations de solidarité dans tout le pays, malgré l'interdiction des rassemblements, la présence policière insistante et les arrestations. Après que la ville de Zhanaozen ait été coupée du reste du pays — encerclement par l'armée et les forces spéciales, coupure des téléphones et de l'internet — des centaines de personnes au moins ont bravé l'état d'urgence en manifestant dans la capitale régionale Aktau. Dans la ville de Chetpe, des centaines de manifestants ont arrêté un train transportant du matériel de répression et fait dérailler la locomotive. A Zhanaozen la résistance, devenue clandestine, se poursuit.

Les tentatives du régime de diviser les travailleurs entre les « vrais Kazakhs » et les « rapatriés », entre ceux qui parlent le kazakh et ceux qui parlent le russe, ne fonctionnent pas. Interviewé par la chaine de télévision K+, un gréviste de Zhanaozen a clairement exprimé les sentiments des travailleurs : « En tant que Kazakh nous étions divisés en trois hordes, mais maintenant la ligne de séparation passe entre les esclaves et les riches. C'est pour cela qu'on tente d'inventer la caste des "rapatriés". Mais cela ne peut pas nous diviser. Voyez, Natalia Sokolova a été condamnée à six ans de prison pour avoir "semé la lutte sociale". Pourquoi alors Timour Koulibayev, qui parle de "rapatriés", n'est-il objet d'aucune mise en accusation ? Nous sommes ici et ne luttons pas pour nous-mêmes mais pour l'avenir de nos enfants et du peuple tout entier, indépendamment de la nationalité. Et nous allons gagner ! » (6)

La répartition inéquitable des richesses nationales, la corruption généralisée, la domination des sociétés transnationales (ces dernières années, chinoises), l'exploitation prédatrice du travail et des ressources naturelles, le chômage de masse, la pauvreté et la misère des salariés — tout cela a conduit à l'élargissement d'un conflit de travail et à l'émergence d'un mouvement de masse. La demande de nationalisation et du contrôle de la production par les travailleurs est devenue une demande politique majeure des ouvriers du pétrole depuis déjà 2009 et elle est reprise par d'autres.

La classe ouvrière du Kazakhstan a aussi connu un changement générationnel : les ouvriers intégrés à l'époque soviétique ont fait place à des jeunes, venus surtout des provinces, cruellement exploités et travaillant dans des conditions épouvantables. Le désir d'auto-organisation et la terreur policière ont conduit à une radicalisation et au développement d'une conscience politique nouvelle. La nouvelle jeune classe ouvrière donne naissance à des leaders intransigeants, à des militants et à des militantes nouveaux, qui n'hésitent plus à poser la question du pouvoir.


Notes

1. Le nom de cette ville de 100 000 habitants, à l'ouest du Kazakhstan, près de la Mer Caspienne, dans la région de Manguistaou, est aussi transcrit « Janaozen ».

2. Noursoultan Nazarbayev, 71 ans, ancien président du Conseil des ministres de la République soviétique du Kazakhstan (1984-1989), ancien premier secrétaire du Parti communiste kazakh (1989-1991), est président de la République (indépendante) du Kazakhstan depuis 1990, régulièrement « réélu » avec plus de 90 % des suffrages exprimés. Il contrôle le trust étatique KazMunaiGaz, qui regroupe toute la production, la transformation et le transport du gaz et du pétrole et dispose de nombreuses filiales, dont certaines sont des sociétés anonymes cotées en Bourse ou des joint-ventures avec les grandes compagnies pétrolières mondiales. Noursoultan Nazarbayev aurait profité de cette structure pour transférer au moins un milliard de dollars sur des comptes bancaires dans d'autres pays, selon Sergei Guriev et Andrei Rachinsky, (The Evolution of Personal Wealth in the Former Soviet Union and Central and Eastern Europe - octobre 2006).

3. Les informations reproduites ici ont été collectées par le Groupe d'analyse du Mouvement socialiste du Kazakhstan, cf. http://www.socialismkz.info/news/2011-09-30-1710

4. http://www.socialismkz.info/news/2012-01-03-2100

5. Ak-Orda (littéralement la horde blanche) est le nom du palais présidentiel construit pour Nazarbayev en 2004 et, par extension, le terme utilisé pour qualifier le pouvoir.

