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mardi 31 mars 2009

Les pays d'Asie centrale doivent accroître les financements en faveur de l'Éducation pour tous

UNESCO.org le 31-03-2009

Quatre pays d'Asie centrale n'ont pas encore atteint leurs objectifs de financement pour l'éducation et l'alphabétisation y reste un défi. Le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan ont publié leur rapport national d'évaluation à mi-parcours concernant l'Éducation pour tous (EPT). En termes de financement de l'éducation, ces quatre pays n'ont pas encore atteint l'objectif établi par le Forum mondial sur l'éducation en 2000 qui s'élève à 6 % du produit intérieur brut (PIB).

Le rapport national de mi-parcours fait le point sur les progrès réalisés dans chacun des six objectifs de l'EPT, engagements auxquels 164 pays ont réaffirmé leur soutien au Forum mondial sur l'éducation en 2000 à Dakar. Ce rapport souligne les réussites, les difficultés restantes et les moyens possibles d'atteindre les objectifs de l'EPT d'ici à 2015.

Principales conclusions des rapports d'évaluation de l'Asie centrale :

· Les quatre pays ont vu augmenter le nombre d'inscriptions aux programmes d'Education et de protection de la petite enfance (EPPE). Toutefois, l'accès à ces programmes reste limité et les groupes les plus défavorisés sont les familles pauvres, les groupes vivant dans des régions reculées, les minorités ethniques et les enfants handicapés.

· Les « paiements informels des familles » aux écoles sont devenus fréquents et ont eu des effets négatifs sur la qualité de l'éducation, en particulier pour les enfants des familles pauvres et de celles à faible revenu.

· Le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan ne disposent pas d'une définition claire des compétences de la vie courante et de l'éducation fondée sur ces compétences. Ces domaines ne font pas partie de leurs normes nationales en matière d'éducation.

· L'éducation non formelle (ENF) nécessite davantage de soutien. Par ailleurs, il faudrait une législation qui réglemente la qualité des services éducatifs non formels.

· L'alphabétisation reste un défi en Asie centrale. Aucun de ces quatre pays n'évalue les niveaux d'alphabétisation et, par conséquent, on ne connaît pas les niveaux d'alphabétisation des groupes les plus vulnérables. L'alphabétisation fonctionnelle, qui englobe les compétences essentielles et les compétences de la vie courante, ne bénéficie pas d'une large reconnaissance.

Contact: efa@unescobkk.org

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lundi 30 mars 2009

A l'approche du G20 de Londres, la proposition de monnaie mondiale du président du Kazakhstan suscite de plus en plus d'intérêt

Lors du 2ème Forum Economique d'Astana, le président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev a proposé la création d'une monnaie unique mondiale : « Je suis convaincu que la raison fondamentale de la crise économique globale que nous traversons est à chercher dans les défauts et les archaïsmes du système monétaire international tel qu'il existe aujourd'hui.

La stratégie monétaire de l'émetteur de la devise de référence au niveau international n'est pas encadrée par des règles démocratiques. Les marchés monétaires internationaux ne sont ni concurrentiels ni suffisamment évolués… Je suis également convaincu que la mise en place d'un système monétaire nouveau et plus harmonieux nécessite de créer une devise mondiale. Nous devons lancer un projet de monnaie globale, qui pourrait être ratifié par la majorité des membres de la communauté internationale et approuvé par l'ONU. »

La proposition de Mr. Nazarbayev va bien plus loin que les propositions chinoise et russe en faveur d'une nouvelle monnaie de réserve globale : un plan dans lequel les devises actuelles comme le dollar ou la livre sterling resteraient en circulation.

Les participants au 2ème Forum Economique d'Astana, qui s'est tenu ce mois-ci, avaient publié une déclaration de soutien à l'idée du Président Nazarbayev, principalement destinée aux participants au sommet du G20 de Londres. les participants ont souligné que « Les défaillances du système monétaire et financier international et son incapacité à s'adapter à un monde en pleine évolution sont les raisons principales des cataclysmes que nous affrontons aujourd'hui au niveau régional et mondial. Nous recommandons la mise en place d'une plate-forme de discussion entre les pays membres du G20 et les autres membres de la communauté internationale. Il s'agit de créer les conditions d'une monnaie mondiale acceptable par tous et légitime pour tous. Une fois mises en place les conditions d'un système monétaire et financier juste et équitable, et après avoir atteint le niveau nécessaire d'intégration et de coopération entre les Etats, alors la nouvelle devise mondiale pourra être introduite. Elle permettra d'assurer une nouvelle sécurité monétaire et financière pour le monde de demain. »

Par ailleurs, le prix Nobel d'Economie Robert A. Mundell a exprimé son soutien à la proposition du Président du Kazakhstan : « Je suis d'accord avec Mr Nazarbayev… J'espère que cette initiative suscitera l'attention qu'elle mérite ». Le Président kazakh espère que sa proposition sera inscrite à l'agenda du sommet du G20.

En attendant une intégration monétaire mondiale, le Président Nazarbayev a appelé à la création d'une union monétaire régionale dans le cadre de la Communauté économique eurasienne (ou Communauté économique eurasienne) - CEEA – afin de mettre en place une monnaie régionale dans les meilleurs délais. Cette devise régionale permettrait de lancer des investissements d'infrastructures de long terme, de réduire le coût des transactions transfrontalières et surtout d'éviter l'effondrement des systèmes monétaires de la région.

Le sommet du G20 se tiendra les 2 et 3 avril prochain dans la capitale britannique. Il rassemblera les dirigeants des vingt pays les plus riches de la planète, qui contrôlent 90% du PIB mondial et 80% du commerce international. Y participeront les Chefs d'Etat et de Gouvernement d'Argentine, d'Australie, du Brésil, du Canada, de Chine, de République Tchèque, de France, d'Allemagne, d'Inde, d'Indonésie, d'Italie, du Japon, des Pays-Bas, de Corée du Sud, de Russie, d'Arabie Saoudite, d'Afrique du Sud, d'Espagne, de Turquie et des Etats-Unis. Les institutions internationales comme l'Organisation Mondiale du Commerce, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International seront également représentés.

Beaucoup considèrent ce sommet du G20 comme une chance unique pour parvenir à un accord global du type « Bretton Woods ». Le Premier Ministre britannique Gordon Brown a déclaré la semaine dernière que ce sommet pourrait déboucher sur « le stimulus fiscal le plus important jamais enregistré. Il vaut mieux viser trop haut quitte à échouer en partie que d'avoir des ambitions trop modestes et les réaliser. » La déclaration de Mr Brown fait écho à celle du Président Nazarbayev, citant Franklin D. Roosevelt : les seules limites à nos ambitions pour l'avenir sont les doutes que nous avons aujourd'hui. »

KazakhstanLive le 30 mars 2009

Altaï, quand pleuvent les protons


Depuis des décennies, ce beau pays de montagnes, situé au sud de la Sibérie, est parsemé d’épaves de fusées spatiales. Elles chutent au beau milieu des pâturages, mais aussi dans les potagers. Les Altaïens en ont peur ou s’en étonnent. Un voisinage incongru et dangereux.

Des carcasses de télés, des microcircuits couverts de poussière, des tourne-disques restés muets depuis la chute de l'URSS … La petite maison en bois du retraité Alexeï Koudriavtsev ressemble au bric-à-brac d’un vieux passionné de mécanique. S i ce n’est qu’entre une boîte à outils et un récepteur de radio démodé trône un énorme morceau de fer cramé. Un fragment de la fusée Proton-M.

Vous êtes à Labogan, un village situé à 4 000 km de Moscou, au coeur de l'Altaï, cette république isolée qu’aucune ligne aérienne ni ferroviaire ne relie au reste de la Russie. Ici, seul le dessin régulier des poteaux électriques quadrillant les plaines à perte de vue rappelle la civilisation. De temps à autre, un nuage de poussière monte dans l’air : un camion passe. Il ralentit pour contourner une vache au milieu de la route.
Bien que la piste de lancement Baïkonour se trouve à 1700 km, dans la steppe kazakh, c'est ici que chutent les fragments des fusées. Dans les années soixante, les scientifiques soviétiques avaient dessiné « la zone de chute 310 », au milieu des montagnes enneigées. Mais depuis peu, les ordures spatiales s'effondrent tout à côté des maisons. « C'est pour récupérer les boulons que j'ai rapporté cette épave », explique Alexeï. L'automne dernier, ce mécanicien âgé de 60 ans a découvert ce cadeau du ciel à côté du village. « Aujourd'hui les gens ont beaucoup salopé le monde. J’aimerais bien savoir quelles en seront les conséquences », s'interroge Alexeï.

Les fusées chutent, les cancers s'envolent

Les conséquences sont graves. Proton-M est propulsé avec du peroxyde d’azote et de la diméthylhydrazine asymétrique dite heptyl, une substance cancérigène et mutagène. L'Agence spatiale fédérale russe, Roskosmos, maintient que les ergols* résiduels sont rejetés dans les couches atmosphériques supérieures et ne descendent pas jusqu’à la Terre. Pourtant, selon les scientifiques travaillant dans la région, le 15 mars 2008, au lendemain du lancement d’un Proton-M, les habitants ont témoigné d'une brume bleuâtre. Cette fois-ci, huit fragments ont été retrouvés dans les villages. Plusieurs habitants se sont plaints de problèmes de santé. Le taux de cancer a augmenté depuis ces trois dernières années, selon Nelia Kara-Sal, le médecin en chef de l'hôpital du district d’Oust-Kan qui jouxte la zone de chute 310. Est-ce le résultat de l’activité spatiale ? Ou la conséquence de plus de 500 explosions de bombes atomiques entre 1949 et 1989 sur le polygone de S emipalatinsk au Kazakhstan, à seulement 400 km ? En l’absence de toute enquête scientifique indépendante, les Altaïens restent libres de toute interprétation.

