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mardi 16 février 2010

Azerbaïdjan: Propositions de Nazarbayev pour le règlement du conflit de Haut Karabakh

Bakou. Latchine Sultanova – APA. Le président en exercice de l'OSCE, le ministre kazakh des affaires étrangères Kanat Saudabayev a présenté au chef d'état azerbaïdjanais Ilham Aliyev, les propositions du président kazakh Nursultan Nazarbayev pour le règlement du conflit de Haut Karabakh, a rapporté « Kazakhstan today ».

Le président kazakh Nazarbayev a participé en 1991, ensemble son homologue russe Eltsine, au processus de règlement du conflit de Haut Karabakh. Le règlement du conflit est au centre d'attention du président kazakh, a déclaré lundi, à Bakou, M.Saudabayev.
Le 16 fév 2010 sur http://fr.apa.az/

Baïkonour: 55 ans de portes ouvertes vers l’espace

Le 12 février 1955, les premières unités du génie militaire arrivaient à la station ferroviaire de Tiouratam (le Kazakhstan du Sud) et la construction d'un nouveau polygone de lancement de fusées commençait dans les steppes.
C'était le Polygone d'essais n°5 du ministère de la Défense de l'URSS (NIIP-5) plus connu aujourd'hui sous le nom de cosmodrome de Baïkonour.

La création d'un nouveau polygone avait été rendue nécessaire après le début du développement des missiles balistiques intercontinentaux en URSS. Le polygone de Kapoustine Iar dans la région d'Astrakhan (sud de la Russie), situé dans une contrée plus peuplée, ne convenait plus aux essais de ce genre. En outre, il était souhaitable que le polygone fût plus au Sud, plus près de l'équateur où l'attraction terrestre est moindre, ce qui facilite le lancement de missiles et permet d'accroître la charge utile.

La région de la cité et de la station ferroviaire de Tiouratam répondait le mieux à ces conditions. En plus des conditions purement techniques, d'autres exigences importantes étaient également remplies : le préjudice éventuel causé à l'économie nationale était minimal, il n'était pas nécessaire de priver d'exploitation les terres agricoles puisque le polygone se trouvait dans un demi-désert où les sables alternaient avec des terrains salifères. La population était quasi nulle dans le voisinage. Mais c'est une région au climat fortement continental avec durant l'année des températures variant entre -40°C avec des vents violents en hiver, et une chaleur de +40°C accompagnée de tempêtes de poussière l'été. La construction de la ville de Leninsk commença en même temps que celle du polygone, cette dénomination demeura d'ailleurs secrète. C'est d'ordinaire le nom de « Zaria » qui était employé, et les lettres parvenaient à « Kzyl-Orda-50 », plus tard à « Tachkent-90 ».

La construction de la première rampe de lancement du polygone, la future « rampe de lancement de Gagarine », commença dès juillet 1955 et elle est en service jusqu'à ce jour. Les lancements expérimentaux des fusées R-7 commencèrent en 1957. Les deux premiers lancements qui eurent lieu le 15 mai et le 12 juillet 1957 furent un échec, mais lors du troisième, le 21 août, la fusée fut lancée avec succès et sa tête atteignit le polygone de Koura dans le Kamtchatka.

La fusée R-7 lancée le 4 octobre 1957 du polygone de Tiouratam inaugura l'ère spatiale de l'humanité en mettant en orbite le premier satellite artificiel de la Terre. Le 12 avril 1961, la fusée R-7 lançait dans l'espace le premier vaisseau spatial avec Iouri Gagarine à son bord.

Ce jour-là, les mots « cosmodrome de Baïkonour » retentirent pour la première fois sur les ondes et il fut décidé de désigner ainsi le cinquième polygone d'essais dans les communications pour la presse. Mais la cité réelle de Baïkonour se trouvait à quelques centaines de kilomètres au Nord, dans la région de Karaganda, où a été construit un faux polygone destiné à tromper l'ennemi. Après la désintégration de l'URSS, en 1995, la ville de Leninsk sera rebaptisée en Baïkonour.

À l'heure actuelle, le cosmodrome et la ville de Baïkonour sont loués par la Russie auprès du Kazakhstan. Le contrat de location expire en 2050 et le prix de la location annuelle est de 115 millions de dollars. En plus du Centre spatial Kennedy du cap Canaveral aux Etats-Unis et du cosmodrome chinois de Shuang Cheng Tzu (Jiuquan), Baïkonour est l'un des trois cosmodromes de la planète à partir desquels ont été lancés des engins spatiaux habités.

A l'origine, le polygone était surtout destiné à des applications militaires, mais à présent il relève de Roskosmos (l'Agence fédérale spatiale russe) et les militaires ne font qu'apporter leur concours aux lancements de satellites à usage militaire. Les lancements expérimentaux de missiles balistiques intercontinentaux sont actuellement effectués à partir du cosmodrome de Plessetsk situé dans la région d'Arkhangelsk (nord), alors que les lancements de missiles dans le cadre du prolongement de leur délai de service établi se font à partir de leur lieu de stationnement.

Malgré les rapports amicaux qu'elle entretient avec le Kazakhstan et la situation géographique commode de Baïkonour, la Russie juge indispensable de transférer le lancement d'engins habités vers le nouveau cosmodrome de Vostotchny situé dans la région du fleuve Amour (Extrême-Orient russe), dont la construction devrait être achevée avant 2016. Ensuite, au moment de l'expiration du délai de location de Baïkonour, tous les lancements des appareils spatiaux russes seront effectués depuis le cosmodrome de Vostotchny.

En ce qui concerne les perspectives spatiales de Baïkonour, il convient de mentionner le complexe Baïterek actuellement en cours d'élaboration, pas de tir des fusées porteuses Angara. Ce projet permettra, au cas où il serait réalisé, de conserver l'attractivité de Baïkonour comme rampe de lancements commerciaux pour les décennies à venir. Le Kazakhstan étudie des solutions différentes afin de poursuivre l'exploitation du cosmodrome après l'expiration du bail.

En fait, ce délai qui expire en 2050 laisse une vaste marge de manœuvre, et c'est ainsi que, dans notre monde qui évolue rapidement, personne ne peut présager exactement du sort du cosmodrome de Baïkonour.

Pour l'instant, Moscou quitte peu à peu Baïkonour: le retrait des unités militaires a fortement réduit l'arrivée de la population en provenance de Russie. La part de la population russe dans cette ville de 60000 habitants est de 30 à 40% et ne cesse de diminuer.
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti le 12 février 2010