6. Cité par Résistance socialiste du Kazakhstan : http://www.socialismkz.info/news/2012-01-03-2100


Par Jan Malewski, publié le 5 février 2012 sur http://orta.dynalias.org


vendredi 3 février 2012

Les singes kazakhs nourris au vin chaud pour affronter l'hiver

Un zoo kazakhs a entrepris de réchauffer ses primates en leur servant du vin chaud à boire

Les singes du zoo de Karaganda, au centre du Kazakhstan, sont actuellement conditionnés par un régime assez particulier. En effet, pour les préserver de cet hiver rigoureux, ils sont nourris au vin chaud pour se réchauffer, et semble apprécier, d'après un responsable de l'établissement se confiant à l'AFP.

« Dans notre zoo, nous donnons du vin aux singes car en hiver cela les protège contre des infections virales du système respiratoire », a déclaré Svetlana Piliouk, la même responsable.

« Après tout, les primates sont comme les hommes. Ils boivent avec plaisir des boissons alcoolisées, ils aiment cela, certains en abusent même »,a-t-elle ajouté.

« Nous préparons la boisson ainsi: on verse une bouteille de vin (rouge) Kagor dans une bouilloire, on ajoute des morceaux de fruits, du miel, du citron, du sucre et on fait bouillir », a expliqué Svetlana Piliouk.

Vendredi, les températures à Karaganda étaient proches des -33 degrés Celsius.

Publié le 3 février 2012 sur http://mcetv.fr

jeudi 2 février 2012

La Chine importe 10,93 millions de tonnes de pétrole brut via l'oléoduc Chine-Kazakhstan

L'oléoduc Chine-Kazakhstan, premier oléoduc transfrontalier de la Chine, a permis à cette dernière d'importer 10,93 millions de tonnes de pétrole brut au cours de l'année 2011, ont annoncé jeudi les autorités de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest).

L'an dernier, les importations de pétrole brut via cet oléoduc ont augmenté de 10,3% sur un an, atteignant leur croissance record depuis son entrée en opération en juillet 2006.

D'une longueur de 1 200 km, il part de la ville d'Atasu au Kazakhstan pour rejoindre la société pétrolière Dushanzi, filiale de la Petrochina, via la passe d'Alataw au Xinjiang.

Le volume du pétrole transporté par cet oléoduc a crû en moyenne de 20% par an, avec un volume total importé ayant dépassé les 40 millions de tonnes décembre 2011.

Publié sur http://french.cri.cn le 2 février 2012

Air Astana commande 15 avions

La compagnie aérienne Air Astana a acheté quinze appareils à Airbus, Boeing et Embraer, pour un montant total dépassant le milliard de dollars.

C'est le constructeur américain qui a remporté le 1er février 2012 la plus grosse part du gâteau annoncé par la compagnie du Kazakhstan, avec quatre 767 et trois 787 Dreamliner. Airbus pour sa part engrange une commande pour six A320, et le brésilien Embraer pour deux E190. Selon le PDG d'Air Astana Peter Foster, il s'agit de continuer à renouveler la flotte afin de pouvoir étendre le réseau du transporteur national,

Sur la liste noire de l'Union Européenne depuis 2009 comme toutes les compagnies du Kazakhstan (annexe B: six Boeing sont habilités à relier l'Europe), Air Astana opère pourtant une flotte moderne de 26 avions répartis entre les trois constructeurs (dix monocouloirs européens, sept 757-200 et 767-300ER, plus trois E190), ainsi que six Fokker 50 destinés à disparaître d'ici la fin de l'année. Dernier arrivé, un 757-200 livré pendant le mois de janvier 2012. Et elle a passé avec succès son troisième audit de sécurité mené par l'IATA en novembre 2011.

Air Astana opère vers 56 destinations, principalement domestiques et régionales, mais incluant Londres, Francfort, Antalya, Bangkok, Séoul, Abou Dhabi ou Kuala Lumpur. Elle partage ses codes avec KLM, Austrian Airlines, Asiana Airlines, Etihad Airways et Rossiya Airlines, une liste à laquelle devrait s'ajouter Royal Jordanian Airlines dans le courant de l'année.

La commande d'Air Astana a été rendue publique le jour où le ministère des transports annonçait l'ouverture de dix nouvelles routes internationales depuis le Kazakhstan, entre autres vers Tachkent, Oulan-Bator ou Baku.