Le chemin des épaves

« Bientôt les débris vont tomber sur nos maisons ! Je ne cesse de dire à Roskosmos : Modifiez la trajectoire ! », s’exclame Leonid Maikov, le maire du district d'Oust-Kan. Il est révolté par l’attitude du géant spatial russe à qui un lancement de la fusée Proton-M, plaçant un satellite étranger en orbite, rapporte 90 millions de dollars. Les Altaïens eux, ne touchent aucune indemnité. À quelques dizaines de kilomètres à l’ouest d’Oust-Kan, le chemin de terre caillouteux se termine en cul-de-sac. C'est le village de Korgon. Ici, chaque villageois a vu une épave au moins une fois dans sa vie. Dmitri Alatchev, 81 ans, portant une barbe comme celle de Lev Tolstoï, raconte son histoire à la manière d'un conte traditionnel russe : « C'était l'hiver. Une nuit, nous avons entendu du bruit comme si quelque chose était tombé sur le toit des voisins. Puis, le printemps est arrivé. La neige a fondu. Un jour, j'ai vu un couvercle dans le potager. J'ai voulu le prendre, mais il s’est trouvé que c'était un tonneau bien pris dans la terre. Je l'ai tiré par l’anse. Mais il ne sortait pas. Je l'ai remué avec une pince. Et j'ai tiré le tonneau ». Après avoir touché le métal, Dmitri a eu du mal à marcher pendant dix jours.Dans les montagnes, les « tonneaux » sont d’un autre calibre. En 2005, un étage entier d’une fusée est tombé près d'un refuge de bergers, un cylindre de douze mètres sur quatre. Le Ministère de situations d’urgence a chargé Vladimir Negodiaev, habitant de Korgon et propriétaire d'une quinzaine de chevaux, de descendre les débris jusqu’à son village. Tout en nage, les sept trotteurs Orlov suivaient un étroit sentier, serpentant les montagnes aux pentes abruptes. Des ponts suspendus, des broussailles infranchissables, un trajet d’une dizaine d'heures, 100 kg de fer dans la sacoche de chaque cheval. Depuis cette aventure, le vif trotteur gris, favori de Vladimir, porte le nom de « Kosmos »…

Texte et photos - Lisa Alissova

* Un ergol, dans le domaine de l'astronautique, est une substance homogène employée seule ou en association avec d'autres pour fournir de l'énergie (notamment dans un système propulsif à réaction).

dimanche 29 mars 2009

La 5e conférence internationale des partis politiques asiatiques se tiendra en septembre au Kazakhistan

ASTANA, 29 mars (Xinhua) - La 5ème Conférence internationale des partis politiques d'Asie (ICAPP) se tiendra en septembre à Astana, la capitale du Kazakhstan, a décidé dimanche le comité permanent de l'ICAPP. Nur Otan, le plus grand parti politique du Kazakhstan, sera l'hôte de la conférence de l'ICAPP, selon le comité.
L'ICAPP a été créée en septembre 2000 en tant que plate-forme d'échanges et de dialogue entre les partis et organisations politiques d'Asie. Elle pour objectif de renforcer les échanges et la coopération entre les partis politiques d'Asie, d'améliorer la compréhension mutuelle entre les gouvernements et les peuples d'Asie et de faire avancer la coopération régionale et de créer un environnement favorable à une paix durable et à une perspective commune dans la région.

Depuis sa création, l'ICAPP a tenu quatre conférences successivement à Manille, Bangkok, Pékin et Séoul.


vendredi 27 mars 2009

Interruption temporaire du service Eurokaz News

Eurokaz News va devoir interrompre son service jusqu'au 11 mai 2009 et vous prie de bien vouloir l'en excuser.
Si vous souhaitez entrer en contact avec l'association, envoyez nous un mail à asso@eurokaz.org
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Le Pakistan espère adhérer à l'OCS


MOSCOU, 27 mars - RIA Novosti. Le Pakistan pourrait devenir membre de l'Organisation de coopération de Shanghai (Chine, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan), a déclaré vendredi son ministre des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi, intervenant à la conférence internationale de Moscou sur l'Afghanistan.
"J'espère que nous nous verrons un jour proposer de devenir membre de cette organisation", a indiqué M. Qureshi rappelant que son pays bénéficiait déjà du statut d'observateur auprès de l'OCS.
Concernant la situation en Afghanistan, le chef de la diplomatie pakistanaise a insisté sur la nécessité d'"ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de ce pays: la population afghane mérite la paix, le progrès, la reconstruction économique et le développement".
"Le Pakistan est attaché à l'idée de stabilisation globale de la situation en Afghanistan. Dès à présent nous nous sommes mis d'accord sur la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Les efforts unilatéraux n'apporteront qu'un résultat limité", a-t-il poursuivi.
Selon le chef de la diplomatie pakistanaise, la Russie et la Chine pourraient jouer un rôle prépondérant dans la stabilisation de la situation en Afghanistan.
Prennent part à la conférence moscovite le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ainsi que des représentants des pays du G8, du Turkménistan, de la Turquie, de l'Iran, de l'ONU, de l'Organisation du Traité de sécurité collective, de l'OSCE, de l'UE et de l'OTAN.
La rencontre est destinée à examiner la situation en Afghanistan et au Moyen-Orient et à élaborer une stratégie de lutte contre le terrorisme et la production de stupéfiants.

Gazoduc Transcaspien: la Russie et le Kazakhstan intensifient leur coopération

MOSCOU, 27 mars - RIA Novosti. La Russie et le Kazakhstan intensifieront leur coopération dans la construction du gazoduc Transcaspien, ont déclaré vendredi les présidents russe et kazakh, Dmitri Medvedev et Noursoultan Nazarbaïev, lors d'un entretien téléphonique.
"L'entretien a porté sur la coopération économique et commerciale bi- et multilatérale. Les parties ont notamment confirmé leur intention de redoubler d'efforts pour réaliser le projet stratégique du gazoduc Transcaspien", a rapporté vendredi le service de presse de l'administration présidentielle russe.
La construction du gazoduc Transcaspien long de quelque 1.700 km doit débuter en 2009. Le pipeline reliera la station de compression turkmène Belek, au bord de la mer Caspienne, à la station de mesurage russe Alexandrov Gaï, dans la région de Saratov, via le Kazakhstan.
Par ailleurs, "les chefs d'État ont échangé leurs vues sur la crise économique mondiale en prévision du sommet du G20 de Londres. La partie kazakhe a appuyé la position concernant les dossiers qui figurent à l'ordre du jour du prochain sommet du G20. Les présidents ont convenu de poursuivre leur dialogue sur ces problèmes d'actualité", selon un communiqué de presse du Kremlin.

Les plus anciennes traces archéologiques de la domestication du cheval

Vendredi 27 mars 2009, par Robin Bendrey
Publié sur www.aloufok.net

Une équipe internationale d'archéologues vient de découvrir les plus anciennes preuves de domestication du cheval par l'homme connues à ce jour, remontant aux alentours de 3 500 avant notre ère. Cette découverte suggère que les chevaux ont été à la fois attelés, probablement pour la monte, et traits pour leur lait. Conduits par les Universités britanniques d'Exeter et de Bristol, en collaboration avec le CNRS et le Muséum national d'Histoire naturelle, ces résultats sont publiés le 6 mars 2009 dans Science. Les chercheurs sont parvenus à dater la première domestication du cheval de la culture Botai (1), civilisation de la fin du Néolithique, située au nord au Kazakhstan, aux alentours de 3 500 avant notre ère. Cette date est de 1 000 ans antérieure à celle qui était proposée jusqu'à présent pour la domestication du cheval, et devance de 2 000 ans les premières attestations de cheval domestique en Europe. Ces découvertes indiquent que le cheval a été domestiqué initialement non seulement pour la monte, mais aussi pour l'alimentation, notamment la production de lait.

En s'appuyant sur un intense travail archéologique de terrain et sur des analyses mettant en œuvre des technologies de pointe, l'équipe de scientifiques s'appuie sur trois arguments qui ne laissent aucun doute quant à la domestication du cheval au 4e millénaire avant notre ère au Kazakhstan :

. L'analyse des ossements révèle que les chevaux de la culture Botai avaient déjà une morphologie semblable à celle des chevaux domestiques de l'Âge du Bronze (2e millénaire avant notre ère) et bien différente de celle des chevaux sauvages préhistoriques de la même région. Cela suggère que les hommes de la culture Botai avaient procédé à une sélection des animaux possédant certaines caractéristiques physiques favorables, par le jeu de croisements contrôlés.

. Une nouvelle technique de reconnaissance de certains stigmates laissés par le mors sur les dents prémolaires les plus antérieures permet d'affirmer sans ambiguïté que les chevaux de la culture Botai étaient harnachés ou bridés, ce qui sous-entend qu'ils étaient montés.

. L'analyse chimique et isotopique des résidus lipidiques conservés dans certaines poteries de la culture Botai a permis de détecter d'indubitables traces de graisses caractéristiques du lait des chevaux. Le lait de jument est toujours consommé de façon traditionnelle au Kazakhstan. Cette boisson, appelée « koumis », est habituellement consommée après une légère fermentation alcoolique. On savait déjà que le « koumis » était traditionnellement consommé depuis plusieurs siècles, mais on n'imaginait pas qu'il ait pu l'être dès la fin du Néolithique, au moment des toutes premières domestications équines.

On sait que la domestication du cheval a revêtu une importance sociale et économique considérable, facilitant et accélérant les communications et les transports de denrées, modifiant les circuits de productions et les règles de la guerre. La découverte d'indices de domestication dès le milieu du 4e millénaire avant notre ère est de nature à modifier profondément notre perception de ces sociétés de la fin du Néolithique d'Asie centrale. Ces régions de steppes, à l'est de la chaîne de l'Oural, sont connues pour avoir abrité d'importantes populations de chevaux sauvages durant des millénaires. Le cheval y a largement servi de gibier. Cette chasse a permis à d'importantes populations humaines de vivre dans ces régions. Celles-ci ont acquis une excellente connaissance des comportements des chevaux sauvages, connaissances qui ont probablement constitué un atout important pour la domestication du 4e millénaire. Dans ces régions, l'économie a reposé sur l'exploitation du cheval par la chasse puis par l'élevage, plutôt que sur l'exploitation des bovidés qui étaient à la base de l'économie des peuples d'Asie du Sud-Ouest ou d'Europe. Le cheval présente l'avantage d'être mieux adapté aux hivers rigoureux, notamment parce qu'ils sont capables de brouter tout au long de l'année, même durant les périodes d'enneigement. Au contraire, les bovins, chèvres et moutons demandent à être approvisionnés en fourrage durant la mauvaise saison. Ils n'ont fait leur apparition dans l'économie des peuples de l'Asie centrale que sensiblement plus tard.

Le chercheur Robin Bendrey, co-auteur de ce travail, pilote l'étude sur l'utilisation du mors. Initié en 2007 au département d'archéologie de l'Université britannique de Winchester, ce travail a été achevé grâce à une bourse post-doctorale du CNRS, en 2008, au sein du laboratoire "Archéozoologie, archéobotanique : sociétés, pratiques et environnement" (CNRS / MNHN), dirigé par Jean-Denis Vigne, directeur de recherche au CNRS.

Notes :

(1) Le site de Botai, localisé au nord du Kazakhstan, est assez remarquable du point de vue archéologique.

jeudi 26 mars 2009

Le Pape recevra le Président Kazakh

Rome: le 26 mars 2009, le pape recevra le président de la République du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev. (apic/imedia/cp/js)

Russie-Turkménistan: les présidents aborderont le gazoduc transcaspien

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti. Les entretiens entre le président russe Dmitri Medvedev et son homologue turkmène Gourbangouly Berdymoukhamedov mercredi à Moscou seront concentrés sur la coopération énergétique bilatérale, a annoncé aux journalistes une source au Kremlin.
La construction du gazoduc transcaspien, prévu pour l'année en cours, et le développement de pipelines en Asie centrale seront les thèmes privilégiés du sommet russo-turkmène.
Le projet de gazoduc transcaspien sera réalisé par le Turkménistan, la Russie et le Kazakhstan. Le holding russe Gazprom, qui participera aux projets d'investissement, a proposé d'augmenter le débit de la conduite à 30 milliards de mètres cubes par an contre 20 milliards projetés au début.
En 2009 le Turkménistan prévoit de produire plus de 75 milliards de mètres cubes de gaz dont 51 milliards seront exportés. Gazprom est l'acheteur principal de gaz turkmène dont le prix a atteint 150 dollars pour 1.000 mètres cubes au deuxième semestre de 2008.

