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vendredi 13 mars 2009

Un Nobel d'économie pour le président Kazakh

Challenges.fr

"Bien sûr, il ne se passera rien à Londres, à part un beau communiqué ". Cet ancien directeur du Trésor, en off bien sûr, se repend dans Paris pour expliquer aux gens avertis que le rendez-vous du G20 est d’avance voué à l’échec en raison des positions inconciliables des uns et des autres. " Mais comment, croyez-vous que Londres va sacrifier sa position de place off shore en acceptant plus de régulation… ". Prendre les gens pour des imbéciles ("un beau communiqué fera bien l’affaire") et rejeter la faute sur autrui ("les responsables de tout ça sont les anglo-saxons ") : voilà ce que font les élites énarquo-bancaires depuis des mois , et celà ne va pas pouvoir durer:



  1. Les gens ne sont pas des imbéciles et les bonnes paroles des communiqués (ou des interventions présidentielles à l’Elysée) ne suffisent plus.


  2. Nos banques ont réalisé les mêmes erreurs que les banques anglo-saxonnes, et tout le monde le sait bien. Bref, le "bien sûr nous ne feront rien" ou pire "bien sûr nous ne pouvons rien faire" est maintenant hors de propos.

Si l’on veut s’en sortir il faut briser les tabous. Le G20 est l’occasion se sortir des idées, des vraies. Création d’une grande agence publique et internationale de notation de crédit, mise au banc -pour de bon- de la communauté internationale des pays qui n’adoptent pas les règles reconnues de sécurité bancaire, mise en place d’un conseil de sécurité économique et financière à l’Onu ou création d’une monnaie mondiale.

Cette dernière idée est celle de Nursultan Nazarbayev. Vous savez c’est le président mégalo du Kazakhstan. Il vient de se payer son petit Davos, dans sa capitale Astana, avec quelques beaux peoples du monde mondialisé comme les prix Nobel d’économie Edmund Phelps et Robert Mundell. Lors de deuxième « Forum économique d’Astana », le président a proposé de créer une devise mondiale sous l’égide de l’Onu. Les invités du président, qui se sont bien régalés à Astana, ont du bien rigoler. Parmi eux, il y avait Jean Lemierre, ex-directeur du Trésor et aujourd’hui conseiller de la président de BNP Paribas. Un fou furieux notre Kazakh? Pas tant que celà. Ce qu’il propose, une monnaie mondiale, c’était tout simplement que rêvait de faire Keynes à Bretton Woods.

Au fait, celà pourrait être quoi la devise mondiale ? Les DTS du FMI, l’or, l’euro, un panier eurodollar, les droits à polluer ? Pas la peine de trop s’exciter les méninges, le débat ne sera certainement pas ouvert au G20 puisque nos élites ont décrété qu’il ne s'y passerait rien et qu'il ne s’agira bien sûr pas d’un nouveau Bretton Woods.

Pierre-Henri de Menthon

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