Publié sur www.air-journal.fr le 2 février 2012

mercredi 1 février 2012

Travailler en Russie

Selon les chiffres officiels des contrôles aux frontières pour l'année 2010, ce ne sont pas moins de 13.6 millions d'étrangers qui sont entrés sur le territoire de la fédération de Russie. 65% de ces 13,6 millions d'étrangers étaient des hommes et 35% des femmes. Bien sur tous ces étrangers ne sont pas restés en Russie et 9,7 millions d'entre eux sont ressortis du pays.
Le gros des étrangers entrants pour l'année 2010 venait d'Ukraine (21% des entrées soit 2.856.000 personnes), devant l'Ouzbékistan (14% des entrées soit 1.906.000 personnes), Kazakhstan (10% soit 1.306.000 personnes), le Tadjikistan (7% soit 952.000 personnes), l'Azerbaïdjan (6% soit 816.000 personnes) et la Moldavie (680.000 personnes). Ces six pays du monde postsoviétique ont totalisé à eux seuls près de 8,5 millions d'entrées.
Au 31 décembre 2010, les services d'immigration estimaient qu'un peu plus de sept millions d'étrangers se trouvaient sur le territoire de la Russie, tout du moins légalement. Bien sur l'oblast de Moscou à lui seul a attiré près de 2,4 millions d'étrangers.
Extrait d'un article rédigé par Alexandre Latsa, publié sur http://fr.ria.ru le 1er février 2012

lundi 30 janvier 2012

L'Union douanière évoque l'introduction d'une monnaie unique


Grigori Karassine
MINSK, 30 janvier - RIA Novosti

Les pays de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) évoquent la possibilité d'introduire une monnaie unique, a annoncé lundi aux journalistes à Minsk le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

"Parmi les problèmes que nous évoquons actuellement, il y a une question financière, celle de la nécessité pour l'Union douanière d'introduire une nouvelle unité monétaire", a déclaré le responsable.

Selon lui, ce sujet "mérite une attention soutenue".

La chef de la Banque nationale de Biélorussie a déclaré plus tôt dans la journée que son pays n'était pas prêt à introduire unenouvelle unité monétaire dans le cadre de l'intégration économique avec la Russie et le Kazakhstan dans l'Union douanière.

L'ancien ambassadeur biélorusse en Russie Vassilli Dolgoev estime pour sa part que l'introduction d'une monnaie unique dans les pays de l'Union douanière est inévitable.

"Le mouvement vers une union monétaire est inévitable", a déclaré l'intéressé, en ajoutant que l'introduction d'un "rouble unique" serait avantageuse pour les citoyens des pays membres.

L'Union douanière regroupant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, a été lancée le 6 juillet avec l'entrée en vigueur d'un Code douanier commun aux trois pays. Le 1er janvier 2012, les membres de l'Union ont formé un seul espace économique, caractérisé par des règles communes régissant l'activité de leurs milieux d'affaires.


samedi 28 janvier 2012

Trois leaders de l'opposition kazakhe en prison après une manifestation

ALMATY - Trois dirigeants du principal parti d'opposition kazakh ont été condamnés à des peines de 15 à 18 jours de prison pour avoir organisé samedi une manifestation non-autorisée, à l'issue d'une semaine marquée par l'arrestation de détracteurs du régime de Noursoultan Nazarbaïev.

Boulat Abilov, coprésident du parti OSDP-AZAT, a été condamné à 18 jours de détention, tandis que le secrétaire général du mouvement, Amirjan Kossanov, et le chef de son antenne à Almaty, principale ville du Kazakhstan, Amirbek Togoussov, passeront 15 jours en prison, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la formation, Aïdos Amanbaïev.

L'autre coprésident du parti, Jarmakhan Touyakbaï, a été condamné à une amende d'environ 170 euros.

Ils ont été reconnus coupables d'avoir organisé samedi une manifestation sans autorisation officielle et qui a rassemblé mille personnes environ, un nombre important pour ce pays d'Asie centrale dirigé depuis l'époque soviétique par Noursoultan Nazarbaïev.

Les manifestants contestaient les résultats des législatives du 15 janvier et la répression visant les détracteurs du régime.

Pars Nazarbaïev ! et Liberté !, ont notamment scandé les contestataires.

Le rassemblement a eu lieu dans le calme et en présence de quelque 500 policiers, en plein centre d'Almaty, la capitale économique de cet État issu de l'ex-URSS riche en ressources naturelles.