130 ans... et toutes ses (fausses) dents


Sakhan Dosova est 16 ans plus âgée que la personne en vie la plus vieille au monde, l'Américaine Edna Parker. Sa date de naissance est le 27 mars 1879. Elle soufflera donc vendredi ses 130 bougies. Elle vit à Karaganda, dans le nord du Kazakhstan.

La vieille dame, qui a eu dix enfants et a été mariée deux fois, attribue sa longévité au fait qu'elle est restée loin des bonbons et des médecins. Elle est cependant fan de fromage et de yaourts et dit que son sens de l'humour a gardé son coeur jeune.


"Je n'ai aucun secret particulier. Je n'ai jamais pris de médicaments et si j'étais malade, j'utilisais des remèdes de grand-mère pour me soigner."


Sa petite-fille, Gaukher Kanieva, 42 ans, dit d'elle qu'elle est une "femme très joyeuse. Je pense que c'est le rire et la bonne humeur dont elle fait preuve qui lui ont permis de vivre aussi longtemps."Sakhan n'entend plus très bien mais est toujours en bonne santé. Elle vit avec l'une de ses petites-filles dans un appartement.


7 sur 7 - Dé.L.

ÉNERGIE • Gazprom pris au piège de ses contrats centrasiatiques

3,5 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros) : tel est le montant des pertes subies par Gazprom à la suite de la signature de ses contrats d'achat de gaz à prix fixe en Asie centrale, affirme le journal moscovite Nezavissimaïa Gazeta. En 2008, le géant gazier russe a conclu des accords d'achat de gaz avec le Turkménistan, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, pour un volume annuel total de 70 milliards de mètres cubes (soit l'équivalent de 14 % de sa propre production de gaz), pour un prix fixe, dit "européen", d'environ 300 dollars (222 euros) les 1 000 m3. Ce tarif n'évolue donc pas avec le marché, dont la tendance est actuellement à la baisse.
Alors que la crise a provoqué un important recul de la consommation en Russie (– 15 %) et dans les pays européens (– 10%), la compagnie a dû réduire de 25,3 % sa propre production de gaz en mars. Pour l'ensemble de l'année 2009, la réduction des volumes de production pourrait atteindre 7 %, selon Gazprom. La crise a aussi une influence sur le programme d'investissement de Gazprom. Celui-ci a été révisé à la baisse, passant de 20,4 à 15,8 milliards d'euros pour 2009. "Tel est le prix à payer pour la position de monopole d'exportation de Gazprom sur les marchés d'Asie centrale", estime l'expert russe Dmitri Aleksandrov.

ONU: la Russie versera 7,5 mds USD au fonds anticrise de la CEEA

NEW YORK (Nations Unies), 25 mars - RIA Novosti. La Russie versera 7,5 milliards de dollars au fonds anticrise de la Communauté Économique Eurasiatique (CEEA: Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan), a annoncé mardi à New York le premier vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Denissov.
"Nous respecterons nos engagements et nous aiderons les pays en voie de développement malgré la crise financière mondiale qui a touché la Russie. Le montant de la somme que la Russie versera au fonds anticrise de la CEEA (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) atteindra 7,5 milliards de dollars", a indiqué M.Denissov lors d'une discussion spéciale sur la crise mondiale qui se déroule à l'Assemblée générale de l'ONU.
"Il faut éviter que la situation des années 1990 ne se répète. A l'époque, la récession économique mondiale a provoqué la réduction d'aide (octroyée aux pays pauvres) de plus de 20%", a estimé le diplomate russe.
Il a appelé la communauté mondiale à soutenir les couches les plus vulnérables de la population dans les pays en voie de développement et à financer "les projets d'infrastructure qui jettent les bases de la croissance économique et règlent le problème de l'emploi".

mardi 24 mars 2009

La tuberculose tue une personne toutes les 20 secondes (ONU)

NEW YORK, 24 mars - RIA Novosti. La tuberculose touche une personne sur trois dans le monde et tue une personne toutes les 20 secondes, selon une déclaration du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rendus publics lundi.
"Les mesures de lutte contre la tuberculose déployées à travers le monde donnent des résultats. L'ampleur de cette épidémie continue à se rétrécir, mais les choses se passent trop lentement: une personne meurt de tuberculose toutes les 20 secondes. Des millions de personnes suivent un traitement grâce aux efforts nationaux coordonnés, mais pour d'autres millions ce traitement reste inaccessible", a constaté le secrétaire général de l'ONU dans cette déclaration publiée à l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose.
Selon Ban Ki-moon, le nombre de tuberculeux pourrait augmenter si les Etats ne prennent pas de mesures urgentes pour combattre l'épidémie. "Nous devons contribuer ensemble à la prévention et au dépistage précoce de tous les cas d'infection", a-t-il précisé.
Le secrétaire général de l'ONU a également appelé à "préserver les investissements dans la santé, notamment pour les catégories de population les plus vulnérables" en cette période de crise économique mondiale.
L'OMS a dressé une liste de 27 pays qui abritent 85% de tous les cas de tuberculose où les cinq premières places reviennent à des ex-républiques soviétiques: l'Azerbaïdjan, la Moldavie, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et l'Ukraine.

Flux de capitaux: un contrôle strict peu probable en Russie

MOSCOU, 24 mars - RIA Novosti. The Banque of America Securities- Merrill Lynch fait état, dans un communiqué, de l'intensification en CEI des débats sur une éventuelle intensification du contrôle des flux de capitaux, même s'il juge l'introduction de ce régime peu probable en Russie.
Un tel contrôle est peu probable avec le gouvernement et l'administration présidentielle en place, surtout compte tenu de la récente stabilisation du rouble, estime Merrill Lynch.
En 2006, Moscou a levé toutes les restrictions frappant la circulation transfrontalière de capitaux, les dirigeants russes ayant à plusieurs reprises fait savoir depuis qu'ils n'avaient pas l'intention de faire marche arrière.
Concernant la situation dans les pays de la CEI, Merrill Lynch relève la possibilité d'un contrôle ferme des flux de capitaux en Ukraine dans les mois à venir.
Le Kazakhstan pourrait suivre l'exemple ukrainien à la fin de 2009 ou début 2010, mais le scénario de base de la banque suppose que le pays pourrait éviter ce genre de mesures, souligne le communiqué.

La tuberculose tue une personne toutes les 20 secondes

NEW YORK, 24 mars - RIA Novosti. La tuberculose touche une personne sur trois dans le monde et tue une personne toutes les 20 secondes, selon une déclaration du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rendus publics lundi.
"Les mesures de lutte contre la tuberculose déployées à travers le monde donnent des résultats. L'ampleur de cette épidémie continue à se rétrécir, mais les choses se passent trop lentement: une personne meurt de tuberculose toutes les 20 secondes. Des millions de personnes suivent un traitement grâce aux efforts nationaux coordonnés, mais pour d'autres millions ce traitement reste inaccessible", a constaté le secrétaire général de l'ONU dans cette déclaration publiée à l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose.
Selon Ban Ki-moon, le nombre de tuberculeux pourrait augmenter si les Etats ne prennent pas de mesures urgentes pour combattre l'épidémie. "Nous devons contribuer ensemble à la prévention et au dépistage précoce de tous les cas d'infection", a-t-il précisé.
Le secrétaire général de l'ONU a également appelé à "préserver les investissements dans la santé, notamment pour les catégories de population les plus vulnérables" en cette période de crise économique mondiale.
L'OMS a dressé une liste de 27 pays qui abritent 85% de tous les cas de tuberculose où les cinq premières places reviennent à des ex-républiques soviétiques: l'Azerbaïdjan, la Moldavie, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et l'Ukraine.

lundi 23 mars 2009

Asie centrale : « L’eau est une question éminemment politique »

Navire enlisé dans l’ancien lit de la mer d’Aral
près de la ville d’Aralsk © Wikimedia Commons


Entretien avec Frédéric Lasserre, professeur au département de géographie de l’Université Laval, au Québec, et directeur de l'Observatoire de Recherches Internationales sur l'Eau (ORIE).

La gestion de l’eau en Asie centrale, l'une des régions les plus arides du globe, où une culture comme le coton absorbe beaucoup d'eau, est un défi de développement économique. En quoi est-elle aussi une question très politique ?
Il y a très peu de régions au monde où elle n’est pas une question politique. L’Asie centrale n’y échappe pas. Surtout dans le contexte de forte crise économique qui a suivi l’explosion de l’URSS, et de montée de l’islamisme. Aux prises avec des contestations politiques, avec le chômage, les gouvernements de la région ont une obligation de résultat : assurer l’emploi maximum et la croissance économique. Parce qu’elle sert au secteur agricole, l’eau est indirectement un enjeu politique.
C’est particulièrement vrai pour les pays d’aval comme l’Ouzbékistan, le Turkménistan et, dans une moindre mesure, le Kazakhstan, qui dépendent largement du secteur irrigué, en particulier de la culture du coton et d’autres cultures d’exportation. Le secteur irrigué y est éminemment politique. Le lobby cotonnier y est d’ailleurs extrêmement puissant. Il contribue – bien que ce ne soit pas la seule explication – à la difficulté de parvenir à des accords clefs entre tous ces pays.
Dans les deux pays d’amont que sont le Tadjikistan et le Kirghizistan, l’eau est un élément tout aussi politique en raison de la production hydroélectrique{1} que ces deux pays essaient de développer, et qui pousse Douchanbé et Bichkek à remettre en cause le partage de la ressource héritée de l’ère soviétique. L’URSS avait construit des barrages en montagne pour produire de l’électricité, et surtout pour créer des réservoirs destinés à irriguer en été les républiques soviétiques d’aval comme le Turkménistan ou l’Ouzbékistan. Ce qui ne fait, aujourd’hui, plus l’affaire du Tadjikistan et du Kirghizistan…
Sur quels grands chantiers, les relations entre les gouvernements de la région se crispent-elles ?
Outre les projets de barrages dans les pays d’amont qui provoquent l’inquiétude des pays d’aval, il y a aussi des chantiers dans les pays d’aval qui suscitent des controverses. Je pense notamment au prolongement du canal du Karakoum au Turkménistan.
L’Ouzbékistan et le Kazakhstan avaient demandé au Turkménistan de cesser le chantier. Résolue à mettre en valeur de nouvelles terres par l’irrigation, Achkhabad n’en a fait qu’à sa tête. Résultat, le volume d’eau disponible de l’Amou Daria pour les pays d’aval, surtout pour la mer d’Aral, a sensiblement diminué.
Décidés de façon unilatérale, sans concertation, la plupart de ces projets créent d’inévitables remous politiques entre les Etats de la région. Ils mettent en oeuvre des politiques individualistes, loin d’un accord global régional.
Autre exemple, le projet du Kazakhstan d’endiguer la petite mer d’Aral. Il se justifie peut-être d’un point de vue environnemental. Les quantités d’eau qui alimentent les deux fleuves, le Syr Daria et l’Amou Daria, sont si faibles que la mer d’Aral va inéluctablement continuer à décliner. A moins de sacrifier de grands pans de l’agriculture, ou de changer les techniques d’irrigation - ce que refuse le lobby cotonnier.
Décidé de façon unilatérale par le Kazakhstan, ce projet de sauvetage de la petite mer d’Aral a eu un impact positif. Son niveau est remonté, des poissons sont revenus, une activité économique et sociale complémentaire a émergé. Toutefois, la grande mer d’Aral ne dépend plus aujourd’hui que de l’approvisionnement de l’Amou Daria. Le résultat est sans appel. Elle décline de façon accélérée.
La gestion des eaux partagées souffre d’un flagrant manque de concertation…
Malgré les efforts de la communauté internationale, du programme des Nations unies pour le développement, de la coopération américaine et de l’UE, peu de choses aboutissent. Des textes sont bien signés, mais ils restent souvent lettre morte.
Les Etats de la région entretiennent une large méfiance les uns envers les autres, les projets sont contradictoires. Les pays d’amont aimeraient bien turbiner davantage, les pays d’aval voudraient garder leur rôle de réservoir.
A la question de la volonté politique, s’ajoute celle de la demande. A-t-on besoin de laisser tant de place au secteur cotonnier, ou des techniques d’irrigation aussi obsolètes et sur-consommatrices en plein désert ? Le coton est une plante extrêmement gourmande en eau. Les taux d’arrosage sont de l’ordre de 15.000 m3 par hectares !
Comment expliquez-vous les réticences de Tachkent ou d’Astana à sabrer dans les activités du secteur irrigué ?
Les gouvernements hésitent à affronter le lobby cotonnier. Le secteur emploie une importante main-d’œuvre, souvent saisonnière pour la récolte et la transformation. Le secteur irrigué fournit par ailleurs un nombre important de devises à l’exportation. Les seules exportations de coton en Ouzbékistan représentaient 60% des revenus d’exportation ! Au Tadjikistan, le coton occupe le second poste d’exportation avec 20%.
Or tant que les chemins d’exportation d’hydrocarbures ne seront pas totalement stabilisés, l’économie de ces pays continuera à dépendre fortement du secteur irrigué.
Voyez-vous une dimension idéologique dans la gestion de l’eau en Asie centrale ?
S’il y en avait une, ce serait la persistance de l’idéologie soviétique, à savoir mobiliser les ressources de la nature pour les mettre en valeur d’un point de vue économique. Les gouvernements d’Asie centrale ne sont pas encore totalement départis de ce paradigme. On le voit à travers l’insistance de l’Ouzbékistan à ressusciter les vieux projets de détournement de fleuves sibériens.
A défaut d’empêcher le Tadjikistan et le Kirghizistan de turbiner comme ils l’entendent, Tachkent pense toujours qu’« il n’y aurait qu’à » convaincre la Russie d’aller détourner les fleuves sibériens pour augmenter ces ressources en eau ! Il n’y a rien dans le discours du pouvoir ouzbek qui laisse entrevoir une politique de restriction de la demande.

