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samedi 30 janvier 2010

Affrontement à Almaty contre la location de terres kazakhes à la Chine


La police anti-émeute Kazakhe s'est confrontée aux partisans de l'opposition lors d'un rassemblement à Almaty le 30 janvier 2010. Le militants ont tenu ce rassemblement pour protester contre la demande au autorités Kazakhstanaises faite par la Chine, de lui permettre de louer une parcelle de terrain pour cultiver la terre. Le gouvernement Kazakhstanais a nié toute intention de louer des terres à la Chine.

Reuters / Shamil Zhumatov le 30 Janvier 2010

vendredi 29 janvier 2010

Le Kazakhstan : un nouveau marché pour les business schools

Le Kazakhstan, état situé en plein cœur de l'Asie centrale, suscite ces derniers temps un vif intérêt. En effet, ce pays qui possède d'importantes ressources naturelles, notamment des minéraux rares (premier producteur d'uranium dans le monde) et du pétrole, est convoité par l'Europe, les USA, la Russie et la Chine.

Ces dernières années le pays a connu un rythme de croissance très soutenu (9% de croissance moyenne annuelle du PIB). En 15 ans le revenu moyen par habitant a été multiplié par 3.5, les dépenses de santé et d'enseignement ont été multipliées par 6. Avec un fort potentiel de développement, l'économie kazakhe a de plus en plus besoin de spécialistes, ce qui explique que les formations en commerce et gestion soient en pleine expansion. Les premiers programmes MBA ont été crées en 1996 par la International Academy of Business et par le KIMEP (Kazakhstan Institute of Management, Economics and Strategic Research). On constate depuis un intérêt croissant envers les programmes des écoles de commerce, le nombre des candidats augmentant de 20-30% par an.

Plusieurs écoles de commerce nationales et internationales sont aujourd'hui présentes sur le marché. Certains programmes proposés en partenariat avec des écoles étrangères donnent la possibilité d'obtenir un double-diplôme. Les écoles locales plus accessibles du point de vue financier, attirent de nombreux candidats. Elles n'exigent pas la connaissance d'une langue étrangère mais restent moins cotées car leur diplôme n'est pas reconnu au niveau international et ne permet pas d'avoir accès au marché de l'emploi en dehors du Kazakhstan. Elles n'ont pas d'accréditations et ont des difficultés à les obtenir par manque de corps professoral étoffé, d'équipements modernes, de ressources éducatives et de recherche insuffisamment développée.

Malgré la crise, le nombre d'étudiants qui souhaitent faire leurs études à l'étranger n'a pas baissé.

Les écoles étrangères sont très actives sur le marché. Les écoles chinoises et russes essayent d'attirer les étudiants en jouant la carte de la proximité et un bon rapport qualité-prix. Certaines vont jusqu'à organiser des examens d'entrée sur place.
Pour ceux qui décident d'aller plus loin que les pays transfrontaliers, L'Europe reste une destination plus populaire que les Etats-Unis en raison de la proximité géographique. Les kazakhs sont attirés par la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne mais aussi la République Tchèque. Les étudiants plus fortunés préfèrent les USA, l'Australie ou la Nouvelle Zélande. D'après la récente étude sur la mobilité des jeunes en 2009, publié par IIE, la quantité d'étudiants kazakhs dans des établissements d'enseignement supérieur aux USA n'arrête pas de croître, ainsi par rapport à l'année dernière on constate une augmentation de 18% du nombre d'étudiants.

D'après le Ministère de l'enseignement, chaque année 30 000 kazakhs partent étudier à l'étranger dans 34 pays.

Sur http://blog.educpros.fr/bfournier le 29 janvier 2010

Afghanistan: la stabilité impensable sans développement économique (OSCE)


La stabilité en Afghanistan ne peut être assurée qu'en mettant en place un dialogue politique constructif, en stimulant le commerce et en drainant des investissements dans l'économie afghane, a estimé vendredi à Londres le chef de la diplomatie kazakhe Kanat Saoudabaïev, dont le pays préside l'OSCE.

"En tant que président de l'OSCE en 2010, le Kazakhstan envisage de cibler son activité sur l'instauration de la stabilité et de la sécurité en Afghanistan, en mettant en place un dialogue politique constructif, en stimulant le commerce, en drainant des investissements et en fournissant un soutien culturel et humanitaire", a indiqué le diplomate au terme de la Conférence internationale sur l'Afghanistan tenue le 28 à Londres.

Le responsable a en outre souligné qu'Astana avait proposé d'inscrire la situation en Afghanistan à l'ordre du jour du prochain sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), que le Kazakhstan propose de convoquer en 2010.

"43 membres de l'OSCE sur 56 étant impliqués dans le processus de reconstruction de l'Etat afghan, centrer le sommet sur la situation dans ce pays est dans les intérêts de tous les membres de l'Organisation", a indiqué M.Saoudabaïev.

Selon lui, la sécurité des pays membres de l'Organisation est étroitement liée à la stabilité en Afghanistan.

LONDRES, 29 janvier - RIA Novosti

Extrait du Message adressé au Peuple du Kazakhstan par le Président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaev

Dispositions générales.

Durant la prochaine décennie, le principal objectif du Kazakhstan est de découvrir de nouvelles ressources pour assurer un développement économique à long terme au pays. Le Kazakhstan a achevé avec succès la première décennie du programme stratégique de développement « Kazakhstan – 2030 ». Il s’agit aujourd’hui de passer à l’étape suivante du Programme.


1. La réalisation du Plan stratégique 2010 est une étape essentielle du développement du pays

En 1997, en adoptant la stratégie « Kazakhstan – 2030 », nous avons établi les préconisations à long terme, les principaux objectifs et les priorités du pays qui ont logiquement permis d’élaborer le Plan stratégique jusqu’à l’année 2010.
Dès 2008, nous avons doublé le volume du PIB de la république de l’année 2000 avec deux ans d’avance sur l’échéance prévue et efficacement réalisé les obligations sociales du gouvernement.
Le salaire moyen mensuel a été multiplié par cinq et le niveau moyen des retraites par trois.
La part de la population vivant en dessous du seuil de la pauvreté a été réduite des trois quarts (de 50 à 12 %).
Les principaux indicateurs de santé de la population se sont améliorés. L’espérance de vie s’est allongée de 65 à 68 ans. La mortalité maternelle a baissé de moitié et la natalité a augmenté de 50 %.
En dix ans, 652 écoles et 463 établissements de santé publique ont été construits.
En reconnaissant nos résultats, l’ONU dans son rapport de l’année 2009 a fait entrer le Kazakhstan dans la catégorie des pays ayant un fort capital de potentiel humain. C’est la preuve indubitable de l’amélioration de notre bien-être !
En suivant la lettre et l’esprit de la Stratégie de développement du Kazakhstan jusqu’à l’année 2030, nous avons atteint tous les objectifs fixés pour la première décennie du XXIème siècle.

2. En période de crise, les mesures doivent être infaillibles.

La crise financière et économique mondiale a eu des répercussions sur le taux de croissance de l’économie mais n’a pas arrêté notre développement. Le potentiel économique accumulé nous a assuré une stabilité dans les plus dures batailles de la crise des trois dernières années.
Nous avons défendu le système financier du pays et nous avons sauvé le système bancaire.
Nous n’avons pas laissé dans la difficulté la petite et la moyenne entreprise.
Nous avons obtenu une croissance jamais égalée des « biens du Kazakhstan » par l’achat par l’Etat d’entreprises nationales et internationales.
Nous avons accordé une aide sans précédent au secteur agroalimentaire.
Nous avons victorieusement combattu la récession.
Durant l’année 2009, le taux de croissance de l’économie a atteint 1,1 % et 1,7 % dans l’industrie. Nous avons rejoint le « groupe de tête » des pays à taux de croissance positif.
Les réserves internationales brutes et les actifs du Fonds national sont dès à présent supérieurs à 50 milliards de dollars et ont augmenté dans les 10 dernières années de plus de 25 fois.
Le taux de chômage a atteint 6,3 % soit un taux inférieur à celui constaté avant la crise.
Grâce à une application efficace de la Stratégie de l’emploi, plus de 400 mille postes de travail ont été créés dans le pays.
Nous avons résisté. Maintenant nous passons à l’application de la Stratégie de développement jusqu’à l’année 2020.

3. Le plan stratégique 2020 est la voie du Kazakhstan vers le leadership.

Nous devons :
1. Préparer l’économie à un développement d’après crise ;
2. Obtenir une croissance stable de l’économie grâce à une industrialisation forcée et un développement des infrastructures ;
3. Investir activement dans l’avenir pour améliorer la compétitivité du capital humain ;
4. Assurer aux Kazakhs des services sociaux, un habitat et des infrastructures de qualité ;
5. Renforcer la cohésion intercommunautaire, améliorer la sécurité nationale et développer les relations internationales sur le long terme.

