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mardi 19 janvier 2010

Enlèvement présumé d'un agent kazakh

Le suspect acquitté
Un homme accusé d'avoir tenté d'enlever l'ancien chef des services secrets kazakhs Alnour Moussaïev, en 2008 à Vienne, a été acquitté au dernier jour de son procès qui avait débuté en octobre dans la capitale autrichienne. Après une heure de délibérations, le jury a totalement innocenté Ildar A., 61 ans, de nationalité autrichienne, accusé de tentative d'enlèvement et de remise à une puissance étrangère ainsi que d'activités de renseignement au détriment de l'Etat autrichien, des crimes passibles de 10 à 20 ans de prison.
Un "roman d'espionnage"
Auparavant, le procureur Hans-Peter Kronawetter avait résumé l'affaire qui ressemblait fort à un "roman d'espionnage" : Ildar A. aurait été l'un des principaux complices de l'enlèvement raté entrepris à l'été 2008 par trois hommes d'Alnour Moussaïev, un proche de l'ambassadeur kazakh de l'époque à Vienne, Rakhat Aliev. Le prévenu aurait abondamment parlé au téléphone avec les auteurs de l'enlèvement présumé et aurait mis à leur disposition une de ses maisons près de la capitale autrichienne, toujours selon l'enquête.
Condamnation au Kazakhstan par contumace
Alnour Moussaïev avait été chef du Comité de sécurité nationale (KNB) du Kazakhstan de 1997 à 2001, tandis que Rakhat Aliev, personnage sulfureux du monde politique et des affaires, a été vice-ministre kazakh des Affaires étrangères, ex-gendre du président de ce pays d'Asie centrale Noursoultan Nazarbaïev, avant d'être ambassadeur en Autriche, puis déchu de son poste. Fin mars 2008, un tribunal militaire kazakh avait condamné par contumace les deux hommes à 20 ans de prison pour "tentative de coup d'Etat". Rakhat Aliev, 46 ans, a toujours clamé son innocence et a accusé M. Nazarbaïev d'avoir entamé ces poursuites pour l'empêcher de se présenter à la présidence en 2012.

Consécration d'une nouvelle cathédrale dans la capitale du Kazakhstan

Le dimanche 17 janvier, le patriarche Cyrille de Moscou, en visite pastorale au Kazakhstan, a présidé la dédicace de la nouvelle cathédrale à Astana, capitale du pays. Le primat de l'Église russe était entouré de plusieurs évêques, dont le métropolite Méthode d'Astana et d'Alma-Aty, et le métropolite Barsanuphe de Saransk, chancelier du patriarcat. Des représentants des autorités publiques et du corps diplomatique ont assisté à la célébration avec de nombreux fidèles.

En souvenir de cette liturgie de consécration, le patriarche Cyrille a offert à la nouvelle cathédrale une copie de l'icône de la Mère de Dieu de Kazan.

Un album de photographie est disponible sur le site officiel du patriarcat de Moscou.

Mardi 19 Janvier 2010 sur www.egliserusse.eu

Le Kazakhstan veut profiter de la présidence de l'OSCE pour accroître son influence

Premier pays de l'ancien bloc soviétique et première nation à majorité musulmane à assumer la présidence (annuelle) de l'Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE), le Kazakhstan compte profiter de ce rôle pour s'affirmer comme un moteur du développement de l'Asie centrale et élargir le champ de ses partenaires au-delà de la sphère sino-russe.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) regroupe 56 Etats d'Europe, d'Asie centrale et d'Amérique. Elle a pour mission d'assurer la sécurité d'une région qui s'étend de Vancouver, au Canada, à Vladivostok, en Russie. Elle emploie 3 000 personnes au sein de 19 missions.

Mais il doit aussi faire face aux critiques des militants des droits de l'homme qui reprochent au régime du président Noursoultan Nazarbaïev, à la tête du pays depuis son indépendance, fin 1991, d'entraver les libertés, et de vider de leur contenu les réformes politiques auxquelles il s'était engagé pour présider l'OSCE. Le premier acte de cette présidence controversée sera un déplacement, à la mi-février, dans le sud du Caucase, où les troupes de la Russie et de la Géorgie se sont affrontées durant l'été 2008 pour le contrôle de l'Ossétie-du-Sud, a annoncé le ministre kazakh des affaires étrangères, Kanat Saoudabaïev, au conseil permanent des 56 pays membres de l'OSCE, jeudi 14 janvier à Vienne.