Enfin, l’instabilité en Afghanistan, pays riverain de l’Amou Daria, a-t-elle une incidence sur la gestion de l’eau dans la région ?

Compte tenu de la situation économique et politique du pays, Kaboul n’est pas pour le moment un acteur dans la gestion de ce fleuve. L’essentiel des canaux d’irrigation ont été détruits par les années de guerre. A l’heure actuelle, le gouvernement central n’a aucun moyen de les réparer. Quant à la communauté internationale, elle n’a pas livré les moyens techniques et financiers promis pour la reconstruction.

Advenant une éventuelle stabilisation du régime, il y aura certainement une volonté de relancer l’économie par le biais de l’agriculture irriguée. Ce qui représentera alors une consommation supplémentaire des eaux du fleuve, et demandera aux autres pays riverains de s’adapter.


{1} Au Kirghizistan, 93% de l’électricité produite est hydroélectrique. En 2005, le Tadjikistan a exporté 4,3 milliards kWh, le Kirghizistan 2,7 milliards.

CAUCAZ.COM Article paru dans l'édition du 23/03/2009 Par Célia Chauffour (propos recueilis par)

dimanche 22 mars 2009

Education : L’Arménie au 43ème rang

Par Stéphane - armenews

Les experts de l’UNESCO ont classé l’Arménie à la 43ème place au niveau de l’éducation en tenant compte de l’alphabétisation de la population et de facteurs éducatifs préscolaire.

Le Kazakhstan est arrivé en première place suivi du Japon, de l’Allemagne, de la Norvège et de la Grande-Bretagne.

Les études ont été conduites dans 129 pays et le Tchad est en dernière position.
La Géorgie figure à la 40ème place tandis que l’Azerbaïdjan ne figure même pas dans la liste des pays étudiés.

La 1ère édition du "Gran Tourism Marathon" se prépare...

Par Antoine Dufeu - Caradisiac

Les marathons ont marqué l’histoire des épreuves disputées sur route. C’est avec l’esprit des marathons d’antan (Liège-Rome-Liège, Liège-Sofia-Liège, etc.) que le « Gran Tourism Marathon » entend renouer.
La première édition se disputera du 20 juin au 4 juillet 2009 entre Paris et Astana, la capitale du Kazakhstan. Les participants s’élanceront le 21 juin au matin après avoir répondu aux traditionnelles vérifications techniques. Plusieurs marques sont d’ores et déjà représentées comme Lamborghini, Porsche, Audi et Maserati. D’autres marques sont encore attendues et ce sont au total entre 25 et 30 voitures qui devraient participer à cette première édition pour un périple d’environ 7500 km.

Pour ceux qui sont sur Paris, ce lundi 23 mars, l’Audi R8 aux couleurs du Gran Tourism Marathon qui partira prochainement pour les reconnaissances, sera exposée devant la Mairie du XVe à Paris, à l’occasion de la traditionnelle Fête de Nauriz, organisée à l’initiative de l’ambassade du Kazakhstan.
Source : Gran Tourism Marathon

samedi 21 mars 2009

Asie centrale: Ban Ki Moon salue la création d'une zone sans arme nucléaire

Un traité créant une zone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale, la première de l'hémisphère Nord, entre en vigueur ce samedi. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué vendredi la création de cette zone.
Le traité a été signé en septembre 2006. Ses signataires, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan s'engagent à ne pas développer, acquérir, tester ou détenir d'armes nucléaires.
"Le secrétaire général salue l'entrée en vigueur du traité sur cette zone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale", a dit la porte-parole de M. Ban, Michèle Montas, dans un communiqué. M. Ban a noté que ce sera ainsi la première zone exempte d'armes nucléaires de l'hémisphère nord qui englobera un secteur géographique autrefois doté de l'arme atomique.
Proposé par le président ouzbek Islam Karimov en 1993 et signé en septembre 2006 au Polygone nucléaire de Semipalatinsk, un ancien site d'essai nucléaire de l'URSS, situé au Kazakhstan, le traité a été ratifié par les cinq pays d'Asie centrale, tous anciennes républiques soviétiques.
D'autres zones similaires ont été créées en vertu de traités signés en 1967 pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, en 1985 pour le Pacifique sud, en 1995 pour l'Asie du Sud-Est et en 1996 pour l'Afrique.
La Mongolie s'est autodéclarée zone exempte d'arme nucléaire, tandis que d'autres traités interdisent l'arme atomique dans des zones
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Romandie News

Kazakhstan: 2 morts, 16 blessés dans l'incendie d'un dépôt militaire


ASTANA, 21 mars - RIA Novosti. Deux personnes ont trouvé la mort, seize ont été blessées et deux sont portées disparues à la suite d'un incendie qui s'est produit dans un dépôt de munitions dans le sud du Kazakhstan, a annoncé samedi le ministère kazakh des Situations d'urgence dans un communiqué.
L'incendie a provoqué une série d'explosions de munitions stockées en prévision du recyclage dans ce dépôt situé à 2 km de la ville d'Arys. 195 sapeurs-pompiers et 34 engins ont été mobilisés pour maîtriser le feu qui s'est propagé sur 336 mètres carrés. L'incendie n'a été éteint que sept heures après son éclatement, à 4h30 locales (22h30 GMT).
"16 personnes travaillant dans le dépôt ont été blessées dont 12 ont été hospitalisées. Deux corps brûlés ont par ailleurs été découverts sur les lieux de l'incendie, et deux autres personnes sont portées disparues", précise le communiqué.

vendredi 20 mars 2009

Washington pourrait coopérer avec l'OCS

RBC Daily

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Le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain en charge de l'Asie du sud et centrale Patrick Moon prendra part à la conférence de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) sur l'Afghanistan, qui se tiendra le 27 mars à Moscou, lit-on vendredi dans le quotidien RBC Daily.
Les Etats-Unis ont jusqu'à présent manifestement ignoré l'OCS craignant le renforcement de l'influence de la Russie et de la Chine en Asie centrale. L'incapacité de résoudre seul les problèmes de l'Afghanistan et de l'Iran pousse cependant Washington à revoir sa position envers le groupe de Shanghaï.
Les "Cinq de Shanghaï" (la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan) ont été créés en 1999. En 2001 l'Ouzbékistan a adhéré à l'OCS en tant que membre à part entière. De plus, le groupe de Shanghaï réunit l'Inde, l'Iran, la Mongolie et le Pakistan en qualité d'observateurs. L'Afghanistan ne possède actuellement que le statut d'invité.
"Les Américains s'embourbent de plus en plus en Afghanistan, alors que l'OCS est la seule organisation dans le monde réunissant tous les pays liés d'une manière ou d'une autre au conflit afghan", a déclaré une source anonyme proche des milieux diplomatiques russes en commentant la décision américaine.
La coopération avec l'OCS sur le problème de l'Afghanistan pourrait également aider les Etats-Unis à rétablir leurs rapports avec l'Iran, estime Sergueï Demidenko, expert à l'Institut d'évaluations et d'analyse stratégiques de Moscou. "Washington et Téhéran sont des alliés forcés sur la question afghane: les islamistes sunnites du mouvement taliban et d'Al-Qaida sont un ennemi des Etats-Unis, tout comme de l'Iran chiite", a fait-il remarquer.
Le groupe de Shanghaï, dont le statut de membre à part entière a été demandé par l'Iran en mars 2008, pourrait être une plate-forme idéale de coopération américano-iranienne, d'abord sur la question afghane, puis dans un grand nombre d'autres domaines.

Drogue: la Route de la soie convertie en "coupe-gorge" pour la Russie

SAINT-PETERSBOURG, 20 mars - RIA Novosti. Depuis le lancement de l'opération militaire de l'OTAN en octobre 2001, la production de stupéfiants en Afghanistan a été multipliée par quarante, a indiqué vendredi Viktor Ivanov, chef du Service fédéral russe de contrôle du trafic de drogue (FSKN).

Une part importante de la production termine en Russie notamment à travers la frontière avec le Kazakhstan, a poursuivi le chef du FSKN, si bien que la célèbre Route de la Soie "se convertit en véritable coupe-gorge pour la Russie".

Lors d'une réunion vendredi à Saint-Pétersbourg, le chef du Service a rappelé que 93% des plantations mondiales de pavot étaient concentrées en Afghanistan.

