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jeudi 21 janvier 2010

Le film "Kelin" du kazakh Ermek Tursunov sera présent aux Oscars 2010

Le Kazakhstan sera présent à la céremonie des Oscars 2010, grâce au film "Kelin réalisé par Ermek Tursunov
"Un Prophète" du Français Jacques Audiard fait partie des neuf films en lice pour l'Oscar du meilleur film étranger, à l'issue d'une sélection opérée parmi 65 longs métrages. Cette sélection sera ramenée à une liste de cinq films au moment de l'annonce des nominations aux Oscars le 2 février prochain.

La cérémonie de remise des statuettes est quant à elle fixée au 7 mars.

Outre "Un Prophète" (France), huit autres films ont été sélectionnés par un comité de "plusieurs centaines" de membres, a précisé mercredi l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences. On notera pour le Kazakhstan, la présence du film "Kelin" du réalisateur Ermek Tursunov. (décrit ci-dessous)

Sont ainsi en course "Le Ruban Blanc", Palme d'Or au dernier festival de Cannes et vainqueur aux Golden Globes dans la catégorie des films en langue étrangère, "El secreto de sus ojos" (Argentine), "Samson & Delilah" (Australie), "The World Is Big" (Bulgarie), "Ajami" (Israël), "Kelin" (Kazakhstan), "Winter in Wartime (Oorlogswinter)" (Pays-Bas), et "The Milk of Sorrow (La Teta Asustada)" (Pérou). AP

Sur le Net : http://www.oscars.org

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/

ooOoo
Description du film
"Kelin" est un conte lyrique sans parole présentant une épopée glissant dans un sobre mélodrame. Trahison, luxure, assassinat et vengeance se déroulent sans un mot au milieu des neiges de la steppe kazakhe dans le premier film du journaliste-scénariste Ermek Tursunov. "Kelin" donne la même sensation qu'une épopée traditionnelement transmise oralement de génération en génération, mais le réalisateur la tourne avec brio en éliminant tout dialogue et en utilisant très peu de musique. Il fait confiance intelligemment au public, pour saisir l'universalité de l'histoire, même en regardant des rituels et des coutumes qui lui sont étrangères.

La provenance du film et le fait qu'il est pratiquement silencieux (sauf les grognements occasionnels et les sons de la nature) l'a presque certainement relègué hors de ce festival. Pourtant, il annonce l'arrivée d'un nouveau réalisateur provenant d'une partie quasi-inconnue du monde, qui est capable de marrier une production de pointe avec des histoires innovantes et une sensation étonnamment moderne.

Le film s'ouvre sur la jeune, insouciante et belle Kelin (qui signifie en réalité belle-fille) en cours de préparation pour son mariage arrangé. Son véritable amour a laissé place à un prétendant plus riche (qui a offert plus de pièces d'argent et un grand manteau de fourrure pour elle, mais pas avant se lier à elle par serment)

Parée de somptueux coiffure et costume, Kelin s'en va très loin, sur un bœuf, dans la maison de son mari pour vivre avec lui et vraisemblablement sa vieille mère et son frère cadet. En dépit d'être forcée de se marriée, elle découvre que son mari n'est pas une si mauvaise prise après tout, notamment grâce au plaisir sexuel. Cependant, le bonheur au foyer ne dure pas longtemps, car son premier amour arrive avec l'envie de se venger, déclenchant une série d'événements dramatiques.

Comme pour tout récit épique d'une romance, le public doit se livrer à lui, ce qui est facile à faire dans "Kelin". Tursunov fait de ce mélodrame humain, un régal visuel et lyrique dont les émotions sont restreintes à leur essence, sans être trop sentimental.

Tursunov va même plus loin, en donnant à la protagoniste une sexualité active qui passé un certain temps, ne la rend plus victime de sa situation. Jeune et curieuse, elle est tout simplement prise dans une ancienne communauté encore très régie par des forces extérieures et des rites.

Malgré que peu d'occidentaux ont entendu parler de cette communauté, Tursunov est sûr que nous allons néanmoins nous y reconnaître. Et nous nous sommes reconnus, dans ce casting impeccable dont le silence en dit long et dont les désirs et les actions sont plus que compréhensible. Même ces rituels que nous ne comprenons pas tout de suite, sont vite devenus évidents dans le contexte de l'histoire.


Production : Kazakhfilm JSC
Casting : Gulsharat Zhubyeva, Turakhan Sadykova, Erzhan Nurymbet, Kuandyk Kystykbayev, Nurzhan Turganbayev
Réalisateur et scénariste: Ermek Tursunov
Producteur: Gulnara Abikeyeva
Directeur de la photographie: Murat Aliyev
Production Designer: Alexander Rorokin
Musique: Edil Kussainov
Costumière: Kuat Tleubayev
Éditeur: Svetlana Niyazova
Durée : 84 minutes
Par Natasha Senjanovic, le 24 juin 2009 sur http://login.vnuemedia.com

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