3.1 La diversification de l’économie est la clé du succès

Un développement stable et équilibré dans la prochaine décennie reposera sur l’accélération de la diversification et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale.
La tâche principale est la croissance complexe de la productivité du travail et de l’intégration des technologies innovantes.
Seules les technologies innovantes favoriseront une croissance rapide de la productivité du travail.
Le gouvernement a élaboré un Programme public de développement forcé de l’innovation industrielle et une Carte détaillée de l’industrialisation du pays.
Il s’agit aujourd’hui de la réalisation de 162 projets pour un volume global d’investissement de 6,5 trillions de tengues soit plus de 40 % du PIB du pays. Ces projets nous permettront de créer directement plus de 200 mille nouveaux postes de travail dans les trois ans à venir.
En cinq ans, seront mis en exploitation un puissant complexe gazochimique, des usines de production d’engrais minéraux, toute une série de centrales électriques telles que la centrale thermique de Balkhach, la centrale à gaz de Moynak, un nouveau bloc pour la centrale électrique régionale d’Ekibastouz-2 et bien d’autres encore.
Vers 2014, les 3 raffineries du pays seront reconstruites et nous serons en mesure d’assurer l’intégralité de notre demande intérieure pour la totalité de la gamme des produits pétroliers.
Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons faire partie des 50 pays les plus compétitifs du monde.
L’application du Programme 2020 doit devenir le principal pilier de l’action du parti NDP « Nur-Otan ».
Une direction centrale unifiée (un état-major) d’application du Programme dirigée par le Premier ministre et des directions régionales dirigées par les akims sont en cours de constitution.
Le développement industriel est notre chance pour la prochaine décennie. Il donnera naissance à de nouvelles ressources pour le développement du pays.
Le développement du complexe agroalimentaire est un autre axe important de la diversification Ce développement doit suivre trois directions essentielles.
En premier lieu, nous devons porter une attention particulière à la croissance de la productivité du travail.
Notre tâche est d’obtenir dès 2014, au moins un doublement de la productivité dans le secteur agroalimentaire. Nous ne réussirons à atteindre cet objectif que par une diversification agroindustrielle - c’est-à-dire par une rapide croissance du volume transformé de produits agricoles - ainsi que par l’introduction de nouveaux équipements et de nouvelles approches dans l’agriculture.
En deuxième lieu, nous devons assurer la sécurité agroalimentaire du pays.
En 2014, les produits alimentaires nationaux doivent constituer plus de 80 % du marché intérieur des produits agroalimentaires.
En troisième lieu, nous devons exploiter notre d’exportation, en priorité sur les marchés des pays de l’Union douanière, de l’Asie Centrale, du Caucase et du Proche-Orient.
Les chemins de fer « Zethygen-Korgas » et « Uzen – frontière d’Etat du Turkménistan » qui ouvriront réellement l’accès à nos produits aux marchés de la Chine et des pays du golfe Persique sont déjà en cours de construction. La route « Chine occidentale – Europe occidentale » dont nous avons commencé la construction est un axe important pour le transport des marchandises.
Un pôle national fertile et innovant consacré aux nouvelles technologies doit devenir la base du secteur de « l’économie du futur ».
Trois nouveaux centres de recherche vont être créés à Astana dans le cadre de la Nouvelle Université.
Le Centre des Sciences de la Vie mènera en collaboration avec les principaux centres de recherche mondiaux des études dans le domaine de la transplantation des organes, du coeur et du poumon artificiels, des cellules souches et de la médecine du vieillissement.
Le centre de recherche énergétique sera en charge des questions d’énergies renouvelables ainsi que de la physique et de la chimie des hautes énergies.
Le centre interdisciplinaire de l’outillage sera composé d’un centre d’ingénierie, d’une unité de recherche et d’un bureau d’études.
Ces trois centres seront créés dès cette année.
Le gouvernement a pour mission d’élaborer un plan intersectoriel de développement scientifique et technique du pays jusqu’en 2020 en tenant compte des priorités de notre industrie en 2010.

3.2 Une politique commerciale adéquate est le support de la compétitivité économique

Le Kazakhstan est un participant actif aux processus d’intégration au sein de la CEI. La création d’une Union douanière avec la Russie et le Bélarus entrée en vigueur le 1er janvier 2010 est le fer de lance de toutes les initiatives d’intégration du Kazakhstan.
La prochaine étape d’intégration des trois pays est la formation à partir du 1er janvier 2012 de l’Espace économique unique. Cette nouvelle étape d’intégration permettra la libre circulation des capitaux et de la main d’œuvre.
Tout en soutenant les alliances économiques au sein de la CEI, le Gouvernement doit relancer les procédures d’admission à l’Organisation mondiale du commerce suivant des conditions qui respectent les priorités du développement économique du Kazakhstan.

3.3 Attraction des investissements

Il est évident que pour réaliser nos plans de diversification les moyens de financement public seuls seront insuffisants. Leurs principales sources de financement doivent être les investissements étrangers.
A ce jour, l’attraction des investissements en provenance de Chine, de Corée du Sud, des Emirats Arabes Unis, ainsi que de compagnies françaises, italiennes et russes a permis de réunir 20 milliards de dollars.
Ces moyens seront consacrés au secteur industriel hors hydrocarbures et assureront le lancement de dizaines de projets du programme industriel, de sociétés mixtes ou dans le domaine des infrastructures.
Les investissements nécessaires à l’axe routier « Chine occidentale - Europe occidentale » (près de 3 milliards de dollars) et pour le gazoduc du nord au sud du pays (près de 2 milliards de dollars) ont dores et déjà été réunis.
Il faut ajouter à ceux-ci, les investissements dans le secteur des matières premières qui atteignent plus de 10 milliards de dollars.
Nous devons créer au Kazakhstan des conditions plus attractives pour les investisseurs désireux de travailler dans notre région.
En tenant compte des priorités du développement industriel, il est nécessaire de trouver de nouvelles approches de fonctionnement des zones économiques spéciales et des parcs industriels.
Le Gouvernement a pour mission d’élaborer de nouveaux projets de lois sur les zones économiques spéciales.
Le mécanisme du partenariat public-privé dispose d’un très fort potentiel d’attraction des investissements privés.
Le Gouvernement a pour mission d’introduire dans la législation avant la fin du premier semestre, les modifications correspondantes sur les concessions.

3.4. L’entreprenariat est la force en mouvement de la nouvelle économie

Le cœur de la diversification sera l’entreprenariat.
Nous voulons voir émerger une puissante classe d’entrepreneurs prêts à prendre des risques, à conquérir de nouveaux marchés et à intégrer les technologies innovantes.
Le Gouvernement a pour mission d’assurer à partir de l’année 2010, l’introduction d’un programme budgétaire unique pour le développement de l’entreprenariat dans les régions, la « Feuille de route de l’économie - 2020 »
L’objectif de ce programme est la création de postes de travail permanents grâce au développement d’un nouveau type d’entreprenariat dans les régions et, avant tout, dans le secteur de la petite et moyenne entreprise.
Les moyens mis en place dans le cadre de ce programme doivent être consacrés aux directions suivantes :
- la subvention du crédit ;
- la garantie partielle des crédits des petites et moyennes entreprises ;
- le support en gestion d’entreprise ;
- la reconversion et la formation du personnel, l’apprentissage et les emplois aidés.
La « Feuille de route de l’économie – 2020 » ouvre de nouvelles perspectives que ce soit pour l’entreprenariat, les banques ou les investisseurs dans le domaine du financement de projets du secteur industriel hors hydrocarbures.
Le Gouvernement, en collaboration avec les akims, doit élaborer dans le cadre d’un budget triennal, une limite globale de financement annuel basée sur l’estimation du potentiel économique de chaque région. Ces budgets seront transmis aux régions.
Les akims seront responsables des projets de PME financés dans le cadre du programme.
Le Gouvernement a pour mission de transmettre les Compagnies d’entreprenariat social aux organes exécutifs locaux qui auront pour tâche de devenir de facto des compagnies régionales de développement de l’économie.

3.5 Les produits nationaux sont les indicateurs du succès du Plan 2020

La principale direction du programme d’industrialisation doit être le soutien de nos exportations industrielles hors hydrocarbures.
L’industrie Kazakhe doit être représentée sur les marchés à l’exportation en grande partie par des marques nationales.
Le gouvernement a pour mission de créer un système cohérent de soutien aux exportateurs prévoyant un financement des immobilisations, la fourniture de services de soutien à l’exportation, des subventions aux exportateurs et un financement commercial à l’exportation.