Une poignée de manifestants, devant le siège de l'organisation, évoquait les journalistes emprisonnés au Kazakhstan. Dans le quotidien autrichien Der Standard, l'opposant Yerzhan Dosmoukhamedov, qui vit en exil depuis 2007, se dit "trahi par les Etats-Unis et l'Europe", plus sensibles selon lui aux pétrodollars qu'aux principes de l'Acte d'Helsinki, fondateur de l'OSCE. Son parti, Atameken, n'est pas pleinement autorisé, parce qu'il refuse de jurer sur le Coran allégeance à M. Nazarbaïev.

Nombre de capitales occidentales veulent croire que le Kazakhstan, en sa qualité d'ancienne république de l'Union soviétique, peut donner une légitimité nouvelle à l'OSCE, tout en aidant à sécuriser les livraisons de pétrole et de gaz d'Asie centrale vers l'Europe.

Cette organisation, construite sur des engagements politiques et non sur des traités, reste la seule à offrir un forum commun à tout l'hémisphère Nord, "de Vancouver à Vladivostok". Mais elle est paralysée par la résurgence des "blocs" et la méfiance de Moscou, qui propose depuis peu sa propre architecture sécuritaire, davantage inspirée des doctrines du XIXe siècle que des exigences d'un monde multipolaire.

Vivier du terrorisme

Lors d'un entretien, mercredi 13 janvier à Vienne, avec des médias étrangers dont Le Monde, le chef de la diplomatie kazakhe a exprimé sa "gratitude" envers la France pour avoir soutenu la candidature du Kazakhstan. Et pour avoir appuyé, malgré le manque d'enthousiasme des Etats-Unis, sa proposition d'accueillir un sommet de l'OSCE, qui serait le premier depuis onze ans. "C'est l'une de nos priorités", insiste M. Saoudabaïev.

La démocratie au Kazakhstan en bénéficiera-t-elle ? "C'est un but que nous poursuivons depuis dix-huit ans", assure le ministre. Les autorités du Kazakhstan, nation multiethnique, s'érigent en apôtres de la tolérance. Elles prévoient d'ailleurs d'organiser une conférence sur ce thème en juin, à Astana, la jeune capitale.

Le ministre s'inquiète aussi de la persistance du conflit en Afghanistan, "un vivier du terrorisme international" que ni l'URSS, ni les Occidentaux n'ont réussi à stabiliser. Si l'OSCE devait y contribuer, on pourrait envisager de transporter aussi à travers l'Afghanistan le pétrole et le gaz dont le Kazakhstan possède d'importantes réserves. "Nous souhaitons diversifier le plus possible les voies de transport comme les débouchés", souligne M. Saoudabaïev.

"Le principe de base, c'est la faisabilité technique", dit-il, en rappelant que son pays, qui a multiplié les oléoducs (vers la Russie, la Chine et le Turkménistan), n'exclut pas de se raccorder au gazoduc Nabucco chargé d'approvisionner l'Europe centrale via la Turquie.

L'accord douanier qui va entrer en vigueur, le 1er juillet, avec la Russie et la Biélorussie, n'empêche pas non plus le Kazakhstan d'être candidat à l'Organisation mondiale du commerce, ni de vouloir se rapprocher encore de l'Europe occidentale "où nous sommes désormais mieux compris, grâce à cette présidence", affirme le diplomate.

Joëlle Stolz sur http://www.lemonde.fr/

La lente agonie d’une mer

La mer d'Aral, jadis considérée comme le quatrième plus grand lac du monde, est en voie de devenir un vaste désert salin. Plus qu'un drame écologique, la lente disparition de cette mer est aussi celle d'une génération.

Ce drame commence vers 1960. De jeunes économistes moscovites décident alors que l'Asie centrale, vaste dépression désertique alimentée néanmoins par les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, se convertira à la culture du coton, le but étant de spécialiser chaque république dans un ou deux domaines de l'économie pour équilibrer la production dans tout l'empire soviétique. Seulement, il y a un problème : la région se prête mal à la culture du coton. Non seulement les terres arables sont rares, mais la plante elle-même est très exigeante en eau. Il faut donc détourner la ressource hydraulique massivement et user de quantités industrielles de pesticides. Les prélèvements faits le long des deux fleuves sont de plus en plus lourds, et bientôt ces derniers ne sont plus en mesure de nourrir la mer vers laquelle ils coulent. Comme la région est très chaude en été, les précipitations ne suffisent pas à compenser l'évaporation intense. Le niveau de la mer commence donc à décliner, puis la mer se divise en deux en 1989. En 2004, elle avait perdu plus de 80 % de son volume.