Les dirigeants du parti ont été interpellés après la manifestation, alors qu'ils étaient déjà chez eux, selon un communiqué d'OSDP-AZAT.

Cette formation n'a recueilli que 1,68% des suffrages aux législatives du 15 janvier qui ont vu le parti au pouvoir, Nour Otan, obtenir 81% des voix, un scrutin critiqué aussi bien par l'opposition que par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'opposition dénonce aussi la répression accrue visant les détracteurs du régime depuis une révolte sociale réprimée dans le sang en décembre à Janaozen (ouest).

Le chef du parti non-autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et l'opposant Serik Sapargali -arrêtés lundi par les services de sécurité (KNB, issu de l'ex-KGB)- sont accusés d'avoir incité des ouvriers du pétrole grévistes à la violence pendant le conflit social le 16 décembre qui a dégénéré en émeute à Janaozen avant d'être réprimé (14 morts).

Igor Viniavski, le rédacteur en chef de Vzgliad (Regard) -un hebdomadaire proche de l'opposition-, a quant à lui été placé en détention pour deux mois dans le cadre d'une enquête pour appel au renversement par la violence du régime.

Il est accusé d'avoir fait imprimer en avril 2010 des tracts exhortant à renverser M. Nazarbaïev, qui s'est fait octroyer des pouvoirs et une immunité à vie il y a deux ans.

Publié sur www.romandie.com le 28 janvier 2012

Kazakhstan: l'opposition réclame la démission du gouvernement

ALMATY, 28 janvier - RIA Novosti

Les participants au rassemblement de protestation non autorisé, qui s'est déroulé samedi à Almaty, ancienne capitale du Kazakhstan, ont réclamé la démission du gouvernement et la tenue de nouvelles élections législatives.

"Les nouvelles élections doivent se dérouler sur la base de nouvelles lois électorales qui soient conformes aux standards universellement reconnus de l'OSCE", lit-on dans la résolution adoptée lors du rassemblement. Le document invite les autorités à invalider les élections législatives qui ont eu lieu mi-janvier. Selon les protestataires, le scrutin a été entaché de fraudes massives.

Les manifestants ont également réclamé la démission du gouvernement qu'ils ont jugé "incapable de combattre la crise".

Les participants au rassemblement d'Almaty ont exigé qu'une enquête impartiale soit ouverte sur les événements tragiques de décembre dernier à Janaozen et que les personnes coupables de l'effusion de sang soient punies.

La société kazakhe est partagée sur les troubles qui ont éclaté le 16 décembre dernier à Janaozen, dans l'ouest du pays. Les manifestants - pour la plupart des employés des compagnies pétrolières caspiennes - ont brulé 46 édifices et plusieurs voitures. La police est intervenue pour réprimer les désordres. D'après les données officielles, les affrontements ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a décrété l'état d'urgence dans la ville.

vendredi 27 janvier 2012

Le président Nazarbaiev s'adresse à la nation


Astana, le 27 janvier – Dans son Discours sur l'État de la Nation prononcé ce matin, la Président Nazarbaiev a évoqué les questions d'avenir professionnel des travailleurs du Kazakhstan, ainsi que les besoins en développement à court terme des villes fondées sur une mono-industrie (telles que Janaozen). Le Président a suggéré d'utiliser les prêts du Fonds Social National (National Welfare Fund) pour soutenir les grands projets industriels et encouragé un usage plus large de la langue kazakhe dans le pays.

Le Président Nazarbaiev a donné des instructions à son gouvernement pour assurer la création d'un million et demi de nouveaux emplois avant 2020 dans le cadre du Programme pour l'Emploi. Il a déclaré que ce Programme a pour objectif de mettre en œuvre d'un système de développement efficace, de soutenir les initiatives entrepreneuriales dans les zones rurales et d'encourager la mobilité des ressources humaines à travers le développement des petites villes. « J'ai demandé au Gouvernement et aux gouverneurs régionaux de mettre en œuvre largement le Programme à partir de cette année », a-t-il précisé, soulignant que le microcrédit doit être mis à la disposition des entreprises en zone rurale. « Le Gouvernement fournira des opportunités de formation et d'emploi à ceux qui souhaitent s'installer dans les zones urbaines. De nouveaux emplois seront offerts à au moins 1,5 millions de personnes d'ici 2020 », a-t-il ajouté.