3.6 Le développement des régions c’est le développement du pays

Nous ne pourrons réussir une diversification forcée sans réformer le développement régional. C’est pourquoi nous devons obligatoirement promouvoir la formation de centres de croissance économique.
A l’ouest du Kazakhstan doivent être développés le secteur du pétrole et du gaz, l’industrie chimique, la production d’équipements et les capacités de transport.
Au centre, au nord, au sud et à l’est du pays, doivent être développés le complexe minier et métallurgique ainsi que les industries chimiques, nucléaires et agricoles.
Les secteurs répondant à la demande du marché intérieur doivent être développés à côté des industries traditionnelles ainsi que dans les villes d’Almaty et d’Astana disposant d’un important potentiel de main d’œuvre.
Il semble rationnel de développer les secteurs industriels hors hydrocarbures avec un fort potentiel à l’exportation et le complexe agroalimentaire dans les régions du nord et du sud du pays.
Les secteurs des économies du futur doivent être développés à Almaty et à Astana.
Une importance particulière sera accordée au développement sur le long terme de notre capitale Astana par une économie compétitive et attractive pour les citoyens du pays comme pour les touristes.
La nouvelle politique régionale est la partie la plus importante du Plan stratégique 2020.
Le gouvernement a pour mission d’élaborer précisément une politique d’investissement régional en collaboration avec les akims des régions et des villes d’Astana et d’Almaty

3.7 Conditions minimales de réalisation du Plan stratégique 2020

Pour préparer l’économie à son rétablissement global et à l’amélioration de sa stabilité face aux sollicitations extérieures, il est nécessaire de résoudre une triple tâche :
- en premier lieu, améliorer de façon substantielle l’environnement économique ;
- en deuxième lieu, assurer un fonctionnement stable du système financier ;
- en troisième lieu, continuer la formation d’un environnement législatif fiable.
Le Gouvernement a pour mission de réduire d’ici 2011 de 30 % les charges opérationnelles des entreprises liées à l’enregistrement et à la gestion des entreprises, et d’ici 2015 de 30 % supplémentaires.
A la fin de la décennie, la part des petites et moyennes entreprises dans le PIB doit progresser de 40 %.
En 2020, le Kazakhstan devra faire partie des 50 pays dans le monde dont les environnements économiques sont les plus favorables.
Il est important d’assurer la stabilité et la fiabilité du fonctionnement du système financier.
Il est nécessaire de forcer le marché national des fonds à se mettre au travail. En 2020, il doit devenir le centre régional du service bancaire islamique en CEI et en Asie Centrale et faire partie des dix premiers centres financiers d’Asie.
Un régulateur financier doit permettre la baisse de la part des obligations extérieures du secteur bancaire par rapport au volume global de ses obligations.
Dans le même temps, une part prépondérante des emprunts extérieurs doit être consacrée à la création de moyens de production rentables et compétitifs.
Il est nécessaire de séparer les banques des structures qui leur sont affiliées officiellement ou officieusement.
Il faut instaurer un contrôle sur les banques pour s’assurer qu’elles exercent exclusivement une activité bancaire et que cette activité est la plus transparente possible.
Dans des conditions de crise, le Fonds national doit jouer le rôle « d’air-bag ». Dorénavant, son objectif est de devenir le garant de la stabilité et de la prospérité.
Le gouvernement doit se consacrer à l’augmentation du potentiel de revenus du budget issus du secteur industriel hors hydrocarbures.
A la fin de la décennie à venir, le déficit pétrolier du budget ne devra pas excéder 3 % du PIB et être par la suite réduit à zéro.
Dès l’année en cours, l’apport garanti au budget de la république sera fixé en valeur absolue à 8 milliards de dollars.
Cet apport doit en premier lieu être consacré à l’industrialisation.
Sur la base de ces approches, les actifs du Fonds national doivent atteindre en 2020, 90 milliards de dollars soit au minimum 30 % du PIB.
Le Gouvernement a pour mission de me présenter, durant le premier trimestre de l’année en cours une nouvelle conception de la constitution et de l’affectation du Fonds national.
Dans l’ensemble, la diversification accélérée de l’économie doit nous permettre d’atteindre en 2020 les objectifs suivants.
La part du secteur secondaire dans le PIB doit être de 13 % au minimum.
La part des exportations du secteur industriel hors hydrocarbures dans le volume global des exportations doit passer de 25 à 45 %. La productivité du travail dans le secteur secondaire doit doubler et dans l’agriculture au minimum quadrupler.
L’intensité énergétique du PIB doit être réduite au minimum de 25 %. La part des entreprises innovantes actives doit passer de 4 à 20 %. Dès 2015, le potentiel à l’exportation du secteur agricole doit passer de 4 à 8 %, et le besoin intérieur en BTP doit être couvert à 80 % par des entreprises kazakhes.
Voici la tâche concrète qui incombe au Gouvernement et aux akims de tous les niveaux.
En cinq ans, le Gouvernement doit assurer le doublement de la production et de l’exportation de la production métallurgique et le triplement de la production de produits chimiques. En 2015, les revenus du budget provenant de nouveaux projets doivent croître de 300-400 milliards de tengues diminuant ainsi sa dépendance au secteur primaire.

4. L’homme est la principale richesse du pays

Le succès de la stratégie de modernisation du pays dépend avant tout des connaissances et de la santé sociale et physique des Kazakhs.

4.1. L’enseignement

En 2020, tous les enfants que ce soit en milieu urbain ou en milieu rural auront accès à l’éducation et à l’instruction préscolaires. Nous disposons d’un très important potentiel de partenariat privé-public. Les écoles maternelles et les haltes-garderies privées sont des alternatives aux établissements publics.
Le Gouvernement a pour mission d’élaborer en collaboration avec les akims et d’appliquer dès le premier semestre de l’année en cours le programme « Balapan[*] » dont l’axe directeur est l’augmentation de l’offre d’éducation et d’instruction préscolaires pour les enfants.
Le Gouvernement doit prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’en 2020, le modèle d’un cursus de 12 ans d’enseignement primaire et secondaire soit effectivement mis en application.
L’enseignement professionnel et technique doit être basé sur des normes professionnelles et être étroitement lié aux demandes de l’économie.
La qualité de l’enseignement supérieur doit répondre aux plus strictes exigences internationales. Les établissements d’enseignement supérieur du pays doivent aspirer à entrer dans le classement des meilleures universités du monde.
En 2015, le Système national des technologies innovantes doit être opérationnel et dès 2020, il doit donner des résultats sous forme de développements, de brevets et de technologies appliquées exploitables dans le pays.
Dans le domaine de l’enseignement, une attention particulière doit être portée à des projets tels que les établissements spéciaux d’enseignement : « Nouvelle Université Internationale », « Fonds Spécial » ou les « Ecoles intellectuelles » qui fonctionnent déjà avec succès.
Pour assurer à ses établissements scolaires un cadre fonctionnel opérationnel, le Gouvernement a pour mission d’élaborer et de soumettre au Parlement un projet de loi correspondant dès le premier trimestre de l’année en cours.

4.2. La santé publique

La santé de sa population est une composante inhérente du succès du Kazakhstan dans la réalisation de ses objectifs stratégiques.
Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’introduire un système de financement et de rémunération des services de santé orienté vers une politique du résultat. Nous avons créé les conditions de base indispensables à un système d’accès aux médicaments.
50 % des médicaments seront produits dans notre pays.
Jusqu’à 30 % des kazakhs doivent pratiquer un sport régulièrement.
L’ensemble des mesures publiques de construction et d’équipement des établissements de santé publique, de formation professionnelle et de loisir doit permettre en 2020 de réduire la mortalité maternelle et infantile, de diminuer de 30 % la mortalité globale et de faire reculer de 20 % les cas de tuberculose.
Dans le même temps, nous prévoyons un allongement de l’espérance de vie jusqu’à 72 ans.

4.3. L’amélioration de la qualité de vie et de la protection sociale

Une des principales tâches de la décennie à venir est l’amélioration de la qualité et du niveau de vie de tous les citoyens du Kazakhstan ainsi que le renforcement de la stabilité et de la protection sociale. Le gouvernement mettra en place toutes les conditions nécessaires à l’accroissement de la population du pays de 10 % en 2020.
Notre principale priorité en matière de politique sociale publique est de garantir un emploi à nos concitoyens.
Les objectifs définis pour l’année 2020 sont d’atteindre un taux de chômage inférieur à 5 % et une part de la population dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté en dessous de la barre des 8 %.
En 2015, le montant de la pension de retraite de base doit être revalorisé et atteindre un niveau correspondant à 60 % du minimum vital et le montant des allocations sociales publiques doit être réévalué de 20 % par rapport à l’année 2010.
Nous sommes cohérents dans nos actions. Au cours de l’année dernière, les retraites, les bourses d’études et les salaires des employés de la fonction publique ont été augmentés de 25 %. Les allocations sociales ont été en moyenne réévaluées de 9 %.
Le Budget de la république prévoit de même pour l’année en cours une revalorisation de 25 % des retraites à partir du 1er janvier et des bourses d’études et des salaires des fonctionnaires à partir du 1er juillet.
Je considère que la dynamique positive de la croissance de l’économie de l’année dernière permet une augmentation de 25 % du montant des bourses d’études et des salaires des fonctionnaires avec trois mois d’avance, soit à partir d’avril 2010.
Le Gouvernement a pour mission de prendre les mesures nécessaires à l’application de cette disposition.

4.4. Le soutien aux anciens combattants

Durant l’année en cours, nous allons commémorer les 65 ans de la Victoire de la Seconde Guerre Mondiale. C’est une date importante dans notre histoire commune.
Chaque vétéran et invalide de guerre recevra du budget de l’Etat une allocation unique de 65 mille tengues.
De même, les personnes assimilées à des vétérans ou à des invalides de guerre, les parents, les épouses des militaires morts pendant la Seconde Guerre Mondiale, les épouses des invalides de guerre décédés et des invalides qui leur sont assimilés ainsi que les ouvriers ayant participé à l’arrière à l’effort de guerre ne resteront pas sans soutien.

4.5. La politique dans le secteur de l’habitat et des services communaux


Les leçons de la crise exigent un perfectionnement de la politique de développement de la construction de logements. Je considère que le système de l’épargne logement a un très grand rôle à jouer dans celle-ci. Il est indispensable d’appliquer un principe de partenariat égalitaire entre les citoyens, la banque Zhylstroïsberbank[†], l’Etat et les entreprises de BTP.
Le Gouvernement a pour mission pour l’année 2010 de poursuivre la reconstruction des ouvrages du secteur de l’habitat et des services communaux lancée suivant le plan « Feuille de route 2010 » et d’élaborer pour l’année 2011 un plan de modernisation à grande échelle du secteur de l’habitat et des services communaux avant l’année 2020.
Il faut poursuivre les travaux d’installation de réseaux de distribution d’eau potable en milieu rural. 100 % de la population des petites localités doit avoir accès à une eau de qualité.