Qui plus est, M.Ivanov estime que la production de drogue augmente à mesure que la concentration de troupes étrangères se renforce. Selon lui, la poursuite de la présence militaire de l'Alliance en Afghanistan ne serait justifiée que si les alliés s'engageaient à intensifier la lutte contre la production de stupéfiants dans ce pays.

jeudi 19 mars 2009

Témoignage d'un expert kazakh : « la culture tibétaine est bien préservée »

K.Syroezhkin, chercheur en chef à l'Institut de stratégie du président du Kazakhstan, a effectué plusieurs visites en Chine en tant que spécialiste des questions internationales. Il a visité beaucoup d'endroits en Chine. Selon ses propres mots, il gardera un « souvenir inoubliable » de son voyage au Tibet qu'il a effectué en juin 2007. Il a pu y découvrir une culture originale, pleine de charmes.
K.Syroezhkin a visité presque tous les monastères de Lhassa. « Chaque bâtiment, chaque statue est préservé et a parfaitement été restauré. La population jouit d'une large liberté religieuse. Qu'il s'agisse des pèlerins faisant tourner les moulins à prières dans le Palais du Potala, des bannières multicolores sur lesquelles sont inscrites les bonnes aspirations, des mystérieuses pierres-mani ou bien encore des villages qui abritent des bâtiments de styles architecturaux différents, tout ceci constituent les particularités culturelles du Tibet. Je pense que l'originalité de la culture tibétaine et la tradition religieuse sont parfaitement préservées et continuent à se développer », a affirmé K.Syroezhkin.
Il a également été profondément impressionné par le niveau d'avancement des infrastructures de base au Tibet. « Les routes menant aux sites touristiques sont larges et le réseau de téléphonie mobile couvre pratiquement l'ensemble du Tibet », a-t-il poursuivi. « J'ai également assisté à une pièce de théâtre tibétain. Même si je ne l'ai pas comprise, j'ai pu, à travers elle, éprouver toute la quintessence de la culture tibétaine. En discutant avec des habitants locaux, j'ai pu me rendre compte que les Tibétains étaient travailleurs et faisaient preuve de bienveillance et d'hospitalité. Ils aspirent à la prospérité du Tibet, à sa stabilité, ainsi qu'à une vie heureuse, au même titre que les Han », a expliqué K.Syroezhkin.
« Auparavant, le Tibet était pour moi un endroit mystérieux. Des reportages réalisés par certains médias occidentaux m'avaient induit en erreur, me faisant douter du bon état de préservation de la culture tibétaine. Désormais, je souhaite informer tout le monde sur l'excellent état de préservation de la culture tibétaine. C'est pourquoi j'espère que ceux qui s'intéressent réellement au Tibet puissent personnellement s'y rendre afin de dissiper leurs doutes éventuels », a-t-il conclu.
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Source: China.org.cn

mercredi 18 mars 2009

GE Transportation livre la 3000e locomotive GE de la série Evolution® à Kazakhstan Temir Zholy (KTZ)

PM Eastern Daylight Time

ERIE, Pennsylvanie--(BUSINESS WIRE)--GE Transportation, une division de General Electric Company (NYSE: GE), a annoncé aujourd'hui que son client, Kazakhstan Temir Zholy (KTZ), avait pris livraison de la 3000e locomotive de la série Evolution® produite dans l'usine de GE Transportation d'Erie, en Pennsylvanie. Il s'agit de la locomotive lourde diesel-électrique la plus technologiquement avancée jamais construite. Une locomotive de la série Evolution peut tracter l'équivalent de 170 Boeing 747 « Jumbo Jet ».
En 2006, KTZ a commandé 310 locomotives GE de la série Evolution et les dix premières unités, dont la 3000e locomotive, sont arrivées au Kazakhstan. Trois cent autres locomotives seront assemblées au Kazakhstan dès la fin de 2009 à partir de kits et de pièces produites à Erie.
Il s'agit de la 3000e locomotive de la série Evolution depuis son introduction sur le marché en 2005. Il y a quatre ans, GE Transportation a réinventé la locomotive et aujourd'hui, avec cette livraison historique clé, 3000 locomotives Evolution contribuent au développement de l'infrastructure de nombreux pays dans le monde, tout en offrant des avantages économiques et environnementaux qui se traduisent par des économies de carburant et une diminution des émissions polluantes. Outre le Kazakhstan, GE Transportation a mis au point des locomotives innovantes basées sur la plateforme de la série Evolution pour les marchés australien, brésilien, canadien, égyptien et celui des États-Unis.
« GE et le Kazakhstan partagent une longue et active collaboration, » explique Lorenzo Simonelli, président-directeur général de GE Transportation. « Depuis 1995, GE et KTZ oeuvrent conjointement au développement économique du Kazakhstan. La livraison de la 3000e locomotive Evolution marque un jalon important dans nos relations avec KTZ et le Kazakhstan, et illustre parfaitement la manière dont la globalisation a offert des opportunités de croissance à GE Transportation. Nous espérons pouvoir tirer partie de nos relations productives avec le Kazakhstan pour répondre aux besoins en infrastructure du pays. »
KTZ gère un parc d'environ 2000 locomotives et 14 000 km de voies ferrées. Riche en pétrole, gaz naturel, charbon et minerai de fer, le Kazakhstan est aussi une plaque tournante vitale pour le commerce dans toute la région, y compris la Russie, la Chine et les anciens États soviétiques du Kirghizistan, d'Ouzbékistan et du Turkménistan. Le développement de l'industrie ferroviaire et du Kazakhstan vont de paire car le charbon, les minéraux et les autres marchandises sont transportés par chemin de fer au Kazakhstan. L'arrivée des locomotives de la série Evolution permet à KTZ de poursuivre ses plans de croissance dans le pays et dans la région.
Kazakhstan est un marché important pour GE Transportation. Outre la vente de locomotives, GE Transportation prévoit une collaboration dans d'autres domaines, tels que contrats de maintenance et projets de signalisation. Le Kazakhstan servira de vitrine pour la région et au-delà.
À propos de la locomotive de la série Evolution
La locomotive Evolution représente pour GE un investissement de 400 millions de dollars, sur une période de huit ans. Cette locomotive innovatrice est équipée d'un moteur diesel 12 cylindres qui produit la même puissance de 4400 chevaux-vapeur que le précédent modèle à 16 cylindres. Le moteur plus petit utilise jusqu'à 5 % moins de carburant, ce qui représente environ 1,1 million de litres sur la durée de vie de la locomotive, tout en réduisant les émissions polluantes d'environ 40 %.
La locomotive Evolution est l'un des produits « Ecomagination » de GE les plus frappants. « Ecomagination » est une initiative développée à l'échelle de l'entreprise afin de répondre à la demande des consommateurs de produits offrant un meilleur rendement énergétique tout en leur assurant une croissance rentable.
En 2008, GE Transportation a livré la première des 300 locomotives China Mainline de 6000 chevaux-vapeur au ministère chinois des chemins de fer et le groupe minier Rio Tinto a reçu quarante locomotives lourdes Evolution de 4400 chevaux-vapeur pour soutenir ses activités minières dans la région de Pilbara en Australie. GE Transportation a introduit son nouveau moteur et sa nouvelle locomotive PowerHaul™ sur les marchés du Royaume-Uni et d'Europe en octobre 2008. Quatre-vingt locomotives Evolution viennent d'être livrées à la société nationale des chemins de fer égyptiens. Le succès des locomotives GE Transportation de la série Evolution rappelle de façon flagrante que le libre-échange et les marchés ouverts à l'échelle internationale soutiennent les entreprises et les possibilités d'emploi dans le monde entier.
Environ 17 000 locomotives GE sont utilisées dans plus de 50 pays dans le monde. Fournisseur, à l'origine, de l'industrie ferroviaire d'Amérique du Nord, GE Transportation est aujourd'hui un des leaders mondiaux du transport. À la fin de 2008, les commandes internationales de locomotives contribuaient à plus de 40 % aux revenus de l'entreprise dans ce secteur.
À propos de GE Transportation
Établie depuis plus de 100 ans, GE Transportation, une division de General Electric Company (NYSE: GE), est un chef de file mondial en matière de technologie et l'un des principaux fournisseurs du secteur des chemins de fer, du secteur maritime, des industries de forage, des mines et du secteur éolien. GE livre des locomotives pour les trains de marchandises et de voyageurs, des systèmes de signalisation et de communication pour les chemins de fer, des solutions de technologie de l'information, des moteurs marins, des systèmes motorisés pour les tombereaux de chantiers et les engins de forage, des pièces de rechange de qualité supérieure et des services à valeur ajoutée. GE Transportation a son siège social à Erie, en Pennsylvanie, et emploie quelques 10 000 personnes partout dans le monde. Pour obtenir plus d'informations, veuillez consulter le site Web de la société à www.getransportation.com.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Kazakhstan : Des plateformes de blogs de plus en plus censurées

Les blogs sur mail.ru (un portail russe populaire russe d'informations, de divertissement et de courrier électronique), sont devenus la deuxième victime de la campagne de censure au Kazakhstan, après LiveJournal. L'accès par l'intermédiaire de l'opérateur national de télécommunication est censuré uniquement pour les blogs, tous les autres services sur le portail fonctionnent normalement. L'accès à la section des blogs est possible en utilisant un proxy pour anonymiser ses connexions.
Généralement, on pense que LiveJournal (Kazakhtelecom n'a jamais admis avoir censuré ce site web) est une victime des batailles politiques entre les autorités et Rakhat Aliev, ex-gendre actuellement en fuite du Président, homme d'affaires important du secteur des médias, condamné à 40 ans de prison pour enlèvement et préparation d'un coup d'état. Celui-ci a deux ou trois blogs sur LiveJournal.
Mais les raisons de censurer partiellement blogs.mail.ru sont beaucoup plus difficiles à déceler. Ces blogs ont d'habitude un profil bas et sont attribués automatiquement à chaque propriétaire d'une messagerie électronique. On n'y connait pas de dissidents, et, semble-t-il, Rakhat Aliev n'y a pas de blog. Pourquoi alors était-il nécessaire de le bloquer ? Est-ce une politique de protectionnisme en faveur des plateformes des blogs locales, qui sont beaucoup plus obéissantes ? Personne ne le sait.
Ce qui est intéressant est que le premier jour du blocage de blogs.mail.ru quelqu'un avait essayé d'ouvrir un compte au nom de rakhataliev sur une plateforme de blogs locale dénommée yvision.kz. Une ou deux heures plus tard, le compte avait été supprimé. Mais il est difficile d'imaginer qu'il s'agissait d'Aliev lui-même ou de son entourage.
“C'est le bon chemin, camarades !!! ” : le blogueur megakhuimyak cite Vladimir Lénine [en russe]:
“La paranoïa de l'agence de l'Information et Communication mènera à une énorme popularité de M. Aliev, et à une énorme honte du pays et de ses dirigeants. L'ensemble du personnel de l'agence devrait démissionner pour toujours. Lorsque le pays a de tels “amis”, il n'a, en effet, même pas besoin d”ennemis”.
Eev exprime son anxiété par une ironie amère et craint que bientôt l'accès à Internet soit distribué sur la base de points rationnés - comme le sucre pendant la perestroïka. Cyber-gorynych fait une plaisanterie triste et craint que si la tendance persiste, il ne sera possible d'accéder du Kazakhstan qu'à l'information sur la météo : “Vous saisissez une recherche dans le moteur de recherche en ligne, vous envoyez votre demande, et le résultat qui vous revient vous suggère : “Désolé, rien n'a été trouvé. Recherchiez-vous la météo ? ” [en russe].
Programmila établit des parallèles avec l'affaire LiveJournal [en russe] :
L'image est la même …ça pue comme l'idiotie. Sérieusement, lorsque les gens discutent de l'idiotie et de l'Agence de l'Information et Communication, je ne donne même pas un argument…en ce moment, je pense à installer un petit serveur DNS à la maison…
Il apparait que dans le cas de la plateforme de blogs Livejournal, tout le portail était bloqué, et non pas une URL (adresse Internet) “problématique”. Cette fois-ci, les censeurs sont parvenus à filtrer uniquement blogs.mail.ru. Selon les experts, cela est du au fait que le filtrage au Kazakhstan est exercé d'une manière très peu sophistiquée - par l'adresse du serveur. Le portail de mail.ru comporte plusieurs canaux et serveurs, et celui des blogs est hébergé par un serveur séparé.
Adil Nurmakov sur Global Voice

mardi 17 mars 2009

Tour de France : les 20 équipes retenues

Vingt équipes ont été retenues mardi par les organisateurs du Tour de France pour la prochaine édition qui débutera le 4 juillet dans la Principauté de Monaco.