Dans son Adresse, le Président a également demandé au Gouvernement de lui faire des propositions sur le développement des villes mono-industrielles au kazakhstan. « Le développement des petites villes dépendant d'une seule entreprise ou d'une activité unique est une question qui doit être traitée spécifiquement », a déclaré Monsieur Nazarbaiev. « Un programme complet de développement des pettes villes doit comprendre des mesures visant à diversifier leur économie. Il est aussi important de soutenir les petites et moyennes entreprises et de renforcer les institutions locales. Un nouveau cadre pour ces derniers devra être proposé avant le 1er juillet 2012.

Il n'est pas toujours possible de créer des opportunités de croissance dans l'ensemble des villes. Les activités économiques sont concentrées autour des grandes cités, telles qu'Almaty, Aktau ou Shymkent. . Le gouvernement doit aider le développement des sciences et de l'éducation dans ces villes, et soutiendra ceux qui souhaitent s'installer dans ces régions en croissance économique. »

Dans une déclaration séparée, le président Nazarbaiev a dit que l'état d'urgence dans la ville pétrolière de Janaozen à l'ouest du pays ne serait pas prolongé. Celui-ci est en vigueur jusqu'au 31 janvier 2012 (les violents affrontements ont eu lieu à Janaozen le 16 décembre 2011, faisant 16 morts).

Dans son Discours sur l'Etat de la Nation, le Président Nazarbaiev a suggéré que l'argent du Fonds Social National soit injecté sous forme de prêts dans l'économie nationale plutôt que conservé dans des banques étrangères. « Nous devons emprunter au Fonds National pour mettre en œuvre des projets industriels… Investissons l'argent dans l'économie du pays au lieu de le garder dans les banques occidentales », a déclaré Monsieur Nazarbaiev. « Des sources d'investissements pour financer certains des projets prioritaires ont été trouvées, mais certains autres sont encore à la recherche de fonds. Je demande au Gouvernement et au Parlement de revoir le budget national et d'allouer les fonds nécessaire au financement de ces projets. »

Le Président Nazarbaiev a exprimé sa confiance que ces projets, y compris de construction immobilière, « vont drastiquement changer la face de l'économie nationale ». Tous ces projets vont constituer notre réponse à la crise à venir. Alors que tous prédisent une nouvelle vague de la crise mondiale, nous transformons le Kazakhstan en un site de construction géant, et créons de nouveaux emplois ». « la construction immobilière nourrira les entreprises du bâtiment, de la métallurgie et du bois. Il ya des milliers d'opportunités pour de nouveaux créateurs d'entreprises ; Je pense qu'ils ne doivent pas manquer cette occasion. »

Le Président Nazarbaiev a confirmé que le Kazakhstan achèvera probablement ses discussions pour intégrer l'Organisation Mondiale du Commerce au cours de cette année.

Le Président a également abordé la question de la langue kazakhe. « Le kazakh est la langue officielle du Kazakhstan, conformément à la Constitution. Celle-ci déclare également que le russe est employé dans les institutions publiques, à égalité avec le kazakh ; Le kazakh ne se développera pas au détriment du russe », a-t-il précisé. « Nous avons besoin de paix pour notre futur développement. La tâche la plus importante de notre politique étrangère est d'entretenir l'amitié avec nos voisins. »

Le Fonds Social National a été créé en 2000 comme un fonds absorbant les revenus d'opportunité issus des ventes de pétrole, pour garantir la stabilité de l'économie du Kazakhstan face aux variations des prix du pétrole. Les actifs du Fonds Social National sont contrôlés par la Banque Nationale de la République du Kazakhstan. Les actifs du Fonds Pétrolier National se montaient à la fin décembre à 43, 693 milliards de dollars au total, en hausse de 41,04% sur la fin 2010.

Communiqué du Centre d'Information du Ministère des affaires étrangères de la République du Kazakhstan, du 27 janvier 2012

Agence de presse : Marston-Nicholson

Cuivre : Le géant du cuivre kazakh atteint ses objectifs

Kazakhmys, le plus grand producteur de cuivre au Kazakhstan, vient d'annoncer une production de 300.000 tonnes pour 2011, soit 90% de celle du pays. Il possède 17 mines sur place.