5. La stabilité de la politique intérieure assure une base solide à la réalisation du Plan stratégique 2020.

Dans la sphère de la politique intérieure et de la sécurité nationale, les principaux objectifs demeurent jusqu’en 2020 la préservation de l’union et de la stabilité de la communauté ainsi que le renforcement de la sécurité du pays.
Durant la décennie à venir, nous continuerons à perfectionner notre système politique, renforçant les succès de nos plans économiques par une modernisation politique cohérente. La réforme du droit aura aussi un rôle important à jouer.
La réforme du système de protection des droits demandera toute notre attention.
Cette réforme suivra plusieurs directions générales.
Avant tout, il est nécessaire d’optimiser le système de protection des droits et de définir précisément la compétence de chacun des organes de l’Etat.
Il est nécessaire d’humaniser nos lois et d’améliorer leur qualité.
Dans l’activité concrète du système de protection des droits, l’accent doit être mis non plus sur les intérêts internes des services mais sur la protection des droits des citoyens et des intérêts de l’Etat.
Nous devons perfectionner le système de comptabilité et d’évaluation de l’activité de chacun des organes de protection des droits en assurant un meilleur contrôle parlementaire et public.
L’administration du Président, le Gouvernement, la Cour Suprême et les organes de protection des droits ont pour mission de procéder à ce travail complexe et systémique de modernisation de l’environnement juridique.
Il est d’ores et déjà prévu de soumettre au Parlement dès cette année un projet de loi de réforme du système de protection des droits.

Politique extérieure

Les orientations de la politique extérieure du Kazakhstan seront basées sur la Conception de la politique extérieure.
Une politique extérieure active, pragmatique et équilibrée dirigée vers la défense des intérêts nationaux, l’amélioration de l’autorité internationale du pays et le renforcement de la sécurité nationale, régionale et globale sera mise en place.
Le Kazakhstan est décidé à participer aux processus de prise de décisions globales lors de la formation de l’architecture des nouvelles relations internationales et du cadre du nouveau système financier et commercial.
Le Kazakhstan favorisera activement l’établissement d’un dialogue stratégique entre tous les systèmes existants de défense collective.
Le Kazakhstan a pleinement conscience de son rôle de participant responsable aux processus économiques régionaux et mondiaux et l’a rempli de façon irréprochable durant toutes les années de son indépendance.
La bonne réputation internationale du Kazakhstan a permis à notre pays d’accéder à la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Cette présidence du Kazakhstan dans la plus influente des organisations pour la sécurité se déroulera sous la devise : « Confiance, Tradition, Transparence et Tolérance »
Nous rechercherons ensemble les voies de résolution de nombreuses questions actuelles, nous élaborerons des mécanismes communs pour la prévention d’éventuelles situations de crise.
Nous sommes résolus à élargir et consolider le champ consensuel sur les principales questions de sécurité ainsi que sur les questions de développement de l’Organisation elle-même.
Nous ferons tout pour que l’OSCE soit une structure qui reconnaisse la diversité du monde du XXIème siècle.
De nombreux pays membres de l’OSCE ont soutenu les projets du Kazakhstan ainsi que la proposition d’organiser le Sommet de l’OCDE de cette année à Astana.
Le Kazakhstan a proposé de débattre pendant le Sommet des problèmes actuels de sécurité dans la zone de responsabilité de l’OSCE, de la situation en Afghanistan et des questions de tolérance.
Notre présidence de l’OSCE sera dirigée vers le développement de la sécurité et de la prospérité des peuples du monde entier

[*] N.d.T.: Lac Balapan situé au nord-est du Kazakhstan
[†] N.d.T.: Caisse d’épargne pour la construction de logement (HCSBK)
Discours du Président Noursoultan Nazarbaev du 29 janvier 2010

jeudi 28 janvier 2010

VICAT : Un chiffre d'affaires conforme à nos attentes

Le cimentier a dévoilé après la clôture du marché un chiffre d'affaires annuel en repli, mais conforme à nos attentes.

L'analyse (Investir)

Conformément à notre commentaire d'hier soir, Vicat, le troisième cimentier français, a publié un chiffre d'affaires annuel 2009 de 1.896 millions d'euros, en recul de 7,8% par rapport à celui de 2008. A périmètre et taux de change constants, la baisse a encore été plus sensible, 9,1%.

...En Turquie et au Kazakhstan ( plus de 8% des facturations), l'activité a reculé de 16,5% mais seulement de 5,4% à périmètre et taux de changes constants.

...Pour l'exercice en cours, les perspectives sont plus prometteuses, malgré un début d'exercice perturbé par des conditions climatiques difficiles dans l'hémisphère nord. Les plans de relance aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et notamment en France, devraient avoir un impact au cours du second semestre. Dan les pays émergents, la croissance devrait rester soutenue...


de Jean-Laurent Maurel sur www.investir.fr le 28 janvier 2010
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Famine des années 1930 en URSS: rapport à la session d'avril de l'APCE

Lors de sa session d'avril, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sera saisie d'un rapport sur la Grande famine des années 1930 sur le territoire de l'ex-URSS, a annoncé jeudi à Strasbourg Konstantin Kossatchev, chef de la délégation russe à l'APCE.

"En plus du rapport sur les relations Russie-Géorgie, il y en aura un autre sur la famine qui avait touché les grandes régions agricoles de l'URSS, dont l'Ukraine. Kiev le considère uniquement comme un génocide organisé du peuple ukrainien et tente d'en persuader la communauté internationale", a indiqué le député. Et de rappeler que le précédent rapport, accepté par la délégation russe, avait été préparé par l'actuel président Mevlüt Çavuşoğlu.

A l'époque, la commission politique avait rejeté la proposition de l'Ukraine consistant à considérer la famine des années 1930 comme une tragédie ayant frappé exclusivement le peuple ukrainien. Elle avait soutenu celle de la Russie qui suggérait de traiter cette question uniquement dans le contexte soviétique.

En raison du changement de poste de M.Çavuşoğlu, l'Assemblée a désigné un nouveau rapporteur - le parlementaire suédois de l'APCE Björn von Sydow. Evoquant la discussion sur cette question, M.Kossatchev a mentionné l'adoption de certains amendements "modifiant radicalement le contenu du document". A titre d'exemple, il a cité la proposition de revenir au terme d'"holodomor" dans le titre et de le qualifier de génocide.

Le nom d'"holodomor" signifie littéralement "extermination par la faim", appellation donnée en Ukraine à la Grande famine des années 1930 qui a touché les grandes régions agricoles de l'Urss: l'Ukraine, la Russie centrale, la Basse et la Moyenne Volga, la Sibérie occidentale, l'Oural du Sud, le Kazakhstan et le Caucase du Nord.

Selon différentes informations, la famine a fait entre 7 et 8 millions de morts dont entre 3 et 3,5 millions en Ukraine, 2 millions au Kazakhstan et entre 2 et 2,5 millions dans la république soviétique de Russie. Le Conseil de sécurité d'Ukraine estime qu'il s'agit de 3,941 millions de morts.
STRASBOURG, 28 janvier - RIA Novosti

Assurance: Aon prévoit une dégradation des risques politiques en 2010

Le courtier américain en assurance Aon prévoit une dégradation des risques politiques dans le monde en 2010, notamment liés à d'éventuels défauts sur la dette souveraine ou à une possible nouvelle flambée des cours des matières premières, selon un communiqué publié jeudi.

Les risques dits politiques concernent principalement les risques de conflits, de mouvements sociaux, d'émeutes, de non remboursement de dette souveraine, d'attentats, d'évolution des cadres légaux ou réglementaires nationaux. Ils peuvent être couverts par les assureurs les tarifs d'assurance et la capacité à souscrire des couvertures varient selon les pays. Les contrats permettront à un investisseur étranger de recouvrer tout ou partie de sa mise.

Pour 2010, Aon a relevé la note de risque de neuf pays et dégradé celle de dix-huit autres, dont l'Ukraine, la Lettonie, l'Algérie, l'Equateur et les Emirats arabes unis. "Les conséquences de la crise financière de fin 2008 et début 2009 continuent à se manifester par une augmentation de l'instabilité politique", constate les auteurs de l'étude. "Le problème économique devient un problème politique", ajoutent-ils.

Le courtier a identifié une série de pays pour lesquels il est très difficile d'obtenir une couverture, à savoir l'Iran, l'Afghanistan, le Yémen, le Soudan, la République démocratique du Congo, la Corée du Nord, le Zimbabwe et le Venezuela. Il précise néanmoins avoir récemment placé des risques dans plusieurs de ces pays.

Aon relève qu'en 2009, les sinistres les plus importants ont concerné le défaut de paiement de banques en Ukraine et au Kazakhstan, ainsi qu'un autre défaut de paiement de raffineries d'Etat au Ghana. Selon le courtier, les demandes d'indemnisation des créanciers de banques ukrainiennes assurés auprès du syndicat britannique du Llyod's atteignaient mi-janvier 750 millions de dollars.