L'ensemble des équipes de l'élite a été sélectionnée par ASO (Amaury Sport Organisation) à l'exception de la formation Fuji, déjà recalée pour Paris-Nice. ASO a invité trois équipes de deuxième division (appelées Continental Pro), la suissesse Cervélo, qui compte dans ses rangs le vainqueur sortant du Tour, l'Espagnol Carlos Sastre, la française Agritubel et la néerlandaise Skil.
Le peloton du Tour 2009 comprendra 180 coureurs à raison de neuf coureurs par équipe. Fuji (anciennement Saunier Duval), l'équipe de Mauro Gianetti, a été refusée par les organisateurs après les affaires de dopage qui ont marqué cette formation (Mayo, Ricco, Piepoli) dans un passé récent.
L'équipe suisse, qui avait fait appel de cette décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour Paris-Nice, n'avait pas obtenu satisfaction.
Les vingt équipes (de 9 coureurs) retenues pour le prochain Tour de France.
  • France : AG2R, Agritubel (Continental Pro), Bouygues Telecom, Cofidis, Française des Jeux.
  • Belgique : Quick Step, Silence.
  • Espagne : Caisse d'Epargne, Euskaltel.
  • Etats-Unis : Columbia, Garmin.
  • Italie : Lampre, Liquigas.
  • Pays-Bas : Rabobank, Skil (Continental Pro).
  • Allemagne : Milram.
  • Danemark : Saxo Bank.
  • Kazakhstan : Astana.
  • Russie : Katusha.
  • Suisse : Cervélo (Continental Pro).

OTSC: exercices de la Force collective d'intervention rapide au Kazakhstan en septembre

MOSCOU, 17 mars - RIA Novosti. La Force collective d'intervention rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC: Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) organisera des exercices au Kazakhstan en septembre 2009, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.
"Des exercices tactiques de la Force collective de l'OTSC se dérouleront au Kazakhstan en septembre prochain" conformément à la décision de créer une Force collective d'intervention rapide prise par les présidents des pays membres de l'OTSC le 4 février dernier, a indiqué M.Serdioukov lors d'une réunion élargie du collège du ministère.
La Force collective d'intervention rapide aura pour mission de repousser une agression armée, de combattre le terrorisme international et l'extrémisme, de réprimer le crime transnational organisé et le trafic de stupéfiants, de gérer les conséquences des catastrophes naturelles et techniques.

Shell dit faire l'objet d'une enquête anti-corruption aux Etats-Unis

LONDRES - Le géant pétrolier britannique Shell a révélé mardi faire l'objet d'une enquête de la part des autorités américaines, au sujet de possibles violations de règles anticorruption.
Dans son rapport annuel, le groupe indique "faire l'objet d'une enquête de la Securities and Exchange commission (SEC, le gendarme boursier américain, ndlr) et du Département américain de la justice, pour des violations à la loi sur les pratiques de corruption à l'étranger".
Shell ne détaille pas les motifs précis de l'enquête, et se contente d'indiquer que sa filiale américaine, Shell Oil, a été contactée en 2007 par les autorités américaines, au sujet de ses relations avec l'entreprise de fret suisse Panalpina.
Shell assure "mener une enquête interne et coopérer avec les enquêtes du ministère américain de la Justice et de la SEC". La compagnie reconnaît que cette enquête pourrait "amener des amendes et des coûts supplémentaires".
Les interrogations de la justice américaine ne sont pas nouvelles puisque, dans son rapport annuel 2007, Shell écrivait déjà "qu'en juillet 2007, sa filiale américaine Shell Oil a été contactée par le ministère américain de la Justice sur son utilisation de l'entreprise de fret Panalpina et sur les violations potentielles de la loi américaine sur la corruption qui pourraient résulter de cet usage".
La compagnie pétrolière indiquait déjà que l'affaire pourrait engendrer des amendes et des coûts supplémentaires.
Selon des sources citées par l'agence DowJones, onze entreprises pétrolières et para-pétrolières avaient reçu le 2 juillet 2007 une lettre du ministère américain de la Justice leur demandant de détailler leurs relations avec Panalpina, citant des paiements qui auraient pu contrevenir à la loi américaine sur la corruption à l'étranger.
L'enquête autour de Panalpina concerne notamment ses pratiques commerciales au Nigeria, au Kazakhstan et en Arabie saoudite, avait indiqué la firme suisse en mai 2007.
ROYAL DUTCH SHELL
(©AFP / 17 mars 2009 16h15)

samedi 14 mars 2009

CEEA: la création d'une monnaie unique au menu d'entretiens russo-kazakhs

MOSCOU, 14 mars - RIA Novosti. La création d'une monnaie unique électronique de la Communauté Économique Eurasiatique (CEEA) a été parmi les sujets évoqués samedi lors d'entretiens entre le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov avec son homologue kazakh Marat Tajin, en visite à Moscou.
"Il est clair que les discussions sur la crise financière mondiale que nous menons au sein de la Communauté des États Indépendants (CEI), de la CEEA et au niveau mondial, y compris dans le contexte du prochain sommet du G20 à Londres, sont appelées à rendre le système financier mondial plus stable" qui ne serait plus fondé sur une seule monnaie, a estimé M.Lavrov. "Il faut tenir compte de l'importance croissante d'autres monnaies et des possibilités qu'offre l'intégration entre les pays", a indiqué le ministre russe commentant la proposition du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev de créer une monnaie unique de la CEEA (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Russie et Tadjikistan) qui serait baptisée "euras" ou "eurasia".
Il ne s'agit pas de créer une monnaie unique régionale dans un avenir proche, a précisé le ministre kazakh. Cette idée visant à stabiliser le système financier et monétaire mondial, a un caractère stratégique et sera examinée plus tard au sein de la CEEA, selon M.Tajin.

Le grand Rabbin du Kazakhstan demande à Washington l'annulation de l'amendement Jackson-Vanick

Astana, le 13 mars : Le Grand Rabbin du Kazakhstan Yeshayah Elazar Cohen était en visite officielle à Washington la semaine dernière. Au cours de cette visite, il a rencontré plusieurs hauts fonctionnaires de l’Administration Obama, des personnalités de la communauté juive américaine et des représentants des associations de défense des Droits de l’Homme.

Il leur a décrit la réalité de la situation en matière de liberté religieuse au Kazakhstan. Il s’est également exprimé au sujet du dialogue entre les religions et a appelé à retirer le Kazakhstan du champ d’application de l’amendement Jackson-Vanick, qui empêche les pays concernés de bénéficier de la clause de la nation la plus favorisée. Cet amendement, qui date de l’époque soviétique, visait au départ à forcer l’URSS à autoriser l’émigration des juifs soviétiques.

Le Grand Rabbin a détaillé à ses interlocuteurs le climat de tolérance interreligieuse qui règne dans son pays. Il leur a fait remarquer que le Kazakhstan était le seul pays à majorité musulmane dans lequel ses coreligionnaires étaient libres de pratiquer leur religion sans entraves, de bâtir des synagogues et d’exprimer ouvertement leurs convictions. « Il n’y a pas de discrimination religieuse au Kazakhstan » a-t-il expliqué : « toutes les ethnies et toutes les religions sont traitées sur un pied d’égalité, leurs droits sont respectés et même protégés. La tolérance et le respect de la différence sont des valeurs enseignées depuis la petite enfance jusqu’à l’université, que ce soit dans le cadre familial ou scolaire ».

Le Rabbin Cohen a demandé à la nouvelle Administration en place depuis l’élection de Barack Obama à la présidence de retirer le Kazakhstan de la liste des Etats exclus du champ d’application de la clause de la nation la plus favorisée. « Quand nous étions persécutés, nous nous sommes tournés vers les Etats-Unis et nous avons été entendus. Aujourd’hui, le Kazakhstan est devenu pour nous un foyer accueillant et nous demandons donc à nos partenaires américains et à la nouvelle Administration en place de revenir sur cet amendement qui n’a plus lieu d’être en ce qui concerne le Kazakhstan. »

Au cours de ses trois jours de visite, le Grand Rabbin a participé à un débat interreligieux dans le cadre d’un projet de coopération entre personnalités religieuses du Kazakhstan et des Etats-Unis organisé par l’ambassade du Kazakhstan à Washington. Les participants américains ont exprimé un fort intérêt pour le modèle kazakh en matière de cohabitation interreligieuse et pour les initiatives lancées en ce domaine par l’Etat d’Asie Centrale.

Le Grand Rabbin a également mentionné le prochain Congrès des Religions du Monde qui se tiendra à Astana, capitale du Kazakhstan, les 1er et 2 juillet prochains. Cet évènement unique au monde va rassembler des personnalités religieuses du monde entier, qui réfléchiront ensemble aux moyens à mettre en œuvre pour promouvoir une meilleure entente et un dialogue apaisé entre les principales religions contemporaines.

L’AMENDEMENT JACKSON-VANIK

L’amendement Jackson-Vanick, qui restreint les échanges commerciaux avec certains pays étrangers, a été introduit en 1974 et visait l’URSS. Il s’agissait de sanctionner les restrictions introduites par l’URSS à l’émigration des juifs du pays.

LES JUIFS AU KAZAKHSTAN

La communauté juive du Kazakhstan compte environ 12 000 membres, représentant moins de 1% de la population du pays. La plupart des juifs kazakhs est russophone et d’origine ashkénaze.
Des synagogues sont implantées à Almaty, Astana, Ust-Kamenogorsk et Pavlodar.
Les dirigeants de la communauté juive du Kazakhstan ont à mainte reprise fait l’éloge du gouvernement kazakh pour sa politique volontariste de protection des minorités religieuses. Aucun cas d’antisémitisme n’a été signalé au Kazakhstan.