La compagnie, cotée aux bourses de Londres, du Kazakhstan et de Hong Kong, produit également du zinc (140.000 tonnes en 2011), de l'argent (13 millions d'once en 2011) et de l'électricité. L'ensemble de ces résultats sont en baisse par rapport à ceux de l'année précédente, mais correspondent, selon le directeur Oleg Novachuk, « à tous les objectifs de production annoncés par la société ».

Pour 2012, la production devrait stagner mais en 2015, Kazakhmys prévoit de lancer ses deux nouveaux projets de mines de cuivre, Aktogay et Bozshakol.
Publié sur www.zonebourse.com le 27 janvier 2012

Kazakhstan : L'Etat d'urgence sera levé dans la ville kazakhe Zhanaozen frappée par des émeutes selon le président Noursoultan Nazarbaïev

L'Etat d'urgence sera levé à Zhanaozen, ville pétrolifère de l'ouest du Kazakhstan frappée par des émeutes, a déclaré vendredi le président Noursoultan Nazarbaïev lors de son adresse à la nation annuelle.

"La situation (à Zhanaozen) est revenue à la normale... J'ai pris la décision de ne pas prolonger l'état d'urgence à Zhanaozen", a déclaré M. Nazarbaïev.

Cet état d'urgence avait été imposé le 17 décembre à la suite de heurts tragiques entre des ouvriers locaux licenciés et la police qui s'étaient soldés par au moins 15 jours la veille. Il était prévu pour durer jusqu'au 31 janvier.

Les émeutes à Zhanaozen sont une leçon pour le pays, a déclaré le président. "Cette leçon, nous devons l'apprendre".

Ces émeutes ont été les plus graves de l'histoire récente du pays. Outre les morts, elles ont fait une centaine de blessés. Environ 70 personnes ont été arrêtées.

Les sept première familles de victimes ont reçu une indemnisation du gouvernement le 23 janvier.
Publié sur www.casafree.com le 27 janvier 2012

Kazakhstan: incarcération de deux opposants et d'un journaliste

La justice kazakhe a placé pour deux mois en détention deux opposants et un journaliste, a annoncé vendredi l'opposition, qui se dit sous une pression accrue du régime du président Noursoultan Nazarbaïev, depuis une révolte sociale réprimée dans le sang en décembre.

Le chef du parti non-autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et l'opposant Serik Sapargali --arrêtés lundi par les services de sécurité (KNB, ex-KGB)-- ont vu leur détention prolongé jusqu'à fin mars, a indiqué à l'AFP l'un des dirigeants d'Alga, Mikhaïl Sizov.

Ils sont accusés d'avoir incité des ouvriers pétroliers grévistes à la violence lors d'un conflit social le 16 décembre qui a dégénéré en émeute à Janaozen (ouest) avant d'être réprimée dans le sang (14 morts).

Lors de la même audience d'un tribunal d'Almaty, Igor Viniavski, le rédacteur en chef de Vzgliad (Regard) --un hebdomadaire proche de l'opposition-- a été placé en détention pour deux mois dans le cadre d'une enquête pour "appel au renversement par la violence" du régime.

Il est accusé d'avoir fait imprimer en avril 2010 des tracts appelant au renversement de M. Nazarbaïev, au pouvoir depuis la période soviétique, et qui s'est fait octroyer des pouvoirs et une immunité à vie il y a deux ans.

"Tous les prévenus ont vu leur détention prolongée" pour deux mois, a expliqué Mikhaïl Sizov. "Nous ne nous faisions pas d'illusions", a-t-il ajouté.

Il a insisté sur l'innocence des prévenus, soulignant notamment que Vladimir Kozlov défendait les revendications des grévistes de Janaozen, sans pour autant les appeler à se révolter.

Les violences de Janaozen ont pris de court le régime au Kazakhstan, qui se targuait jusqu'alors de la stabilité exceptionnelle du pays sous l'autorité de M. Nazarbaïev.

"Apparaître sûr de soi, affirmer que tout est sous contrôle et réprimer"

Le parquet kazakh n'a cependant pas rejeté la faute de ce soulèvement sur la seule opposition, engageant aussi des poursuites contre des représentants de l'Etat.

Des responsables policiers sont poursuivis pour avoir tiré sur les grévistes et des hauts fonctionnaires -- dont le maire de Janaozen -- sont accusés d'avoir détourné les fonds destinés aux ouvriers pétroliers de la ville, nourrissant ainsi le climat de tension sociale.