PARIS, le 28 jan 2010 sur http://www.cbanque.com/

Pétrole : le Kazakhstan veut que les majors paient plus d'impôts

Le Kazakhstan va durcir le régime fiscal des compagnies pétrolières. D'après un article du 26 janvier du site guardian.co.uk, le gouvernement a décidé d'obliger les majors, comme Chevron, Shell, BG, développeurs des grands champs d'hydrocarbures (Kashagan, Tengiz, Karachaganak), à payer plus d'impôt. De façon concrète, les majors paieraient une taxe à l'exportation, ce qui obligerait à réécrire les contrats.

Le 28 janvier 2010 sur www.lemoci.com

mercredi 27 janvier 2010

Union douanière: créer une trésorerie et des douanes communes

L'Union douanière regroupant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan a besoin d'une trésorerie supranationale et de douanes communes à ces trois pays, a déclaré mercredi le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov lors d'une rencontre avec le chef du gouvernement Vladimir Poutine.

Il est indispensable de "mettre en place des organes supranationaux supplémentaires, notamment un organe douanier qui exercerait ses activités sur tout le territoire de l'Union douanière", a affirmé M.Chouvalov. Selon lui, il devrait "absorber les services douaniers nationaux ou, à défaut, remplir les fonctions de régulateur douanier supranational".

"Il est également nécessaire d'envisager la création d'une trésorerie supranationale opérant dans l'intérêt de l'Union douanière", a ajouté le premier vice-premier ministre.

M. Chouvalov prendra part mercredi à une réunion de l'Union douanière consacrée à la répartition des droits de douanes entre les budgets nationaux russe, biélorusse et kazakh. Les modalités de répartition des recettes douanières entre les trois pays membres de l'Union doivent être approuvées d'ici le 1er juillet 2010.

Réunis le 27 novembre 2009 à Minsk, les présidents russe, biélorusse et kazakh ont convenu de lancer l'Union douanière le 1er janvier 2010. Il s'agit, en l'occurrence, d'introduire un tarif douanier commun sur le territoire des trois pays. Le 1er juillet prochain, ces pays se doteront en outre d'un Code douanier commun. A la même date, le contrôle douanier sera aboli à la frontière russo-biélorusse et un an après, à la frontière russo-kazakhe. Les trois pays mettront également en place des mécanismes communs de régulation de leur commerce extérieur.

Accord Otan-Kazakhstan permettant le transit de matériel vers l'Afghanistan

L'Otan et le Kazakhstan ont signé mercredi un accord permettant le transit par chemin de fer à travers la Russie et l'Asie centrale de matériel non létal destiné aux troupes de l'Otan en Afghanistan, a annoncé l'Alliance atlantique.

"J'ai le plaisir d'annoncer que j'ai signé aujourd'hui avec le ministre kazakh des Affaires étrangères (Kanat Saudabaïev ndlr) un accord autorisant le transit à travers le Kazakhstan de matériel pour les forces de l'Otan et de leurs partenaires", a indiqué le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen dans un communiqué. "Cet accord permettra dans les tout prochains jours de commencer à expédier du matériel, complétant ainsi l'importante route de transit passant par le Pakistan", a-t-il ajouté.

Sont concernés tous les équipements à l'exclusion des armes et matériel de guerre, "tout ce qui a une capacité létale", a rappelé le porte-parole de l'Otan James Appathurai. L'accord négocié depuis près de deux ans a trouvé sa conclusion le 29 décembre dernier, a-t-on indiqué de source diplomatique russe à l'AFP.

Avant de pénétrer au Kazakhstan, les trains devront traverser la Russie, qui avait elle déjà signé en 2008 un accord de transit ferroviaire pour le matériel non létal avec l'Otan. Pour qu'il puisse entrer en vigueur, il fallait cependant que les pays d'Asie centrale donnent aussi leur feu vert. Aussi M. Rasmussen s'est-il félicité de l'accord avec le Kazakhstan, qui, a-t-il noté, "renforce l'opération militaire conduite par l'Otan en Afghanistan, deux jours avant la conférence internationale de Londres" sur ce pays.

Le Pakistan restera la voie principale d'acheminement des matériels destinés aux troupes de la Force internationale d'assistance à l'Afghanistan (Isaf) sous commandement de l'Otan, estiment les milieux militaires de l'Otan. Mais, soulignent-ils, cette solution de rechange lui permettra de ne plus en être entièrement dépendante alors que les talibans et leurs alliés pakistanais s'en prennent régulièrement aux camions ou aux dépôts de l'Otan.

L'Otan souhaiterait élargir cet accord de transit terrestre au matériel de guerre au sens strict, comme M. Rasmussen l'a fait savoir à la mi-décembre lors d'une visite à Moscou, a-t-on indiqué de sources russes et alliées. "Les discussions à ce sujet n'ont cependant guère progressé", selon une source diplomatique russe.

Des pays comme la France et l'Allemagne bénéficient aussi d'accords de transit aérien bilatéraux avec la Russie. En revanche, un accord récent du même type entre la Russie et les Etats-Unis n'a pu encore être mis en oeuvre, Moscou réclamant au préalable que "les pilotes américains se conforment aux normes de communication internationales en usage dans le transport aérien civil", a-t-on encore indiqué de source diplomatique russe. "Ce détail technique une fois réglé, l'accord pourra être aussitôt appliqué'", a-t-on ajouté.

www.lemonde.fr

lundi 25 janvier 2010

Le Kazakhstan et le Kirghizstan intéressés par les drones russes

Le Kazakhstan et le Kirghizstan sont intéressés par les drones russes à usage civil, mis au point par le groupe russe Irkout, a annoncé mardi à RIA Novosti le porte-parole du groupe Arkadi Gourtovoï au Salon de l'aéronautique Singapore Airshow 2010.

"Les représentants du Kazakhstan et du Kirghizstan se sont déclarés avant tout intéressés par les drones à usage civil, à savoir les Irkout-3, Irkout-10 et Irkout-850", a indiqué M.Gourtovoï.

Selon le porte-parole, les drones russes seront destinés à satisfaire les besoins du ministère des Situations d'urgence, ainsi qu'à surveiller les oléoducs et les gazoducs.

SINGAPOUR, 25 janvier - RIA Novosti

L'oléoduc sino-kazakh transporte 20 millions de tonnes de pétrole vers la Chine

L'oléoduc sino-kazakh a transporté plus de 20 millions de tonnes de pétrole brut du Kazakhstan vers la Chine depuis sa mise en service en 2006, a-t-on appris auprès du gouvernement régional du Xinjiang.

L'an dernier, l'oléoduc a acheminé 7,73 millions de tonnes de pétrole brut vers la Chine, soit une hausse de 26% par rapport à 2008, a indiqué lundi le bureau d'inspection et de quarantaine de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest) dans un communiqué de presse. Ce chiffre représente environ 4% des importations chinoises de pétrole brut, estimées à 204 millions de tonnes en 2009.

L'oléoduc sino-kazakh, long de 2 798 kilomètres, achemine du pétrole depuis Atasu, au Kazakhstan, jusqu'à la plus grande usine de raffinage de pétrole de la Chine à Dushanzi, dans le Xinjiang, en passant par le col d'Alataw. Cet oléoduc a été développé conjointement par CNPC (China National Petroleum Corporation) et Kazmunaigaz, compagnie pétrolière d'Etat du Kazakhstan, et est conçu pour transporter 20 millions de tonnes de pétrole par an. Il relie la Chine aux champs pétrolifères de la mer Caspienne, permettant ainsi au pays de moins dépendre du détroit de Malacca, où est acheminé 80% du pétrole importé du pays.

La dépendance de la Chine vis-à-vis du pétrole étranger a dépassé 50% pour la première fois en 2009.

Sur http://french.cri.cn le 25 janvier 2010

L'espace, ses touristes et ses ferrailleurs au Festival de Sundance

L'idée de "Space Tourists" ("Touristes de l'Espace") est née de la lecture d'un article sur "un milliardaire japonais qui voulait s'envoler pour la Station Spatiale Internationale (ISS) et payer 20 millions de dollars pour enfiler là-haut le costume de son personnage de manga préféré. "Je me suis dit qu'il y avait quelque chose de fou, là-dedans", raconte Christian Frei à l'AFP. "J'étais aussi curieux de savoir ce qui restait du versant russe de la conquête de l'espace", ajoute-t-il.

En suivant la préparation de l'excentrique Daisuke Enomoto, il découvre ainsi, perdu dans l'immensité des steppes du Kazakhstan, le cosmodrome de Baïkonour, qui compta jusqu'a 130.000 habitants au temps des grandes heures du programme spatial russe, aujourd'hui financé pour moitié par les "touristes". Avec l'aide de Jonas Bendiksen, un photographe de l'agence Magnum, il approche également les ferrailleurs kazakhs qui recueillent après chaque lancement les débris de fusée, pour en revendre les composants -- aluminium et titane, essentiellement -- à la Chine. "Avant la chute de l'Union soviétique, la steppe était littéralement couverte de morceaux de fusées et autres débris, mais personne n'osait y toucher", raconte M. Frei. "Après, les gens ont réalisé qu'ils pouvaient les vendre à la Chine et c'est alors que le marché s'est mis en place".