POUR ALLER PLUS LOIN…

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.kazakhstanlive.com

vendredi 13 mars 2009

Visite du chef de la diplomatie kazakhe à Moscou: la coopération bilatérale au menu

ASTANA, 13 mars - RIA Novosti. Le ministre kazakh des Affaires étrangères, Marat Tajine, examinera à Moscou la coopération entre les deux pays dans le cadre d'organisations internationales et d'associations d'intégration, a annoncé le porte-parole de la diplomatie kazakhe, Erjan Achikbaïev.
M. Tajine se rendra en visite de travail en Russie les 13 et 14 mars.
Selon le porte-parole, les négociations de Moscou porteront sur la coopération bilatérale et multilatérale, sur les démarches engagées en commun par les deux pays dans le cadre d'organisations internationales et sur la mise en oeuvre du plan d'actions conjointes pour 2009-2010 approuvé par une déclaration commune des présidents Dmitri Medvedev et Noursoultan Nazarbaïev le 19 décembre 2008 à Borovoïé.
Les leaders kazakh, arménien, kirghiz, russe et tadjik se sont réunis, du 19 au 21 décembre derniers, à Borovoïé, station thermale près d'Astana, pour évoquer un large éventail de questions relatives à la coopération régionale et discuter des mesures à prendre en vue d'atténuer les effets de la crise mondiale. Il a été notamment décidé d'instituer un fonds de 10 milliards de dollars et de créer un centre de hautes technologies chargé de concevoir des projets d'innovation et de les mettre en oeuvre.

France / Kazakhstan : quelles relations ?


France / Kazakhstan : quelles relations ?
envoyé par IRIS-FRANCE

Sanat KUSHSUMBAYEV, Premier adjoint du directeur de l'Institut kazakh de recherches stratégiques, de passage à Paris, répond à nos questions :
  • Quels sont les points forts des relations franco-kazakhs d'aujourd'hui et à quel niveau doivent-elles s'améliorer ?
  • Qu'attend le Kazakhstan de la prochaine visite de Nicolas Sarkozy ?
  • Quelles mesures prendre afin que le Kazakhstan devienne un pilier important de l'approvisionnement énergétique européen ?

Un Nobel d'économie pour le président Kazakh

Challenges.fr

"Bien sûr, il ne se passera rien à Londres, à part un beau communiqué ". Cet ancien directeur du Trésor, en off bien sûr, se repend dans Paris pour expliquer aux gens avertis que le rendez-vous du G20 est d’avance voué à l’échec en raison des positions inconciliables des uns et des autres. " Mais comment, croyez-vous que Londres va sacrifier sa position de place off shore en acceptant plus de régulation… ". Prendre les gens pour des imbéciles ("un beau communiqué fera bien l’affaire") et rejeter la faute sur autrui ("les responsables de tout ça sont les anglo-saxons ") : voilà ce que font les élites énarquo-bancaires depuis des mois , et celà ne va pas pouvoir durer:



  1. Les gens ne sont pas des imbéciles et les bonnes paroles des communiqués (ou des interventions présidentielles à l’Elysée) ne suffisent plus.


  2. Nos banques ont réalisé les mêmes erreurs que les banques anglo-saxonnes, et tout le monde le sait bien. Bref, le "bien sûr nous ne feront rien" ou pire "bien sûr nous ne pouvons rien faire" est maintenant hors de propos.

Si l’on veut s’en sortir il faut briser les tabous. Le G20 est l’occasion se sortir des idées, des vraies. Création d’une grande agence publique et internationale de notation de crédit, mise au banc -pour de bon- de la communauté internationale des pays qui n’adoptent pas les règles reconnues de sécurité bancaire, mise en place d’un conseil de sécurité économique et financière à l’Onu ou création d’une monnaie mondiale.

Cette dernière idée est celle de Nursultan Nazarbayev. Vous savez c’est le président mégalo du Kazakhstan. Il vient de se payer son petit Davos, dans sa capitale Astana, avec quelques beaux peoples du monde mondialisé comme les prix Nobel d’économie Edmund Phelps et Robert Mundell. Lors de deuxième « Forum économique d’Astana », le président a proposé de créer une devise mondiale sous l’égide de l’Onu. Les invités du président, qui se sont bien régalés à Astana, ont du bien rigoler. Parmi eux, il y avait Jean Lemierre, ex-directeur du Trésor et aujourd’hui conseiller de la président de BNP Paribas. Un fou furieux notre Kazakh? Pas tant que celà. Ce qu’il propose, une monnaie mondiale, c’était tout simplement que rêvait de faire Keynes à Bretton Woods.

Au fait, celà pourrait être quoi la devise mondiale ? Les DTS du FMI, l’or, l’euro, un panier eurodollar, les droits à polluer ? Pas la peine de trop s’exciter les méninges, le débat ne sera certainement pas ouvert au G20 puisque nos élites ont décrété qu’il ne s'y passerait rien et qu'il ne s’agira bien sûr pas d’un nouveau Bretton Woods.

Pierre-Henri de Menthon

Swiss Tennis collabore avec la fédération kazakhe

Le président de Swiss Tennis René Stammbach et Bulat Utemarov, président de la fédération de tennis de la République du Kazakhstan, ont récemment signé à Astana, capitale du pays, un contrat de partenariat entre les deux fédérations dont les piliers sont la collaboration pour l’encouragement de la relève et le transfert réciproque de connaissances au niveau des entraîneurs. Dans le domaine du coaching, la fédération suisse met à la disposition de la fédération kazakhe pendant 16 semaines par an Eric van Harpen en tant que headcoach dans le cadre de son mandat avec Swiss Tennis. Par ailleurs, Beni Linder, headcoach de la préparation physique au Centre national de Swiss Tennis, va assister le nouveau partenaire dans le travail de préparation physique de ses athlètes. Pour ces prestations, Swiss Tennis touchera de la part de la fédération kazakhe une indemnisation conforme aux tarifs du marché.
“Nous avons prévu un échange réciproque de wild cards pour les six tournois ITF et Challenger organisés au Kazakhstan et pour ceux qui se déroulent en Suisse. De plus, chacun des deux pays mettra sur demande et selon entente son Centre national à la disposition de l’autre à des fins d’entraînement.” René Stammbach
Les meilleurs joueurs de tennis du Kazakhstan, neuvième pays de la planète en termes de superficie, sont Andrey Golubev (ATP 108), Mikhail Kukushkin (ATP 139) et Yuri Schukin (APT 180), bien connu en Suisse où il dispute régulièrement les interclubs. Chez les dames, trois joueuses figurent dans le top 150 : Galina Voskoboeva (WTA 81), Sesil Katatantcheva (WTA 123) et Yaroslava Shvedova (WTA 130).
Suite à la signature de ce contrat avec la République du Kazakhstan, Swiss Tennis entretient désormais des relations privilégiées avec quatre fédérations et associations étrangères, les trois autres étant la fédération des Emirats Arabes Unis, la fédération nationale du Brésil, ainsi que l’association de tennis bavaroise. Hormis les visites organisées au niveau des coaches pour le transfert mutuel de connaissances, toutes ces coopérations présentent avant tout de l’intérêt pour les joueurs du cadre suisse qui profitent de délégations et l’attribution de plusieurs wild cards. Un exemple de wild card ainsi attribuée est celle accordée à Marco Chiudinelli pour le tournoi Future de Dubaï en décembre 2008 qu’il a réussi à remporter.

Swiss Tennis

Kazakhstan - Utiliser la crise pour mieux rebondir

Astana, le 13 mars: Dans son discours annuel à la Nation prononcé le 7 mars dernier, le Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev a déclaré que son pays, bien qu’affecté par la crise économique mondiale, avait mis en place toutes les mesures nécessaires pour amortir les conséquences de celle-ci.

« Lorsqu’on examine notre histoire récente, c’est à dire depuis notre indépendance en 1991, on doit admettre que la création d’un nouvel Etat n’a pas été une tâche aisée. Restaurer la santé d’une économie en piteux état et l’aiguiller vers un nouveau modèle de développement ont été de véritables travaux d’Hercule. Nous avons pourtant surmonté ces difficultés et construit une nouvelle Nation. »

Le Président a appelé chacun à s’en souvenir dans les temps difficiles que le pays traverse aujourd’hui. Il a ensuite expliqué en quoi le Fonds National constitue un filet de sécurité pour l’économie kazakhe : « au cours des dernières années, nous avons bâti une économie viable et flexible à la fois en conduisant des réformes structurelles difficiles, ce qui nous a permis de diversifier notre tissu industriel et d’accroître notre potentiel à l’exportation. Cela explique pourquoi nous avons aujourd’hui de solides réserves qui nous permettent de mettre en places des mesures efficaces contre la crise. »

« Le Gouvernement va maintenir l’augmentation prévue des prestations sociales et les salaires des fonctionnaires seront garantis » a-t-il promis. Par ailleurs, le Président a annoncé le lancement d’un nouveau plan de modernisation de l’économie kazakhe. Dans cette optique, « les revenus de l’Etat tirés du secteur des matières premières, jusqu’ici versés au Fonds National, seront affectés pour la période 2009-2010 à la réalisation de ce plan de modernisation. Au total, ces revenus devraient atteindre 600 milliards de tenge (la monnaie nationale kazakhe) », soit 3,25 milliards d’euros.
Le Gouvernement va aussi lancer un programme d’austérité budgétaire. Tous les postes de dépenses non prioritaires vont être gelés.

Selon le Président kazakh, « nous pouvons fournir un emploi à au moins 350,000 kazakhstanais. La construction, la réparation et la maintenance du réseau routier, des infrastructures scolaires et hospitalières sont des nécessités indéniables. Nous allons donc accorder des micro-crédits, pour un montant global de l’ordre de 50 à 100 millions de tenge, aux collectivités locales afin qu’elles puissent répondre aux besoins de la population. Le contrôle et le suivi de ces financements seront assurés par les autorités régionales. »

« Dans le contexte actuel de crise économique majeure, notre stratégie pour l’emploi doit s’orienter vers la formation de la population active et la création d’emplois viables. Nous allons continuer de financer et de réaliser nos projets d’investissements dans ce domaine. De même, la modernisation de nos raffineries, la construction du gazoduc « Bozoj-Akbulak » et la reconstruction du corridor routier « Europe de l’Ouest-Chine de l’Ouest » demeurent au premier rang de nos priorités. Enfin, nous avons décidé de poursuivre nos investissements dans le secteur de l’industrie manufacturière pour l’export ».

Le Président Nazarbayev a insisté sur le fait que son pays ne changerait pas de stratégie : « Notre stratégie est définie dans le « Plan de développement du pays pour 2030. Les circonstances nous amènent à modifier certains comportements mais je veux souligner qu’il s’agit toujours de la même stratégie. »

Pour conclure son discours à la Nation, le Président a lancé : « Notre programme anticrise est très concret et nous allons réaliser ses objectifs. »
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Le président kazakh propose la création d'une monnaie mondiale

Astana, le 13 mars 2008: Le Président de la République du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, a prononcé hier le discours inaugural du 2nd forum économique d’Astana. Selon lui, « le système financier international actuel ne répond pas aux besoins de l’économie réelle ».

Il est donc temps de le réformer pour reprendre en main l’avenir de l’économie mondiale.