Pour l'analyste Dossym Satpaïev, M. Nazarbaïev veut montrer ainsi qu'il est à l'écoute d'un peuple de plus en plus agacé par la corruption endémique des fonctionnaires mais qu'il ne tolèrera pas pour autant la dissidence.

"Il s'agit d'une part de monter que le pouvoir sait être objectif et punir ses fonctionnaires. Mais d'autre part, il s'agit de rappeler à tout le monde que le régime ne va pas prendre des gants et qu'il est prêt, face à ses détracteurs, à recourir aux mesures les plus fermes", souligne-t-il.

Pour le journal d'opposition Respoublika, le durcissement de la répression montre que le régime de M. Nazarbaïev a réalisé qu'il est vulnérable et qu'une répétition des évènements de Janaozen ailleurs est possible.

"Apparaître sûr de soi, affirmer que tout est sous contrôle et réprimer ceux qui leur tombent sous la main, voilà ce qu'ils font. Le problème c'est que même s'ils condamnent cent ou mille personnes, le fond du problème n'est pas réglé", écrit Respoublika dans un éditorial.

Le régime kazakh reste néanmoins fermement en place, et le parti de M. Nazarbaïev vient de remporter les législatives avec 81% des suffrages. Malgré des fraudes dénoncées par les observateurs et les opposants, la rue ne s'est pas mobilisée.

Publié sur www.rtbf.be le 27 janvier 2012


Une petite région de Sibérie serait le berceau génétique des Amérindiens

WASHINGTON — Une petite région montagneuse du sud de la Sibérie serait le berceau génétique des premiers habitants du continent nord-américain, selon une équipe américano-russe d'anthropologues dont l'étude est publiée jeudi aux Etats-Unis.

Cette région, appelée Altaï et située au croisement de la Russie, de la Mongolie, de la Chine et du Kazakhstan, "est un lieu clé marqué par le va-et-vient de nombreuses peuplades depuis plusieurs milliers d'années", explique Theodore Schurr, professeur adjoint d'anthropologie à l'Université de Pennsylvanie (est), un des principaux auteurs de cette recherche parue dans le Journal américain de la génétique humaine.

Certaines de ces peuplades seraient les ancêtres des tout premiers Américains et seraient arrivées il y a 20.000 ou 25.000 ans de l'Altaï, qui fait aujourd'hui partie de la Fédération de Russie.

Issues de lignées génétiques asiatiques, elles ont traversé la Sibérie avant de franchir le détroit de Béring, qui n'était pas submergé par les eaux à cette époque, pour se retrouver en Amérique.

Les chercheurs ont analysé l'ADN du chromosome Y (transmis par le père) chez les Amérindiens et chez les autochtones de l'Altaï du Sud, pour découvrir une mutation génétique unique dans la lignée partagée par les deux groupes.

Des similitudes génétiques particulières ont également été découvertes dans le génome mitochondrial --hérité de la mère-- de ces deux groupes, révèle l'étude.

Les auteurs des travaux ont en outre calculé combien de temps il a fallu pour que ces mutations apparaissent. Selon leurs estimations, la lignée Altaï a divergé génétiquement de celle des Amérindiens il y a 13.000 à 14.000 ans. Ce qui concorderait avec les estimations des premières migrations de Sibérie vers l'Amérique, situées entre 15.000 et 20.000 ans en arrière.

Le fait que plusieurs vagues migratoires soient probablement venues de Sibérie en Amérique via le détroit de Béring explique pourquoi d'autres équipes de chercheurs n'ont pas encore pu identifier un lieu géographique spécifique en Eurasie où les groupes d'Amérindiens qu'ils étudient peuvent localiser leurs origines génétiques.

"Cela pourrait changer avec les données plus abondantes provenant d'autres groupes de population, mais jusqu'à présent, malgré les recherches intensives effectuées en Mongolie notamment, les anthropologues ne sont pas parvenus aux mêmes résultats que nous", a expliqué Théodore Schurr.

Outre le fait d'élucider la relation Asie-Amérique chez certaines populations, cette étude confirme aussi que la division culturelle d'aujourd'hui entre Altaïs du Sud et du Nord a des racines anciennes.