Les autorités russes ne souhaitant pas que le documentariste filme ces "ferrailleurs alcooliques", voulaient rejouer les scènes avec des acteurs. Impensable, pour Christian Frei, qui mettra un an pour trouver un plan B. "Avec le logiciel Google Earth, on a pu zoomer sur la région et mon assistant a fait une énorme carte où l'on pouvait voir les petites traces laissées par les camions des ferrailleurs. J'ai réalisé que je pouvais atteindre la zone par le sud. Les Russes n'ont rien pu faire", dit-il. Le jeu en valait la chandelle. Les images des ferrailleurs guettant, au milieu de nulle part, la chute des débris spatiaux sont exceptionnelles. "Je suis presque sûr que personne ne pourra refilmer ça", observe Christian Frei.

Trois semaines avant la date prévue du départ, le milliardaire japonais fut écarté du programme pour raisons médicales et remplacé par Anousheh Ansari, qui deviendra la première femme touriste de l'espace. Cette femme d'affaires américano-iranienne avait toujours rêvé de voyager dans l'espace et a bâti sa fortune pour y parvenir. "Je savais, au fond de mon coeur, que je trouverais le moyen", dit-elle à l'AFP. "J'avais dit à mon mari que si je mourais sans avoir pu aller dans l'espace, je voulais qu'il fasse en sorte d'y envoyer mes cendres."

Pour Christian Frei, qui a pu utiliser les images tournées par Anousheh pendant ses huit jours dans l'ISS, le voyage dans l'espace n'est pas dans la liste des priorités. "Si j'avais 20 millions de dollars je n'irais pas dans l'espace, car j'ai d'autres rêves", dit-il. Anousheh Ansari, elle, est déjà sur la liste des futurs touristes de "Virgin Galactic", la fusée commerciale du milliardaire Richard Branson. "Vous savez, le voyage dans l'espace, c'est comme une drogue."

De Romain RAYNALDY sur Google

dimanche 24 janvier 2010

Un kazakh parmi les dix premiers du tournoi de poker à Deauville

Aujourd’hui verra l’arrivée des joueurs dans les places payées (104 exactment) du tournoi du casino de Deauville 2010. Ils sont actuellement 133 et parmi les dix meilleurs joueurs de poker de la fin du second jour , se trouve le kazakh Maxat Aibayev.

Voici le classement reçu par Mad Harper à la fin du Day 2, avec comme vous pouvez le voir 2 français dans le top 3 (Nicolas Levi et Ludovic Lacay) :

Nicolas Levi 648,500 France
George Claudius Secara 535,000 Romania
Ludovic Lacay 500,500 France
Stefan Fuchs 490,500 Austria PokerStars player
Benjamin Juhasz 447,000 Hungary PokerStars qualifier
Jake Cody 435,500 UK
Goghan Seref Soysan 413,000 Belgium
Andrew Teng 372,500 UK
Hugo ‘HHHUGO’ Lemaire 352,500 France
Maxat Aibayev 337,000 Kazakhstan

Bonne chance à Maxat pour la suite !

Source : http://proteampartouche.com

samedi 23 janvier 2010

Conférence de Nicolas Ducret

À l’occasion de la sortie du livre « Cavalier des steppes, À travers les montagnes d’Asie centrale », ouvrage retraçant sa traversée de l’Asie centrale à cheval (3 300 km à cheval du Kazakhstan à l’Afghanistan de mai à novembre 2007), Nicolas Ducret donne une conférence sur la base sur un montage-photos, le jeudi 4 février à 20 heures 30 au FIAP (salle Bruxelles) – 30, rue Cabanis – 75014 Paris, dans le cadre des Conférences « Regards de voyageurs », organisées par l'éditeur Transboreal. Entrée : 6 €.

Le livre sera disponible dans toutes les librairies, dès février, au prix de 19,90 €. Voir et/ou Acheter ce livre

vendredi 22 janvier 2010

Kazakhstan : croissance prévue entre 1,5% et 2% en 2010

Le Kazakhstan table sur une croissance économique comprise entre 1,5 et 2% en 2010, après avoir enregistré une hausse de 1,1% de son produit intérieur brut (PIB) en 2009, a indiqué vendredi Erbol Orynbaïev, vice-Premier ministre de cette ex-république soviétique.

"En prenant en compte tous les facteurs que nous avons analysés, la prévision de croissance du PIB est comprise dans la fourchette de 1,5-2%", a-t-il déclaré à des responsables du gouvernement. Il a par ailleurs indiqué que le PIB n'avait augmenté que de 1,1% en 2009, ce qui est en ligne avec les chiffres du Fonds monétaire international (FMI) publiés fin 2009, mais toutefois bien inférieur aux 3,2% de croissance observés en 2008.

Face à la crise qui a durement touché le secteur bancaire de ce vaste pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures, et dans un contexte de plongeon des cours des matières premières, les autorités kazakhes ont dépensé plus de 14 milliards de dollars (9,91 milliards d'euros) en mesures anti-crise depuis 2008. L'économie kazakhe avait connu auparavant une croissance flirtant avec les 10% pendant près d'une décennie, notamment portée par les cours élevés du pétrole.

22 janvier 2010 - AFP - www.lesechos.fr

La BERD rehausse légèrement la prévision de croissance de sa région

La Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), spécialisée dans les pays de l'ancien bloc soviétique, a relevé vendredi à 3,3% au lieu de 2,5% la prévision de croissance de ces pays pour 2010, après une chute de leur PIB de 6% en 2009.

Cette révision est due à "une reprise économique légèrement plus rapide qu'anticipé en octobre, mais avec de fortes variations d'un pays à l'autre", écrit-elle, anticipant que la reprise "se renforce modérément" en 2011, année pour laquelle elle prévoit une croissance de 3,8%.

La révision à la hausse est due à une performance plus forte qu'anticipé dans quatre pays, la Pologne, la Turquie (entrée récemment parmi les pays de la BERD), la Russie et le Kazakhstan, qui vont bénéficier de prix des matières premières plus élevés, et d'une reprise des flux de capitaux vers les grands pays émergents.

Par contraste, note la BERD, la reprise continuera à être lente pour la plupart des petits pays qui n'exportent pas de matières premières, et même, dans certains cas comme les pays baltes et la Hongrie, un recul du PIB est toujours attendu cette année.

Le chef économiste de la banque, Erik Berglof, a noté que "la reprise dans la région reste fragile, avec de grandes différences d'un pays à l'autre".

"Une reprise mondiale progressive va soutenir la croissance régionale, mais elle sera douchée aussi par certains facteurs locaux", a-t-il dit.

Il a jugé qu'il serait "important" d'établir "des politiques publiques et privées appropriées, et de faire en sorte de nettoyer les bilans, de restructurer la dette et de traiter les actifs en mauvais état pour aider à maintenir la croissance du crédit et soutenir la reprise économique".

LONDRES, 22 jan 2010 AFP

la Mercedes Phantom au Kazakhstan


Oui dans un ex état de l’ancienne URSS, telle subtilité et préparation ne pouvant peut-être pas revendiquer d’autres origines finalement. Alors ici on assiste à un sacré travail, point sur lequel on ne pourra pas se gausser, afin de donner à une Mercedes E W124 l’allure d’une Rolls-Royce Phantom. Attention l’abus de vodka frelatée (ou pas frelatée du tout) est dangereux pour la santé. Quoique finalement…

La scène se déroule donc au Kazakhstan ou le propriétaire d’une ancienne Classe E de 1991, monsieur Ruslan Mukanov (24 ans et mécanicien dans le civil) a tout bonnement décidé de construire un kit carrosserie en fibre de verre pour donner à sa routière allemande le look d’une Rolls-Royce Phantom. De l’art de passer d’une “roturière” à une exclusivité. Enfin presque.

Et bien finalement le résultat n’est pas si désagréable que cela à découvrir. Saluons donc le travail titanesque de notre amateur qui a la force du poignet et pas mal d’huile de coude présente le résultat, à découvrir dans la galerie ci-dessous.

On apprécie donc et notamment la simili calandre, les optiques assez bien intégrés, la livrée de carrosserie bi-tons ou les portières à ouverture antagoniste. Point de bling-bling tapageur à l’extérieur tandis que l’habitacle n’a pas été retouché. Bref une fausse Rolls-Royce Phantom sans avoir déboursé 500 000 euros. Mais sans tout le reste également. Ah l’esprit Spirit of Ecstasy..

Le 22 janvier 2010 sur http://www.leblogauto.com/

jeudi 21 janvier 2010

Ce milliardaire qui veut ramener les otages en Suisse

L'entrepreneur Behgjet Pacolli doit se rendre à Tripoli pour plaider la cause des deux otages retenus en Libye. Le richissime Suisse d'origine kosovare veut réussir là où les émissaires de la diplomatie ont échoué jusqu'ici. Portrait.

Devenu célèbre malgré lui grâce au «Russiagate» qui avait éclaté en 1999, Behgjet Pacolli est souvent perçu comme un personnage sulfureux. A l'époque, la procureure du Ministère public de la Confédération, Carla Del Ponte, le soupçonnait d'avoir corrompu des dirigeants russes dans le but de décrocher de juteux contrats pour son entreprise Mabetex, dont la rénovation du Kremlin.

L'évocation de cette affaire, qui s'était soldée par un non-lieu, irrite profondément l'influent homme d'affaires, qui la qualifie de «définition réductrice et vulgaire». Aujourd'hui, après avoir construit un empire multinational et amassé une fortune, le quinquagénaire Pacolli veut consacrer la dernière partie de sa vie à sa famille – il est père de quatre enfants dont deux en bas âge – et à ses activités humanitaires, dit-il.