La catastrophe ne se limite toutefois pas au strict plan hydrique. Avec la disparition de la mer, c'est aussi l'économie locale qui est touchée. Les pêches de la mer d'Aral assuraient autrefois 20 % de celles de l'ensemble de l'Union Soviétique. La terre, contaminée, est devenue incultivable. Selon Gérard Dies, du magazine L'État de la Planète, 80 % de la population du bassin aralien est maintenant au chômage. « Trois années de sécheresse successives et les incessantes tempêtes de sable ont réduit l'agriculture à néant et la pêche a quasiment disparu de la région », explique-t-il. Certains villages, autrefois à un ou deux kilomètres de la mer, sont aujourd'hui à plus d'une centaine de kilomètres des côtes.

Le recul du rivage a laissé à découvert d'immenses dépôts salins ainsi que des quantités phénoménales de sulfates issus de pesticides que le vent balaye sans obstacle vers les terres arables. À cela s'ajoute « plus de 200 millions de tonnes de poussière par an [qui] sont soufflées sur la région de la mer d'Aral, avec pour conséquence de graves impacts sur la faune et la flore, et l'assèchement de près de 300 km de rivages », relate M. Dies.

Des solutions ?

Plusieurs initiatives ont été prises pour reconstituer la mer, allant des idées les plus prudentes aux plus démesurées. Par exemple, des paysans kazakhs avaient réussi à amasser plusieurs millions de dollars pour la construction d'une digue pouvant retenir l'eau de ce qui est désormais la Petite mer d'Aral, projet qui avait alors attiré les promesses de financement de la Banque Mondiale.

Mais si certaines institutions internationales ont fait preuve d'optimisme, les rivalités internes des cinq ex-républiques soviétiques ont rapidement fait fondre les espoirs de la population locale. Comme le rapporte J. A. Allan, spécialiste des ressources en eau à l'Université de Londres, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan « ont rivalisé entre eux pour obtenir de l'aide internationale au lieu de coopérer pour résoudre leurs problèmes ». En effet, les pays d'Asie centrale sont en compétition directe pour l'irrigation, dont chacun espère augmenter sa part, puisque l'eau, dans cette région, se raréfie. Avec la disparition de près de 90 % du volume de la mer d'Aral, ce sont toutes les précipitations de l'Asie centrale qui sont réduites. Pourtant, la population continue de croître…et la production aussi.

Les gouvernements hésitent, mais les déserts avancent

Selon Frédéric Lasserre, expert en géopolitique de l'eau et professeur de géographie à l'Université Laval, cela s'explique surtout par la profonde méfiance qu'éprouvent les pays de la région les uns envers les autres, compte tenu du découpage des frontières arbitraire et de l'imbrication des différentes ethnies dont se revendiquent les pays. Qui plus est, le réseau hydrographique rend difficile la concertation des pays. En effet, les fleuves Syr-Daria et Amou-Daria prennent naissance dans les républiques du Tadjikistan et du Kirghizstan puis coulent longuement sur les territoires turkmène et ouzbek, où ils sont soumis à un drainage intensif, avant d'atteindre la mer d'Aral, situé dans le sud-est du Kazakhstan, à cheval sur la frontière avec l'Ouzbékistan. Or, les deux premiers États sont très pauvres. Le Tadjikistan, plus particulièrement, puisqu'il se remet d'une guerre civile. Les trois autres États, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan, possèdent, quant à eux, de très grandes quantités de pétrole et de gaz. L'échange énergie/électricité, nécessaire au développement économique régional, est très difficile, puisque chacun cherche à orienter son commerce vers l'extérieur et non pas vers l'intérieur de l'Asie centrale.