Les Altaïs du Sud ont eu plus de contacts génétiques avec les Mongols ou les Ouygours qu'avec les Altaïs du Nord, génétiquement plus similaires aux autres populations nordiques telles que les Samoyèdes, des peuples semi-nomades de Sibérie.

Publié sur www.google.com le 27 janvier 2012

jeudi 26 janvier 2012

Anna Sherbinina, actrice passionnément

Découverte de l'actrice russe qui joue ce soir dans Alice Nevers sur TF1
Natalia, personnage énigmatique du drame auquel Alice Nevers est confrontée dans l'épisode « Famille en péril », est confié au talent d'Anna Sherbinina. La comédienne y campe une Roumaine passionnée de littérature et victime des préjugés.
De sa jeunesse passée entre l'Oural et la frontière chinoise du Kazakhstan, Anna Sherbinina a hérité d'une culture orientale faite « de chaleur et de tolérance ». « J'aime profondément la vie et les gens, poursuit-elle. Je suis spontanée, sincère et directe - parfois trop ! » Des qualités utiles au cinéma ? « Il faut être généreux pour être un bon comédien. » Un métier passion, qui n'est pas tant l'aboutissement d'une formation (le cours Florent) que l'éclosion d'une vocation : « Je me sens vraiment à ma place dans cet univers, je ne vis que pour cela et il m'arrive même de me lever durant la nuit pour écrire ! ».

Les nombreux prix reçus par le court métrage en noir et blanc Hymen, de Cédric Prévost (2010), une expérience inoubliable dans La Vérité si je mens ! 3 dans les bras de Vincent Elbaz, le rôle phare dans une prochaine production internationale pour lequel la jeune femme incarnera une présentatrice-vedette d'émission littéraire télévisée (elle n'a pas hésité à préparer ce rôle en visitant les coulisses du 19.45, sur M6)... C'est sa chance, mais aussi son charme.

La belle Anna avance au fil des rencontres, en souriant. Parfois, elle rougit un peu, mais il paraît que savoir partager son émotion est un signe. Un jour, Isabelle Adjani lui prit la main et, surprenant sa pudeur, lui dit : « Je vois que vous êtes actrice ».
Sur http://tvmag.lefigaro.fr le 26 janvier 2012

Kazakhstan - émeute: policiers, fonctionnaires et opposants poursuivis (parquet)

Le Parquet du Kazakhstan a annoncé des poursuites contre les organisateurs d'un mouvement social ayant dégénéré en émeute et des opposants les soutenant, mais aussi contre des policiers accusés de la mort de manifestants et des fonctionnaires corrompus, dont un maire.

Cette enquête avait été ordonnée par le président Noursoultan Nazarbaïev après qu'un mouvement de grève d'ouvriers pétroliers à Janaozen (ouest) avait dégénéré le 16 décembre en une émeute réprimée par la police, faisant 14 morts, selon les conclusions du parquet diffusées dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le procureur général indique que six "organisateurs" de l'émeute, "23 participants actifs à ces désordres massifs et 11 pilleurs" ont été mis en examen.

Par ailleurs, trois opposants kazakhs sont poursuivis pour "incitation à la haine sociale": le chef du parti non autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et ses collègues Serik Sapargali et Aïjangoul Amirova.

Ils sont en détention provisoire. Les locaux de leur mouvement et leurs domiciles ont fait l'objet de perquisitions cette semaine.

Le parquet a aussi annoncé que des poursuites avaient été engagées contre trois hauts responsables de la police régionale pour "utilisation abusive d'armes et abus de pouvoir ayant entraîné la mort".

Le directeur d'une prison locale est poursuivi, lui, dans le cadre d'une enquête sur le décès en détention d'un manifestant, selon le bureau du procureur.

Enfin, le parquet accuse les responsables des sociétés pétrolières employant les grévistes, des fonctionnaires et le maire de Janaozen d'être responsables des tensions sociales dans la ville pour avoir refusé de céder aux revendications des grévistes et avoir détourné des fonds destinés à ces employés.

"Ces personnes, en contradiction avec les intérêts des habitants, ont pendant plusieurs années pillé des fonds destinés à la population locale et aux travailleurs du secteur des hydrocarbures", explique le parquet.

Le maire de Janaozen, Jalgas Babakhanov, et les directions des filiales locales du géant d'Etat des hydrocarbures, Kazmunaigas, sont notamment poursuivis.
Le 26 janvier 2012 sur www.afreeknews.com