« Je suis persuadé que la raison fondamentale de la crise actuelle réside dans les défauts du système monétaire international, qui est périmé. La stratégie monétaire de l’émetteur de la devise de référence au niveau international n’est pas encadrée par des règles démocratiques. Les marchés monétaires internationaux ne sont ni concurrentiels ni suffisamment évolués. Les acteurs du marché sont obligés de suivre des règles du jeu décidées par d’autres. Ces règles sont édictées par un petit groupe d’acteurs et nuisent souvent aux intérêts de la majorité. »

« Je suis également convaincu que la mise en place d’un système monétaire nouveau et plus harmonieux nécessite de créer une devise mondiale. Nous devons lancer un projet de monnaie globale, qui pourrait être ratifié par la majorité des membres de la communauté internationale et approuvé par l’ONU. »

“Les discussions que j’ai déjà pu avoir avec les participants de ce Forum, y compris les prix Nobel d’économie Edmund Phelps et Robert Mundell ici présents, me suggèrent qu’ils partagent les mêmes idées ».

Le Président kazakh espère que sa proposition de créer une nouvelle devise mondiale sera débattue lors du prochain sommet du G20, qui aura lieu à Londres le 2 avril prochain.

En attendant une intégration monétaire mondiale, le Président Nazarbayev a appelé à la création d’une union monétaire régionale dans le cadre de la Communauté économique eurasienne (ou Communauté économique eurasienne) - CEEA – afin de mettre en place une monnaie régionale dans les meilleurs délais.

Cette devise régionale permettrait de lancer des investissements d’infrastructures de long terme, de réduire le coût des transactions transfrontalières et surtout d’éviter l’effondrement des systèmes monétaires de la région.

Le 2ème Forum Economique d’Astana est organisé par le Ministère de l’Economie du Kazakhstan en partenariat avec l’Institut de Recherche Economique JSC ainsi que par l’Association des Economistes d’Eurasie. Le thème du Forum est le suivant : « La sécurité économique de l’Eurasie dans le cadre de la globalisation des risques ». Les principaux orateurs sont le Dr. Ahmad Mohamed Ali, Président de la Banque Islamique de Développement, Jan Kubis, Secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Europe de l’ONU, Jean Lemierre, Conseiller auprès du Président de BNP Paribas et les professeurs Edmund S. Phelps et Robert Mundell, tous deux prix Nobel d’économie.
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jeudi 12 mars 2009

Une sépulture vieille de 3000ans en péril

Eté 2006. Dans la chaîne sibérienne de l’Altaï, aux confins du Kazakhstan, de la Mongolie, de la Chine et de la Russie, des archéologues mettent au jour une sépulture vieille de plus de 3000 ans. La découverte n’a rien d’exceptionnel. Ce sol éternellement gelé recèle en effet des milliers d’autres trésors de ce type. Ces tombes édifiées par les bergers nomades abritent des momies, des textiles, des bijoux souvent superbement conservés. Mais pas ce spécimen qui, repéré in extremis, est menacé par son dégel avancé.

De nombreux sites préhistoriques risquent ainsi de disparaître en raison des bouleversements climatiques. Manquant d’inventaire précis, la présidence française de l’Union européenne (UE) en a présenté quelques morceaux choisis, en octobre au Parlement de Strasbourg, lors de l’exposition « Archéologie et changement climatique : un patrimoine menacé ». A travers le monde, il existe au moins une cinquantaine de sites en sursis : sur l’île grecque de Thasos, l’agora a les pieds dans l’eau.

Objectif des scientifiques et historiens aujourd’hui : obtenir des finances de l’UE, non plus seulement dédiées à l’archéologie communautaire mais aussi au sauvetage de la mémoire universelle. Ces moyens, selon Henri-Paul Francfort, directeur de recherche au CNRS et conseiller scientifique de l’exposition, serviraient à « ouvrir une troisième voie entre l’archéologie préventive qui fouille les sites avant leur mise en chantier, et l’archéologie programmée qui se concentre sur des zones au fort potentiel historique.


Le défi est titanesque. Dans l’Altaï, la première étape a consisté à établir un relevé topographique des sépultures, sur lequel on a superposé des images thermiques obtenues par satellite. Celles-ci ont permis de repérer les zones les plus gelées donc les plus intéressantes. Puis on a évalué l’état du pergélisol de ces aires, à l’aide d’un radar. « Ces informations permettent de choisir en fonction de l’urgence de la menace et de la répartition géographique des sites : on privilégiera ceux présentant des sépultures d’époques successives plutôt que des tombes isolées. Ce qui ne peut être préservé devra être fouillé et stocké. Le reste sera géré dans une perspective écotouristique, en réglementant l’accès de certaines zones », détaille Jean Bourgeois, chercheur à l’université de Gand (Belgique). Côté scénarios de sauvetage, on envisage la technique du thermosiphon. Un tuyau de 30 cm de diamètre fiché dans le sol suffit à obtenir cette réaction réfrigérante naturelle. Pas besoin d’électricité, ni de produit chimique. Une lueur d’espoir même si le projet est au point mort, faute de gros sous.


La coopération entre experts et la prise de conscience des décideurs feront peut-être gagner la course contre le temps.


Sources: AFP, Terra éco, le développement durable.org, France 3.

Le président kazakh propose une monnaie commune au sein de l'EURASEC

ALMA-ATA, 11 mars (Xinhua) -- Le président kazakh Nursultan Nazarbayev a appelé mercredi la Communauté économique eurasienne (EURASEC) à créer sa monnaie commune.
Lors du Forum économique d'Astana, le président Nazarbayev a suggéré que l'EURASEC adopte une unique monnaie transnationale et que son taux de change ne soit pas fonction des fluctuations du marché international des devises.
Un groupe de travail doit être créé pour évaluer les propositions sur les moyens d'établir une alliance monétaire, a-t-il déclaré, ajoutant que la nouvelle monnaie devait assurer un transfert électronique sûr des fonds entre les agences gouvernementales, les personnes légales et les personnes naturelles au sein de l'EURASEC.
M. Nazarbayev a indiqué que tous les pays devaient reconnaître le fait que l'actuel système monétaire financier mondial était révolu et affectait sérieusement le développement du monde entier.
L'EURASEC a été créé en mai 2001 et regroupe la Russie, le Belarus, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.

Adoption en solo : je suis allée chercher ma petite fille au Kazakhstan

Le désir d'enfant se faisant pressant, Aline a choisi l'adoption. Comme 72% des parents adoptants français, elle a adopté à l'étranger, au Kazakhstan. Parcours d'une mère à la découverte de sa fille.

De la demande d'agrément à l'arrivée en France de sa petite Aroujan, Aline nous raconte son parcours dans les arcanes de l'adoption internationale. Des soutiens inattendus, des moments de doute, la difficulté de l'attente et enfin le bonheur de créer sa propre famille.

Les trois premiers mois, j'ai eu trois rendez-vous avec l'assistante sociale et deux avec une psychiatre. Je m'étais fait une montagne de cette étape. Cela a été pour moi le moment de bien prendre conscience que je faisais cette démarche toute seule et que j'allais devoir assumer mon enfant totalement. J'ai obtenu mon agrément le 25 janvier 2007. Un moment de joie, mais aussi un moment de flottement. L'agrément, c'est le bac de l'adoptant, tout reste à faire ! J'ai envisagé de nombreux pays avant de me tourner vers le Kazakhstan. Le Népal venait de fermer, l'Ethiopie durcissait ses critères pour les célibataires, les pays d'Europe de l'Est avaient des délais très longs et certains se fermaient également aux célibataires. Ma connaissance de la langue russe et de sa culture ont orienté mon choix.

En février 2007, j'ai commencé à chercher un coordinateur et à constituer mon dossier. Il est composé de 25 documents : agrément, informations médicales, financières… Chaque document doit être traduit, apostillé, ficelé. J'ai beaucoup tâtonné. Le 18 avril 2007, le consul a accepté mon dossier. Après la joie, j'ai ressenti ce que j'ai appelé le « dossier blues ». Il n'y avait plus qu'à espérer que le dossier aille au bon endroit et soit accepté. En septembre 2007, mon facilitateur m'a avertie que mon dossier avait été affecté à la ville d'Ouralsk. Et en octobre, j'ai reçu la fameuse LOI, Letter of invitation, qui est le signal du départ pour aller chercher l'enfant.

Première rencontre avec ma fille…

J'ai eu la chance de partir en même temps qu'une amie, le 23 octobre 2007. Mais à partir d'Almaty, nous nous sommes séparées. Son dossier était affecté dans une autre ville. Une fête nationale m'a fait patienter quelques jours avant que je puisse aller à la Baby House choisir un enfant. Je fantasmais beaucoup sur cette rencontre avec mon enfant, pensant que se serait un moment magnifique. En fait, cela a sans doute été le plus difficile. Le Kazakhstan oblige légalement à la présentation de plusieurs enfants, il m'a donc d'abord été présenté un enfant atteint d'une tumeur au cerveau. J'ai refusé cet enfant.

Quelques minutes après, encore sous le stress de ce refus, j'ai rencontré ma fille, un adorable bébé de 8 mois. J'ai fait ce choix en 3 minutes et elle est repartie dans sa chambrée. Autant dire qu'après ça, j'étais littéralement sonnée. J'ai eu ensuite l'obligation, fort agréable, d'aller voir ma fille pendant 14 jours à la Baby House, une période que les Américains appellent la « bonding periode ». Il s'agit de visites sous le regard des employées de l'orphelinat, avec, en prime, un petit interrogatoire de la directrice de l'orphelinat en russe. Cet orphelinat n'autorisait que des rendez-vous d'une heure par jour souvent écourtés par les retards de mon chauffeur ou par le repas de ma fille qui était pris dans son espace de vie où je n'ai jamais pu entrer. Une personne faisait le lien entre moi et ce lieu pour amener et ramener ma fille de son lieu de vie à la salle de musique où je la voyais.

Ma fille, à partir de ce jour-là, était avec moi pour toujours…

J'ai fêté mes 40 ans là-bas. Et c'est ce jour que le juge, lors d'un pré-jugement, m'a annoncé la date du jugement, deux jours plus tard. Le jugement a duré une petite demi-heure. Le lendemain, 16 novembre 2007, je suis allée chercher ma fille à la Baby House. Ma fille, à partir de ce jour-là, était avec moi pour toujours. Un grand moment d'émotion. Nous avons cependant dû rester au Kazakhstan pendant encore quelques semaines pour qu'elle obtienne un passeport kazakh, un visa d'entrée en France et d'autres documents très importants pour l'obtention de l'adoption plénière en France. A notre retour, ma sœur, ses enfants et deux amies en cours d'adoption au Kazakhstan m'attendaient.

Une fois arrivées à Paris, chez nous, il restait encore de nombreuses démarches à faire, pour l'inscrire sur ma carte de sécurité sociale, recevoir la prime d'adoption de la CAF, l'inscrire à la crèche et surtout obtenir l'adoption plénière. En novembre 2008, j'ai enfin eu la confirmation que ma fille était ma fille pour toujours. Et c'est un bonheur quotidien d'avoir une aussi adorable petite fille. D'ailleurs j'ai lancé en octobre 2008 un deuxième agrément, peut-être pour un deuxième enfant du Kazakhstan.

Propos recueillis par Méréva Balin
Le 12 mars 2009 sur www.restonsenforme.com