Mardi soir, devant les caméras de la télévision tessinoise, le Tessinois d'adoption affirmait avoir eu un entretien lundi avec le colonel Mouammar Kadhafi, pour lui demander la reconnaissance du Kosovo par la Libye.

Il indiqué que le colonel libyen lui accorderait une nouvelle audience «dès son retour de vacances». Le milliardaire ajoutait qu'il s'apprêtait à repartir pour Tripoli sans préciser la date de son voyage. Mercredi, contactée par swissinfo.ch, sa collaboratrice personnelle affirmait que «Monsieur Pacolli est en déplacement en avion», sans préciser la destination de son périple.


Le plus riche des Albanais

Parti à l'adolescence de son village natal de Marevci au Kossovo pour étudier et travailler en Allemagne et plus tard en Autriche et en Suisse, il passe aujourd'hui pour une sorte de figure de la Providence dans son pays natal, où il possède une chaîne de télévision, un quotidien et des fabriques, notamment.

Selon différentes sources, la fortune de celui qui n'aime pas parler d'argent et que l'on surnomme «l'Albanais le plus riche de la planète», se situerait entre un demi et trois milliards de dollars. La vie de ce magnat est une succession d'aventures, de liaisons – dont une avec la chanteuse Ana Oxa – et surtout une ascension fulgurante vers la fortune.

De Téhéran à Cuba, en passant par l'ancienne Union soviétique, la Mecque, l'Arabie Saoudite, la Chine et Venise, les entreprises de l'empire Mabetex ont construit et rénové des palais, des hôtels, des centres commerciaux, des hôpitaux et des sièges de gouvernement.


L'ami des puissants et des potentats

Sa grande fierté est la construction de la nouvelle capitale du Kazakhstan, Astana (anciennement Almaty) et son somptueux palais présidentiel de marbre blanc, et d'après laquelle il a baptisé la salle de réunion de ses bureaux de la Mabetex, à Lugano-Paradiso.

Ces juteux contrats, qui ont assuré sa fortune personnelle et renforcé son empire, lui ont aussi valu d'établir des liens d'amitié des personnages puissants, parmi lesquels, Noursoultan Nazarbaïev, le président kazakh, des dirigeants russes, dont Boris Eltsine, mais aussi Bill Clinton et Tony Blair, comme en témoignent plusieurs photos qui ornent les murs de son bureau.


Un parcours atypique, des manières, voire des méthodes enrobées de mystère et un savoir-faire avec les puissants de la planète qui pourraient bien lui valoir le respect du dirigeant libyen.


"No comment" au DFAE

Face à la démarche de Behgjet Pacolli, le ministère suisse des Affaires étrangères (DFAE) s'abstient de tout commentaire. «Par principe, nous ne prenons pas position dans de tels cas», explique son porte-parole, Adrian Sollberger. Après une série de tentatives malheureuses dans l'espoir de ramener les deux Suisses au pays, le DFAE a décidé de ne plus communiquer sa stratégie.

Egalement engagée dans l'affaire libyenne, l'organisation Amnesty International réagit. Elle affirme ne pas connaître Behgjet Pacolli et commente la démarche comme suit: «Nous n'avons rien à priori contre de telles initiatives, pour autant qu'elles soient coordonnées avec le DFAE. On ne peut que souhaiter que son succès», confie Manon Schick, la porte-parole de l'organisation.

«Néanmoins, nous sommes surpris que ce monsieur fasse de telles déclarations devant les caméras de télévision, ce qui est inhabituel en matière de médiation», ajoute-t-elle.


Pas une première

L'entrée en scène de Behgjet Pacolli dans l'épineux dossier libyen en a aussi fait sourciller plus d'un au Tessin. De son côté, le Luganais d'adoption tient à rappeler qu'il ne se lance pas tête baissée dans l'aventure. Avant cela, il avait déjà joué les médiateurs dans plusieurs affaires de rapt et plaidé la cause d'autres otages retenus en Afghanistan et ailleurs en Asie.

Reste à savoir si le style et la démarche de ce Suisse atypique, qui tranchent résolument avec le profil des émissaires dépêchés jusqu'ici par la Confédération à Tripoli, contribueront à rendre leur liberté à Rachid Hamdani et Max Göldi. Les deux hommes d'affaires suisses sont retenus dans le Maghreb depuis le 19 juillet 2008.

Nicole della Pietra, Lugano, www.swissinfo.ch

Le film "Kelin" du kazakh Ermek Tursunov sera présent aux Oscars 2010

Le Kazakhstan sera présent à la céremonie des Oscars 2010, grâce au film "Kelin réalisé par Ermek Tursunov
"Un Prophète" du Français Jacques Audiard fait partie des neuf films en lice pour l'Oscar du meilleur film étranger, à l'issue d'une sélection opérée parmi 65 longs métrages. Cette sélection sera ramenée à une liste de cinq films au moment de l'annonce des nominations aux Oscars le 2 février prochain.

La cérémonie de remise des statuettes est quant à elle fixée au 7 mars.

Outre "Un Prophète" (France), huit autres films ont été sélectionnés par un comité de "plusieurs centaines" de membres, a précisé mercredi l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences. On notera pour le Kazakhstan, la présence du film "Kelin" du réalisateur Ermek Tursunov. (décrit ci-dessous)

Sont ainsi en course "Le Ruban Blanc", Palme d'Or au dernier festival de Cannes et vainqueur aux Golden Globes dans la catégorie des films en langue étrangère, "El secreto de sus ojos" (Argentine), "Samson & Delilah" (Australie), "The World Is Big" (Bulgarie), "Ajami" (Israël), "Kelin" (Kazakhstan), "Winter in Wartime (Oorlogswinter)" (Pays-Bas), et "The Milk of Sorrow (La Teta Asustada)" (Pérou). AP

Sur le Net : http://www.oscars.org

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/

ooOoo
Description du film
"Kelin" est un conte lyrique sans parole présentant une épopée glissant dans un sobre mélodrame. Trahison, luxure, assassinat et vengeance se déroulent sans un mot au milieu des neiges de la steppe kazakhe dans le premier film du journaliste-scénariste Ermek Tursunov. "Kelin" donne la même sensation qu'une épopée traditionnelement transmise oralement de génération en génération, mais le réalisateur la tourne avec brio en éliminant tout dialogue et en utilisant très peu de musique. Il fait confiance intelligemment au public, pour saisir l'universalité de l'histoire, même en regardant des rituels et des coutumes qui lui sont étrangères.

La provenance du film et le fait qu'il est pratiquement silencieux (sauf les grognements occasionnels et les sons de la nature) l'a presque certainement relègué hors de ce festival. Pourtant, il annonce l'arrivée d'un nouveau réalisateur provenant d'une partie quasi-inconnue du monde, qui est capable de marrier une production de pointe avec des histoires innovantes et une sensation étonnamment moderne.

Le film s'ouvre sur la jeune, insouciante et belle Kelin (qui signifie en réalité belle-fille) en cours de préparation pour son mariage arrangé. Son véritable amour a laissé place à un prétendant plus riche (qui a offert plus de pièces d'argent et un grand manteau de fourrure pour elle, mais pas avant se lier à elle par serment)

Parée de somptueux coiffure et costume, Kelin s'en va très loin, sur un bœuf, dans la maison de son mari pour vivre avec lui et vraisemblablement sa vieille mère et son frère cadet. En dépit d'être forcée de se marriée, elle découvre que son mari n'est pas une si mauvaise prise après tout, notamment grâce au plaisir sexuel. Cependant, le bonheur au foyer ne dure pas longtemps, car son premier amour arrive avec l'envie de se venger, déclenchant une série d'événements dramatiques.

Comme pour tout récit épique d'une romance, le public doit se livrer à lui, ce qui est facile à faire dans "Kelin". Tursunov fait de ce mélodrame humain, un régal visuel et lyrique dont les émotions sont restreintes à leur essence, sans être trop sentimental.

Tursunov va même plus loin, en donnant à la protagoniste une sexualité active qui passé un certain temps, ne la rend plus victime de sa situation. Jeune et curieuse, elle est tout simplement prise dans une ancienne communauté encore très régie par des forces extérieures et des rites.

Malgré que peu d'occidentaux ont entendu parler de cette communauté, Tursunov est sûr que nous allons néanmoins nous y reconnaître. Et nous nous sommes reconnus, dans ce casting impeccable dont le silence en dit long et dont les désirs et les actions sont plus que compréhensible. Même ces rituels que nous ne comprenons pas tout de suite, sont vite devenus évidents dans le contexte de l'histoire.


Production : Kazakhfilm JSC
Casting : Gulsharat Zhubyeva, Turakhan Sadykova, Erzhan Nurymbet, Kuandyk Kystykbayev, Nurzhan Turganbayev
Réalisateur et scénariste: Ermek Tursunov
Producteur: Gulnara Abikeyeva
Directeur de la photographie: Murat Aliyev
Production Designer: Alexander Rorokin
Musique: Edil Kussainov
Costumière: Kuat Tleubayev
Éditeur: Svetlana Niyazova
Durée : 84 minutes
Par Natasha Senjanovic, le 24 juin 2009 sur http://login.vnuemedia.com

mercredi 20 janvier 2010

Gaz : des pays de la Caspienne soutiennent le projet "Couloir Sud" de l'UE

Des pays de la mer Caspienne et d'Europe de l'Est ont exprimé jeudi leur soutien au projet de "Couloir Sud" de l'Union européenne pour diversifier l'approvisionnement en gaz naturel du Vieux Continent.