Par ailleurs, ces pays, exception faite du Kazakhstan, sont largement autoritaires. Dans ces régimes très répressifs, le discours nationaliste se double du repli sur soi. Les chefs d'État, véritables autocrates dans le cas des présidents de l'Ouzbékistan et du Turkménistan, désavouent donc toute forme d'intégration régionale, préférant les accords de tête à tête. Frédéric Lasserre ajoute que si de tels accords ont bel et bien été signés pour assurer la bonne gouvernance des deux fleuves, «rien ne fonctionne cependant au niveau régional».

Alors que les gouvernements d'Asie centrale continuent de repousser l'échéance, faute de consensus et de budget, la population, elle n'a pas baissé les bras. Elle s'est tout simplement résignée à sauver ce qui reste de la mer d'Aral pendant qu'il est encore temps.

Par Pierre-Olivier Bussières, publié sur http://impactcampus.qc.ca

Afrique du Sud : ENRC toujours en pourparlers avec African Minerals

La société Eurasian Natural Resources Corp, le producteur de ferro-alliages et de minerai de fer au Kazakhstan, est toujours en pourparlers pour augmenter ses parts dans African Minerals Ltd.
Selon Frank Timis, président d'African Minerals, « les deux parties sont toujours en discussion ».
African Minerals, qui développe le projet de minerai de fer de Tonkolili en Sierra Leone, a déclaré, en septembre dernier, qu'il était disposé à négocier l'achat de parts dans plusieurs entreprises du secteur.
African Minerals a également déclaré, le 6 janvier dernier, qu'il va vendre une participation de 12,5% à la compagnie China Railway Materials Commercial Corp.
Sur www.lesafriques.com le 19 janvier 2010

AgroGeneration envisage d'investir au Kazakhstan

Vous avez annoncé jeudi dernier vouloir procéder à une augmentation de capital pour la société AgroGeneration. A quelle fin ?

Charles Beigbeder : C'est une augmentation de capital qui se fait sous la forme d'un placement privé auprès d'investisseurs qualifiés (investisseurs institutionnels et investisseurs privés qui se sont déclarés à cet effet auprès de l'AMF) avec pour objectif de lever au moins 5 millions d'euros ce qui serait un succès. La taille de l'opération pourrait être augmentée, si la demande s'avère importante, jusqu'à 20 millions d'euros.

L'opération a démarré hier. Nous avons demain notre réunion d'information financière auprès des gérants et des analystes financiers. Nous partons sur un roadshow d'au moins deux à trois semaines.


Une cotation sur Alternext, marché boursier dédié aux PME devrait compléter ce placement privé. Pourquoi ?

Charles Beigbeder : La cotation qui va clôturer le placement privé a pour objectif d'assurer une liquidité de l'investissement des différents souscripteurs à l'augmentation de capital et de nous permettre de disposer d'une monnaie d'échange pour réaliser des opérations de croissance externe et financer notre développement..


Quelles seraient les caractéristiques des titres émis ?

Charles Vilgrain : La valorisation faite par Invest-Securities s'élève à 40 millions, soit 1,90 euros par action.


D'ici à 2012, votre objectif est d'exploiter 100 000 hectares de terres dans les pays d'Europe de l'Est. Dans quels pays en particulier ? Avez-vous identifié des cibles d'acquisition ? Des projets sont-ils dans les tuyaux ?

Charles Vilgrain : Les 100 000 hectares devraient se situer essentiellement en Ukraine. Nous n'excluons pas d'aller dans d'autres pays voisins comme la Roumanie, le Kazakhstan ou sur d'autres continents tels que l'Afrique ou l'Amérique Latine.
Nous sommes en discussions très avancées au sujet d'une acquisition que les capitaux levés devraient d'ailleurs servir à financer.
....
Interview de Charles Beigbeder, Directeur du Conseil de Surveillance et Charles Vilgrain, Directeur général d'AgroGeneration réalisée le 19/01/2010 par http://www.easybourse.com/

Le paradoxe de la présidence kazakh de l’OSCE

Le Kazakhstan a pris la responsabilité de la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) depuis le 1er janvier, en dépit de nombreuses critiques des organisations non gouvernementales. De nombreuses ONG ainsi même qu'un responsable de l'OSCE en charge des droits de l'homme (ODIHR) se sont élevés contre cette décision. Ils soulèvent le paradoxe de la promotion de la démocratie, de la liberté de la presse et des droits de l'homme par l'Etat présidant l'organisation, en l'occurrence le Kazakhstan qui n'a pas connu d'alternance politique depuis son indépendance et voue un important culte de la personnalité de son président.