Au cours d'une conférence sur la sécurité énergétique et l'oléoduc Odessa-Gdansk, des hauts représentants de 11 pays, notamment la Géorgie, l'Azerbaïdjan, la Pologne et la Bulgarie ont promis d'accroître leurs efforts en vue de l'acheminement de gaz de la Caspienne vers les consommateurs européens, en contournant la Russie.

Les participants à la conférence entendent "unifier leurs efforts en vue de renforcer la coopération énergétique (...) et promouvoir la confiance mutuelle nécessaire pour que la mise en oeuvre du Couloir Sud soit couronnée de succès", ont-ils indiqué dans un communiqué.

Cette conférence, qui s'est tenue à Batoumi, ville portuaire du sud-ouest de la Géorgie, a toutefois été marquée par l'absence de leaders de ces pays, dont la venue avait été annoncée.

L'UE espère que les Etats de la Caspienne tels l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan, dont les sous-sols sont riches en ressources énergétiques, vont approvisionner le futur Couloir Sud, une composante du projet de gazoduc européen Nabucco. Celui-ci vise à réduire la dépendance gazière de l'Europe vis-à-vis de la Russie.

De son côté, Moscou soutient le projet South Stream, porté par les compagnies russe Gazprom et italienne ENI, qui doit acheminer du gaz de Russie vers l'Europe via la mer Noire, en contournant l'Ukraine.

Mercredi, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a assuré que la Turquie donnerait son feu vert cette année à la construction du gazoduc South Stream, alors que ce pays est aussi engagé dans le projet concurrent Nabucco.

Le mercredi 20 janvier 2010, par Stéphane pour www.armenews.com

mardi 19 janvier 2010

Enlèvement présumé d'un agent kazakh

Le suspect acquitté
Un homme accusé d'avoir tenté d'enlever l'ancien chef des services secrets kazakhs Alnour Moussaïev, en 2008 à Vienne, a été acquitté au dernier jour de son procès qui avait débuté en octobre dans la capitale autrichienne. Après une heure de délibérations, le jury a totalement innocenté Ildar A., 61 ans, de nationalité autrichienne, accusé de tentative d'enlèvement et de remise à une puissance étrangère ainsi que d'activités de renseignement au détriment de l'Etat autrichien, des crimes passibles de 10 à 20 ans de prison.
Un "roman d'espionnage"
Auparavant, le procureur Hans-Peter Kronawetter avait résumé l'affaire qui ressemblait fort à un "roman d'espionnage" : Ildar A. aurait été l'un des principaux complices de l'enlèvement raté entrepris à l'été 2008 par trois hommes d'Alnour Moussaïev, un proche de l'ambassadeur kazakh de l'époque à Vienne, Rakhat Aliev. Le prévenu aurait abondamment parlé au téléphone avec les auteurs de l'enlèvement présumé et aurait mis à leur disposition une de ses maisons près de la capitale autrichienne, toujours selon l'enquête.
Condamnation au Kazakhstan par contumace
Alnour Moussaïev avait été chef du Comité de sécurité nationale (KNB) du Kazakhstan de 1997 à 2001, tandis que Rakhat Aliev, personnage sulfureux du monde politique et des affaires, a été vice-ministre kazakh des Affaires étrangères, ex-gendre du président de ce pays d'Asie centrale Noursoultan Nazarbaïev, avant d'être ambassadeur en Autriche, puis déchu de son poste. Fin mars 2008, un tribunal militaire kazakh avait condamné par contumace les deux hommes à 20 ans de prison pour "tentative de coup d'Etat". Rakhat Aliev, 46 ans, a toujours clamé son innocence et a accusé M. Nazarbaïev d'avoir entamé ces poursuites pour l'empêcher de se présenter à la présidence en 2012.

Consécration d'une nouvelle cathédrale dans la capitale du Kazakhstan

Le dimanche 17 janvier, le patriarche Cyrille de Moscou, en visite pastorale au Kazakhstan, a présidé la dédicace de la nouvelle cathédrale à Astana, capitale du pays. Le primat de l'Église russe était entouré de plusieurs évêques, dont le métropolite Méthode d'Astana et d'Alma-Aty, et le métropolite Barsanuphe de Saransk, chancelier du patriarcat. Des représentants des autorités publiques et du corps diplomatique ont assisté à la célébration avec de nombreux fidèles.

En souvenir de cette liturgie de consécration, le patriarche Cyrille a offert à la nouvelle cathédrale une copie de l'icône de la Mère de Dieu de Kazan.

Un album de photographie est disponible sur le site officiel du patriarcat de Moscou.

Mardi 19 Janvier 2010 sur www.egliserusse.eu

Le Kazakhstan veut profiter de la présidence de l'OSCE pour accroître son influence

Premier pays de l'ancien bloc soviétique et première nation à majorité musulmane à assumer la présidence (annuelle) de l'Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE), le Kazakhstan compte profiter de ce rôle pour s'affirmer comme un moteur du développement de l'Asie centrale et élargir le champ de ses partenaires au-delà de la sphère sino-russe.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) regroupe 56 Etats d'Europe, d'Asie centrale et d'Amérique. Elle a pour mission d'assurer la sécurité d'une région qui s'étend de Vancouver, au Canada, à Vladivostok, en Russie. Elle emploie 3 000 personnes au sein de 19 missions.

Mais il doit aussi faire face aux critiques des militants des droits de l'homme qui reprochent au régime du président Noursoultan Nazarbaïev, à la tête du pays depuis son indépendance, fin 1991, d'entraver les libertés, et de vider de leur contenu les réformes politiques auxquelles il s'était engagé pour présider l'OSCE. Le premier acte de cette présidence controversée sera un déplacement, à la mi-février, dans le sud du Caucase, où les troupes de la Russie et de la Géorgie se sont affrontées durant l'été 2008 pour le contrôle de l'Ossétie-du-Sud, a annoncé le ministre kazakh des affaires étrangères, Kanat Saoudabaïev, au conseil permanent des 56 pays membres de l'OSCE, jeudi 14 janvier à Vienne.

Une poignée de manifestants, devant le siège de l'organisation, évoquait les journalistes emprisonnés au Kazakhstan. Dans le quotidien autrichien Der Standard, l'opposant Yerzhan Dosmoukhamedov, qui vit en exil depuis 2007, se dit "trahi par les Etats-Unis et l'Europe", plus sensibles selon lui aux pétrodollars qu'aux principes de l'Acte d'Helsinki, fondateur de l'OSCE. Son parti, Atameken, n'est pas pleinement autorisé, parce qu'il refuse de jurer sur le Coran allégeance à M. Nazarbaïev.

Nombre de capitales occidentales veulent croire que le Kazakhstan, en sa qualité d'ancienne république de l'Union soviétique, peut donner une légitimité nouvelle à l'OSCE, tout en aidant à sécuriser les livraisons de pétrole et de gaz d'Asie centrale vers l'Europe.

Cette organisation, construite sur des engagements politiques et non sur des traités, reste la seule à offrir un forum commun à tout l'hémisphère Nord, "de Vancouver à Vladivostok". Mais elle est paralysée par la résurgence des "blocs" et la méfiance de Moscou, qui propose depuis peu sa propre architecture sécuritaire, davantage inspirée des doctrines du XIXe siècle que des exigences d'un monde multipolaire.

Vivier du terrorisme

Lors d'un entretien, mercredi 13 janvier à Vienne, avec des médias étrangers dont Le Monde, le chef de la diplomatie kazakhe a exprimé sa "gratitude" envers la France pour avoir soutenu la candidature du Kazakhstan. Et pour avoir appuyé, malgré le manque d'enthousiasme des Etats-Unis, sa proposition d'accueillir un sommet de l'OSCE, qui serait le premier depuis onze ans. "C'est l'une de nos priorités", insiste M. Saoudabaïev.

La démocratie au Kazakhstan en bénéficiera-t-elle ? "C'est un but que nous poursuivons depuis dix-huit ans", assure le ministre. Les autorités du Kazakhstan, nation multiethnique, s'érigent en apôtres de la tolérance. Elles prévoient d'ailleurs d'organiser une conférence sur ce thème en juin, à Astana, la jeune capitale.

Le ministre s'inquiète aussi de la persistance du conflit en Afghanistan, "un vivier du terrorisme international" que ni l'URSS, ni les Occidentaux n'ont réussi à stabiliser. Si l'OSCE devait y contribuer, on pourrait envisager de transporter aussi à travers l'Afghanistan le pétrole et le gaz dont le Kazakhstan possède d'importantes réserves. "Nous souhaitons diversifier le plus possible les voies de transport comme les débouchés", souligne M. Saoudabaïev.

"Le principe de base, c'est la faisabilité technique", dit-il, en rappelant que son pays, qui a multiplié les oléoducs (vers la Russie, la Chine et le Turkménistan), n'exclut pas de se raccorder au gazoduc Nabucco chargé d'approvisionner l'Europe centrale via la Turquie.

L'accord douanier qui va entrer en vigueur, le 1er juillet, avec la Russie et la Biélorussie, n'empêche pas non plus le Kazakhstan d'être candidat à l'Organisation mondiale du commerce, ni de vouloir se rapprocher encore de l'Europe occidentale "où nous sommes désormais mieux compris, grâce à cette présidence", affirme le diplomate.

Joëlle Stolz sur http://www.lemonde.fr/