Pour la première fois depuis sa création en 1975, l'OSCE confie sa présidence annuelle à une ancienne république soviétique, à majorité musulmane qui plus est. Les ONG, dont Human Rights Watch, mettent en avant la détérioration de la situation des droits de l'homme dans la plus grande économie d'Asie centrale. Noursoultan Nazarbaiev est président depuis l'indépendance du Kazakhstan en 1991, et avait recueilli 91% des suffrages lors de la dernière élection présidentielle en 2005. Au-delà du culte de la personnalité, le régime autoritaire kazakh a entériné une législation Internet très offensive. La liberté de la presse-papier comme Internet est contrôlée et limitée. En effet, chaque site étant considéré comme un média, les blogs politiques rendent leurs propriétaires responsables de leurs actes devant la loi. Le président lui-même justifie son autoritarisme par la primauté de la réussite économique sur les avancées démocratiques, mettant en avant la détérioration des économies post-soviétiques à l'heure de l'ouverture politique.

Les négociations au sein de l'OSCE pour une ouverture plus démocratique du régime kazakh sont compliquées. Le Kazakhstan fournit 25% du pétrole européen et sa position géostratégique lui confère un statut incontournable dans le transit entre l'Europe et l'Asie. Pour l'année qui vient, la présidence kazakh a fait de l'Asie centrale et de ses voisins ses priorités. L'Afghanistan, le nucléaire iranien de même que des conflits intra-étatiques tels que le Nagorny-Karabagh, la Transnitrie et l'Abkhazie seront au cœur des enjeux de la présidence kazakh.

Sur www.affaires-strategiques.info le 18 janvier 2010

Echec du "sommet antirusse" de Batoumi

Le sommet énergétique de Batoumi, en Géorgie, convoqué par le président de Géorgie, Mikheïl Saakachvili, "s'est soldé par un échec", constate le quotidien russe Kommersant.

La rencontre, qui devait réunir les 14 et 15 janvier les chefs d'Etat de Géorgie, d'Ukraine, de Lettonie, de Lituanie, de Pologne et d'Azerbaïdjan, ainsi que les Premiers ministres ou ministres de l'Energie du Kazakhstan, du Turkménistan, d'Ouzbékistan, de Bulgarie, de Roumanie et de Turquie, pour discuter de nouvelles voies de transport de gaz et de pétrole de la mer Caspienne en évitant le territoire de Russie, "était considérée comme l'un des événements énergétiques clés de l'année 2010". Cependant, la réunion au sommet s'est transformée en une conférence d'experts : aucun chef de l'Etat n'y a finalement participé officiellement, "en raison de la défection du président de l'Ukraine, Viktor Iouchtchenko, retenu chez lui par l'élection présidentielle du 17 janvier, ce qui a entraîné la défection des autres présidents", ont expliqué les organisateurs géorgiens de la conférence.

Selon le quotidien russe Kommersant, la cause réelle de l'échec réside dans la baisse de l'intérêt occidental pour les projets énergétiques antirusses (comme le projet de gazoduc Nabucco ou l'oléoduc Odessa-Polotsk-Brody-Gdansk), "très coûteux politiquement". "La crise économique a fait chuter la demande et le prix des hydrocarbures en Europe et, partant, le risque de ruptures d'approvisionnement s'est lui aussi effondré", ajoute l'expert russe Valeri Nesterov.
Sur www.courrierinternational.com le 18 janvier 2010

Hausse prévue de la production pétrolière au Kazakhstan en 2010

La hausse de la production de liquides en Azerbaïdjan et au Kazakhstan devrait représenter une importante source non-OPEP de croissance de l'offre. Dans les deux pays réunis, elle devrait augmenter de 230 000 b/j en 2010, puis ralentir à 120 000 b/j en 2011. Une grande partie de la croissance en 2010 provient de la montée en puissance de plusieurs projets nouveaux, mis en production en 2009, mais les projets dans la période 2010-2011 sont insuffisants en nombre pour compenser entièrement baisses des champs matures en 2011.
Publication originale EIA (pdf), traduction Contre Info
Lire l'article complet publié sur contreinfo..info le 18 janvier 2010